Paper Mario: The Origami King - Test
Rédigé par Spyounet
Ven 21 Aoû 2020
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La saga Paper Mario est toujours sujet à débat parmi les fans de Nintendo. Un affrontement qui opposent les joueurs de la première heure qui regrettent le style RPG japonais à l’ancienne et les autres qui acceptent pleinement l’aspect “jeu d’aventure” assumé des derniers volets. Cependant, impossible de nier la perte d'une certaine prise de risque dans la licence. A l’annonce de ce sixième Paper Mario en mai 2020, on espérait que les développeurs d’Intelligent Systems aient trouvé la formule magique qui puisse mettre tout le monde d’accord. Il faut maintenant regarder si Paper Mario : The Origami King réussi son pari avec brio.
Cette nouvelle aventure commence, comme bien souvent, avec une petite visite de Mario et Luigi au château de la Princesse Peach. Alors que les Toads se préparaient à fêter l’OrigamiFest, un festival sur le thème des origamis, tous ont étrangement disparus. Alors que notre héros moustachu s’avance dans la demeure lugubre de la princesse, il finit par rencontrer cette dernière sous un nouveau look. En effet, elle est tombée sous l’emprise du vil Olly, le Roi Origami qui a également transformé les armées de Bowser à ses ordres. Mario doit vite s'échapper lorsque l’antagoniste de l’aventure déplace le château en haut d’une grande montagne et le scelle avec cinq serpentins attachés autour du monde. Super M se réveille finalement dans une forêt étrange et il va devoir faire équipe avec Olivia, la soeur du méchant monarque, pour arrêter ses plans de transformation du monde.
L’histoire se découpe autour de plusieurs chapitres qui permettent à Mario et Olly de découvrir de nouveaux paysages et personnages, mais également de retirer les cinq serpentins qui encerclent le château de Peach. Ce nouveau Paper Mario commence d’une façon assez classique avec sa forêt et ses plaines verdoyantes. Puis, à partir du deuxième grand chapitre, le jeu commence à se réveiller pour nos offrir des régions dépaysantes tel qu’un parc d’attraction à thème “shogun”, un temple englouti ou encore un SPA dans les nuages. Un chapitre nous permettra même d’arrêter d’explorer le monde à pied et partir sur un bateau en mode The Wind Waker. Ainsi, on prendra du plaisir à voir The Origami King partir dans des idées farfelues et novatrices pour la série. Sans pour autant atteindre le niveau d’originalité des premiers volets, le jeu devrait tout de même satisfaire les vieux fans de ce côté. On découvrira de nombreux villages et on pourra parler avec moultes PNJs. La présence des partenaires additionnels viendra enlever la possible monotonie de l’aventure.
L’écriture est toujours de qualité et la traduction française vient recomposer tout ceci avec brio dans la langue de Molière. Le jeu réussit souvent à nous faire décrocher un petit rire que ce soit avec des cinématiques loufoques ou des blagues qui ont le sens du timing. Comme souvent dans la série, c’est aussi l’occasion de brosser le fan de Nintendo dans le sens du poil avec de nombreuses références au cours de l’aventure. The Origami King n’hésitera pas non plus à toucher la corde sensible avec des moments de bravoures et de malheurs. On ne peut que saluer cette aventure qui ne laisse pas indifférent et arriver à proposer des instants cultes digne d’un bon Paper Mario.
The Origami King se découpe bien plus comme un jeu d’aventure qu’un RPG japonais traditionnel. Ainsi, le titre propose d’avoir de vraies interactions en temps réels sur les éléments avec de nombreux collectables à récupérer. On pourra trouver quelques items pour nous aider en combats ou de petites statuettes de collections, mais on fera surtout la rencontre de nombreux Toads. Ces derniers ont été victimes des sales manigances d’Olly et se retrouvent dans des situations étranges. Transformés en animaux, coincés dans un mur ou encore ligotés dans une salle de théâtre, ce sera à Mario de les sauver de leur malheur. Trouver ces petits hommes champignons se révèlent finalement comme une activité amusante qui permettra d’avoir de bonnes blagues en récompense. On se retrouve dans un système proche des Korogus de Breath of the Wild. Mario peut également récupérer des confettis qui lui serviront à reboucher des trous créés par les armées du Roi Origami. Cette mécanique fait aussi parti de la découverte des environnements et permet d’avancer vers le 100%. The Origami King se montre très généreux en contenus et l'aventure avoisinera facilement les 25-30h en prenant le temps d'explorer cet univers enchanteur.
