Chapitre 5 : Les descendants
-Tu veux que je te donne l'identité de son coéquipier ?
-Oui ! Oui ! Et dis-moi... ce qu'il fait !
-Ok, ok, calme-toi...
À Kafremega, les pokémons dangereux ont toujours été enfermés dans les égouts. Deux-trois surveillants, une centaine de cages, et l'affaire est réglée. Et bien sache que quelqu'un, pendant que Ganondorf affrontait le chef du village, était en liberté dans les égouts. Et ce quelqu'un...
-C'était toi ?
-Mais non, mais non, pas du tout !
-Mais alors tu étais où toi, papa ?
-C'est pas le moment ! Tu veux vraiment savoir qui était le rôdeur ?
-Un pokémon qui était sensé être en cage ?
-Et bien non ! Tu as tout faux ! C'était le coéquipier de Ganondorf !
Donc, comme je le disais, le coéquipier de Ganondorf rôdait dans les égouts. Une grande taille, des lunettes, un nez rond, une moustache, de grandes jambes...
-C'est qui, papa ?!
-Bon, arrête de m'interrompre ! J'essaie de formuler du suspense !
Une machine bizarre sur le dos... et de surprenantes technologies dans les mains... Le Dr.Robotnik ! Et oui ! C'était lui, le coéquipier de Ganondorf ! Donc, le Docteur Robotnik courait le plus vite possible, tout en étant discret. Enfin, il arriva au rassemblement des cages. Il laissa tomber les machines qui se trouvaient dans ses mains, et appuya sur le bouton d'une étrange télécommande qui se trouvait dans sa poche. Les machines se transformèrent en araignées-robots ! Elles gravirent le sol jusqu'aux deux gardes qui se reposait contre une barre qui allait jusqu'au plafond. Les gardes étaient des pokémons verts aux yeux jaunes. On les appelait des Arko. Les araignées s'arrêtèrent devant eux et se mirent à faire vibrer le sol. Une petite explosion eut lieu. Les Arko étaient anéantis. Les araignées aussi !
-Mais... mais... ça veut dire que... ils sont morts ?
-Mais non, ils ont simplement embarqués pour un autre monde, fiston... ne t'inquiète pas...
Le Docteur Robotnik put avancer sans crainte. Les pokémons prisonniers le menaçaient du regard. Robotnik laissa tomber la technologie qu'il avait sur le dos, confirma un code, appuya sur un bouton, et soudain, un compteur s'ouvrit. Une sorte d'écran miniature qui affichait des chiffres. C'était des secondes. Le compteur affichait : "00:02:00".