RPG en concurrence avec Final Fantasy et partageant la similitude de parvenir en Europe dans le désordre, voici Dragon Quest V !
Alors que le IV nous proposait un opus avec un scénario sans véritable risque narré d'un ton léger, le V choisit de prendre une tournure beaucoup plus sombre. C'est sans doute mon Dragon Quest préféré parmi la "vieille" génération et c'est aussi l'un des plus aimés de la série.
Cette nouvelle histoire s'articule en tant que deuxième chapitre du lore de la trilogie zénithienne, débutée auparavant avec L'épopée des élus (Dragon Quest IV). N'ayez crainte car même si vous n'avez pas joué ce jeu, n'ayez crainte, les connexions reliant les épisodes IV, V et VI sont minimes. Ce n'est pas comme tenter de jouer à Fire Emblem : Radiant Dawn après avoir fait l'impasse sur Path of Radiance où vous passeriez à côté des finesses d'un pan du scénario avec le développement de certains personnages...
Tout au long de votre partie, vous rencontrerez trois générations successives de la famille du héros. Les pauvres n'ont vraiment pas de chance, tant le sort s'acharne sur eux...
Comme son nom l'indique, le jeu mettra en avant un mariage incontournable. Il vous sera possible de réaliser un mariage avec Bianca, amie d'enfance du héros, véritable garçon manqué, qui ressemble beaucoup à C-18, dont la complicité est plus proche de l'amour que de l'amitié... ou de mettre la bague au doigt de ma timide Flora, l'héritière d'un homme très riche. Notons que ce jeu est un remake de la version SNES et qu'il propose une nouvelle prétendante bien pénible : Pandora (si vous aimez les femmes dominatrices).
D'un point de vue scénaristique, ce choix aura son importance sur la suite du scénario. En revanche, elle en aura un d'un point de vue biologique car elle affectea directement votre descendance. Sachez que deux enfants naîtront de cette union : une fille douée pour la magie et un garçon maniant l'épée zénithienne comme personne, chose que son père ne pouvait faire.
D'un point de vue GP, chacune des trois demoiselles proposées se distinguera par des capacités d'évolution différentes en termes de magies et d'aptitudes qui impacteront ses enfants (qui deviendront jouables).
Outre cet aspect du jeu, cet opus permet aussi d'apprivoiser des monstres afin de vous épauler au combat. Contrairement à Pokémon, évitez de les "affaiblir" pour les capturer ! Ici, privilégiez la patience. Comme avec de "vrais" chats, attendez qu'ils acceptent de sympathiser avec vous pour les voir rejoindre leurs nouveaux compagnons dans votre chariot !
La présence de quatre monstres mis en réserve dans le chariot permet de remplacer immédiatement un membre humain de votre équipe qui éprouverait quelques difficultés en combat. Cela vous offre la possibilité d'avoir huit personnages susceptibles d'intervenir !
Plus spécifique à la série, vous aurez comme toujours les petits "à côté" avec les médailles à collectionner, les casinos etc.
Notons que les compositions de Koichi Sugiyama vous en mettront plein les oreilles en dépeignant avec maestria une atmosphère tantôt héroïque tantôt tragique où les affrontements sont très bien mis en valeur.
Comptez une trentaine d'heures pour voir le bout de cette aventure plus que mouvementée (doux euphémisme) et prévoyez un bon stock de chocolat, tant vous verrez de tragédies...
C'est une formule que je trouve extrêmement efficace : pas de remplissage inutile et un scénario riche, qui nous tient en haleine, en jouant avec nos émotions, tout en nous offrant de nombreux rebondissements ! Préférez-vous ce contrat ou un jeu qui va vous proposer plus de cent heures durant lesquelles vous vous ennuirez ? A titre personnel, je suis partisan de la première expérience.
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