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Légendes Pokémon : Arceus

Légendes Pokémon : Arceus - Test

Switch     Rédigé par Lord Kanozu     Ven 25 Fév 2022     0 Coms et 958 Vues
En plus de vingt-cinq ans de jeu, la série Pokémon n’aura finalement pas beaucoup évolué depuis sa formule établie initialement par Rouge et Bleu sur GameBoy. Huit badges, huit champions d’arènes, une ligue Pokémon, un rival, une région à traverser d’un bout à l’autre, deux Pokémon légendaires en tête d’affiche. Chaque épisode a apporté son lot de nouveautés, mais sans jamais vraiment chambouler la formule. 25 ans de relative stagnation, jusqu’au jour fatidique, en ce 28 janvier 2022, et la sortie de Légendes Pokémon Arceus. Vendu comme le véritable renouveau de la série, tout en restant un épisode principal, puisque développé par le studio dédié à la franchise, Game Freak, il est le jeu censé briser toutes les règles et redéfinir la façon dont l’univers de Pokémon pourrait être approché, le tout fortement inspiré par un certain The Legend of Zelda : Breath of the Wild. L’exercice est-il réussi pour autant ?


Ce test a été réalisé à partir d'une version presse fournie par l'éditeur

Moi, si je me réincarnais en manant


Il est difficile de ne pas constamment penser à The Legend of Zelda: Breath of the Wild en y jouant
Il faut dire que sur le papier, il n’y avait pas vraiment besoin de changer. En vingt-cinq ans d’histoire, la franchise Pokémon aura réussi l’exploit de se maintenir à un très haut niveau de popularité, et continue de fleurir, avec de récents épisodes sur Switch qui arrivaient encore à briser des records de vente. Mais c’est peut-être le passage à la HD, à une console qui leur permettait des folies, et surtout une admiration tout à fait compréhensible pour le phénomène The Legend of Zelda : Breath of the Wild, qui a insufflé cette envie de changement, pour donner finalement Légendes Pokémon Arceus. Et pour le coup, Game Freak n'y est pas allé de main morte, c’est bien un jeu Pokémon qui chamboule tous les codes en réinterprétant la formule en partant de zéro, et cela se ressent dès les premières minutes de l’aventure.

Alors que vous étiez peinard dans votre chambre, une force mystique vous happe dans une sombre dimension, vous et votre smartphone. Une étrange lumière s’adresse à vous, déclarant être Arceus, créateur de toutes choses, et vous confie la mission de remonter le temps, à une époque où humains et Pokémon ne coexistaient pas encore, afin de partir à la rencontre de tous les Pokémon. C’est ainsi que l’on arrive sur les terres ancestrales d’Hisui, l’ancien nom de la région de Sinnoh, et qu’une grande aventure commence, impliquant un conflit entre les clans Diamant et Perle, une croyance envers un dieu unique, de mystérieuses plaques, des Pokémon légendaires en pagaille et surtout, la capture de nombreux Pokémon.

Certains Pokémon seront particulièrement rares et il faudra réunir plusieurs conditions de météo et de temps pour les rencontrer
Si Légendes Pokémon Arceus fait table rase des conventions du passé, il revient ironiquement aux fondamentaux de la série, à savoir attrapez-les tous. L’objectif premier du jeu vous est en effet donné pendant ses premières minutes : il vous faudra capturer tous les Pokémon pour arriver au bout de la trame scénaristique. En tant qu’explorateur des terres d’Hisui pour le compte du Groupe Galaxie, vous aurez à créer le premier Pokédex de ce qui deviendra la région de Sinnoh, et ainsi cataloguer l’entièreté de la faune et flore des environs. Il ne faudra pas juste se contenter de les capturer par ailleurs, mais aussi analyser leur environnement de vie, les nourrir, les voir se battre et diverses tâches afin de dresser un véritable portrait de chacun d’entre eux, comme un vrai chercheur Pokémon.

