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The Legend of Zelda : Ocarina of Time

The Legend of Zelda : Ocarina of Time - Test

Nintendo 64     Rédigé par Pixel     Sam 12 Oct 2013     0 Coms et 1876 Vues
De nos jours, certains jeux-vidéos considérés comme mythiques sont devenus indissociables des genres qu'ils représentent. On peut en citer plusieurs tel que Super Mario Bros sur NES, Final Fantasy VII sur Playstation, Super Metroid sur SNES, Sonic sur Mega Drive ou encore The Legend of Zelda : Ocarina of Time sur Nintendo 64. C'est ce dernier qui attirera notre attention aujourd'hui. En effet, véritable phénomène au moment de sa sortie, ce jeu d'aventure est devenu en très peu de temps l'argument de vente de la Nintendo 64 le plus important et a été promu au nom de meilleur jeu de tout les temps. Mais pourquoi tant d'éloges et tant de succès ? Réponse dans le test qui suit !



La légende de la Triforce nous est contée dans cette opus
Le point fort d'un bon Zelda ne se trouve généralement pas dans son scénario. Celui-ci se résume souvent à retrouver les parts d'une entité sacrée nommé la Triforce et de sauver la princesse Zelda. Dans celui-ci, on découvre un scénario plus poussé et plus intéressant que dans les quatre premiers opus. Vous incarnez Link, petit Kokiri qui vit dans la forêt. Un jour l'Arbre Mojo, mentor des Kokiris, vous prévient que le monde est en proie aux dangers les plus terribles et vous demande de la sauver avec Navi, un petite fée qui devra vous aider. Bon, d'accord, résumé de cette façon, le scénario a l'air méchamment banal. Sa finesse se trouve au cœur d'Hyrule. En effet, en plus de raconter une énième quête visant à protéger le monde, Ocarina of Time nous fait découvrir les origines de la Triforce, d'Hyrule, de la saga. On note aussi qu'Ocarina of Time est le tout premier épisode de la série à faire intervenir des races. Alors qu'avant, seul les Hyliens et les monstres peuplaient les vastes étendus du monde, celles-ci sont désormais partagés en plusieurs parties abritant chacune des races hautes en couleurs. On peut par exemple citer la Gorons, sympathiques monstres de pierres ainsi que les jeunes Kokiris se cachant dans la forêt mais aussi les élégants Zoras se plaisant dans l'eau ou bien les mystérieux Sheikahs originaires de Cocorico ou encore les Gérudos, voleurs venant du désert. Des races toutes très variés, qui ont chacune une histoire, des particularités et des problèmes qu'il vous faudra résoudre pour gagner leurs confiance. Ces personnages attachants intervenant régulièrement dans la scénario nous font voyager et découvrir plus encore l'attachante Hyrule.


Le design des donjons est l'un des plus original et recherché de la série
Cette diversification ne se fait pas que dans les races, mais aussi chez les monstres. Le bestiaire se veut beaucoup plus complet que dans les anciens Zelda. Si l'on est content à l'idée de retrouver d'anciens monstres tels que les chauves-souris ou les araignées, on prend d'autant plus de plaisir à rencontrer les désormais non-moins célèbres agaçantes pestes Mojo ou les terribles Stalfos. Voir un bestiaire aussi travaillé en trois dimension est un régal. C'est d'ailleurs la grande nouveauté de ce Zelda : la 3D ! Ce jeu est entièrement réalisé en trois dimension et quelle troisième dimension ! Bon, certes les graphismes ont un peu ( beaucoup ) mal vieillis, mais le charme reste intact. Ce nouveau monde sublime la saga. On retrouve des endroits déjà connus comme la charmante Cocorico ou le sympathique Lac Hylia mais aussi des espaces totalement nouveaux comme le sont les étranges bois perdus ou l'imposante forteresse gérudo... Tout cela renforce l'immersion, elle aussi appuyé par la transition jour/nuit qui fait son arrivé dans la saga. D'autant plus que certains événements seront liés avec le temps. Si vous vous promenez de nuit sur la grande plaine d'Hyrule, vous risquerez de vous faire attaquer par des monstres, et inutile de vouloir vous rendre dans la forteresse pour vous y cacher, ses portes ne sont ouvertes que de jour ! Une immersion totale qui se fait aussi et en particulier avec ses musiques. Composées par Koji Kondo ( Mario, Zelda ) qui s'est littéralement déchiré pour réalisés l'OST de ce Zelda qui est tout simplement magnifique. Variés et très bien réalisés Les thèmes sont en adéquation parfaite avec les endroits qu'ils représentent : plutôt enjoué et rapide dans le moulin, mystique dans les temples, rythmé et précise dans les montagnes. On entends aussi pour la première fois la voix de Link grâce à des onomatopées ( Aïe, Aaaah, Igh... ) et des bruitages de très bonnes factures.


