Le Bar du Forum

Spydark a écrit:

Passez une bonne soirée du nouvel an les gens

Ben toi aussi !

Et évidemment pareil pour les autres...

J'en connais un qui va recevoir comme cadeau de Noël son deuxième Amiibo de ma part... J'espère jusqu'il ne l'a pas déjà ? Faut dire que j'ai attendu le dernier moment pour le lui acheter et qu'il n'y avait plus trop de choix...

Fêtons bien cette nouvelle année dans la joie et la bonne humeur

Yeah, 1er message de l'année sur le forum GN.

Une bonne année à tous

Bonne année à toi aussi ! (Et second message de l'année...)

Bonne année les gens !

Bonne année.

Une bonne année à tous nos membres et tous mes vœux pour vous !

Bisous et bonne année à toute la petite famille GN pour ceux que j'ai pas sur Twitter ou que je n'ai pu inclure faute de place !

Bonsoir,

Ce qui va suivre, je vais le poster ici parce que je pense que mon cas est unique et qu'il n'y aura que très peu de monde pour rebondir dessus si j'en avais fait une discussion à part entière :

Et pour cause, il s'agit d'une question quelque peu singulière que j'ai posé à mon père hier soir en lui souhaitant mes vœux de bonne année. Cette question était très simple : c'était pourquoi ma fratrie n'avait pas eu de console de jeu alors que nous étions enfants, c'est à dire dans les années 80' et 90' (étant respectivement de 78 ; 80 et 82)

Sa réponse m'a presque surpris dans la mesure où il n'a pas rejeté en bloc l'idée que nous puissions avoir eu cet équipement. Il aurait même pu y songer, mais d'après mon sondage et d'après ce que j'ai réussis à lui faire dire, il n'avait pas l'air convaincu par l'offre et les graphismes des jeux de l'époque. D'où je déduis que si Zelda BotW et Super Mario Odyssey tel que nous les connaissons cette année étaient sortis sous cette forme il y a 25 à 30 ans, nous aurions eu plus de chances d'être équipé.

Il aurait pu aussi avoir plus de choix avec des jeux de réflexion et de stratégie plus convainquant qu'à l'époque, les machines n'étant pas encore assez puissantes pour rivaliser avec l'homme dans ces domaines. Parce que lui, ce qui l'aurait le plus intéressé, c'était ça, et non les jeux d'arcades où il fallait savoir jouer du JoyPad comme du piano à queue...

Enfin, dernier problème, et non des moindres, il aurait fallu qu'il ait la garantie qu'on ne se dispute pas autour de la console... Sauf à pouvoir y jouer les trois en même temps. Je sais que c'était vaguement possible sur les premiers Mario Kart, mais les autres ?

Tout ça pour conclure que si j'avais voulu avoir une console dans mon berceau, j'aurais dû être né à une autre époque !

Alors déjà que ma famille me chambre régulièrement en me disant que la cigogne s'est trompé de famille (trop long à expliquer et hors sujet) il semblerait aussi que je suis né à la mauvaise époque !

Aussi, si vous avez des anecdotes de ce type à raconter, vous pouvez le faire à la suite de la mienne, mais je pense que je vais être un peu seul dans mon cas...

Alors étant né en 1996, et mes parents n'ayant connu les jeux vidéo que de très loin, j'ai du attendre un petit moment avant d'avoir une console. Je crois avoir eu ma Game Boy Advance à l'âge de 6 ans donc en 2002.

Mais mes parents étaient formellement contre l'acquisition d'un ordinateur ou d'une console de salon. Sans dire qu'ils étaient dans la pensée de m'empêcher de devenir addict, ils préféraient me voir jouer à la console dehors plutôt qu'à l'intérieur... au moins je prendrai l'air.

Et dans une autre mesure : j'ai eu mon premier téléphone à l'âge de 15 ans, quand je suis entré au lycée alors que tous mes camarades avaient le leur depuis la 5e/4e. Donc bon finalement ça doit être générationnel puisque aujourd'hui : 90% des élèves entrant en classe de 6e ont un téléphone portable.

Alors si on dévie sur le téléphone portable, moi, c'était techniquement impossible : même en 1998, année de mon bac, ils étaient soient destinés à un public de privilégiés, soit le réseau n'était pas assez dense pour couvrir toute la France comme c'est le cas aujourd'hui. Et de fait, je n'ai pu avoir mon premier téléphone qu'en deuxième ou troisième année de fac. Sinon, c'était la cabine téléphonique pour appeler mes parents depuis la cité U.

Le téléphone en lui-même était un dinosaure comparé aux smartphones de maintenant : très gros, et très peu de mémoire, sans beaucoup de fonctionnalité. La présentation du numéro était par exemple une option payante selon l'opérateur choisis...

Mais le pire, c'est l'impossibilité de conserver plus d'un nombre plus que restreint de sms : quand je me suis mis en couple en 2004, mon téléphone de l'époque ne pouvait conserver que 10 à la fois, ce qui m'obligeait à effacer nos échanges romantiques !

