Logo Génération Nintendo
Accueil Dossiers Preview des jeux de l'E3 2018

Preview des jeux de l'E3 2018

En ce jeudi 21 juin, mes comparses Fry et Magus, ainsi que moi-même, nous sommes rendus à Paris pour aller à l'événement annuel de Nintendo pour tester les jeux présentés à l'E3, sans bouger à Los Angeles. Libre à nous de pouvoir tester en avant-première les titres les plus attendus comme Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli et évidemment Super Smash Bros. Ultimate. Mais rassurez-vous, contrairement à ce que pouvait laisser penser le Nintendo Direct, le prochain défouloir de Sakurai n'était pas le seul titre jouable. En effet, on a également pu poser les yeux ou les mains sur d'autres titres tels que Dragon Ball Fighter Z qui débarque le 28 septembre, Overcooked 2 prévu pour le 7 août, Super Mario Party attendu pour le 5 octobre, ou encore Starlink: Battle for Atlas, qui arrive le 16 octobre prochain. Voici donc nos ressentis sur les différents titres présentés en démo, en attendant la vidéo-reportage de notre camarade Magus qui arrivera dans les jours prochains.

Un dossier de Spydark et Fry, publié le 25/06/2018, catégorie Reportage | Vues: 2356 - Coms: 0 Vue étendue


Super Smash Bros. Ultimate

L'opus « ultime » de la grande série de baston cross-licences de Nintendo refait le plein de personnages pour sa prochaine version Nintendo Switch. Super Smash Bros. Ultimate propose ainsi de retrouver tout le casting issu des anciens opus, qu'ils proviennent de la Wii, Gamecube ou Wii U / 3DS. En plus de ces joyeuses retrouvailles de Snake, Link Enfant ou encore Wolf, de nouveaux personnages font leurs entrées, pour l'instant ils sont trois : Daisy de la série Super Mario, Inkling de Splatoon et Ridley de la majestueuse série Metroid.

Mon ressenti après une dizaine de combats sur ce nouveau Super Smash Bros est positif, cet opus permet de revoir de nombreuses têtes familières et d'offrir un gameplay plus nerveux que la version Wii U. On se rapprocherait plus de la rapidité d'un Melee, mais la comparaison serait assez fortuite au vu des différences de gameplay essentielles. SSB Ultimate propose également de revoir les esquives aérienne disparues de la précédente version, un retour bien appréciable pour offrir plus de saveur aux combats et une cohérence avec cette nouvelle nervosité.

Ridley est un personnage intéressant à jouer de par son côté exotique de personnage que beaucoup pensaient improbable à intégrer, finalement il se marie étrangement bien au mélange de couleurs du casting. Les moves spéciaux lui proposent de s'éjecter dans les airs à toute vitesse, de donner des coups de queues, de cracher des boules de feu ou encore d'agripper sévèrement un adversaire pour le finir avec un final smash dévastateur parmi les plus spectaculaires du titre. L’antagoniste de Samus propose également un skin intéressant sous forme de mécha (aka Meta Ridley), un ajout tout droit venu de la série Prime.

Les représentants de la série Splatoon étaient attendus au tournant dans cette nouvelle version de Smash, car les Inklings n'avaient pas eu l'honneur d'intégrer le casting en DLC il y a quelques années. Mais ce sera bientôt chose faite. « Le personnage » propose une variété de skins dans les deux sexes possibles pour un pattern tout aussi coloré. On pouvait craindre une certaine complexité à prendre en main un personnage à première vue pensé pour le combat à distance, mais finalement les Inklings se débrouillent très bien au corps à corps avec la possibilité d'enterrer leurs adversaires avec un rouleau, de les exploser avec une bombe de peinture, de les shooter au pistolet ou encore de les finir en l'air sous forme de calamar.

Les deux newcomers importants de SSBU sont des personnages vraiment intéressants, que ce soit en matière d'habillage ou de gameplay, Ridley viendra compléter le casting en représentant de la série Metroid et Inkling vient un peu changer la donne en terme de moveset. Difficile pour l'instant de parler d'équilibrage ou autres choses pour pro-player, mais toujours est-il que ce Super Smash Bros Ultimate, de par son système de combat plus nerveux et ses nouveaux moves, proposera des combats à haut niveau plus distrayants. Mais sans pour autant risquer de faire fuir les possibles nouveaux arrivants à la licence qui auront de quoi s'amuser des heures durant avec ce casting élevé à 66 personnages. Ce nouveau titre signé Nintendo, Sora Ltd et Bandai Namco Studios, débarquera sur toutes les bonnes Switch le 7 décembre 2018.

