Splatoon 3 : Tour de l'Ordre - Test
Rédigé par Spyounet
Mar 12 Mar 2024
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Sorti en septembre 2022, Splatoon 3 avait réussi à épater la galerie avec des modes multijoueurs toujours efficaces, mais également une campagne solo bien plus rythmée et variée que ses prédécesseurs. Pour répondre au DLC du deuxième volet, c’est presque an et demi après que débarque Splatoon 3 – La Tour de l’Ordre, un nouveau contenu solo qui nous invite à plonger dans un nouveau mode inspiré du genre du rogue-lite (Dead Cells, The Binding of Isaac). Une aventure non-linéaire où il faudra relancer une partie depuis le début à chaque échec, tout en continuant de faire progresser son personnage pour être plus puissant au prochain essai. Reste à savoir si cette tentative de Nintendo dans le monde fabuleux du roguelite est réussie.
Scénaristiquement, cette extension se veut comme une suite de Splatoon 2, mais surtout une suite de l’Octo Expansion. On reprend donc le contrôle de l’Octoling du précédent DLC en tant que protagoniste pour se retrouver échoué dans le Hub du précédent jeu, qui semble avoir tourné au cauchemar. Très vite notre personnage fera à nouveau la rencontre de Perle, l’idole des Tentacool, qui nous invite à gravir la Tour de l’Ordre pour sauver son tandem Coralie. La première partie du scénario va donc se dérouler comme ceci ; on rencontre un nouveau personnage amical, on monte les premiers étages de la Tour et on finit par sauver Coralie qui nous explique que nous sommes coincés dans un monde virtuel. Un monde créé par elle-même, mais qui a déjà dégénéré à cause d’un maudit virus qui semble vouloir plier le monde à sa volonté d’Ordre Absolu (pas celui qui est chouette). On va donc devoir grimper à nouveau cette Tour et botter les fesses à ce programme corrompu pour faire revenir le monde dans la joie et la bonne humeur.
On grimpe donc les étages qui représentent des petits niveaux dans lesquels il faudra accomplir des objectifs orientés surtout dans le fait de vaincre des ennemis ; Détruire des spawners, chasser trois poissons rapides, mettre des balles dans trous ou encore défendre une zone. Tout ces objectifs seront à accomplir pendant que des hordes d’ennemis tentent de nous renverser. La Tour de l’Ordre tente donc une approche bien plus PvE que les précédentes campagnes de Splatoon qui étaient plutôt orientés plates-formes. C’est un parti prit assez rafraîchissant qui permet d’ajouter du neuf à la franchise. Entre chaque étage on gagnera temporairement des disquettes temporaires qui vont servir à améliorer les capacités de notre personnage : bouger plus vite, recharger plus rapidement notre encre, faire plus de dégats, débloquer une autre attaque ultime, etc. Ces upgrades sont assez variés et permettent de se sentir plus puissant au fil des niveaux.
Du côté des upgrades permanentes, on pourra faire un petit tour auprès de Coralie après chaque échec pour améliorer nos chances de survies. Il est, par exemple, possible d’avoir plus de vies, de prendre moins de dégats, de rendre les ennemis plus faible ou encore d’améliorer Perle. Puisque que cette dernière, sous sa forme robotique, peut nous aider à l’intérieur des stages. Dans le hub il sera également possible de déverrouiller les portes d’un casier, à l’intérieur on peut y trouver un nouvel ensemble d’armes et de capacités de départs. Un outil bienvenu puisque le jeu nous incite à varier les plaisirs de notre arsenal pour avoir un meilleur pactole à la fin.
Globalement l’expérience est satisfaisante et le mode devient de plus en plus fun au fil des parties. Les objectifs s’enchaînent vite, les étages sont fun et le gameplay de Splatoon est très grisant. Cependant, ne vous attendez pas à une sorte de jeu à part entière, le mode n’est pas vraiment pour y passer sa vie comme un Binding of Isaac ou Dead Cells. Le but principal reste de finir l’histoire et de mettre une rouste au boss de fin. C’est pour cela que l’expérience n’est pas conçue comme quelques choses d’infinie, les objectifs et le bestiaire restent limités.