Third Pokémon Shooter


Rester discret s'avèrera être important tout au long de l'aventure
N’imaginez toutefois pas devoir attraper des dizaines de fois le même Pokémon en devant prendre le temps de les combattre et les affaiblir. La révolution la plus importante de Légendes Pokémon Arceus vient clairement de sa suppression totale de toute transition entre exploration, combat et capture. Fini les longues phases passées à affaiblir, voir paralyser ou endormir, un Pokémon au cours d’un combat pour le capturer, ici simplement lancer sa Poké Ball directement sur la créature sauvage permet de le capturer, le tout sans le moindre menu ou boite de dialogue pour interrompre l’action. Évidemment, cela ne suffira pas pour capturer la plupart d’entre eux, et il faudra alors ramper dans les hautes herbes pour approcher discrètement, distraire le Pokémon avec sa nourriture préférée pour enfin armer sa Pokéball et lui jeter dans son dos, pour maximiser ses chances de capture. On a ainsi affaire davantage à un action-RPG plutôt qu’un épisode traditionnel et c’est cette boucle de gameplay qui fait tout le seul du jeu. C’est bien simple : on n’imagine pas pouvoir revenir en arrière après une telle révolution. Toutes les barrières qui pouvaient entraver l’exploration ont été supprimées pour laisser place à un flot continu, de telle façon que les heures défilent sans que l’on s’en rende compte. Les captures s’enchaînent, on passe d’un Pokémon à l’autre sans compter ni se lasser, et l’immersion au sein du monde d’Hisui est totale.

Et il faudra en capturer des Pokémon, puisque la complétion du Pokédex exigera de dresser une véritable fiche encyclopédique de chaque Pokémon, et donc de les analyser dans tous les angles avant de rédiger la fameuse description qui accompagne chacun d’entre eux. Chaque Pokémon possède de nombreuses tâches qu’il est possible d’accomplir, allant d’en capturer un certain nombre à en vaincre autant, à les voir utiliser une certaine capacité, ou même de compléter certaines quêtes secondaires les concernant. Il ne faudra pas effectuer toutes les tâches, puisque dix suffisent pour compléter la fiche Pokédex d’un Pokémon. Il revient à vous de choisir comment compléter ces fiches. Si cela peut sembler répétitif sur le papier, la capture de Pokémon est devenue tellement fluide et intuitive dans son exécution que l’on remplit souvent les tâches sans même s’en rendre compte. Une fenêtre contextuelle apparaît discrètement à chaque progression dans une tâche pour inciter à continuer dans cette voie pour l’accomplir, ce qui contribue davantage au côté chronophage et addictif du jeu.

Pour certains Pokémon, il est facile de savoir s'ils sont aggressifs. Pour d'autre, c'est plus compliqué.
Les Pokémon ne se contenteront d’ailleurs pas d’attendre se faire capturer sans rien faire. Si certains sont dociles, d’autres vous fuiront à la vue, pendant que les plus féroces vont vous charger à vue, au risque de vous blesser et potentiellement de vous mettre K.O. ! La diversité des comportements des Pokémon est par ailleurs assez impressionnante. Les Pokémon ont généralement une attitude prédéfinie à leur espèce et ils s’y collent généralement, avec toutefois des variations pour continuellement surprendre le dresseur trop confiant. Ainsi, si les Etourmi ont tendance à fuir à la vue, ils prendront confiance lorsqu’un fier Etourvol garde le nid, et ce dernier n’attendra pas une seconde pour protéger ses petits et vous balancer des tornades