 

Pokémon Let’s Go Pikachu / Let’s Go Evoli

Pour introduire la série Pokémon sur Nintendo Switch, The Pokémon Company et Game Freak ont choisi d'adopter un style plus grand public dans le but, notamment de faire venir sur console les joueurs nouveaux issus du phénomène Pokémon Go de Niantic. Un changement qui s'opère en parallèle avec un retour aux sources, en effet, Pokémon Let’s Go nous propose de retourner dans la région de Kanto issue de Pokémon Rouge / Bleu / Jaune, mais aussi de faire équipe avec des vieux emblèmes de la série : Pikachu l'indétronable et Evoli le pelucheux.

J'ai pu explorer la forêt de Jade durant cette session de démo aux commandes d'une Pokéball Plus, un accessoire servant de manette (même si il sera évidemment possible d'user des Joy-Con) qui sera vendu séparément ou en bundle avec le jeu. Bref, cette forêt mythique pour les premiers joueurs n'a pas tellement changé à première vue du point de vue des structures, toujours les mêmes embranchements et dresseurs chasseurs d'insectes à affronter avec leurs fameux Chenipan et Chrysacier.

Le premier truc qui frappe en se baladant, c'est la disparition des combats aléatoires dans les grosses herbes, ce qui permet d'aller directement capturer le Pokémon que l'on souhaite. Je parle bien de capturer, car dans cette mouture il n'est possible d'affronter à l'ancienne les créatures sauvages, les combats étant uniquement avec les dresseurs de Pokémon. Comment fonctionne la nouvelle capture donc ? Et bien c'est là tout le côté malin de marketer la Pokéball Plus, car cela se joue comme Pokémon Go. Il faudra attendre le moment propice et balancer une Pokéball (ou ses itérations super / hyper) sur la face de la bestiole désirée. On pourra cependant noter une certaine latence sur le lancer de la Pokéball Plus dans la version que j'ai pu tester, il fallait au moins une bonne seconde après avoir effectué le mouvement de lancer avant que l'action ne s'effectue à l'écran, c'est assez dommage pour reproduire la sensation de capture voulue.
Avant de démarrer une phase de capture avec un Pokémon sauvage, on peut estimer sa valeur en le voyant se balader : s’il est entouré d'un flow rouge il sera plus petit que la moyenne, si c'est bleu ce sera plus grand et si c'est arc-en-ciel vous risquez de tomber sur un chromatique (shiney).

En effet, il est toujours possible de faire de vrais combats à la loyal avec les dresseurs de Pokémon, qu'ils soient sur des routes de campagne ou dans des arènes de la ligue. Le système reste concrètement le même, avec sa roue des faiblesses classiques, ce qui permet de laisser tout de même une part de stratégie. Les nouveaux joueurs de la série pourront être épaulés à plusieurs reprises durant l'aventure, notamment dès l'entrée d'une arène où il faudra présenter un pokémon ayant un type efficace contre la spécialité de l'arène (exemple : pour affronter Pierre, il faudra montrer votre petit Carapuce). Libre à vous ainsi de jouer également avec votre Pokéball Plus pour effectuer un combat, l'ouverture de la balle servant de stick et le clic sur ce même stick servant de bouton A et un bouton B se trouve sur le dessus. Place au combat avec des Double-Pieds, des Mimi-Queue et les classiques Charge.

Graphiquement, le jeu reste dans son côté mignon tout plein qui fait toujours effet, mais la sensation d'un Soleil & Lune porté en HD sur Nintendo Switch se fait sentir et on aurait aimé quelque chose de plus ambitieux à ce niveau pour une console tout de même capable de faire tourner The Legend of Zelda : Breath of the Wild, Fortnite ou encore bientôt Dragon Ball FighterZ sans trop sourciller.

Pokémon Let’s Go Pikachu / Let’s Go Evoli semble avoir tout pour plaire à un grand nombre de joueurs nouveaux. Il faudrait cependant faire attention à ce que les anciens joueurs ne se sentent pas laissés de côté avec la mise un peu sur le côté des combats si propres à la licence. Mais cet opus semble aussi faire parti d'une sorte de processus de rapatriement des adeptes du smartphone vers un nouveau prochain gros volet prévu pour 2019 et qui devrait revenir aux fondamentaux de la licence. En attendant, Pokémon Let’s Go pourra apporter un vent de fraîcheur certain avec ses nouvelles fonctionnalités prévu pour le 16 novembre.

