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Super Mario Bros. Wonder

Super Mario Bros. Wonder - Test

Switch     Rédigé par Spyounet     Mar 7 Nov 2023     0 Coms et 558 Vues
18 novembre 2012, c’était la date de sortie de la Nintendo Wii U, mais aussi de New Super Mario Bros. U, la dernière aventure originale en 2D du plombier avant aujourd’hui. Cela faisait presque onze ans que les fans de Mario n’avaient pas pu redécouvrir un nouveau jeu de plates-formes 2D. Cependant, il serait malhonnête de ne pas mentionner Super Mario Maker 2 sorti en 2019. Cette fois-ci, le jeu-logiciel de Nintendo s’était accompagné d’une véritable campagne solo avec plusieurs niveaux vraiment amusants et rafraîchissants. Aucun doute, la Team Mario avait encore de quoi nous surprendre. C’est finalement ce 20 octobre 2023 que débarque Super Mario Bros. Wonder sur une Nintendo Switch qui commence à tirer sur sa fin. Un titre qui pourrait marquer la console comme étant son dernier grand jeu pour sa dernière grande année...


Ce test a été réalisé à partir d'une version presse fournie par l'éditeur

UNE PANOPLIE DE PROTAGONISTES


Notre histoire commence alors que Mario et ses amis sont invités par le Prince Florian au Royaume des Fleurs. Ce qui devait être une visite de courtoisie bon enfant, va tourner au drame lorsque l’horrible Bowser se ramène pour encore mettre la pagaille. Il utilise la magie locale des Fleurs Prodiges pour se transformer lui-même en forteresse volante et envahir le Royaume de Fleurs et pourquoi pas le reste du monde… Ni une ni deux, Mario et ses compagnons répondent à la détresse du Prince Florian et partent une nouvelle fois affronter Bowser et ses sbires.

Avant de partir pour le premier niveau, Super Mario Bros. Wonder nous montre une chouette panoplie de personnages jouables ; on pourra ainsi vivre l’aventure dans la peau de Mario, Luigi, Peach, Daisy, Toad Jaune, Toad Bleu, Toadette, une Bande de Yoshi ou Carottin. A savoir que pour ces deux derniers, ils représentent une sorte de mode facile camouflée, puisque ces personnages sont insensibles aux dégâts des ennemis. Ce qui m’a un peu attristé en tant que fan de Yoshi, j’aurais aimé que cette option soit désactivable pour pouvoir le jouer sans se sentir bridé.

LE PLEIN DE NOUVELLES IDÉES


Dès le premier niveau, un vent de fraîcheur se fait sentir. Nouveaux décors, nouveaux ennemis, nouvelles musiques, nouvelles animations, c’est simple, Super Mario Bros. Wonder dit enfin au revoir à la direction artistique des New Super Mario Bros qui commençait à devenir vraiment lassante. Cependant, pas question de changer la base d’un gameplay qui marche depuis plusieurs décennies maintenant : une touche pour courir, une touche pour sauter, des directions et le tout combinable pour sauter plus loin, rebondir sur des murs, faire la toupie, une attaque rodéo et autre joyeusetés. On retrouve également quelques transformations classiques tel que la Fleur de Feu, mais on découvrira très vite un nouveau pouvoir : l’Éléphant. Un power-up qui avait été au cœur de la communication du jeu est qui est effectivement très amusant. Dès ce premier niveau il sera mit à l’épreuve pour user de sa force ou de sa possibilité de transporter de l’eau dans sa trompe pour arroser des éléments.

Premier stage avec déjà une nouvelle idée et c’est un concept qui ne sera pas exclusif à ce niveau. En effet, la plus grande force de Super Mario Bros. Wonder c’est de quasiment proposer une ou plusieurs nouvelles idées par niveaux et de l’exploiter avec brio. Cela peut-être orienté autour d’une nouvelle transformation, d’un élément de gameplay, de level-design ou d’un nouvel ennemi. On ne sait jamais à quoi s’attendre en lançant un niveau et le titre propose toujours une petite excitation à l’idée d’entrer dans un nouveau stage. Par exemple on découvrira un niveau qui nous fera utiliser à bon escient des hippopotames sur lesquels on peut rebondir, tandis qu’un autre nous invitera à utiliser notre chapeau comme parachute, un autre nouveau fera faire une course contre Wiggler ou encore un dernier où nous ferons la rencontre des Bébés Thwomp qui ne marchent pas comme leurs paternels.

LES FLEURS PRODIGES SONT... PRODIGIEUSES


Cette variété dans les stages est renforcée par la présence des Fleurs Prodiges. Un élément présent dans tout les « Niveaux Normaux » qu’il faudra collecter pour finir le titre à 100 %. Une fois que l’on touche une Fleur Prodige, le niveau commence à partir dans des situations inattendues. Les ennemis peuvent se mettre à chanter, notre personnage peut se transformer en goomba, on peut finir dans l’espace, se faire poursuivre par la forteresse de Bowser, marcher sur les murs, faire basculer tout le stage sur le côté, etc. C’est un élément vraiment grisant qui renforce notre curiosité et aide le jeu à ne jamais devenir redondant.