Abordons le système de combat du jeu. C’est clairement le point qui fait débat dans les récents Paper Mario. Beaucoup regrettent le subtil mélange loufoque des combats au tour par tour des premiers opus, surtout comparé au système plus fade de Sticker Star qui donnait littéralement envie d’éviter les affrontements. Mais cela dit, on pourra mettre tout le monde d’accord avec Super Paper Mario sur Wii qui avait pris le parti de totalement supprimer les combats à l’ancienne pour se concentrer uniquement sur une aventure entraînante. C’est peut-être finalement le chemin qu’aurait dû prendre Origami King, surtout que certains affrontements se font sans passer par la case d’une “instance de combats”.
Les confrontations avec les sbires d’Olly se feront dans une arène composée de plusieurs cercles. Il faudra déplacer ces derniers pour pouvoir aligner les adversaires et ainsi pouvoir faire moucher avec des sauts sur la tête ou un bon coup de marteau à l’ancienne. Les affrontements communs se feront donc en deux partis : la réflexion pour placer les ennemis correctement et après utiliser la meilleure arme pour faire mouche. On pourra ajouter un peu de subtilité avec quelques objets à récupérer tel que de meilleures bottes ou marteaux, mais également des fleurs de feu et autres Blocs POW. Après le tutoriel insupportable d’Olivia pendant les premiers combats, on commencera à prendre du plaisir à effectuer ces petits affrontements… Puis le soufflet retombe après plusieurs heures, car les combats manquent cruellement de renouvellement. On finira par toujours devoir résoudre les mêmes micro-énigmes et affronter des ennemis avec un pattern vu et revu. C’est bien dommage, avec un tel concept y avait de quoi se renouveler plusieurs fois.
Finalement, ce sont les combats de Boss qui réussiront à marquer les esprits, car ils renversent la situation très souvent et ajoutent de nouvelles mécaniques. Durant ces affrontements, c’est Mario qui se retrouve à l’extérieur du cercle et l’ennemi sera au centre. Ce dernier nous fait bien comprendre qu’il est le maître des lieux et prend un malin plaisir à nous mettre des bâtons dans les roues. Par exemple, il pourra bloquer des chemins du cercle ou enlever des éléments de déplacements pour l’atteindre. Durant les combats de Boss c’est à vous de construire votre propre chemin pour atteindre votre adversaire. Mais il faudra aussi faire attention à son pattern, parfois les attaques normales ne suffiront pas et il faudra utiliser les pouvoirs origami-esques d’Olivia pour arriver à ses fins. Les affrontements contre les Boss sont toujours l’occasion pour le jeu de briller et de nous faire passer un excellent moment.
La première chose qui claque à la vue d’un trailer de Paper Mario : The Origami King, c’est son charme visuel poussé à un nouveau niveau pour la licence. C’est simple, il n’y a jamais un endroit décevant. Intelligent Systems a fait un gigantesque effort pour fournir une petite merveille graphique de bout en bout. Ce mélange à la fois photoréaliste et cartoonesque offre un cachet tout particulier qui permet au jeu de se détacher d’autres productions. Cela semble être le mot d’ordre de Nintendo pour ses équipes de développements sur la Nintendo Switch, toujours offrir une direction artistique qui accroche pour compenser le retard technologique de la machine. Link’s Awakening et son univers en diorama, Luigi’s Mansion 3 et son atmosphère unique ou encore Yoshi’s Crafted World et ses jolies maquettes. Paper Mario rentre sans problème dans cette belle suite de productions colorées et on découvre avec plaisir qu’un français du nom de Benoit Ferrière est un des lead artist du jeu.
Les décors sont magnifiques et se renouvellent sans cesse. Ils sont de sublimes terrains de jeux pour les personnages de cet univers qui eux aussi ont toujours un visuel attachant. Les développeurs n’ont pas hésité à partir dans le délire des origamis à 100% avec le chara-design de certains boss qui sont en vérités des outils nécessaires pour la confection de pliages poussés. On retrouvera ainsi des ennemis en formes d’origamis et des amis en papier tout plat. Il s’offre une variété assez grande de personnages, nous faisant presque oublier l’absence de “vrais” nouveaux chara-designs qui faisaient la gloire de premiers opus. The Origami King n’a pas à rougir, il est le plus beau jeu de la série.