 

Overcooked 2

Le célèbre jeu indépendant de cuisine typé arcade et coopération est de retour pour une suite qui garde les bases solides du premier volet en changeant quelques subtilités. Évidemment, c’est un titre qui prend tout son sens en multijoueur et cette fois-ci vous pourrez y jouer aussi bien en local qu’en ligne. Vous choisissez votre personnage chef cuisinier, vous prenez également votre level, et en route pour une course contre-la-montre pour le fun et le brisage d’amitiés.

Lancé dans un niveau, il faudra encore examiner les recettes demandées par les clients et se dépêcher d’organiser les tâches avec vos coéquipiers. Par exemple, pour les sushis, une des nouvelles recettes du jeu, qui ira cuire le riz ? Qui découpera le saumon ? Qui ira poster les assiettes ? Tant de questions auxquelles il faudra répondre tout en prenant en compte les difficultés proposées par level. Par exemple, dans un des niveaux testés, on se trouvait à l’intérieur d’une montgolfière qui prenait le feu peu à peu et les flammes bouchaient certaines allées, par la suite l’immense ballon tombe à terre et il faut continuer de cuisiner dans un restaurant en ruines. Voilà le genre de situation cocasse qu’offrait déjà le premier opus, mais cette suite semble partir encore plus loin en folie de level-design. S’ajoute également une nouvelle mécanique dans les touches, la possibilité de lancer des ingrédients au loin, une solution pour remédier à certains niveaux qui vous sépareront de vos camarades cuisiniers. Évidemment, le but à la fin sera d’avoir fait un maximum de recettes dans le temps imparti pour décrocher les trois étoiles désirées : le score parfait !

Overcooked 2 se présente ainsi comme une suite bien fidèle au premier volet. Sans pour autant en changer les bases ou en briser les codes, cette seconde aventure culinaire réussira sûrement à satisfaire les nouveaux comme les anciens de part ses nouvelles recettes, nouveaux niveaux ou encore son mode multijoueur en ligne. Rendez-vous le 7 août 2018 pour cuisiner entre amis dans un volcan, dans les airs ou au pôle nord avec le titre de Ghost Town Games et Team17. 

 

Dragon Ball FighterZ

Dragon Ball FighterZ a été acclamé par la critique à sa sortie en janvier dernier sur PS4/Xbox One/PC. Et il fait bon de savoir que ce qui semble être l’une des meilleures adaptations du célèbre manga d’Akira Toriyama va débouler sur Switch, avec quelques mois de retard certes. Ayant déjà beaucoup joué au jeu sur sa mouture Steam, je ne vais pas m’étaler longuement sur une découverte du casting ou du gameplay, je vais surtout aborder le côté technique. 

La démo que j’ai testé semblait proche d’une version finale, tout le casting était jouable et la quasi-totalité des arènes présentes. Avec Fry, nous avons pu doser le jeu via des sticks arcade de bonne facture pour nous défouler à coups de Kamehameha et de Final Flash. Premier truc qui frappe jeu à l’écran, c’est la fluidité du jeu en 1080p sur une petite Switch, les équipes d’Arc System Works ont réussi à conserver le 60 images par seconde si importantes à un versus-figthing. Le jeu en portable optera évidemment pour une résolution en 720p, mais en conservant la même framerate. Un travail réussi par les développeurs en diminuant la profondeur de champ du décor, l’anti-aliasing et autres joyeusetés appréciables à l’oeil, mais gadgets dans le gameplay.

Ainsi, hormis quelques sacrifices sur les effets et le rendu, Dragon Ball FighterZ sur Nintendo Switch n’a pas grand chose à envier à ses autres versions. Le jeu est fluide et toujours aussi bon, représentant encore la meilleure expérience versus-fighting réelle du manga d’Akira Toriyama, tout ceci grâce au travail d’expert d’Arc System Works. On retrouvera le jeu avec plaisir sur toutes les bonnes consoles on the go à la date du 28 septembre 2018

 

Super Mario Party

Depuis la mort d’Hudson Soft, difficile d’apprécier pleinement les derniers Mario Party comme ceux de la grande époque N64 / Gamecube, la série de jeux de plateau représentait un jeu multijoueur local de choix pour une ludothèque Nintendo au côté de Super Smash Bros. et surtout Mario Kart. Mais les choses peuvent changer et c’est en laissant tomber la numérotation classique pour un adjectif Super que ce nouveau Mario Party veut revenir à la charge dans un domaine sans réelles concurrences. Finies les courses en char et autres idées exotiques au final déplaisante, Super Mario Party semble revenir vers le chemin du classique jeu de plateau rempli de mini-jeux et de courses à l’étoile du vainqueur.

