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Streets of Rage 4

Streets of Rage 4 - Test

Switch     Rédigé par Titou-kun     Ven 8 Mai 2020     0 Coms et 1444 Vues
Vingt-cinq longues années se sont écoulées depuis la sortie du dernier opus sur une console lointaine d'un constructeur qui se sera perdu dans le temps et que beaucoup n'auront pas connu. Reprendre une licence phare de SEGA et lui redonner une seconde jeunesse est un pari vraiment risqué, et il a été relevé par trois studios (deux français et un québécois). Lizardcube, fort de son remake de "Wonder Boy: The Dragon's Trap" en collaboration avec Dotemu qui aura également travaillé sur "Pang Adventure" et le remake de "Another World" s'associera avec Guard Crash Games (n'ayant développé qu'un seul jeu pour le PC : "Streets of Fury EX"). Le jeu aura connu un certain nombre de mutations en à peu près un an et demi avant de trouver son esthétique et son background final. C'est un véritable challenge qui aura été relevé en espérant tirer sur la corde nostalgique de beaucoup de joueurs qui à l'époque auront privilégié le hérisson bleu au plombier moustachu. Mais aussi de conquérir une nouvelle génération d'admirateurs qui auraient peut-être loupé le coche dans les années 1990. Mais est-ce que Streets of Rage 4 est un véritable retour gagnant pour la licence ? C'est ce que nous allons voir maintenant.


Il est un temps que les moins de vingt ans, ne peuvent pas connaître !



Je sens comme une sensation de "déjà-vu", pas vous ?
Le décor est déjà planté dès le moment où vous aurez sélectionné votre personnage. Ne sentez-vous pas cette bonne odeur de nostalgie dès que le scénario arrive ? Le décor, la musique, l'ambiance en général, vous propulse un peu plus de deux décennies en arrière tout en restant au gout du jour. Même si le scénario n'est pas forcément original et plutôt bateau, on ne peut que rester admiratif devant autant de fidélité par rapport à l’œuvre originale. L'histoire en elle-même est très simple : dix années après avoir vaincu Mr. X et démantelé le Syndicat, les enfants Mr. Y et Ms. Y ont créé une nouvelle organisation criminelle afin de répandre le chaos dans la cité. Voilà un vulgaire copier-coller avec la succession de Mr. X à la baguette mais qu'importe. Ce n'est pas forcément ce qui nous intéresse, on est plutôt sur des torgnoles à volonté plutôt que de suivre le cours d'une histoire qui pour le coup a le mérite d'être simple à retenir dès la première lecture. Et là nous pouvons rentrer dans le vif du sujet et nous rendre compte à quel point le gameplay est intuitif et nerveux à souhait. Nous sommes loin, très loin de ce qui pouvait se faire sur les deux premiers opus où chaque coup était entrecoupé de moments de latence qui cassaient le rythme. Même si vous pouvez tout aussi bien voir les contrôles de base du jeu et les changer au besoin, il est fort à parier que vous n'en aurez pas recours car vous les maîtriserez facilement au bout d'une heure de jeu. Le plaisir est immédiat et les possibilités pour maîtriser vos ennemis sont multiples. De la succession de coups en torpillant le bouton d'attaque à l'attaque spéciale en passant par l’enchaînement automatique, vous avez tellement de possibilités pour mettre à mal les ennemis et les boss. Petite nouveauté concernant les coups spéciaux qui vous faisaient perdre de la vie de façon définitive dans les deux opus précédents, votre vie "perdue" sera colorée en vert et vous aurez la possibilité de la récupérer à condition de tabasser sans relâche certains ennemis.

Que vous soyez un néophyte ou un fanatique de la saga, tout le monde y trouvera son compte. La présence de cinq modes de difficulté est la bienvenue, si vous avez envie de débuter sans vous prendre trop de coups et progresser à votre rythme, ceci est désormais possible. Ou si à l'inverse vous êtes chauds comme la braise et que vous avez envie de tout casser d'entrée de jeu avec le nouveau mode "Mania", vous avez tout sous la main et surtout, vous n'avez aucune excuse.