Dresseur en herbe


La nouvelle interface de combat est du plus bel effet
Et lorsque la discrétion échoue, il reste l’option du combat. Puisque oui, les combats Pokémon restent présents dans cet épisode, et bénéficient de cette même absence de transition qui les rend beaucoup plus dynamiques qu’autrefois. Pour commencer un affrontement contre un Pokémon sauvage, il suffit de lancer une de ses Poké Ball contenant l’un des membres de notre équipe aux alentours ou directement sur le Pokémon sauvage. Nul fondu au noir ou transition de décor, le combat commence immédiatement là où il a été engagé, ce qui contribue là aussi énormément à l’immersion. Les combats respectent globalement les règles traditionnelles, avec un gros changement toutefois consistant en l’introduction des styles rapides et puissants pour les attaques. Cela permet de baisser la puissance d’une attaque pour pouvoir jouer sa prochaine attaque plus rapidement, l’ordre des tours n’étant plus fixe, ou bien d’opter pour une attaque ravageuse, mais au risque que l’adversaire joue deux fois de suite en réponse. Ces nouvelles options sont intéressantes dans le cadre d’un jeu orienté action-RPG, puisqu’il est très facile d’en abuser, et c’est autant vrai pour soi-même que pour l’adversaire qui se permet parfois de tricher avec le système pour offrir une certaine difficulté. Toutefois, la pertinence de ces styles nous laisser perplexes sur le long terme, et on a du mal à les imaginer exister dans des jeux plus traditionnels, où les combats sont supposés être davantage équilibrés.

Si les combats sont toujours présents, ne pensez cependant pas y passer autant de temps que dans les jeux d’antan. Ils sont volontairement mis à l’écart, et les combats de dresseurs du jeu se comptent sur les doigts de la main sans tous être pertinents (avec une exception notable en post-game, on vous laisse la surprise). Ce n’est tout simplement pas l’objectif du jeu, qui se concentre bien plus sur la capture et l’exploration. On ne lui en veut pas pour autant, puisqu’il n’a jamais eu la prétention de faire autre chose. Cet aspect est tellement mis de côté par les développeurs qu’il s’agit du seul jeu Pokémon depuis la création de la série qui ne possède pas la moindre option pour combattre avec ses amis en multijoueur local ou en ligne (notez toutefois qu’il reste possible d’échanger des Pokémon). Toutefois, ce n’est pas dans les combats de dresseurs que le challenge se trouve, mais bien contre les Pokémon sauvages, et en particulier contre les Barons. Les Pokémon Barons sont une nouveauté du jeu, et consistent en une variante beaucoup plus imposante et agressive des Pokémon sauvages rencontrées au cours de l’exploration. N’importe quel Pokémon peut être un Baron de façon aléatoire, et tous vous attaqueront à vue si vous vous approchez trop près d’eux. Ils sont plus puissants, généralement avec un niveau plus élevé que la moyenne de la zone, ont des statistiques gonflées et n’hésitent pas à employer les styles rapide et puissant pour décimer votre équipe. Ils représentent de très loin le niveau de difficulté le plus élevé que la série ait connu, et c’est avec un réel plaisir que nous les accueillons. Il reste possible de les approcher discrètement pour les capturer, mais ce sera nettement plus difficile qu’avec les Pokémon normaux, et l’échec signifiera souvent la fuite.

Pokémon of the Wild


Les zones sont suffisamment grandes pour ne pas se sentir restreints
Toutes ces mécaniques s’articulent donc au sein de la région d’Hisui, qui n’est pas un monde ouvert comme le marketing aurait pu le faire penser, mais se découpe en cinq grandes régions, à la manière d’un Xenoblade Chronicles ou Monster Hunter. Chaque région représente un biome différent, avec une grande variété au sein de chacun d’entre eux. Si on retrouve clairement la vision entamée au sein des terres sauvages de Pokémon Épée & Bouclier, mais surtout par les zones DLCs de ces mêmes jeux, elle est ici bien plus maitrisée et mieux amenée. N'espérez pas retrouver la richesse et l’émerveillement constant qu’offrait The Legend of Zelda : Breath of the Wild, ou même le niveau de ce qu’amenait Xenoblade Chronicles 2 lors de ses passages ouverts, mais il faut tout de même saluer la bonne performance de Game Freak sur ce galop d’essai. Les régions sont pleines de Pokémon à perte de vue, suffisamment bien construites pour offrir des dénivelés intéressants et rendre l’exploration très agréable. Les zones, sans être des mondes ouverts, sont assez grandes pour rarement frustrer le joueur qui souhaiterait explorer en long et en large. Les trésors dissimulés ici et là prennent souvent la forme de matériaux, utiles pour l’artisanat (une nouvelle mécanique introduite qui permet de fabriquer ses propres objets avec ce que l’on trouve en explorant), ou de Pokémon rare et baron.

