Troisième Fire Emblem sur GBA, cet opus propose une histoire sur un continent inédit en compagnie des jumeaux Ephraim et Eirika qui sont les deux lords du jeu.

FE8 propose de nouvelles possibilités comme les escarmouches sur une carte centrale qu'on peut parcourir comme un Mario 3 / Super Mario World ainsi que la possbilité de choisir entre plusieurs classes lors de sa promotion.

Sur le papier, c'est bien mais... trop de choix tuent le choix. Les escarmouches détruisent la difficulté de la campagne, ce qui en fait une fausse bonne idée.

Fire Emblem 6 proposait plusieurs routes avec un côté RP. Là, on aura le choix à un moment de continuer avec Ephraim ou Eirika qui finiront par se rejoindre plus tard, ce qui rend l'intérêt plus discutable. Le scénario sera également moins travaillé que ceux de FE6 et FE7.

En privilégiant la facilité avec l'expérience bonus des escarmouches, un joueur peut finir à bout de la campagne en 30 heures au lieu de recommencer la carte de la campagne où il coince, afin de faire de meilleurs choix tactiques qui le mèneront à la victoire.

Ce jeu abandonne le système de classement avec un rang donné selon les performances de notre campagne (nombre de tours, unités perdues etc.) donc la rejouabilité est moindre.

Auparavant, on avait des cartes bonus une fois le jeu terminé, où on devait mettre notre armée à rude épreuve mais c'est remplacé par les escarmouches décrites précédemment. Recommencer sans cesse les ruines et la tour sera vite répétitif.

Au niveau du nombre de personnages, c'est l'opus GBA qui en propose le moins. Vous l'aurez compris, c'est un jeu qui m'a laissé sur ma faim.

Il n'est pas mauvais mais il cherche plus la facilité au détriment de sa rejouabilité et du challenge de ses prédécesseurs. Ses opus précédents avaient démontré qu'on pouvait en attendre bien plus d'un Fire Emblem sur GBA !