Pour sa bande-son, Mario s’est entouré d’un casting XXL avec Yoshito Sekigawa (Fire Emblem: Radiant Dawn), Shoh Murakami (Fire Emblem Echoes), Yoshiaki Kimura (Wario Ware Gold), Hiroki Miroshita (Fire Emblem Three Houses) et Fumihiro Isobe (Paper Mario: Color Splash). Bref, le gratin d’Intelligent Systems. Ce grand nombre de compositeurs permet à The Origami King d’avoir une belle variété de style dans ses compositions. On ira dans le traditionnel jazzy pour les combats normaux, puis on partira dans des choeurs épiques pour le grand final, en passant par des morceaux qui nous transportent en Asie. Le tout s’accompagne d’un Leitmotiv qui permet au soft de rester graver dans notre mémoire musicale. C’est un quasi sans faute à ce niveau.
test réalisé à partir d'une version fournie par Nintendo
Une histoire qui semble classique...
Cette nouvelle aventure commence, comme bien souvent, avec une petite visite de Mario et Luigi au château de la Princesse Peach. Alors que les Toads se préparaient à fêter l’OrigamiFest, un festival sur le thème des origamis, tous ont étrangement disparus. Alors que notre héros moustachu s’avance dans la demeure lugubre de la princesse, il finit par rencontrer cette dernière sous un nouveau look. En effet, elle est tombée sous l’emprise du vil Olly, le Roi Origami qui a également transformé les armées de Bowser à ses ordres. Mario doit vite s'échapper lorsque l’antagoniste de l’aventure déplace le château en haut d’une grande montagne et le scelle avec cinq serpentins attachés autour du monde. Super M se réveille finalement dans une forêt étrange et il va devoir faire équipe avec Olivia, la soeur du méchant monarque, pour arrêter ses plans de transformation du monde.
L’histoire se découpe autour de plusieurs chapitres qui permettent à Mario et Olly de découvrir de nouveaux paysages et personnages, mais également de retirer les cinq serpentins qui encerclent le château de Peach. Ce nouveau Paper Mario commence d’une façon assez classique avec sa forêt et ses plaines verdoyantes. Puis, à partir du deuxième grand chapitre, le jeu commence à se réveiller pour nos offrir des régions dépaysantes tel qu’un parc d’attraction à thème “shogun”, un temple englouti ou encore un SPA dans les nuages. Un chapitre nous permettra même d’arrêter d’explorer le monde à pied et partir sur un bateau en mode The Wind Waker. Ainsi, on prendra du plaisir à voir The Origami King partir dans des idées farfelues et novatrices pour la série. Sans pour autant atteindre le niveau d’originalité des premiers volets, le jeu devrait tout de même satisfaire les vieux fans de ce côté. On découvrira de nombreux villages et on pourra parler avec moultes PNJs. La présence des partenaires additionnels viendra enlever la possible monotonie de l’aventure.
... Mais qui se révèle pleine de surprises !
L’écriture est toujours de qualité et la traduction française vient recomposer tout ceci avec brio dans la langue de Molière. Le jeu réussit souvent à nous faire décrocher un petit rire que ce soit avec des cinématiques loufoques ou des blagues qui ont le sens du timing. Comme souvent dans la série, c’est aussi l’occasion de brosser le fan de Nintendo dans le sens du poil avec de nombreuses références au cours de l’aventure. The Origami King n’hésitera pas non plus à toucher la corde sensible avec des moments de bravoures et de malheurs. On ne peut que saluer cette aventure qui ne laisse pas indifférent et arriver à proposer des instants cultes digne d’un bon Paper Mario.
The Origami King se découpe bien plus comme un jeu d’aventure qu’un RPG japonais traditionnel. Ainsi, le titre propose d’avoir de vraies interactions en temps réels sur les éléments avec de nombreux collectables à récupérer. On pourra trouver quelques items pour nous aider en combats ou de petites statuettes de collections, mais on fera surtout la rencontre de nombreux Toads. Ces derniers ont été victimes des sales manigances d’Olly et se retrouvent dans des situations étranges. Transformés en animaux, coincés dans un mur ou encore ligotés dans une salle de théâtre, ce sera à Mario de les sauver de leur malheur. Trouver ces petits hommes champignons se révèlent finalement comme une activité amusante qui permettra d’avoir de bonnes blagues en récompense. On se retrouve dans un système proche des Korogus de Breath of the Wild. Mario peut également récupérer des confettis qui lui serviront à reboucher des trous créés par les armées du Roi Origami. Cette mécanique fait aussi parti de la découverte des environnements et permet d’avancer vers le 100%. The Origami King se montre très généreux en contenus et l'aventure avoisinera facilement les 25-30h en prenant le temps d'explorer cet univers enchanteur.
