Xenoblade Chronicles X - Test
Rédigé par Lord Kanozu
Dim 17 Jan 2016
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Gigantesque, c’est sans doute le terme qui a le mieux défini Xenoblade Chronicles X lors de toutes ses présentations depuis son annonce lors du Nintendo Direct de janvier 2013. C’est après près de deux longues années d’attente qu’il nous est finalement possible de jouer à ce véritable mastodonte du JRPG. Près de 400km² à explorer, à pied ou en mecha, dans un monde complètement ouvert, c’était la promesse de Monolith Software aux joueurs Wii U. Cette promesse aura-t-elle été respectée ? Pour répondre à cette question, il va falloir s’armer de sa plus grande lame et de faire chauffer les moteurs du Skell, car aujourd’hui on part en randonnée, direction Mira.
A côté de ces quêtes principales, nous avons bien évidemment droit à un énorme lot de quêtes secondaires, qui sont séparées en plusieurs catégories : les quêtes d’entente, qui sont des quêtes scénarisées ayant pour but de développer les personnages secondaires de l’équipe et développer l’univers du jeu. Elles sont relativement bien écrites et ont souvent de bonnes récompenses à la clé, comme un nouvel allié ou de puissants équipements. Ensuite nous avons les quêtes de base, qui sont la plupart du temps également scénarisées mais aux enjeux moins grands que les quêtes d’ententes. Et viennent enfin les quêtes de collecte et de prime, représentant ce qu’on appelle couramment dans le milieu « les quêtes FedEx », c’est-à-dire devoir récolter un certain nombre d’objets ou tuer un certain monstre pour finir la quête. Si dans le premier Xenoblade les quêtes étaient pour la plupart très rébarbatives et au final peu intéressantes, un réel effort a été mis en place dans cet épisode pour scénariser le plus de quête possible, leur donnant ainsi un certain intérêt, au-delà de la carotte au bout. A titre purement informatif, le nombre de quêtes annexes est si grand qu’il vous faudra aligner au moins 250 à 300h pour espérer finir le jeu dans son intégralité, tandis que se contenter de la quête principale ne vous demandera « que » 50 à 70h selon votre rythme. Inutile de préciser que Xenoblade Chronicles X ne manque pas de contenu.
Xenoblade Chronicles X est un jeu massif, que ça soit en matière de contenu qu’en richesse de systèmes. Enormément de mécaniques différentes sont présentes et s’emboîtent, ce qui fait logiquement que la maitrise totale des mécaniques du jeu prend un certain temps, selon la durée des tutoriels. Le problème est justement là : Xenoblade X possède peu de tutoriels, beaucoup trop peu, ils sont presque inexistants. Tout ce que je vous ai décrit concernant le système de combat n’est pas expliqué en jeu, j’ai dû le comprendre par moi-même aux fruits de mes essais. Le système de récupération d’argent, via des sondes que l’on doit poser, est à peine effleuré au début du jeu, alors qu’il est bien plus profond qu’il n’y paraît. De même pour le sociogramme de relation entre les différents personnages, pourtant nécessaire pour certaines quêtes. Pareil pour les Skells, qui ne sont débloqués partiellement qu’après une trentaine d’heures de jeu et qui ont un système d’arts différent que celui utilisé jusqu’à présent, nécessitant une réhabilitation qui n’est évidemment pas expliquée par le jeu. Il me serait encore possible de vous citer des dizaines d’autres exemples, mais vous l’aurez compris : Xenoblade Chronicles X souffre terriblement de son manque de pédagogie. Il laisse le joueur se débrouiller totalement dans un jeu aux mécaniques très nombreuses et profondes. Il va paradoxalement à l’opposé total des autres productions Nintendo récentes, qui ont tendance à gaver les jeux de tutoriels et d’entrainements. Ici, c’est la débrouillardise complète, et il va falloir s’accrocher pour pouvoir suivre la cadence. Toutefois, ce n’est pas sans récompense au final, puisque la maîtrise progressive des différentes mécaniques du jeu offre une sensation assez grisante lorsque le jeu commence finalement à se laisser dompter, donnant au joueur un appréciable sentiment de satisfaction.
