Bakeru - Test
Rédigé par Spyounet
Lun 30 Sep 2024
0 Coms et 215 Vues
Good-Feel est un studio de développement de jeux vidéo créé en 2005 par la volonté d’Etsunobu Ebisu. Après de nombreuses années à travailler chez Konami, ce game-designer réputé décida de changer d’air et de pourquoi pas se rapprocher de Nintendo. C’est ainsi que les deux entreprises collaborèrent pour pondre en 2008, Wario Land : Shake It pour la Wii. Cette belle relation continuera pendant de nombreuses années et sur de nombreux titres : Kirby’s Epic Yarn (2010), Yoshi’s Woolly World (2015) ou encore plus récemment avec Princess Peach : Showtime !. Cependant depuis la fondation de Good-Feel, Etsunobu Ebisu n’était qu’au rôle de producteur, une position qui ne lui permettait pas de réellement mettre la main à la pâtes. Cela fini par créer une frustration qui sera satisfaite avec la sortie de Bakeru en 2023 au Japon. Avec ce titre, l’ancien employé de Konami revient à ses premières heures de gloire en signant un jeu qui se veut être la suite spirituelle de la saga des Ganbare Goemon, dont il a dirigé tout les opus dans les années 90. Nous sommes maintenant en 2024 et Bakeru a pu quitter le territoire nippon pour enfin sortir sur les Nintendo Switch occidentale. Maintenant, il reste à savoir si cette aventure tout autour du Japon vaut le détour.
L’histoire du jeu prend place dans un Japon d’une réalité alternative où toutes les légendes du folklore nippon existent. Ainsi, notre protagoniste : Bakeru est un Tanuki de son état, ce qui lui permet de prendre différentes apparences, dont une humaine. Tout allez bien pour notre héros jusqu’à ce qu’il fasse un beau jour la rencontre de Issun, un petit esprit affolé qui lui fait parvenir une nouvelle tragique. L’horrible Oracle Saitaro a usé de ses pouvoirs maléfiques pour corrompre plusieurs créatures mythologiques du Japon afin de créer une armée capable de contrôler tout le pays. Ni une, ni deux, il faut donc partir à l’aventure à travers tout le pays pour vaincre ces vils adversaires et espérer rétablir la paix et l’harmonie.
On va donc devoir explorer tout le territoire nippon à travers un bon paquet de levels dans ce jeu de plates-formes et d’action. Pour s’aider, Bakeru a disposition un petit arsenal de capacités ; à commencer par ses deux battons qui lui permettent de gentiment tambouriner la tronche de ses adversaires. On utilise la gâchette de droite pour taper avec le bâton de droite et inversement pour le bâton de gauche. En les alternants bien, on peut rapidement se débarrasser de plusieurs ennemis à la fois, ce qui rend les combats de Bakeru assez fun en général. A cela, notre héros peut ajouter diverses attaques plus puissantes en maintenant les gâchettes quelques secondes.
A cela s’ajoute encore les pouvoirs de transformations de Bakeru qui lui permettent de prendre différentes apparences avec diverses habilités. Il y en a une qui le rend très costaud, lui permettant de détruire ses adversaires aisément, une deuxième forme lui permet d’obtenir des pistolets et donc de détruire à distance, une troisième lui permet de fracasser ses ennemis avec des cannes à pêches ce qui est assez fun et surprenant ; et enfin une dernière transformation lui permet de devenir tout petit. Une forme qui semble inutile, mais qui lui permet de se faufiler dans des parties de niveaux inaccessibles autrement, permettant de varier le level-design. Bien évidemment toutes ces transformations ne sont pas disponible dès le début et devront se récupérer après avoir affronter les boss principaux de l’intrigue.