Un système de combats avec des hauts et débats
Abordons le système de combat du jeu. C’est clairement le point qui fait débat dans les récents Paper Mario. Beaucoup regrettent le subtil mélange loufoque des combats au tour par tour des premiers opus, surtout comparé au système plus fade de Sticker Star qui donnait littéralement envie d’éviter les affrontements. Mais cela dit, on pourra mettre tout le monde d’accord avec Super Paper Mario sur Wii qui avait pris le parti de totalement supprimer les combats à l’ancienne pour se concentrer uniquement sur une aventure entraînante. C’est peut-être finalement le chemin qu’aurait dû prendre Origami King, surtout que certains affrontements se font sans passer par la case d’une “instance de combats”.
Les confrontations avec les sbires d’Olly se feront dans une arène composée de plusieurs cercles. Il faudra déplacer ces derniers pour pouvoir aligner les adversaires et ainsi pouvoir faire moucher avec des sauts sur la tête ou un bon coup de marteau à l’ancienne. Les affrontements communs se feront donc en deux partis : la réflexion pour placer les ennemis correctement et après utiliser la meilleure arme pour faire mouche. On pourra ajouter un peu de subtilité avec quelques objets à récupérer tel que de meilleures bottes ou marteaux, mais également des fleurs de feu et autres Blocs POW. Après le tutoriel insupportable d’Olivia pendant les premiers combats, on commencera à prendre du plaisir à effectuer ces petits affrontements… Puis le soufflet retombe après plusieurs heures, car les combats manquent cruellement de renouvellement. On finira par toujours devoir résoudre les mêmes micro-énigmes et affronter des ennemis avec un pattern vu et revu. C’est bien dommage, avec un tel concept y avait de quoi se renouveler plusieurs fois.
Finalement, ce sont les combats de Boss qui réussiront à marquer les esprits, car ils renversent la situation très souvent et ajoutent de nouvelles mécaniques. Durant ces affrontements, c’est Mario qui se retrouve à l’extérieur du cercle et l’ennemi sera au centre. Ce dernier nous fait bien comprendre qu’il est le maître des lieux et prend un malin plaisir à nous mettre des bâtons dans les roues. Par exemple, il pourra bloquer des chemins du cercle ou enlever des éléments de déplacements pour l’atteindre. Durant les combats de Boss c’est à vous de construire votre propre chemin pour atteindre votre adversaire. Mais il faudra aussi faire attention à son pattern, parfois les attaques normales ne suffiront pas et il faudra utiliser les pouvoirs origami-esques d’Olivia pour arriver à ses fins. Les affrontements contre les Boss sont toujours l’occasion pour le jeu de briller et de nous faire passer un excellent moment.
Toujours plus loi, toujours plus beau !
La première chose qui claque à la vue d’un trailer de Paper Mario : The Origami King, c’est son charme visuel poussé à un nouveau niveau pour la licence. C’est simple, il n’y a jamais un endroit décevant. Intelligent Systems a fait un gigantesque effort pour fournir une petite merveille graphique de bout en bout. Ce mélange à la fois photoréaliste et cartoonesque offre un cachet tout particulier qui permet au jeu de se détacher d’autres productions. Cela semble être le mot d’ordre de Nintendo pour ses équipes de développements sur la Nintendo Switch, toujours offrir une direction artistique qui accroche pour compenser le retard technologique de la machine. Link’s Awakening et son univers en diorama, Luigi’s Mansion 3 et son atmosphère unique ou encore Yoshi’s Crafted World et ses jolies maquettes. Paper Mario rentre sans problème dans cette belle suite de productions colorées et on découvre avec plaisir qu’un français du nom de Benoit Ferrière est un des lead artist du jeu.
Les décors sont magnifiques et se renouvellent sans cesse. Ils sont de sublimes terrains de jeux pour les personnages de cet univers qui eux aussi ont toujours un visuel attachant. Les développeurs n’ont pas hésité à partir dans le délire des origamis à 100% avec le chara-design de certains boss qui sont en vérités des outils nécessaires pour la confection de pliages poussés. On retrouvera ainsi des ennemis en formes d’origamis et des amis en papier tout plat. Il s’offre une variété assez grande de personnages, nous faisant presque oublier l’absence de “vrais” nouveaux chara-designs qui faisaient la gloire de premiers opus. The Origami King n’a pas à rougir, il est le plus beau jeu de la série.