Ainsi, chaque stage de Super Mario Bros. Wonder est une véritable petite aventure où l’on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Ils sont à peu près tous marquants et arrivent à se distinguer les uns des autres, que cela soit par la présence d’un nouvel élément gameplay ou dans le twist que viendra apporter la Fleur Prodige dans le stage. Difficile de trouver un niveau vraiment rater dans toute cette aventure. Cependant, un élément contraste avec tout ce vent de fraîcheur : les Boss. Ils sont tous assez décevant, faisant preuve d’un classicisme lassant ; Bowser Jr est une sorte de Boom-Boom 1.5 et le boss de la forteresse volante est carrément anecdotique.

SUPER MARIO MMO ?


En plus des niveaux normaux, le titre propose d’autres plus petits, pensés comme des parcours un peu plus difficile. Ce sont ces stages qui vont nous permettre de débloquer des badges. Des accessoires qui permettent de changer notre palette de mouvement. On peut en mettre un à la fois et ont plusieurs utilités : sauter plus facilement sur les murs, faire des dash sous l’eau, rebondir sans cesse, commencer avec toujours un champignon ou encore charger des sauts plus puissants en s’accroupissant. C’est un élément de gameplay vraiment bienvenu qui permet de renforcer une palette de mouvement classique, mais efficace.

En plus du traditionnel multijoueur en local, Super Mario Bros. Wonder propose également du online. Plus précisément, il permet de créer des sessions entre amis ou alors de laisser le jeu constamment « en ligne » pour produire une sorte de petit MMO. En gros, au fil de votre aventure vous croiserez les fantômes de divers joueurs à travers le monde. Ces derniers, tout comme vous, auront la possibilité de poser des panneaux pour servir de marqueur et de points de réapparitions rapide en cas d’erreur. Ce qui permet de créer en sorte d’entraide à grande échelle. Même si cela facilite l’aventure, cet aspect social est vraiment plaisant et prend tout son sens durant des niveaux de Recherches Coopératives. Dans certains stages, il faudra chercher cinq pièces cachées dans une salle pleine de mystères et de passages secrets. Suivre les fantômes des autres joueurs peut souvent nous faciliter la tâche pour ensuite leur rendre la pareil. C’est assez plaisant de vivre cette petite expérience multijoueur avec des inconnus, ce qui peut rappeler les belles heures de Death Stranding, Dark Souls ou encore Journey. Des noms qu’on aurait jamais cru associer avec Super Mario Bros. un jour.

DES ANIMATIONS SOIGNÉES


Visuellement Super Mario Bros. Wonder est impeccable. Le titre propose une chouette palette de couleur qui se marie parfaitement avec les divers décors du jeu. On ira dans les traditionnelles plaine verte, désert et autre zone de lave, mais le tout avec des effets et des assets jamais vu auparavant. On fera également un détour dans une jungle empoisonnée ou dans un océan de nuage rosé. Ce qui frappe surtout avec le visuel de Wonder, ce sont les animations de tout les personnages et ennemis. C’est tout le temps soignée et on prendra plaisir à découvrir chaque petite frame au fil de nos transformations. C’est très rafraîchissant d’avoir des personnages aussi expressifs dans un Mario 2D.

Super Marios Bros. Wonder c’est également une nouvelle OST avec plusieurs nouveaux morceaux entraînant. Ces musiques seront souvent accompagnées d’un nouveau leitmotiv que l’on entendra dès le premier niveau. On apprécie découvrir toutes ses variations au fil des biomes. Le titre n’hésite pas non plus à frapper la corde nostalgique avec la présence de morceaux issus de diverses aventures de Mario en 2D ou en 3D sous forme d’easter-egg (Tel que le thème de la Place Delfino de Super Mario Sunshine). Habituellement douce, la musique pourra cependant s’offrir des moments de liberté, tel que le thème du Boss final qui ira voir du côté rock pour accompagner l’affrontement contre Bowser.


| Conclusion |

Super Mario Bros. Wonder est un véritable vent de fraîcheur pour les aventures de Super Mario en 2D. Un côté de la carrière du plombier qui avait été laissé en stand-by pendant trop longtemps au profit de Super Mario Maker. C’est un nouvel épisode où le maître-mot est variété ; que cela soit dans son bestiaire, ses mécaniques de gameplay, son level-design ou les moultes idées qui germent des Fleurs Prodiges. On appréciera également le côté Online qui donne un petit côté MMO. C’est un immanquable pour n’importe quel fan de Mario ou de jeu de plates-formes général.
1820
Bons points
- Un vent de fraîcheur pour les Mario 2D
- Chaque stage est unique
- Plein de nouvelles idées, tout le temps
- Le concept des Fleurs Prodiges
- La variété des Badges
- L'aspect "MMO" vraiment cool
- Visuellement impeccable (surtout les animations)
- Une bande-son entraînante
Mauvais points
- Impossible de jouer Yoshi "normalement"
- Des boss très décevants
2 commentaires Voir sur le forum
manchot1er
5287 posts
manchot1er, Mar 7 Nov 2023 - 23:13
J'ai rien de plus à rajouter, tout à été dit dans ce test et je suis d'accord avec chaque mot. Je vais juste laissé les fleurs parlantes résumé mon avis sur ce jeu merveilleux :

Ebros
2238 posts
Ebros, Lun 13 Nov 2023 - 17:37
Ma seule déception de ce Mario ce sont effectivement les boss très décevants, voir même quasi inexistant. Quant on voit le travail sur les boss de Yoshi's Island, je peux pas m'empêcher d'être frustrer.

Dommage, il passe pas loin du chef d'oeuvre absolu.