Super Meat Boy - Test
Rédigé par Megamagus
Sam 27 Jan 2018
1 Coms et 1868 Vues
Amateur de viande tendrement cuite, bonjour. On peut le dire aisément, Super Meat Boy aura été LE jeu qui a fait exploser le marché des jeux indépendants au début des années 2010. Initialement développé pour le Wiiware, le jeu finira par sortir sur Xbox Live Arcade le 20 octobre 2010. Le jeu est passé timidement par la case Wii U sans affoler les foules et aujourd’hui, il ressort dans une version Switch que l’on pourrait qualifier de définitive avant la venue de Super Meat Boy Forever (sa suite spirituelle).
Comme sur les précédents portages du jeu, la nouvelle Team Meat a su dompter les circuits de la Switch. La 2D du jeu rend très bien autant sur téléviseur que sur l’écran de la console. Là-dessus, pas de risque, vous pourrez jouer pendant votre trajet de transport en commun sans vous éclater la rétine.
Seul véritable reproche que l’on pourrait faire à cette version Switch (et à d’autres) : les musiques originales ne sont pas présentes, faute de droit, et celles qui les remplacent sont assez banales. On sent que les musiques ont été composées en très peu de temps pour combler. Après, cela ne retire absolument pas le plaisir de jeu, même si les premières compositions sont marquantes et difficile à occulter.
Mais la grosse nouveauté de cette édition Switch réside dans son mode 2 joueurs. Un mode Course où l’écran est partagé en deux et où le but est d’aller plus vite que son adversaire pour terminer les niveaux. Il est possible de le faire à travers un ou plusieurs mondes, et pour les plus fifous d’entre vous, de faire le jeu dans son intégralité de cette manière (après avoir débloqué tous les niveaux bien sûr). Ce mode compétitif est vraiment jouissif et vous serez amené à rager, à rire et à en mettre plein la tronche à votre adversaire… ou l’inverse.
Ce jeu a été testé à partir d'une version presse fournie par Team Meat
I) Un jeu mythique
Dans cette situation je décide de : A) Mourir B)
Mourir C) Mourir
Mourir C) Mourir
Bon, ne tournons pas autour du pot puisque tout le monde le sait : Super Meat Boy est un excellent jeu. Il a fait le tour des speedrunners les plus courageux de la planète et fait rager les novices de la plates-formes. Finir le jeu à 100% n’est clairement pas une chose aisée mais avec beaucoup de patience et de pratique, on peut y arriver. Et c’est d’ailleurs l’un des aspects du jeu qui a une connotation très spirituelle. Le “try and die” apprend au joueur à toujours se relever de ses échecs, à se remettre en question pour ne plus faire les mêmes erreurs et à triompher de cette labeur.
Le gameplay reste inchangé pour cette version Switch. Toujours aussi bien calibré, juste, mais jamais punitif en lui-même. Non, le gameplay de Super Meat Boy est punitif seulement si l’on est mauvais. Maintenant, je ne saurais que vous conseiller de jouer avec une manette Pro pour plus d’aisance et pour pouvoir suer un max sans glisser. Chose qui peut (parfois) arriver avec les Joy-Con.
Mais là où Team Meat a frappé un grand coup, c’est dans le level-design. On peut le qualifier de sadique, de difficile ou de ce que vous voulez mais, il en résulte qu’il s’agit là d’un travail d’orfèvre. Aucune plateforme, aucun détail, aucun pixel n’est là par hasard, tout à été calculé pour que le joueur en bave la première fois, et jouisse de victoire la seconde fois.
D’ailleurs, toutes nos prouesses ou presque sont récompensées. Cela va des petits personnages débloquables grâce aux bandages récoltées, aux niveaux 8 bits d’une très grande qualité.
Enfin, je suis bien conscient qu’un jeu sorti il y a presque 8 piges n’a pas d’intérêt à être disséqué de fond en comble. Nous allons donc nous concentrer sur les nouveautés de cette “Definitive Edition” mais aussi sur son portage technique.
Le gameplay reste inchangé pour cette version Switch. Toujours aussi bien calibré, juste, mais jamais punitif en lui-même. Non, le gameplay de Super Meat Boy est punitif seulement si l’on est mauvais. Maintenant, je ne saurais que vous conseiller de jouer avec une manette Pro pour plus d’aisance et pour pouvoir suer un max sans glisser. Chose qui peut (parfois) arriver avec les Joy-Con.
Mais là où Team Meat a frappé un grand coup, c’est dans le level-design. On peut le qualifier de sadique, de difficile ou de ce que vous voulez mais, il en résulte qu’il s’agit là d’un travail d’orfèvre. Aucune plateforme, aucun détail, aucun pixel n’est là par hasard, tout à été calculé pour que le joueur en bave la première fois, et jouisse de victoire la seconde fois.
D’ailleurs, toutes nos prouesses ou presque sont récompensées. Cela va des petits personnages débloquables grâce aux bandages récoltées, aux niveaux 8 bits d’une très grande qualité.
Enfin, je suis bien conscient qu’un jeu sorti il y a presque 8 piges n’a pas d’intérêt à être disséqué de fond en comble. Nous allons donc nous concentrer sur les nouveautés de cette “Definitive Edition” mais aussi sur son portage technique.
II) Un portage techniquement propre
Il n'est pas meugnon ?!
Comme sur les précédents portages du jeu, la nouvelle Team Meat a su dompter les circuits de la Switch. La 2D du jeu rend très bien autant sur téléviseur que sur l’écran de la console. Là-dessus, pas de risque, vous pourrez jouer pendant votre trajet de transport en commun sans vous éclater la rétine.
Seul véritable reproche que l’on pourrait faire à cette version Switch (et à d’autres) : les musiques originales ne sont pas présentes, faute de droit, et celles qui les remplacent sont assez banales. On sent que les musiques ont été composées en très peu de temps pour combler. Après, cela ne retire absolument pas le plaisir de jeu, même si les premières compositions sont marquantes et difficile à occulter.
Mais la grosse nouveauté de cette édition Switch réside dans son mode 2 joueurs. Un mode Course où l’écran est partagé en deux et où le but est d’aller plus vite que son adversaire pour terminer les niveaux. Il est possible de le faire à travers un ou plusieurs mondes, et pour les plus fifous d’entre vous, de faire le jeu dans son intégralité de cette manière (après avoir débloqué tous les niveaux bien sûr). Ce mode compétitif est vraiment jouissif et vous serez amené à rager, à rire et à en mettre plein la tronche à votre adversaire… ou l’inverse.
Conclusion
1820
En bref, Super Meat Boy ne déroge pas à sa réputation. Jouissif de par son gameplay exigeant et ses mécaniques parfois tordues, si vous n’avez jamais joué à ce titre, c’est le bon moment pour le faire. En plus de pouvoir le transporter partout, vous pourrez régler vos comptes entre amis à travers le mode Course. Voilà un jeu indépendant indispensable, dont on attend la suite “Forever” avec impatience pour d’une part tourner la page de ce classique et d’autre part pour tout simplement affronter de nouveaux niveaux encore plus tordus.
Bons points + Une qualité technique irréprochable + Un level design au poil + Un vrai gameplay exigeant + Le sentiment d’être toujours récompensé + Un indispensable |
Mauvais points - Des musiques banales |
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Ah ba je savais bien que la NX était un grille-pain :p