Il faut donc prendre la proposition pour ce qu’elle est : une proposition. Un mode roguelite bonus qui vient renouveler l’expérience solo de Splatoon. Un renouvellement qui s’accompagne avec une nouvelle direction artistique qui va marier beaucoup de nuances de blancs, de rouge et de la nouvelle encre qui ressemble souvent à du vernis rose, mauve ou bleuté. Tout ceci donne une aventure toujours très agréable à l’oeil. Auditivement la saga marque toujours avec sa propre patte, qui ici revient avec une touche de rap/r’n’b pour coller au style des Tentacool.
Ce test a été réalisé à partir d'une version presse fournie par l'éditeur
Le Fameux Metavers de Splatoon
La Tour Infernale Chromapolis
On grimpe donc les étages qui représentent des petits niveaux dans lesquels il faudra accomplir des objectifs orientés surtout dans le fait de vaincre des ennemis ; Détruire des spawners, chasser trois poissons rapides, mettre des balles dans trous ou encore défendre une zone. Tout ces objectifs seront à accomplir pendant que des hordes d’ennemis tentent de nous renverser. La Tour de l’Ordre tente donc une approche bien plus PvE que les précédentes campagnes de Splatoon qui étaient plutôt orientés plates-formes. C’est un parti prit assez rafraîchissant qui permet d’ajouter du neuf à la franchise. Entre chaque étage on gagnera temporairement des disquettes temporaires qui vont servir à améliorer les capacités de notre personnage : bouger plus vite, recharger plus rapidement notre encre, faire plus de dégats, débloquer une autre attaque ultime, etc. Ces upgrades sont assez variés et permettent de se sentir plus puissant au fil des niveaux.
Du côté des upgrades permanentes, on pourra faire un petit tour auprès de Coralie après chaque échec pour améliorer nos chances de survies. Il est, par exemple, possible d’avoir plus de vies, de prendre moins de dégats, de rendre les ennemis plus faible ou encore d’améliorer Perle. Puisque que cette dernière, sous sa forme robotique, peut nous aider à l’intérieur des stages. Dans le hub il sera également possible de déverrouiller les portes d’un casier, à l’intérieur on peut y trouver un nouvel ensemble d’armes et de capacités de départs. Un outil bienvenu puisque le jeu nous incite à varier les plaisirs de notre arsenal pour avoir un meilleur pactole à la fin.
De bien belles couleurs
Globalement l’expérience est satisfaisante et le mode devient de plus en plus fun au fil des parties. Les objectifs s’enchaînent vite, les étages sont fun et le gameplay de Splatoon est très grisant. Cependant, ne vous attendez pas à une sorte de jeu à part entière, le mode n’est pas vraiment pour y passer sa vie comme un Binding of Isaac ou Dead Cells. Le but principal reste de finir l’histoire et de mettre une rouste au boss de fin. C’est pour cela que l’expérience n’est pas conçue comme quelques choses d’infinie, les objectifs et le bestiaire restent limités.
Il faut donc prendre la proposition pour ce qu’elle est : une proposition. Un mode roguelite bonus qui vient renouveler l’expérience solo de Splatoon. Un renouvellement qui s’accompagne avec une nouvelle direction artistique qui va marier beaucoup de nuances de blancs, de rouge et de la nouvelle encre qui ressemble souvent à du vernis rose, mauve ou bleuté. Tout ceci donne une aventure toujours très agréable à l’oeil. Auditivement la saga marque toujours avec sa propre patte, qui ici revient avec une touche de rap/r’n’b pour coller au style des Tentacool.
Conclusion
1620
La Tour de l’Ordre est un ajout bienvenu à la formule aux calamars de Nintendo. Un véritable mode roguelite qui permet de s’amuser pendant plusieurs heures, même si cela reste conçue comme une expérience conduisant à une finalité scénaristique. Avec son gameplay efficace, ses morceaux entraînants et sa direction artistique revisitée, il arrivera certainement à combler une petite faim pour les fans de Splatoon.
Bons points - Un gameplay toujours efficace - La formule est addictive et les niveaux s'enchaînent vite - Une direction artistique revisitée - Le retour de Perle & Coralie - Des nouveaux morceaux de musiques - Un chouette cadeau à la fin pour le jeu principal |
Mauvais points - Pas un roguelite conçu pour durer des dizaines d'heures - Un bestiaire un peu limité |