Une bonne vieille licence mais c'est tout neuf ! Oui Madame !



Non Francis ! Tu ne chanteras pas "Sarbacane" !
Et oui, vous reconnaîtrez sûrement moult ennemis sur votre chemin lors de votre séance quotidienne de mandales et pour cause, ils sont de retour dans ce quatrième opus. D'Electra avec son fouet qui aura mis à mal bon nombre de joueurs à l'époque à S.Signal (je vous assure, c'est bien le nom de ce punk) en passant par Galsia ou Big Ben et Donovan, autant vous dire que le panel est très large et davantage enrichi. Nous n'allons pas tous les lister. Il est préférable que vous les découvriez vous-même, manette en main. Même certains vieux de la veille ont décidé de reprendre du service comme Barbon ou Shiva (célèbre bras droit de Mr. X pour les intimes). Les décors sont magnifiques et très proches du style des comics, ce qui n'est pas sans rappeler un autre jeu de l'âge d'or de la SEGA Megadrive (pour ceux qui n'auraient pas deviné, jouez à Comix Zone). Le jeu est également truffé de références à la pop culture réelle que vous aurez à cœur de découvrir tout au long des niveaux et notamment la fameuse "french touch" propre à Dotemu et Lizardcube. Nous aurions pu nous attendre peut-être à une "pixelisation" même partielle de l'ensemble des graphismes du jeu, mais il n'en est rien. C'est lisse, propre et sans artifices. Que ce soit les graphismes de fond, le chara-design ou le hub, tout est parfaitement raccord. Ce style tout en dessin est bluffant et nous en conviendrons, même si ça pouvait très bien se faire il y a dix ans cela reste vraiment agréable à l’œil. Et là, beaucoup de nostalgiques pourraient se dire qu'il n'y a que cinq personnages au casting dont un seul à débloquer. Après tout, c'est le nombre de combattants que l'on avait plus ou moins dans les épisodes antérieurs n'est ce pas ? C'est là que vous pourrez débloquer les personnages de Streets of Rage... de l'époque. Quelle idée ! Terminer les douze niveaux dans des décors somptueux et au goût du jour avec un vieux Axel tout pixelisé de 1991 ? Vous le vouliez ? Vous en avez la possibilité maintenant. Et il en va de même avec Blaze et Max des trois premiers épisodes. Le jeu peut se faire en ligne et jusqu'à quatre joueurs. A vous maintenant de former votre dream team et qui sait... peut-être iriez-vous au bout du jeu avec une armée d'Axels par exemple ?




Douce musique...



On en arrive à l'un des très grands points forts de ce nouvel opus de Streets of Rage : la musique. Non contente d'être bien adaptée à l'ambiance du jeu, elle est riche et variée. Si il n'y avait que Yuzo Koshiro à la composition, nous serions sûrement en train de nous dire là maintenant : "oh ça va ! Le contrat est rempli ! Comment la bande son pourrait être meilleure ?". Certes, l'un des compositeurs historiques a mis sa pierre à l'édifice mais il n'est pas seul et pour le bonheur intégral de nos petites oreilles. Nous pouvons également trouver Yoko "Street Fighter II" Shimomura, Keiji "Ninja Gaiden" Yamagishi, Harumi Fujita, Motohiro Kawashima (ayant également travaillé sur Streets of Rage 2 et 3) et le tout sous la direction d'Olivier Derivière (cocorico !). Au casting s'ajoutent également des artistes notamment connus sur internet totalement novices tels que Groundislava, Scattle, XL Middleton et Das Mörtal. La musique du jeu est très fidèle aux racines des premiers épisodes et navigue dans de très nombreux styles en pas moins de trente-cinq pistes. Que voyez friands d'eurodance, de techno ou même de dubstep, il y en a pour tous les goûts. Le rock, le chiptune et le funk ne sont évidemment pas en reste. Mais si ce n'était que ça, nous pourrions dire la même chose que l'ami Jean-Jacques n'est ce pas ? Mais ce serait oublier le fait que la magie de la bande-son est telle que même si vous n'arrivez pas à adhérer à des styles musicaux qui figurent dans l'OST, vous y prendrez goût très facilement. Il s'agit là d'une alchimie sans failles et chaque piste est associée parfaitement à l'ambiance de chaque niveau. Et non, ça n'est pas tout ! Vous avez également la possibilité de vous repasser l'OST des anciens opus durant le jeu, le beurre et l'argent du beurre quoi. Et comme nous avons eu le bonheur d'écouter encore et encore cette OST qui est clairement sans égale, on fait tourner. Que vous craquiez pour une piste voire toutes, tendez l'oreille car ça en vaut la chandelle.