LE MONDE MERVEILLEUX ET FANTASTIQUE DU JRPG
Le monde de Xenoblade Chronicles X est entièrement ouvert
S’il y a bien un genre de jeu que l’on peut qualifier de très codifié et traditionnel, c’est bien celui du JRPG. Il aura fallu attendre très longtemps avant que nous ayons droit à des premiers JRPG en monde ouvert, et cela n’aura pas été sans l’influence des RPG occidentaux qui avaient pris le virage bien plus tôt. Il faut dire que le Japon étant un marché très différent du marché occidental, les jeux japonais n’étaient pas nécessairement développés pour satisfaire un autre public que le public local. C’est donc avec une certaine surprise que l’on apprend qu’un des plus grands jeux open-world de l’année est japonais, et encore plus surpris lorsqu’on apprend qu’il vient directement d’un des studios de Nintendo, constructeur pourtant connu pour son traditionalisme. Toutefois, lorsqu’on regarde qui est en charge du développement du jeu, Monolith Software, ce n’est pas si étonnant que cela, puisqu’il est un habitué des jeux au développement assez titanesque, tel que Baten Kaitos sur Gamecube ou Xenoblade sur Wii. Notez au passage que bien qu’il soit une suite spirituelle de ce dernier, il n’est pas nécessaire de l’avoir fait pour se lancer dans ce jeu-ci. Quatre années de développement ont été nécessaires pour venir à bout de Xenoblade Chronicles X, le premier jeu HD du studio, et force est de constater que le travail colossal se voit dès les premières minutes de jeu.Une biodiversité très détaillée
Vous l’aurez compris, Xenoblade Chronicles X est un JRPG, mais même s’il partage un certain nombre de codes du genre, il diffère énormément de ce que l’on pourrait attendre d’un classique du genre, et ces différences sont principalement dues au monde ouvert du jeu et la relation entre celui-ci et le joueur. Pour faire simple, tout tourne autour de Mira, la planète sur laquelle l’humanité s’est écrasé et cherche désormais à coloniser. L’exploration du monde est l’essence même du jeu, encore plus que ne le faisait déjà le premier Xenoblade. Cinq continents sont à disposition, tous plus ou moins aussi grands les uns que les autres, et à la biodiversité très différente, avec par exemple d’un côté un continent très verdâtre et à la faune plutôt docile et herbivore, tandis que de l’autre côté on a un continent presque entièrement enneigé, avec une faune qui a forcément dû s’adapter à ce climat extrême. Toutefois, un continent ne se limite pas à un seul thème, et au sein d’un même continent coexistent plusieurs biomes, chacun avec leurs caractéristiques physiques et leurs espèces de monstres associés, toujours dans le but de diversifier le plus possible le monde de Mira. Cette notion de diversité et de multitudes de biomes nous permet d’embrayer sur ce qui permet au jeu de jongler entre tout ça : le level-design.MY NAME'S BOB. THE BUILDER.
Un des nombreux magnifiques panoramas du jeu
Définissons grossièrement ce qu’est le level-design : c’est tout ce qui concerne la construction architecturale d’un niveau. On peut définir un level-design comme étant bon lorsqu’il fait comprendre intuitivement au joueur dans quelle direction il doit aller pour continuer, ou, dans notre cas ici présent, lorsqu’il offre suffisamment de variété pour entretenir l’intérêt du joueur et lui donner envie d’explorer plus en profondeur le monde. Xenoblade Chronicles X étant un jeu qui tourne fondamentalement autour de son monde ouvert, le level-design était quelque chose de primordial pour lui. Et c’est fort heureusement sur ce point qu’il brille considérablement, et même au-delà de ça, il peut se vanter d’être l’un des RPG avec l’open-world le mieux construit qui ait jamais existé. L’entièreté des 400km² qui constituent Mira a été détaillé manuellement avec un soin des détails presque maniaque, ne laissant rien au hasard, récompensant toujours le joueur pour son exploration et donnant toujours plus envie d’aller au bout de sa marche, que ça soit pour découvrir de nouvelles espèces, tomber nez à nez avec un Tyran rarissime, trouver des trésors ou juste admirer un panorama habilement placé. Le jeu réussit l’ô-combien difficile pari de donner envie de parcourir son monde pour le simple plaisir d’explorer, là où de nombreux jeux ont échoué. Et pour couronner le tout, le jeu se paye le luxe d’être visuellement un véritable délice, avec des panoramas et des paysages à en couper le souffle, si bien que lors de mes premiers pas sur Noctilum, l’un des continents du jeu, je n’ai pu m’empêcher de laisser échapper un « woaw » d’admiration devant la direction artistique de l’endroit. Cela dit, le jeu n’est visuellement impeccable que si l’on omet la ville de New Los Angeles en tout cas, qui est moins travaillée graphiquement que le reste, faisant office de tache d’encre dans une peinture célèbre.ET L'HOMME FIT CE QU'IL SAVAIT FAIRE DE MIEUX : TOUT CASSER
