[Test] Beyond Good & Evil
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[Test] Beyond Good & Evil Nous voici en 1999, c'est à cette époque que Michel Ancel, papa de Rayman commence a travailler sur un projet de jeu d'aventures en 3D. Ce projet, il l'ignore encore, occupera 20 ans de sa vie, entre coups durs, déceptions, espoirs et mises à l'honneur. A la fin du développement de Rayman 2: The great escape, l'homme a encore bien des choses à exprimer. Les thèmes évoqués dans son précédent jeu tels que la lutte contre l'esclavage, l'appel de la liberté ou encore la défense d'une nature en danger n'ont pas été complètement exploités et une nouvelle oeuvre totalement libre mérite de leur rendre honneur. Cette future Oeuvre c'est Beyond Good And Evil, issue d'une écriture longue et intense du développeur français, elle prendra finalement vie en 2003 sur PS2, Xbox et Gamecube. Initialement pensée comme une trilogie dont l'attente fait toujours languir les joueurs de l'époque, voici donc pour les retardataires une invitation à vous plonger dans le premier acte des aventures de Jade. - La suite du test en cliquant ici - _________________ Derniers articles sur Jeu.video : - Metroid Prime 4 annulé et confié à Retro Studios : quelles conséquences ? - Retrospective de No More Heroes 1 et 2 - Test de GRIS sur Nintendo Switch - Test de Super Smash Bros Ultimate - Dossier Jeux vidéo et médiatisation Derniers articles sur génération Nintendo : - Test + Analyse Ghost Trick : Détective fantôme - Dossier Bonus : Mario et Luigi rendent hommage à la SF - Test de Mario & Luigi : Partners in Time |
“GN est ton ami” 9975 messages Inscrit en 2011 |
Je ne peux qu'approuver ce test <3
Beyond Good & Evil est un titre d'une rare richesse ayant réussi à proposer un univers mélangeant une variété culturelle folle pour créer ce monde très atypique. L'histoire propose beaucoup de jolis messages et à su toucher le coeur de beaucoup de joueurs. J'ai rencontré beaucoup de fans de ce titre à travers mes années sur internet et il est vrai que rare sont les titres à avoir pu se créer une telle fidélité même après 15 ans d'absences, vivement la suite qui est revenu d'entre les morts ! |
541 messages Inscrit en 2018 |
Test écrit sous l'impulsion du trailer de malade que nous a offert ubisoft cette année, ça m'a donné une furieuse envie d'y rejouer.
Pour la petite histoire, l'échec critique à fort heureusement laissé la place à une reconnaissance inconstestable de la profession pour Michel Ancel. Le début du projet a été très difficile, dès le départ la moitié de l'équipe de Montpellier a décidé de partir et de fonder un autre studio. Une douzaine de personne de moins, partis car le projet semblait trop énorme pour eux et ils craignaient de ne pas s'en sortir. Coup dur pour Ancel qui avait embauché et formé la plupart d'entre eux. Le projet a été remanié à plusieurs reprises car beaucoup trop ambitieux pour l'époque et pour une équipe si petite, d'où une durée de vie un peu tronquée. J'imagine que c'est pour ça que BGE2 à mis autant de temps à prendre une vrai tournure, il a fallu attendre que la technologie se développe, disposer d'une équipe nombreuse. Tous ces éléments pour répondre à l'ambition que son Auteur a sur sa création depuis le début. Ca et le fait que le jeu a reçu un accueil commercial glacial, pour un développement aussi intense et éprouvant. Yves Guillemot était très impliqué dans le projet du studio et très enthousiaste sur les idées de l'équipe. Il se rendait très souvent à Montpellier pour voir l'avancée du projet, donner son avis tout en laissant libre court à la créativité des collaborateurs. Guillemot avait lui aussi mis beaucoup d'espoir dans ce projet. La réception du titre lui a en quelques sortes servi de leçon. Valoriser la créativité et s'attacher à un projet à titre personnel est une chose, mais il faut toujours garder un oeil sur les attentes du marché. En gros, le bide commercial du projet l'a rendu plus méfiant et réticent, préférant attendre le bon moment pour relancer le projet. Le succès critique heureusement a permis à ubisoft de signer avec Warner Bros pour l'adaptation du King Kong de Peter Jackson puis, plus tard la reconnaissance nationale qui l'a gratifié de la décoration du titre de chevaliers des arts et des lettres. Il faut regarder aujourd'hui les photos de ce jour là et voir le bonhomme affublé d'une veste un peu sportswear et d'une chemisette à côté de Miyamoto et Frédérique Reynal en costumes 3 pièces de rigueur pour la cérémonie. Le ministre de l'époque ne savais pas où accrocher sa médaille. C'est quand même magique ^^ Autre fait qui me stupéfait encore aujourd'hui, c'est son âge. Lorsqu'il eut terminé d'écrire l'histoire complète de BGE (la trilogie donc) il avait 27 ans, et à 33 ans seulement, gratifié de son titre de chevalier. C'est fou. _________________ Derniers articles sur Jeu.video : - Metroid Prime 4 annulé et confié à Retro Studios : quelles conséquences ? - Retrospective de No More Heroes 1 et 2 - Test de GRIS sur Nintendo Switch - Test de Super Smash Bros Ultimate - Dossier Jeux vidéo et médiatisation Derniers articles sur génération Nintendo : - Test + Analyse Ghost Trick : Détective fantôme - Dossier Bonus : Mario et Luigi rendent hommage à la SF - Test de Mario & Luigi : Partners in Time |
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