Pour sa bande-son, Mario s’est entouré d’un casting XXL avec Yoshito Sekigawa (Fire Emblem: Radiant Dawn), Shoh Murakami (Fire Emblem Echoes), Yoshiaki Kimura (Wario Ware Gold), Hiroki Miroshita (Fire Emblem Three Houses) et Fumihiro Isobe (Paper Mario: Color Splash). Bref, le gratin d’Intelligent Systems. Ce grand nombre de compositeurs permet à The Origami King d’avoir une belle variété de style dans ses compositions. On ira dans le traditionnel jazzy pour les combats normaux, puis on partira dans des choeurs épiques pour le grand final, en passant par des morceaux qui nous transportent en Asie. Le tout s’accompagne d’un Leitmotiv qui permet au soft de rester graver dans notre mémoire musicale. C’est un quasi sans faute à ce niveau.
| Conclusion |Il faut maintenant se déplier et admettre que Paper Mario : The Origami King est une belle réussite et un joli retour en force pour la série. Décidément, la Switch a le chic pour faire briller ses exclusivités avec des univers graphiques attachants. Mario nous invite une fois encore pour un voyage fun, entraînant et marquant. On regrettera surtout la redondance des combats qui sont finalement là pour éviter que l’histoire se termine trop rapidement. Il faut aussi prendre du recul et accepter que la force du titre n’est clairement pas sur son côté RPG. Cela dit, les combats de boss remontent le niveau et accompagnent avec brio les moments cultes de l’histoire. Si vous êtes un fan de la série ou tout simplement à la recherche d’un bon jeu, The Origami King semble être un choix judicieux. | 1620 |
Bons points - Une histoire captivante et amusante - Beaucoup de moments cultes - Une bande-son mémorable - L'humour toujours efficace de la saga - D'une beauté fatale - Un univers toujours attachant - Des combats de boss bien fichus - Très généreux en contenus |
Mauvais points - La redondance des combats normaux - Un démarrage plutôt lent - Le tutoriel d'Olivia très encombrant |
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Je le sentais mal, car pour moi les combats dans un Paper Mario c'est très important.
J'aurais préféré qu'ils assument totalement d'enlever tout le coté RPG comme pour le Paper Mario sur Wii, au lieu de nous forcer à faire des combats ennuyant sur la longueur et pas très passionnant.
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On a vraiment l'impression que, depuis l'épisode GC, la série des Paper Mario passe son temps à se chercher une nouvelle formule sans totalement y arriver. On semble toujours dans la recherche d'une équilibre précaire entre RPG et aventure.
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Pour le coup, c'est peut être une série qui mériterait de voir ses deux premiers épisodes connaître un remake histoire de repartir sur de bonnes bases.
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Est-ce que le jeu en lui même a vraiment marqué les joueurs par sa grande qualité ? J'en ai pas l'impression. C'est un bon jeu mais sans plus. Les joueurs retiennent avant tout le Paper Mario de la Gamecube.
Après on peut voir les choses de 2 cotés.
D'un coté, on peut saluer la prise de risque des développeurs, de ne pas tomber dans la facilité en faisant des combats RPG à l'ancienne, et en essayant à chaque épisode de trouver quelque chose de nouveau.
Mais d'un autre coté, on peut dire qu'ils n'y arrivent jamais à trouver quelque chose qui fonctionne totalement et qui met tout le monde d'accord.
Ce qui fait que au bout d'un moment, on commence à se dire qu'il faudrait peut être revenir à un système que tout le monde aimait bien, quitte à avoir zéro originalité.
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Ah mais moi aussi je l'aime bien ce petit jeu fort sympathique Et puis au moins il est allé au bout de ses idées
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En fait il s'agit pas tant de s'en prendre Super Paper Mario, qui est plutôt efficace dans ce qu'il propose, que l'impasse dans lequel s'est trouvé la série après cet épisode. Depuis ce titre, les développeurs semblent hésiter entre la formule RPG des débuts ou tenter des trucs un peu différents comme sur la Wii. Et c'est cette situation d'entre-deux qui pose problème (même si les jeux suivant ne sont pas mauvais pour autant).
Ebros a écrit:
Je ne suis pas sûr qu'on puisse pour autant parler de "prise de risques". En dehors de quelques séries phares (Pokemon, Final Fantasy...), le RPG est plutôt considéré comme un genre de niche (en particulier les RPG qui se la jouent "second degré" ). Du coup, derrière les innovations régulières, j'aurais tendance à davantage voir des tentatives pour séduire le grand public plutôt que de l'audace (même si les deux démarches ne sont pas incompatibles).