Les combats sont un peu déstabilisants au début, mais on s'y fait vite
Bien évidemment, le jeu n’est pas qu’un bac à sable géant, et comme tout bon JRPG il est animé par un scénario et des quêtes secondaires. Attardons-nous d’abord sur le premier, qui est celui qui a le plus inquiété les joueurs lors des deux années d’attente entre l’annonce et la sortie du jeu. En effet, avec un jeu tellement centré sur l’exploration de son monde, il semblait difficile de réussir à incorporer un scénario linéaire sans faire perdre le fil de l’histoire au joueur, et malheureusement, le jeu prouve bien que monde ouvert et scénario linéaire ne font pas bon ménage. Le scénario du jeu est découpé en chapitres, sortes de quêtes principales plus longues que la moyenne et qui font avancer l’intrigue, très simple au demeurant et assez classique des JRPG. Le problème étant qu’à l’instar de très nombreux open-worlds, celui-ci souffre également d’un scénario trop mis en retrait et trop absent, et ceci est dû à une principale raison : le personnage principal qui est une coquille vide, trop souvent mis à l’écart du scénario au profit de ses partenaires, sans réelle personnalité et qui par conséquent empêche le joueur de s’immerger pleinement dans la narration du jeu. Bien que le scénario comporte son lot de retournement de situation et de moments épiques, le sentiment qu’il soit en retrait par rapport au jeu est omniprésent, et cause un réel tort à la narration.A côté de ces quêtes principales, nous avons bien évidemment droit à un énorme lot de quêtes secondaires, qui sont séparées en plusieurs catégories : les quêtes d’entente, qui sont des quêtes scénarisées ayant pour but de développer les personnages secondaires de l’équipe et développer l’univers du jeu. Elles sont relativement bien écrites et ont souvent de bonnes récompenses à la clé, comme un nouvel allié ou de puissants équipements. Ensuite nous avons les quêtes de base, qui sont la plupart du temps également scénarisées mais aux enjeux moins grands que les quêtes d’ententes. Et viennent enfin les quêtes de collecte et de prime, représentant ce qu’on appelle couramment dans le milieu « les quêtes FedEx », c’est-à-dire devoir récolter un certain nombre d’objets ou tuer un certain monstre pour finir la quête. Si dans le premier Xenoblade les quêtes étaient pour la plupart très rébarbatives et au final peu intéressantes, un réel effort a été mis en place dans cet épisode pour scénariser le plus de quête possible, leur donnant ainsi un certain intérêt, au-delà de la carotte au bout. A titre purement informatif, le nombre de quêtes annexes est si grand qu’il vous faudra aligner au moins 250 à 300h pour espérer finir le jeu dans son intégralité, tandis que se contenter de la quête principale ne vous demandera « que » 50 à 70h selon votre rythme. Inutile de préciser que Xenoblade Chronicles X ne manque pas de contenu.
Noctilum de nuit, c'est quelque chose à voir
Point de vue bande-son, elle n’est cette fois-ci plus assurée par le trio de musiciens Ace+ comme dans le premier épisode mais est intégralement composée par Hiroyuki Sawano, dont le nom vous dit peut-être quelque chose si vous êtes un afficionado d’animation japonaise puisqu’il est le compositeur de nombreuses séries à succès telles que Kill la Kill, L’Attaque des Titans ou encore Guilty Crown. Le ton musical est donc radicalement différent par rapport au premier Xenoblade, et on accueille notamment l’arrivée de nombreuses chansons, et même avec du rap pour certains. Si les musiques peuvent sembler étranges lorsqu’on les écoute en dehors, elles s’intègrent superbement bien une fois en jeu et renforcent le côté épique de l’exploration des différents continents de Mira. Malgré cela elle accuse toutefois une certaine inégalité, avec des thèmes assez mauvais sur New Los Angeles (décidément), alors qu’ils sont bien meilleurs ailleurs, notamment à Oblivia.AGAINST THE ODDS, WE CHOOSE, TO FIGHT !