L’exploration de ces zones est grandement améliorée par l’utilisation des Montures Pokémon, une nouvelle mécanique qui augmente le panel de mouvements du protagoniste, qui ne peut ni nager ni escalader par lui-même, progressivement au cours du jeu. Sans les divulgâcher, puisque seuls trois d’entre eux ont été révélés sur les cinq, elles permettent de délivrer le level design de manière intuitive et intelligente pour la plupart d’entre eux. L’une des cinq se révèle assez inutile pendant que la dernière, celle permettant de vaincre les cieux en volant à dos de Gueriaigle d’Hisui, brise quelque peu l’illusion de ces vastes zones. On vous recommande malgré tout d’essayer d’explorer autant que possible en gambadant et en n’utilisant les montures que lorsqu’elles sont nécessaires, l’expérience de l’exploration est bien plus amusante de cette façon.

Le problème technique le plus gênant est sans doute la faible résolution des modèles immergés, qui nuit souvent à la visibilité
Il faut désormais parler de l’éléphant au milieu de la salle, c’est-à-dire l’aspect visuel du jeu, qui est intrinsèquement lié à l’appréciation de ces grandes zones et l’exploration que propose le jeu. Effectivement, pour crever l’abcès, la technique du jeu laisse très fortement à désirer. Si on apprécie la direction artistique du jeu, et un enrobage visuel qui reste supérieur à celui de Pokémon Épée & Bouclier, clairement, on est en dessous du standard des jeux Nintendo sur la console, et bien loin du rendu de titres ayant inspiré ce Légendes Pokémon Arceus, comme The Legend of Zelda : Breath of the Wild et Xenoblade Chronicles 2. L’aliasing déchire l’image au loin, les textures sont de faible qualité et surtout répétés bien trop souvent, le pop-in est désastreux, la chute de résolution lorsque les Pokémon sont à moitié immergés dans l’eau frôle le scandale et tant d’autres soucis témoignent d’un clair manque de soin au niveau des graphismes. On reste loin des comparaisons absurdes avec la Nintendo 64 que l’on ait pu voir en ligne, mais il n’empêche que c’est le point noir majeur du jeu et l’aspect principal qui l’empêche d’atteindre les grandeurs auxquelles il aurait pu prétendre.

Monarques Pokémon


La musique de Féli-Cité évolue au fur et à mesure de la progression, ce qui est une touche très sympathique
Un autre aspect lié à l’exploration de ces zones repose dans la musique, et il y a là aussi à boire et à manger. On retrouve des pistes typiquement Pokémon, qui sont toujours aussi appréciables, avec notamment beaucoup de fanservice pour les fans des épisodes Diamant et Perle, mais également des pistes plus calmes et clairement inspirées de The Legend of Zelda : Breath of the Wild et son style volontairement romantique pour la bande originale. Certaines sont très sympathiques, comme le thème de nuit de la plupart des régions, tandis que d’autres sont beaucoup trop inspirés du jeu de Nintendo susmentionné et font presque figure de parodies, en moins bien. C’est notamment le cas de cette fameuse musique de la bande-annonce initiale du jeu, avec une composition qui ressemblerait à s’y méprendre aux musiques des plaines d’Hyrule. On aurait sincèrement pu s’en passer, surtout que ça ne concerne que quelques pistes, mais qui reviennent suffisamment souvent pour y penser fréquemment. Rien de bien grave malgré tout.