Link utilise la visée Z pour ne pas quitter le Stalfos des yeux
Le dernier point que je vais aborder, qui est aussi l'aspect le plus réussi du jeu, c'est le gameplay d'Ocarina of Time. Concernant le petit hylien, il est aisé de le contrôler, les commandes sont les mêmes que celles de Super Mario 64, ne dépaysant pas trop les joueurs du plombier. Le panel d'armes de Link est varié, on a des objets assez classiques : boomerang, bombes, bouclier et bien sur l'épée mais on a aussi droit à de nouveaux objets assez originaux : masse, lance-pierre ou le monocle de vérité ainsi que les flèches de feu/glace. Le petit héros tout de vert vêtu est aussi muni d'un ocarina. Il est ainsi possible d'apprendre à Link des chants qu'il jouera avec cette instrument afin de déclencher des événements variés comme : le coucher/lever du soleil, faire tomber la pluie, aller dans le futur, appeler la jument Epona... D'ailleurs celle-ci est aussi une des grosses nouveautés de ce gameplay, cette jeune et fougueuse jument pourra servir de monture à Link afin de l'aider à sauter au-dessus de certains obstacles, d'aller à un point A jusqu'à un point B rapidement ou juste pour le plaisir de se balader. Penchons-nous désormais sur les mécanismes du jeu. Comme cité plus haut, une petite fée du nom de Navi accompagne le petit Hylien durant tout le long de son périple. Assez bavarde et pleine de conseils inutiles, Navi reste tout de même importante pour la visée. Dans ce premier Zelda en trois dimensions, Link aura la possibilité de "viser" ses adversaire. En appuyant sur Z près d'un ennemi, Navi se pose dessus et un viseur sur cette ennemi apparaît, à ce moment, Link ne quitte pas l'ennemi des yeux et le suit du regard. Si le petit elfe attaque, celle-ci sera porté directement sur l'ennemi. Ce système de visée très réussi est indispensable pour mener à bien la quête de ce Zelda sachant qu'elle est aussi utilisable sur certains objet des donjons. D'ailleurs, ceux-ci font parti intégrante du jeu et font sa renommé. En effet, pour la première fois les donjons ont chacun une particularité et un thème. Le temple du feu sera niché dans un volcan et quand à celui de l'ombre, il sera caché sous un cimetière. Chaque donjon est unique et comporte des énigmes différentes liées aux thèmes des temples qui les abritent. Par exemple, il faudra faire monter ou descendre le niveau de l'eau dans le temple de l'eau et passer d'enfant à adulte dans le temple de l'esprit !

Scénario
17/20
Un scénario qui peut sembler être assez classique dans les grandes lignes mais qui prend de l'ampleur au fur et à mesure que l'intrigue avance. Sans être trop complexe, dans un souci de laisser le joueur libre, l'histoire général se veut un peu plus complexe que dans les anciens opus. En effet, en plus d'être l'histoire d'une aventure épique pour sauver le monde, c'est aussi l'histoire des origines de celui-ci, des origines de la Triforce, des origines de la saga, faisant de cette un opus le pilier de la chronologie des Zelda.
Graphismes
17/20
Il faut l'avouer, les graphismes 3D de la Nintendo 64 ont assez mal vieillis. Ocarina of Time n'échappe pas à la règle, et son aspect graphique parait désuet. Néanmoins, le monde d'Hyrule ne perd aucunement de son charme, même après 15 ans, on prend plaisir à découvrir les nombreux paysages que cette fabuleuse terre peut nous offrir : du Ranch Lon-Lon à la Montagne de la Mort, en passant par le Domaine Zora, sans oublier les Bois Perdus !
Jouabilité
19/20
Un réel gameplay, fait aux petits oignons ! Tant de richesse dans un jeu, c'est rare, même de nos jours ! Contenant de nombreuses nouveautés tel que la visée Z, Epona ou encore de nouvelles armes ( masse, monocle de l'esprit ) alliant à cela les fondamentaux de la série comme les cœurs en guise de barre de vie ou les armes indissociable de la série comme l'épée, l'arc, le bouclier, le boomerang ou les bombes ! Une jouabilité qui servira de base à tout les Zelda 3D de la série.
Bande son
18/20
Chapeau Koji Kondo pour cette OST. Les thèmes sont en adéquation parfaite avec les endroits dans lesquels ils sont joués, que se soit à Cocorico ou dans la plaine d'Hyrule, les musiques ne cesseront de vous trotter dans la tête. Des thèmes souvent envoûtant et mystérieux. Grosse mention spéciale aux chants d'ocarina qui sont inoubliable, aux musiques des temples qui sont mystiques ainsi qu'à l'Ending.
Durée de vie
18/20
Une excellente durée de vie. Il faut quarante heures pour finir le jeu d'une traite, celui-ci n'étant en général pas très facile ( mais pas non plus hardcore ). A la fin du jeu, vous aurez la possibilité de jouer aux nombreux mini-jeux disséminé un peu partout dans Hyrule : du tir à l'arc à la chasse aux trésors, il y en a pour tout les goûts ! Il vous sera aussi possible de refaire le jeu en beaucoup plus difficile si l'envie vous en dit, en achetant l'édition Master Quest de ce Zelda !

| Conclusion |

Si désormais The Legend of Zelda : Ocarina of Time est un considéré comme un jeu cultissime, c'est d'une part, pour son gameplay, riche, varié, innovant, mais tout en restant proche de celui de ses ainés, la jouabilité est l'une des plus innovantes et travaillées du jeu-vidéo ! D'autre part, c'est l'univers d'Hyrule qui contribue à ce Zelda, un monde enchanteur, merveilleux, aux paysages dépaysants et fouillés mais aussi aux musiques envoûtantes, mystiques et gaies ! Une petite perle d'inventivité, seulement sur Nintendo 64. Si vous n'y avez toujours pas joué, courrez dans le magasin de jeu-vidéo le plus proche, et prenez le vous ! Un indispensable, tout simplement !
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