Et cette intrigue ne progresse que si on parvient à terminer les différents niveaux qui se dressent sur notre route. Qu’on se le dise, le level-design de Bakeru est très efficace. Déjà car il ne manque de bonnes idées et de variétés ; la plupart des niveaux seront de la plates-formes traditionnels où l’on fracasse des ennemis, saute sur des plates-formes, récupéré des bidules et explose des lanternes pour débloquer la fin du parcours. Ces niveaux « traditionnels » n’hésitent pas à se renouveler en termes de taille, de linéarité plus ou moins grandes ou de plans de caméra. A cela s’ajouteront des mécaniques bien fun, y a par exemple un stage où pour progresser il faudra faire tourner des toitures de maisons pour nous créer des ponts de fortune. Il y a également un autre stage à Kyoto qui nous demande de remonter le festival d’un carnaval traditionnel avec une caméra qui avance automatiquement. Et le titre est remplies de bonnes idées comme celle-ci pour renouveler son level-design.
Il y a également des niveaux avec un gameplay différent où l’on doit contrôler une sorte de « chien-robot-cubique ». A l’intérieur de notre caniche on pourra participer à divers épreuves : des courses de karting, des épreuves de jet-ski ou encore des phases de shoot’em up. Des moments très appréciables pour encore une fois casser la linéarité du jeu. Dans les autres bonnes idées : pour compléter un niveau à 100 %, il faudra récupérer un type de collectable bien particulier : des trivias. En effet, un petit personnage en doudoune nous donne des petites informations sur la culture ou les traditions japonaises. Cela peut aller des différences entre les udon de tel ou tel préfecture, des coutumes de différents festivals ou des informations sur les lignes de chemins de fers du Japon. Des petites informations bien sympathiques qui nous font presque regretter que le jeu ne soit pas traduit en français, en effet, pour cette localisation hors du Japon, il faudra se contenter d’une traduction anglaise.
Visuellement, Bakeru compense ses petites ambitions techniques avec une direction artistique absolument impeccable. A l’image de son périple, le titre de Good-Feel en fait voir de toutes les couleurs à travers un japon plus animé et cartoonesque que jamais. On appréciera les bonnes vibes d’une bateau traversant l’archipel nippon sur un océan bleu pastel ou les couleurs apaisantes d’un automne à Nagano. Saitama, Kanagawa ou encore Tokyo, les plupart des préfectures sont présentes avec leurs propres couleurs et ambiances saisonnières. Le chara-design du titre est également très efficace avec des ennemis « tout mignons » qui représentent à merveille la diversité du folklore et des légendes du pays du soleil levant. Le petit bémol de tout ceci est peut-être une bande-son qui s’enferme un peu trop dans son envie d’offrir un habillage simple à un périple au cœur du Japon, elle souffre d’un classicisme qui peine à vraiment marquer les esprits. Les musiques ne sont pas mauvaises, mais elles manquent peut-être de panaches ou d’originalités.
Ce test a été réalisé à partir d'une version presse fournie par l'éditeur
Un voyage à travers tout le Japon
On va donc devoir explorer tout le territoire nippon à travers un bon paquet de levels dans ce jeu de plates-formes et d’action. Pour s’aider, Bakeru a disposition un petit arsenal de capacités ; à commencer par ses deux battons qui lui permettent de gentiment tambouriner la tronche de ses adversaires. On utilise la gâchette de droite pour taper avec le bâton de droite et inversement pour le bâton de gauche. En les alternants bien, on peut rapidement se débarrasser de plusieurs ennemis à la fois, ce qui rend les combats de Bakeru assez fun en général. A cela, notre héros peut ajouter diverses attaques plus puissantes en maintenant les gâchettes quelques secondes.
Plein de bonnes idées et pas chiche en contenus
A cela s’ajoute encore les pouvoirs de transformations de Bakeru qui lui permettent de prendre différentes apparences avec diverses habilités. Il y en a une qui le rend très costaud, lui permettant de détruire ses adversaires aisément, une deuxième forme lui permet d’obtenir des pistolets et donc de détruire à distance, une troisième lui permet de fracasser ses ennemis avec des cannes à pêches ce qui est assez fun et surprenant ; et enfin une dernière transformation lui permet de devenir tout petit. Une forme qui semble inutile, mais qui lui permet de se faufiler dans des parties de niveaux inaccessibles autrement, permettant de varier le level-design. Bien évidemment toutes ces transformations ne sont pas disponible dès le début et devront se récupérer après avoir affronter les boss principaux de l’intrigue.