Nous n’avons pas pu mettre directement les mains sur le soft, mais avons assisté à une présentation en direct du jeu, ce qui peut s’approcher d’un Nintendo Treehouse pour un petite comité. Le début d’une partie se fait comme à l’ancienne, on sélectionne ses personnages pour quatre personnes (avec comme d’habitude de nouvelles têtes, ici Goomba par exemple) et on choisit notre plateau de jeu. Le début d’une partie se fait lui aussi normalement, on désigne le premier joueur en fonction de son score au dé et en route. Pour avancer, il faudra encore taper du dé, mais ici une idée de Mario Party Star Rush sur 3DS a été conservée, à savoir la possibilité de choisir entre un bloc classique allant de 1 à 6, ou un bloc propre au personnage que vous incarnez. Par exemple, Bowser aura plusieurs faces à 6, mais aura également des faces à 0 ce qui permettra de jouer avec le feu. Celui de Mario sera moins risqué, mais également moins gourmand que celui de son ennemi juré et certains personnages peuvent même tomber sur un malus de perte de pièces. Ce sera donc une mécanique à utiliser avec intelligence et réflexion. 

Concernant les mini-jeux qui se déroulent chaque fin de tour, ils ont l’air d’être plus amusant que dans les derniers volets. Un de mes préférés est par exemple celui où il faudra se faire prendre en photo à tour de rôle, mais pour améliorer son score il faudra également pousser ses amis pour les empêcher d’apparaître dans le cadre. C'est le genre de mini-jeu assez frais que devrait proposer ce nouvel opus de la série Mario Party qui devrait, normalement, pouvoir concilier les fans pour sa sortie prévu le 5 octobre 2018.
 

Starlink : Battle for Atlas
(par Fry)

Annoncé lors de l'E3 2017, Starlink : Battle for Atlas est sans aucun doute à la fois un des projets parmi les plus intéressants d'Ubisoft, de par son concept, et un projet qui serait passé relativement inaperçu sans la participation des personnages de la licence Star Fox au casting de sa version Switch. Une situation quelque peu étrange, le titre n'étant pas une exclusivité pour la console de Nintendo, qui fera très probablement de cette version la plus attendue et la plus vendue de toutes. Starlink étant donc une des grosses sorties tiers pour la fin d'année sur Switch, nous avons pu poser nos mains sur ce titre qui s'inscrit dans deux genres bien connus, celui du jeu de tir spatial à la Star Fox d'abord, celui du jouet-vidéo à la Skylanders ensuite. 

L'un des aspects centraux du jeu d'Ubisoft Toronto est donc son principe de figurines à attacher à la manette. Lors de cette session de test, plusieurs vaisseaux, personnages et armes nous étaient proposés, à commencer par l'Arwing, vaisseau avec lequel j'ai effectué ma partie. Fox McCloud n'était en revanche pas disponible, c'est ainsi qu'il a fallu jouer à travers le très peu charismatique Mason Rana, héros principal du jeu. Viennent ensuite les différentes armes, j'ai pu tester un lance-flammes, une arme lançant des missiles de givre, une mitraillette très classique et un canon à trou noir. Comme promis, l'installation de tous ces éléments sur le support manette fourni avec le jeu permet leur apparition instantanée dans le jeu. La première installation du personnage déclenche une petite cinématique de présentation de ce dernier tandis que l'ajout des éléments, vaisseau et armes, déclenche leur matérialisation en temps réel. A partir de là, de nombreuses options de personnalisation s'offrent à nous, toutes les combinaisons d'armes et de vaisseaux sont possibles et, comme Ubisoft Toronto l'a bien indiqué à l'E3, les armes peuvent même effectivement être dirigées vers l'arrière. 

