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The Legend of Zelda : Ocarina of Time

Avis sur The Legend of Zelda : Ocarina of Time




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Leçon de game design et d'histoire intemporelle (Sam 16 Nov 2024 - 11:58)

Qu'est ce que je peux dire de plus alors que tout a été dit et redit à ce jour ? C'est vrai quoi, entre tous ces tests à ce jour, tous ces vidéos d'analyse, de speedrun, de randomizer, d'animation, de parodie, de reprise musical, le nombre de let's play, le merchandise, les fanarts, les cosplays et tous les autres domaines non citées.

Oui je le fini que maintenant en 2024 et dans sa version 64 et en version PAL EUR et censuré. Oui je sais je me suis tapé la version 50 Hz qui avait sur le NSO et pas le remake 3D sur 3DS ou une version émulée avec les performances aux maximums. Je voulais vraiment faire la première version surtout pour la parties des chants avec l'ocarina (avec la manette 64 sortie entre temps) que j'aurai moins apprécié sur 3DS. Pour les visuels, pas mal diront que ça assez mal vieilli. Mais pour l'époque dans son contexte, c'est toujours très impressionnant pour une première en 3D, et l'ambiance pour certains donjons et certains ennemis que j'ai un doute sur le pegi 12. La bande son qu'on ressort sans problème et bien reconnaissable quelque soit la zone dans le jeu. Tous les personnages quelques soit avant ou après les 7 ans, rien que ça résume le jeu.

En 40 heures de jeu, j'en ai fait du chemin, les allers-retours, les différentes quêtes. Et les références que j'ai trouvées avant et après avoir fait cet opus.

Mais il y a quand même des éléments que j'ignorais à ce jour. Comme les grenouilles sur le chemin du domaine Zora je les ai jamais vu/entendu parlé jusqu'à que je le fasse.

Les quarts de cœur, ça allait dans l'ensemble, faut vraiment tout faire et tout essayer de ce qui est devinable pour les avoirs. Juste un que ça ne voulait pas valider que je l'ai fait sous une autre condition.

Les skulltulas d'or... "Stop It, Get Some Help". Entre le nombre qui faut pour augmenter surtout la partie bourse de rubis. D'en trouver au début quand on est enfant, jusqu'ici ok. De savoir qui en a aussi la nuit, m'oui il faut revoir chaque zone à n'importe quelle moment de la journée. Et fois deux quand on est adulte... aled.

Oui, il y a les pierres Sheikah pour aider et tout. Mais il y a des zones précises où en utilisant une bombe ça fait un trou. Mais certains, obligés de passer par le chant des tempêtes pour faire un trou aussi... :ooh:

Tous les objets à accumulés et à améliorer au fur et à mesure par donjon et pour chaque boss ou autres. On est bien équipé à la fin, sauf pour les derniers avec le même problème dans ce type de jeu, surtout entre les dernières étapes et la fin de chez fin (le final pour faire simple).
L'exemple qui me bute c'est les gantelets d'Or, on les a quasi à la fin du jeu et ça sert juste pour soulever au moins deux piliers et plus rien.
Alors que, et si :


Vraiment je comprends mieux à présent sa réputation. Il y a encore plein de points que je pourrai aborder et développer. Quand je re ferai le jeu dans son remake sur 3DS, ou si il y a une autre version d'annoncer et sortie entre temps.
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Le premier Zelda en 3D, celui qui a posé les bases de tous les autres jeux d'aventures modernes (Sam 17 Fév 2024 - 16:05)

429 francs, que j'avais mis longtemps à économiser une telle somme à désherber, tondre la pelouse et d'autres corvées encore...

Pour les moins jeunes, c'est le prix de cette cartouche avec la monnaie de l'époque et le jeu en question était en rupture de stock à sa sortie. C'est suite à ça que j'ai réservé mes "gros" jeux AAA.

J'avais connu et fini Zelda 3 sur SNES (mon premier Zelda) et on m'avait prêté Zelda 1 sur NES que j'avais du mal à finir donc je me demandais comment allait se passer ce nouveau Zelda avec la 3D...

Difficile de ronger son frein en voyant les photos dans les magazines et après avoir subi la claque de la 3D de Super Mario 64.

Lorsque j'ai (enfin !) pu jouer au jeu, j'ai été rapidement conquis. On retrouvait les donjons que j'avais pris plaisir à arpenter dans Zelda 3 avec des énigmes pensées pour la 3D. Chaque donjon avait son propre thème, son arme et on retrouvait l'aspect Metroidvania avec la montée en puissance progressive de Link au fur et à mesure que l'on remplissait son inventaire et qu'on dénichait de nouveaux fragments de coeur.

Je me souviens de l'alternance jour nuit en temps réel à l'extérieur des villes, ce qui était inédit pour l'époque, de même que la visée Z qui permettait de ciblage des ennemis et permettait un gameplay parfaitement adapté, sans les soucis de caméras rencontrés dans nombre d'autres jeux sur Nintendo 64. On pourrait croire que la manette de la Nintendo 64 avait été pensée pour ce jeu et non pas pour faire un clin d'oeil au logo de Batman !

La quête en elle-même est classique avec tous les éléments attendus : Ganon (ou plutôt Ganondorf, une première), Zelda et la Triforce.

Le jeu repose également sur une dynamique inédite à ce moment pour la série : les voyages temporels. Au lieu d'avoir un monde de la lumière et un monde des ténèbres comme dans Zelda 3, on a ici deux époques : le présent et le futur quasi post-apocalyptique. Selon l'époque, Link ne pourra pas avoir le même matériel car il sera devenu adulte et nombre d'équipements qu'il avait enfant seront devenus inutilisables dans le futur.

Ce qui a le plus mis mes nerfs à l'épreuve est l'inévitable temple de l'eau. Mais, avec le recul, je préfère de loin ce temple qui m'oblige à sans cesse jouer avec mes bottes de plomb que la formule plus moderne qui sacrifie toutes ses énigmes pour ne plus perdre des joueurs qui auront abandonné sans se creuser davantage les méninges.

Pour anecdote, j'ai redécouvert ce jeu quand je me suis procurée un kit vibration (que j'ai eu avec Lylat Wars si ma mémoire est bonne) car on peut optionnellement récupérer un objet nommé la pierre de souffrance. Son utilité ? Plus vous vous rapprochez d'une grotte secrète et plus votre manette se mettra à vibrer. Au final, vous vous en servirez comme détecteur et vous découvriez encore plus de secrets cachés !

J'avais mis environ 40 heures à l'époque, sans avoir les 100%. Je me suis résolu à prendre une soluce (publiée dans Nintendo magazine) pour intégralement le terminer.

J'en garde un souvenir impérissable : une histoire non segmentée, avec ses retournements de situations, ses moments culminants, ses interactions avec le méchant... que ça change des souvenirs facultatifs morcelés des derniers opus ! Que ça fait plaisir d'avoir une vraie narration tout au long de l'aventure !

Si je ne devais choisir qu'un jeu de la Nintendo 64 à présenter, ce serait celui-ci. Une évolution de la formule des Zelda mais aussi une révolution de tous les jeux d'aventure qui va poser les bases indispensables à tous les jeux en 3D qui l'auront suivi.

Si vous avez commencé avec des Zelda plus modernes, vous aurez sans doute du mal à accrocher avec ses 17 FPS en version européenne et vous aurez déjà connu les mêmes bases (objet du donjon etc.) dans les opus sur GameCube, Wii, Wii U etc. Cependant, souvenez-vous que c'est grâce à ce jeu que vous avez eu droit à toutes ces innovations !
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