Paradoxalement de son absence de scénario, le jeu possède des personnages intéressants
Finissons enfin par parler du système de combat du jeu, qui est suffisamment complexe pour mériter toute votre attention. Grosso modo, il reprend les bases du système de combat du premier Xenoblade, en l’approfondissant énormément. Ici, chaque personnage est doté de deux armes (qu’on peut changer à tout moment en appuyant sur X), qui attaquent automatiquement l’ennemi une fois le combat engagé. Les dégâts sont fixes selon l’arme et il n’y a pas grand-chose pour interagir de ce côté-là. Ce qui, en revanche, demande l’attention du joueur, c’est la gestion des Arts, les sorts d’attaques du jeu. Chaque personnage a une palette d’arts en fonction de sa classe, et peut contenir autant d’arts d’attaques, que de buff, que de débuff ou que de soin. Chaque art peut être utilisé dès le début du combat mais nécessite de se recharger plus ou moins longtemps après la première utilisation, ce qui nécessite une certaine gestion de ceux-ci afin de ne pas les gaspiller. Certains arts doivent puiser dans les PTs, sorte de barre de magie, pour pouvoir être utilisés. Cette barre se recharge automatiquement durant le combat, à force d’attaquer l’ennemi. Cette barre est également ce qui permet de ranimer ses coéquipiers lorsqu’ils tombent au combat, pour peu qu’elle soit pleine d’au minimum 3000 PT. Il est bien évidemment possible d’augmenter la puissance de ses arts via des points de compétences gagnés en montant de niveau, ou de changer de classe afin d’essayer d’autres styles de combat. Je passe sur les modes multijoueurs, totalement inutiles. Sachez également que les Skells (les mechas) possèdent leur palette d’arts propres à eux, définis par les armes qu’ils portent. Voilà ce qui résume globalement le système de combat du jeu, bien plus complexe que la moyenne des JRPG, et au moins aussi intéressant à jouer. Le problème avec cette complexité, c’est qu’elle nécessite de longues explications afin d’en comprendre les subtilités, ce que le jeu ne fait pas. En réalité, c’est même pire que ça, et c’est ce qui va nous amener au principal défaut du jeu.Xenoblade Chronicles X est un jeu massif, que ça soit en matière de contenu qu’en richesse de systèmes. Enormément de mécaniques différentes sont présentes et s’emboîtent, ce qui fait logiquement que la maitrise totale des mécaniques du jeu prend un certain temps, selon la durée des tutoriels. Le problème est justement là : Xenoblade X possède peu de tutoriels, beaucoup trop peu, ils sont presque inexistants. Tout ce que je vous ai décrit concernant le système de combat n’est pas expliqué en jeu, j’ai dû le comprendre par moi-même aux fruits de mes essais. Le système de récupération d’argent, via des sondes que l’on doit poser, est à peine effleuré au début du jeu, alors qu’il est bien plus profond qu’il n’y paraît. De même pour le sociogramme de relation entre les différents personnages, pourtant nécessaire pour certaines quêtes. Pareil pour les Skells, qui ne sont débloqués partiellement qu’après une trentaine d’heures de jeu et qui ont un système d’arts différent que celui utilisé jusqu’à présent, nécessitant une réhabilitation qui n’est évidemment pas expliquée par le jeu. Il me serait encore possible de vous citer des dizaines d’autres exemples, mais vous l’aurez compris : Xenoblade Chronicles X souffre terriblement de son manque de pédagogie. Il laisse le joueur se débrouiller totalement dans un jeu aux mécaniques très nombreuses et profondes. Il va paradoxalement à l’opposé total des autres productions Nintendo récentes, qui ont tendance à gaver les jeux de tutoriels et d’entrainements. Ici, c’est la débrouillardise complète, et il va falloir s’accrocher pour pouvoir suivre la cadence. Toutefois, ce n’est pas sans récompense au final, puisque la maîtrise progressive des différentes mécaniques du jeu offre une sensation assez grisante lorsque le jeu commence finalement à se laisser dompter, donnant au joueur un appréciable sentiment de satisfaction.
