Good Job! - Test
Les initiatives indies de Nintendo se sont multipliées depuis le début de la Switch, sans doute dans une volonté de diversifier sa ludothèque et de financer des idées originales. Après Snipperclips, Cadence of Hyrule et The Stretchers, c’est cette fois-ci à Good Job! que nous avons droit, un simulateur de vie en société qui tourne vite aux carambolages en cascade à chaque instant.
Les contrôles sont limpides et très accessiblesEn tant que fils du grand patron de la boîte, vous débarquez dans l’entreprise en tant que nouvel employé fraîchement pistonné, et qui doit monter les échelons (littéralement) de la hiérarchie, étage par étage jusqu’à arriver au dixième. Chaque étage se compose de plusieurs sections, et chaque section consiste en une tâche banale à effectuer, tel que remplacer le projecteur ou trier les caisses dans le bon ordre. Le souci vient du fait que vous avez visiblement deux mains gauches et que les accidents sont très vite arrivés, coûtant au passage de coquettes sommes en frais de réparation. Il s’agit là d’un autre de ces « jeux à physique » où le fun réside en essayer tout ce que le moteur permet et de faire, au choix, le maximum ou le minimum de bazar.
Et le concept fonctionne exactement comme ce à quoi on pouvait s’attendre. Le fun est instantané et les missions sont suffisamment variées pour ne jamais vraiment faire deux fois la même chose. Le jeu est clairement équipé pour être joué à deux (en local uniquement) et fonctionne beaucoup mieux de cette façon, même s’il reste possible de tout faire en solitaire. On est en réalité presque surpris que Nintendo finance ce qui est là un physics game tout ce qu’il y a de plus ordinaire : il n’y a pas de grandes surprises quant au déroulement du jeu ou aux mécaniques impliquées, il s’agit simplement là de progresser à travers différents types d’épreuves faites pour tester notre inventivité pour contourner le manque de précision inhérent à notre personnage. Si vous avez déjà joué à Human : Fall Flat, Goat Simulator, Octodad et les centaines d’autres jeux similaires, vous savez exactement à quoi vous attendre.
C’est en soit tout ce que l’on pourrait reprocher au jeu : il ne fait rien de plus qu’être un autre jeu du genre. Avec une dizaine d’heures de contenu au compteur – plus que ça si vous vous la jouez complétionniste et récupérez les quatre cosmétiques dissimulés dans chaque niveau -, il y a clairement de quoi faire, mais les habitués du genre risquent de s’ennuyer avant la fin tant la progression est sans surprise. Qu’on ne se méprenne pas : le jeu fait très bien ce qu’il fait la plupart du temps, même si on déplorera quelques missions plus frustrantes qu’amusantes, et il fera très bien l’affaire pour accompagner quelques soirées apéro ou jouer avec un jeune enfant, mais il n’y a clairement rien d’original, en dehors de l’esthétique Portal-esque plutôt sympathique, pour retenir votre attention bien longtemps. Ça fait le taff, comme on dit.
Ce jeu a été testé à partir d'une version presse fournie par l'éditeur
ENA Simulator 2020

Et le concept fonctionne exactement comme ce à quoi on pouvait s’attendre. Le fun est instantané et les missions sont suffisamment variées pour ne jamais vraiment faire deux fois la même chose. Le jeu est clairement équipé pour être joué à deux (en local uniquement) et fonctionne beaucoup mieux de cette façon, même s’il reste possible de tout faire en solitaire. On est en réalité presque surpris que Nintendo finance ce qui est là un physics game tout ce qu’il y a de plus ordinaire : il n’y a pas de grandes surprises quant au déroulement du jeu ou aux mécaniques impliquées, il s’agit simplement là de progresser à travers différents types d’épreuves faites pour tester notre inventivité pour contourner le manque de précision inhérent à notre personnage. Si vous avez déjà joué à Human : Fall Flat, Goat Simulator, Octodad et les centaines d’autres jeux similaires, vous savez exactement à quoi vous attendre.
C’est en soit tout ce que l’on pourrait reprocher au jeu : il ne fait rien de plus qu’être un autre jeu du genre. Avec une dizaine d’heures de contenu au compteur – plus que ça si vous vous la jouez complétionniste et récupérez les quatre cosmétiques dissimulés dans chaque niveau -, il y a clairement de quoi faire, mais les habitués du genre risquent de s’ennuyer avant la fin tant la progression est sans surprise. Qu’on ne se méprenne pas : le jeu fait très bien ce qu’il fait la plupart du temps, même si on déplorera quelques missions plus frustrantes qu’amusantes, et il fera très bien l’affaire pour accompagner quelques soirées apéro ou jouer avec un jeune enfant, mais il n’y a clairement rien d’original, en dehors de l’esthétique Portal-esque plutôt sympathique, pour retenir votre attention bien longtemps. Ça fait le taff, comme on dit.
| Conclusion |Good Job! remplit le cahier des charges du jeu indé à la physique amusante, sans jamais vraiment aller au-delà. Son contenu conséquent et l’accessibilité de ses contrôles en font une valeur sûre pour quelques soirées qui auraient besoin d’animation, mais il aura du mal à se démarquer des dizaines d’autres jeux du même genre qui ont déjà marqué les esprits des joueurs. Pour un studio qui était habitué jusque-là à des productions mobiles pour Bandai Namco, on leur dit quand même Good Job! pour leur premier effort sur Switch. | 1320 |
Bons points Indéniablement rigolo Accessibles pour petits et grands Suffisamment de contenu Esthétique sympathique |
Mauvais points Vraiment pas original pour un sou L'impression d'avoir déjà joué dix fois à ça Pas de "twist" de gameplay pour changer la donne |
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Après avoir lu ton test (concis et parfaitement clair d'ailleurs
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Je t'avoue que ça me donne quand même envie de l'essayer, par simple curiosité!