Une première constatation que je peux faire de tout ce dispositif qui se fixe à la manette est qu'il est sensiblement plus léger que ce à quoi on aurait pu s'attendre. Jouer avec le vaisseau fixé à sa manette n'est pas une expérience désagréable de ce point de vue là et le concept de vaisseau en plastique à personnaliser soi-même peut être très ludique, le public visé par ce concept étant d'ailleurs très évident. Cependant, une seconde constatation est, qu'au fil de nombreuses parties, on se passera assez vite de la phase montage des éléments en plastique qui, si elle fonctionne exactement comme promis par le développeur, demande quand même un investissement particulier qui peut être contourné puisque le jeu permet de faire une copie numérique des personnages et des éléments, ce qui permet de les interchanger en jeu sans passer par les figurines en plastique. D'autant plus qu'un vaisseau correspond précisément à une vie puisqu'une fois votre barre de vie vide, le jeu vous demandera de changer de vaisseau pour continuer la partie. Une troisième constatation est que le pack de base du jeu final (vendu à 80€ pour rappel) devrait être livré avec deux personnages, deux vaisseaux et trois armes (un des 2 personnages et une des 3 armes n'étant disponible qu'en version numérique dans ce pack), ce qui implique que pour profiter pleinement de toutes les options de personnalisation et des différentes caractéristiques propres à chaque personnage, vaisseau et arme, il faudra repasser à la caisse. Bien évidemment, très similaire à un Skylanders, le modèle économique de Starlink ne fait aucune surprise et il est important de noter que l'histoire du jeu devrait pouvoir être complétée à 100% avec seulement les éléments du pack de base. 

Toujours est-il que, une fois mon Arwing et mes armes équipés, j'ai pu traverser une démo très similaire au segment qui a été montré par les développeurs d'Ubisoft Toronto dans le Treehouse Live @E3 2018. Au premier abord, le jeu n'est pas simple à prendre en main mais après quelques minutes de jeu on s'habitue rapidement aux mécaniques et on comprend au fur et à mesure que l'on découvre l'univers, la nature de certains ennemis nécessitera peut-être de changer d'arme si vous avez effectué un mauvais choix en début de partie. Un missile givrant, arme que j'avais équipée en début de partie, n'ayant par exemple que très peu d'effets sur des ennemis de glace, en toute logique, tandis qu'un lance-flammes, arme utile pour les combats au corps à corps, ne sera pas très efficace lors de certains combats de boss. Le coeur du gameplay est tout à fait fidèle à ce que l'on peut trouver dans les jeux du genre, et notamment dans Star Fox, mais cette démo possède quelques soucis techniques qui ont entaché ma partie. Le jeu, pas toujours simple à manier selon si l'on se trouve dans un combat à distance ou dans un combat au corps à corps, souffre en l'état actuel de quelques problèmes de caméra qui à certains moments a du mal à suivre l'action principale, à d'autres se met en mode première personne sans qu'on l'ait sollicité. 

Coté technique, si la démo tournait globalement plutôt bien malgré quelques baisses de framerate assez remarquables par moments, le jeu n'était pas toujours très agréable à regarder. Dans les environnements sombres et brumeux, le rendu graphique n'est pas des plus jolis mais il est déjà plus appréciable à l'oeil dès lors que l'on passe à des environnements plus colorés. Cependant, peu importe l'environnement, cette démo laisse une impression de vide avec des décors et environnements pas toujours très remplis, des ennemis pas toujours très intéressants à combattre et des boss très répétitifs et pas nécessairement très amusants. 

De manière générale, cette démo de Starlink laisse ainsi la même impression qu'a pu laisser Star Fox Zero il y quelques temps déjà. Celle d'un jeu assez vide, pas toujours très amusant, pas toujours très joli à regarder et qui par ailleurs souffre de quelques défauts techniques qui, il faut bien le noter, auront peut-être disparus d'ici la sortie du jeu le 16 octobre prochain. En d'autres termes, si son concept de vaisseau personnalisable via des figurines en plastique est très sympathique en premier lieu, une fois plongé dans le jeu, le titre d'Ubisoft Toronto donne l'impression d'un projet où la majorité des ressources de développement ont été mises sur la réalisation de l'aspect jouet-vidéo, qui est effectivement très réussi, au détriment du coeur du jeu qui parait fade et globalement décevant. Vous l'aurez compris, c'est donc très refroidie que je suis ressortie de cette session de test de la démo E3 de Starlink : Battle for Atlas.

(merci à Ryfalgoth pour la correction) (merci à laboitecom et nintendo france pour l'événement)