Conclusion
1920
Xenoblade Chronicles X est un grand jeu, dans tous les sens du terme. Sans aucun doute la production Nintendo la plus ambitieuse jamais réalisée, voire même du genre du JRPG tout entier, il est un vrai pallier historique dans l’évolution du genre. Complètement mégalo dans son échelle, le jeu prend le joueur par les couilles et l’oblige à devoir complètement s’immerger dans son monde, et y accorder de très nombreuses heures s’il espère un jour en voir le bout. Malgré son manque total de pédagogie, c’est avec plaisir que l’on passe des dizaines, voire centaines d’heures à explorer chaque recoin de Mira et à découvrir toujours plus de nouveaux endroits. Et c’est lorsque l’on se pose, après avoir grimpé la plus haute des montagnes, pour admirer le flamboyant coucher de soleil, que l’on se dit, en regardant derrière soi tout le chemin parcouru, que finalement, le voyage en valait la peine.
Bons points - Un voyage inoubliable - Visuellement magnifique - Bourré de contenu à s'en arracher la mâchoire - Des personnages secondaires attachants - Terriblement profond dans ses mécaniques - Des musiques épiques - Un level-design démentiel - Doublage anglais de qualité |
Mauvais points - Aucune explication, aucun tutoriel : c'est la grande débrouille - Le ratage musical et visuel de New Los Angeles - Un scénario trop en retrait - Mode multi très vite oublié |
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Je pense sincèrement que Xeno X mérite ces éloges, rien que pour son contenu effrayant, et sa direction artistique au top. J'ai 14H de jeu actuellement, et j'ai vraiment la sensation de découverte d'un nouveau monde, avec ses merveilles et ses surprises. Les musiques des différents continents et leur variations Jour/Nuit contribuent aussi grandement à l'émerveillement je dois dire.
Après, y a aussi du moins bon. Comme pour Xenoblade premier du nom, je trouve que les quêtes annexes FedEX sont d'une extrême inutilité, et encore plus mal indiquées (obliger d'aller sur les forums pour voir où se trouve tel monstre ou tel ressource). Aussi, au total opposé des continents riche de vie, je trouve les personnages du jeu aussi vides que des limaces de mer. Embêtant pour un JRPG.
Mais l'intérêt du jeu ne se trouve pas là, clairement. Jouez-y si vous aimez la rando' et les paysages, y a pas 2 jeux comme lui.
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Je n'y ai pas joué énormément pour l'instant mais déjà, quand je lis que pour toute les quêtes annexes il faudra aligner entre 250 et 300 h, la je me dis que le jeu tombe encore dans les travers que je déteste.
Quand on m'annonce autant d'heure de jeu sur seulement des quêtes annexes, je me dis que c'est pas possible d'avoir de la qualité. Il y a forcement la dedans beaucoup de remplissage et de superflu.
Ensuite il y a l'histoire, les personnages et la mise en scène. Autant dans un Mario, je peux comprendre que tout ça est très secondaire. Autant pour un jeu de ce genre, c'est primordiale. C'est avec ces qualités la que j'avais réussi à accroché au premier Xenoblade sur Wii.
Toute ces qualités n'on pas l'air d'y être dans ce Xeno X. Du peux que j'y ai joué, on sent un problème de rythme dans l'histoire. Quant aux personnages, j'ai beaucoup de mal à m'attacher à eux.
Bref, Xeno X ne me réconcilie pas avec le genre
Ah juste une petite chose. Si j'ai bien compris, au début de ton test tu dis que se son les occidentaux qui ont pris en premier le virage des RPG en monde ouvert ? Pourtant, il y a eu le tout premier Zelda et Dragon quest sur Nes qui ont lancés le genre de l'open-world dans les RPG (ou action-RPG pour Zelda).
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Effectivement, les Japonais se sont complètement fait dépasser. En fait, les développeurs Japonais n'ont plus d'ambitions sur les consoles traditionnelle. Ils vont tous sur les smartphones et tablettes.
Mais bon, ça c'est un autre débat
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Le seul hic que je peux reprocher dans ce jeu, mais je pense que certains d'entre vous l'on dit. Quand on a des quêtes annexes surtout en ce qui concerne les quêtes de collecte, où l'ont doit ramasser des objets divers. On nous indique pas de zone précise pour les trouver, je trouve ça un peu dommage, parce que du coup on laisse vite tomber les missions de ce genre.
Mais en tout cas ce jeu mérite bien un 19/20, nintendo a su pousser la Wii u ! Même si notre cher console n'est pas encore a la hauteur de ses chers concurrents ! Mais un jour elle y arrivera ! Je l'espère !
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