Qui dit nouveau jeu dit aussi nouveaux Pokémon, et même si cet épisode ne représente pas une nouvelle génération, un certain nombre de nouveaux bestiaux ont quand même été introduits. Là aussi, nous ne divulgâcherons pas ce qui n’a pas encore été montré, mais il y a à boire et à manger, comme d’habitude. Certains designs sont très réussis et figureront à coup sûr parmi les favoris pour plusieurs années à venir, tandis que d’autres nous laissent assez perplexes sur l’intention des artistes derrière. Chacun se fera son avis, mais sachez qu’il y en a tout de même un certain nombre de présents, alors que ce n’était pas nécessairement garanti pour un jeu toujours dans la huitième génération de Pokémon, ce qui reste très appréciable. Chacune des Montures Pokémon est une nouvelle créature, et il en est de même pour les Rois et Reines, qui sont des sortes de combats de boss qui prennent une tournure totalement différente et rappellent à s’y méprendre Dark Souls. Ces dernières sont de sympathiques distractions qui ne tiendront pas en haleine bien longtemps, mais qui sont suffisamment courtes pour ne jamais ennuyer.

Ne vous attendez pas à des montagnes de la part de l'histoire, mais il y a quelques bonnes surprises
Enfin, un bref moment pour parler de l’aspect narratif, qui reste dans le pur jus Pokémon, et est sans doute l’aspect qui nécessite le moins d’explications de tous. En l’absence de champions d’arènes et de véritables villes, ce sont les différents gardiens des Rois et Reines Pokémon qui vont vous confier leurs tracas et vous expliquer l’histoire des régions dont ils sont responsables. On apprécie beaucoup l’accent porté au lore et au contexte qui entoure de nombreux Pokémon de la région d’Hisui, et en particulier en ce qui concerne les légendaires, qui ont tous leur petite histoire (et certains, une grosse histoire). Globalement toutefois, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de bien plus poussé que les jeux précédents. Un effort de mise en scène est fait pour les passages importants, et on vous recommande très fortement de ne pas vous arrêter aux crédits, mais bien de pousser jusqu’à finir toutes les quêtes principales (vraiment, la récompense en vaut la chandelle), mais on reste essentiellement sur du Pokémon classique à ce niveau.

| Conclusion |

Légendes Pokémon Arceus est une véritable révolution pour la série, après vingt-cinq ans de relative stagnation. Si tout n’est pas réussi dans ce premier coup d’essai, il reste l’un des jeux les plus frais et innovateurs qu’il nous a été de jouer de la part de Game Freak depuis l’ère de la Game Boy. Frôlant de près la grandeur à laquelle il aurait pu prétendre, la faute à une technique datée et des changements pas toujours pertinents, Légendes Pokémon Arceus marquera clairement sa console et son époque, et constitue un achat immanquable pour les fans de la série, qu’ils soient restés fidèles tout le long ou qu’ils aient abandonnés en cours de route.
1720
Bons points
25 ans de codes chamboulés dans une véritable révolution
Une nouvelle vision de la capture très engageante
Chouette direction artistique dans l'ensemble
Largement de quoi faire pour un moment
La région d'Hisui est vaste et regorge de Pokémon
Les Montures Pokémon font redécouvrir le level design
La présentation générale (interface, caméra) est très réussie
BEAUCOUP de fanservice pour les fans de Diamant et Perle
Mauvais points
Une technique très largement dépassée
Des changements au niveau des combats pas toujours pertinents
Le jeu pourrait être moins bavard ou avoir des dialogues plus intéressants
Peut-être parfois trop inspiré musicalement ?
1 commentaire Voir sur le forum
Vector96
2647 posts
Vector96, Jeu 5 Mai 2022 - 11:39
Merci pour ce test très complet. :good:
Pour la partie technique/graphismes, très compliqué de dire du bien avec toujours la comparaison à Zelda Breath of the Wild 5 ans avant.
Mais on salue quand même la prise de risque de Game Freak pour cet opus.