Un jeu trop court vous dîtes ? Que nenni !



"Le commissaire, créateur de lien social depuis 1991."
Si le jeu se parcourt en à peine quelques heures, il y a quelques pépites à aller dénicher ça et là. Et surtout il y a cinq modes de difficulté, plusieurs personnages aux attributs différents et la possibilité de jouer avec ses amis en local et/ou en ligne. Il y en a pour tous les goûts et tous les styles. Que vous préfériez les personnages dynamiques et flexibles comme Blaze ou Cherry, ou à l'inverse les gros bras comme Floyd ou Adam, c'est vous le chef. Petite nouveauté dans ce Streets of Rage, les rangs comme vous pouvez trouver sur bon nombre de licences connues. Fini les contraintes de l'époque où vous ne pouviez pas jouer en ligne avec les combattants du monde entier, ce n'est qu'un détail direz-vous mais ça fait toute la différence. Sans compter les personnages rétros à débloquer et les musiques en conséquence, le jeu est toujours très riche en contenu. Vous avez la flemme de refaire tout un niveau et vous souhaitez aiguiser votre skill afin de lui bousiller le dentier à ce commissaire de malheur ? Qu'à cela ne tienne ! Vous pouvez désormais le faire dans le mode "Combat de Boss", cela n'est pas forcément nécessaire mais c'est plutôt cool. Vous voulez du challenge et refaire le jeu comme à l'époque ? Et le jeu vous répond : "Arcade". Un seul crédit et c'est tout ! A vous de faire la différence et de mettre tout votre skill en action.
"Oh oui madame ! Apprenez-moi les maths en allemand !"
Le jeu possède aussi, et ce depuis Streets of Rage 2, un mode duel qui est une sorte de mode de combat qui n'a pas franchement d’intérêt mais qui ne reste pas moins sympathique. Et pour les gourmands qui voudraient en savoir plus sur la licence depuis ses débuts et surtout sur les coulisses de création du jeu, il y a le mode extra où vous pourrez découvrir davantage de détails sur les personnages principaux, les ennemis, et j'en passe. Mais pour ça, il va falloir vous frotter au mode histoire car comme chacun sait... le meilleur moyen de découvrir un jeu, c'est d'y jouer tout simplement. Même si le principe reste assez répétitif, le jeu est toujours bien rythmé et vous poussera sans cesse à vous améliorer tant le pattern de certains ennemis vous demanderont davantage d'apprentissage à chaque partie. Surtout qu'il faudra s'adapter en fonction du personnage que vous aurez choisi au préalable.