Et cette intrigue ne progresse que si on parvient à terminer les différents niveaux qui se dressent sur notre route. Qu’on se le dise, le level-design de Bakeru est très efficace. Déjà car il ne manque de bonnes idées et de variétés ; la plupart des niveaux seront de la plates-formes traditionnels où l’on fracasse des ennemis, saute sur des plates-formes, récupéré des bidules et explose des lanternes pour débloquer la fin du parcours. Ces niveaux « traditionnels » n’hésitent pas à se renouveler en termes de taille, de linéarité plus ou moins grandes ou de plans de caméra. A cela s’ajouteront des mécaniques bien fun, y a par exemple un stage où pour progresser il faudra faire tourner des toitures de maisons pour nous créer des ponts de fortune. Il y a également un autre stage à Kyoto qui nous demande de remonter le festival d’un carnaval traditionnel avec une caméra qui avance automatiquement. Et le titre est remplies de bonnes idées comme celle-ci pour renouveler son level-design.
Visuellement très mignon
Il y a également des niveaux avec un gameplay différent où l’on doit contrôler une sorte de « chien-robot-cubique ». A l’intérieur de notre caniche on pourra participer à divers épreuves : des courses de karting, des épreuves de jet-ski ou encore des phases de shoot’em up. Des moments très appréciables pour encore une fois casser la linéarité du jeu. Dans les autres bonnes idées : pour compléter un niveau à 100 %, il faudra récupérer un type de collectable bien particulier : des trivias. En effet, un petit personnage en doudoune nous donne des petites informations sur la culture ou les traditions japonaises. Cela peut aller des différences entre les udon de tel ou tel préfecture, des coutumes de différents festivals ou des informations sur les lignes de chemins de fers du Japon. Des petites informations bien sympathiques qui nous font presque regretter que le jeu ne soit pas traduit en français, en effet, pour cette localisation hors du Japon, il faudra se contenter d’une traduction anglaise.
Visuellement, Bakeru compense ses petites ambitions techniques avec une direction artistique absolument impeccable. A l’image de son périple, le titre de Good-Feel en fait voir de toutes les couleurs à travers un japon plus animé et cartoonesque que jamais. On appréciera les bonnes vibes d’une bateau traversant l’archipel nippon sur un océan bleu pastel ou les couleurs apaisantes d’un automne à Nagano. Saitama, Kanagawa ou encore Tokyo, les plupart des préfectures sont présentes avec leurs propres couleurs et ambiances saisonnières. Le chara-design du titre est également très efficace avec des ennemis « tout mignons » qui représentent à merveille la diversité du folklore et des légendes du pays du soleil levant. Le petit bémol de tout ceci est peut-être une bande-son qui s’enferme un peu trop dans son envie d’offrir un habillage simple à un périple au cœur du Japon, elle souffre d’un classicisme qui peine à vraiment marquer les esprits. Les musiques ne sont pas mauvaises, mais elles manquent peut-être de panaches ou d’originalités.
Conclusion
1620
Bakeru est sans aucun doute le meilleur jeu signé par le studio Good-Feel à ce jour. Le retour d’Etsunobu Ebisu à la direction se fait clairement sentir, avec un titre qui arrive avec brio à faire ressurgir les échos de la saga Goemon pendant la quinzaine d'heures qu’il propose. Un soft qui viendra certainement vous procurer une bonne dose de fun si vous êtes à la recherche d’un jeu de plates-formes efficace qui ne manquent pas de bonnes idées de mises en scènes et de contenus. Hélas, la grosse ombre au tableau est l’absence d’une traduction française qui limite la porte d’entrée à celles et ceux qui voudraient s’offrir un petit voyage fantasmé au Japon, à portée de Nintendo Switch.
Bons points - Un système de combat simple et efficace - Des niveaux très variés - Pleins de bonnes idées - Visuellement très mignon - Pas mal de contenus pour un jeu du genre - Les travias sur le Japon en collectable |
Mauvais points - Traduction anglaise seulement - Une bande-son un peu trop classique |