Pour les consoles de jeu, c'est effectivement en grande partie générationnel. Si les parents ne s'intéressent pas du tout aux jeux vidéo, voire même considèrent ça comme une menace, t'as effectivement peu de chances que l'enfant ait une console. Dans mon cas, mes parents s'en foutaient totalement.
Mon père était même contre le jeu vidéo, en discutant avec lui de ça des années plus tard, il m'a révélé qu'une fois en étant jeune ado (années 80), il est allé dans une salle d'arcade et a dépensé tout son argent de poche en une aprèm, et à cause de ça il considère les JV comme une perte d'argent.
Fort heureusement, vu que j'insistais pas mal, ma mère voulait que je sois heureux et a accepté qu'on m'achète une Playstation en 99 (j'avais 6 ans), puis une Game Boy Color en 2001 avec Pokémon, et ainsi de suite au fil des années. Donc je sais pas ton cas Sartorius, mais faut aussi en partie que la demande vienne de l'enfant sur le souhait d'une console.
Enfin je constate quand même encore de nos jours que certains parents se comportent de manière particulière. Je pense à deux personnes dans mon entourage, l'un a la 40aine et a pas mal joué à la Game Boy dans les 90s, l'autre a la 30aine et me dit jouer régulièrement sur PC à Skyrim et Age of Empire. Les deux sont pères de famille, mais les deux me disent restreindre leur enfant à 1/2h (1h gros max) de jeu par jour. Et ça je comprends absolument pas du tout, je conçois bien qu'on fixe des limites pour pas que le gosse plante ses études en jouant toute la nuit, m'enfin acheter une console 200/300 balles avec des jeux pour y jouer que 1h par jour, c'est super con...


Sinon pour les smartphones, ben forcément dans les années 90 début 2000, c'était pas encore assez utile. J'ai eu mon premier téléphone à 15 ans en 2008 parce que pour commencer à draguer les filles il fallait, mais au collège, même si beaucoup en avaient, j'en voyais pas trop l'utilité. Aujourd'hui, c'est devenu tellement utile que bon, tu peux pas lutter.

Citation:

Donc je sais pas ton cas Sartorius, mais faut aussi en partie que la demande vienne de l'enfant sur le souhait d'une console.

C'est vrai que nous n'en n'avions pas vraiment fait la demande à l'époque... Mon frère rêvait d'avoir une ordinateur autant pour jouer que pour apprendre à bidouiller des programmes, alors que moi, j'aurais été plus ouvert à une GameBoy pour jouer à Super Mario. Mais je ne pense pas que ma sœur en ait eu l'envie.

Mais delà à être insistant, non. Sans doute parce que j'avais peur de me confronter à un mur. Parce que quand mon père dit non... c'est non ! D'autre part, j'étais déjà complexé par mon syndrome de la défaite qui fait que je me démobilise très facilement dès lors que je me vois perdre ma partie. Et ce n'est que l'année dernière que j'ai réussis à le vaincre.

Sans ça, peut-être que j'aurais pu faire ma demande plus tôt ? Toujours est-il que si j'avais sus, je me dis que cela aurait peut-être valu le coup de faire la demande...

Mais il faut se rappeler aussi que j'ai grandis à la campagne, et que dans une exploitation agricole comme celle de ma famille, on aime autant jouer au grand air que de s'enfermer dans la maison devant une console ou un ordinateur de jeu !

Personnellement c'était surtout mon père qui voyait ça comme une connerie (et ça tombe bien, j'avais le même sentiment à son égard), ma mère était juste sceptique mais j'ai eu ma première console à Noël entre 1997 et 1998 et c'était la Nintendo 64 mais avant ça j'avais déjà beaucoup joué à Super Mario Bros sur la NES de ma nounou sur laquelle on faisait des parties à tour de rôle avec les autres enfants que cette dame gardait et j'allais régulièrement chez un ami qui avait la SNES pour jouer à Super Mario Bros 3. Et puis il faut dire qu'avec la folie Pokémon de l'époque et mes parents qui n'ont jamais rechigné à cette mode j'étais bien entouré par cet univers (même si mon premier vrai jeu Pokémon à moi était Pokémon version Platine) tant ils m'achetaient de figurines, VHS et tout le tintouin. D'ailleurs quand on allait faire les courses mes parents me lâchaient toujours au coin jeu vidéo du magasin ainsi je pouvais tester les dernières sorties sur les bornes et "feuilleter" les derniers jeux sortis en admirant toutes ces belles boites dans les rayons sans pratiquement jamais rien acheter à tel point que j'ai que trois jeux sur ma Nintendo 64 haha.

Plus tard étant passé par la Gameboy Advance et la Nintendo DS toutes deux reçues à Noël c'est lors de ma deuxième communion que mes parents ont décidé de m’offrir une Wii et c'est cette console qui a marqué un tournant décisif dans ma vie parce que c'est avec elle que j'ai vraiment commencé à m'investir dans cette passion, acheter moi même mes jeux au lieu de compter sur ceux qu'on m'offrait et simplement devenir un vrai fan avec notamment Super Mario Galaxy qui m'avait mis une claque monstrueuse à l'époque. C'est vraiment à partir de ce moment là que mes parents ont un peu commencé à réellement s'inquiéter de l'influence des jeux vidéo sur moi et là ou ma mère a finalement assez vite commencé à comprendre et à accepter ma passion pour mon père c'était (et ça l'est probablement toujours) une énorme perte de temps et d'argent, il était du genre à croire que l'école n'avait pas évolué depuis son temps et à penser fermement que je devrais passer tout mon temps libre plongé dans les livres scolaires.

Actuellement je ne vis plus avec mon père et je me tiens volontairement à distance de lui pour des raisons d'ordre familial et je vis avec ma mère qui limite est fière que je m'adonne à une passion si belle et de me voir heureux baigner dans cet univers qui me fait rêver et m'a poussé à diverses choses qui participent à la rendre fière à mon égard. En étant raisonnable je suis parvenu à lui faire voir la puissance que ce média pouvait avoir et elle sait maintenant que ça va bien au delà d'une activité pour dégénérés violents et asociaux.