Scénario
16/20
Simple mais néanmoins efficace, ce jeu reste fidèle à ses racines sans déborder sur une trame totalement inutile. Le background de certains boss historiques est dans l'ensemble intéressant.
Graphismes
18/20
Les graphismes sont superbes et sans artifices. C'est coloré et vivant sans problèmes de pixels morts ou de lifting fait en deux-deux. Le chara design est très bien fait également et la présence de l'artbook dans le menu extra est bien détaillé.
Jouabilité
18/20
C'est nerveux, bourrin et ça ne se cantonne pas à "vas-y je pilonne le bouton comme un abruti !", c'est un beat'em up énergique, qui va demander de plus en plus d'entrainement au fil du jeu. C'est certes très difficile mais jamais injuste. C'est à vous de progresser et d'anticiper chaque action de la part des ennemis. Le panel de coups est varié et tous les personnages ont des attributs différents.
Bande son
20/20
Juste parfaite. Variée et très riche également. Non content de nous proposer une bande son aux petits oignons nous rappelant les épisodes précédents avec une bonne touche de modernité. Olivier Derivière et son équipe auront mis le paquet en nous faisant découvrir un nombre de genres musicaux que nous pourrions détester en temps normal, mais que nous apprenons à apprécier dans cette OST.
Durée de vie
17/20
Terminer le jeu plusieurs fois pour débloquer des objectifs est l'un des critères pour augmenter de façon artificielle la durée de vie d'un jeu. Et Streets of Rage 4 déroge à cette règle car si elle est partiellement vraie, le fait de progresser partie après partie nous pousse à tenter des challenges encore plus ardus sans même nous lasser trop vite. Et c'est en ça que Streets of Rage 4 a une durée de vie plus que convaincante.

| Conclusion |

C'est un véritable retour gagnant pour la licence. Dotemu, Lizardcube et Guard Crush Games ont su nous régaler de leur talent en redonnant vie à Streets of Rage de la plus belle des manières. La prise en main du jeu est immédiate et vous êtes transportés dans cet univers en un rien de temps. Le style comics apporté aux graphismes signe l'arrivée de la licence au XXIème siècle. Quand bien même vous seriez un expert ayant poncé la trilogie originale, vous voulez devenir toujours plus fort et terminer le mode histoire à chaque niveau de difficulté. Le jeu est prenant et nerveux, l'ennui ne pointera pas le bout de son nez pour sûr. La musique sous la houlette d'Olivier Derivière y sera aussi pour beaucoup dans le succès de Streets of Rage 4. Pour preuve que l'OST du jeu est magique, nous l'avons écoutée en intégralité pas moins de trois fois durant la rédaction de ce test. En bref, c'est un incontournable des beat'em up à peine une semaine après sa sortie officielle le 30 avril dernier, que vous soyez néophyte ou fan de la première heure, jetez-vous y dessus.
1820
Bons points
Gameplay riche et nerveux
Les graphismes sont magnifiques
La possibilité de débloquer les personnages rétros
Certes difficile mais pas injuste
Le mode online fonctionne très bien
La musique est juste excellente
Les cinématiques sont simples mais efficaces
Le mode histoire est plutôt généreux
Les autres modes de jeux sont sympathiques
Le mode Extra est bien garni
Mauvais points
Pour un jeu récent, des doublages auraient été bienvenus
5 commentaires Voir sur le forum
Gobou
47 posts
Gobou, Ven 15 Mai 2020 - 11:12
N'empêche, je sais qu'on je ne joue pas à Street of Rages pour le scénario, mais la vie là-bas doit être terrible pour que des malfrats parviennent à reconstruire leur armée criminelle tous les ans. Je regrette vraiment que le jeu se limite à taper sur des miséreux qui n'ont pas d'autres choix que s'allier au crime pour survivre, plutôt qu'avoir un mode "jeu de gestion" où il faut travailler à améliorer les conditions de vies de ces pauvres gens. Il faut s'attaquer au cœur du problème plutôt qu'à ses conséquences. Bref, votez Gobou pour une ville meilleure. :sisi:

... Je suis content quand même qu'ils aient réussi ce remake. Je ne suis pas moi-même un grand fan des Street of Rages (je suis peut-être trop jeune pour ça en même temps), mais c'est toujours un jeu fun à faire en multi local. D'après ton test, le online fonctionne parfaitement donc c'est tant mieux. Tu l'as testé dans quelles conditions d'ailleurs ? Parce que toi tu n'as peut-être pas une connexion de paysan comme moi. :p

Merci pour ce test sinon ! >o<
NuageRouge
542 posts
NuageRouge, Sam 16 Mai 2020 - 15:21
Quoi? Ils ont mis un bon scénario dans Streets of Rage 4? Mais c'est honteux, c'est une hérésie vis à vis du reste de la saga et de toute la tradition du beat'em up 16 bits! :green:

Sur la durée de vie, tout ce qui semble prévu pour la rallonger apparaît effectivement assez artificiel. Mais c'est très compliqué de juger la durée de vie des beat'em up 2D: oui l'aventure principale se boucle toujours en quelques heures mais c'est le genre qui veut ça.
Le gameplay des beat'em up 2D est toujours très simple (simpliste?) et pour rester nerveux et défoulant, ce genre de jeu ne doit pas trop s'étaler en longueur. Une aventure principale courte, c'est plutôt un gage de qualité.

Je voulais d'abord terminer tous mes jeux en attente avant de m'attaquer à ce Strrets 4 mais je crois que je ne vais pas pouvoir patienter. :gni:
NuageRouge
542 posts
NuageRouge, Lun 24 Aoû 2020 - 15:00
J’ai finalement réussit à patienter jusqu’à la sortie en boîte du jeu. Effectivement, c’est sacrément jouissif et bien maîtrisé. C’est beau, nerveux, dynamique et ça réussit à être fidèle à la série d’origine tout en apportant une touche de fraîcheur.

Alors certes je ne suis pas spécialement d’accord avec la conclusion du test sur un scénario « simple mais néanmoins efficace » : le scénar' est bidon (comme toujours dans la série) et sans aucun intérêt donc sans aucune efficacité. On en aurait pas eu (ou alors juste bâclé dans le livret ou dans une scène d’intro comme dans les jeux d’origine) que ça n’aurait rien changé. Ok ce n’est pas grave tant on s’en fou de l’histoire mais j’ai quand même du mal à voir mentionner le scénario comme un point satisfaisant alors que son seul intérêt est d’être un prétexte pour balancer de beaux artworks.

C'est le seul point sur lequel je pinaillerais un peu car pour le reste je me retrouve dans ce qui est dit dans le test.
Ebros
2238 posts
Ebros, Lun 24 Aoû 2020 - 19:14
Pour l'avoir fait il y a pas longtemps, j'ai adoré le jeu.

J'adore la DA, j'adore les musiques, j'adore les bruitages...

Bon le scénar est complètement bidon c'est clair. Au début je regardais un peu, puis très vite j'ai pris le réflexe de tous passer tellement c'était pourri xD. Mais bon, rien de grave pour ce genre de jeu.


De mon coté, le seul truc ou je pourrai pinailler, c'est le manque de "passage bonus" ou de stage un peu spécial qu'il y avait avant dans certains beat em all pour varier un peu le gameplay. Ou alors certains boss qu'il fallait tuer différemment, la encore pour varier le gameplay.
Je pense notamment à turtle in time sur Snes ou il y avait de ça.


Pour moi il lui manque juste ça pour qu'il ait le perfect :smile: Parce que le reste, rien à redire.
NuageRouge
542 posts
NuageRouge, Mar 25 Aoû 2020 - 15:19
Ebros a écrit:

De mon coté, le seul truc ou je pourrai pinailler, c'est le manque de "passage bonus" ou de stage un peu spécial qu'il y avait avant dans certains beat em all pour varier un peu le gameplay. Ou alors certains boss qu'il fallait tuer différemment, la encore pour varier le gameplay.
Je pense notamment à turtle in time sur Snes ou il y avait de ça.


Y'a quand même les petits stage bonus 16 bits qui se déclenchent on une utilise un tazer contre les bornes d'arcade. De manière plus anecdotique, on retrouve aussi la bagnole à défoncer dans le premier niveau qui est, me semble-t-il, une référence aux stages bonus de Final Fight (c'était peut être aussi présent dans les Street of Rage de la Mega Drive mais j'en ai aucun souvenir).
Mais bon, ça reste des trucs très discrets qui tiennent plus de l'hommage que de la volonté de faire vraiment varier le gameplay.