Castlevania Lords of Shadows (Critique)
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![]() “Un jour, les moutons domineront le monde!” 1869 messages Inscrit en 2013 |
Bonjour à tous, ça faisait un moment hein ? On se retrouve aujourd'hui pour une critique de Castlevania Lords of Shadows, premier épisode de la saga développée par Mercurysteam, saga qui laisse encore aujourd'hui un bilan mitigé pour les fans. Alors, trahison où vrai Castlevania ?
Le jeu commence sur le personnage principal et sur une voie off (qui se révèlera être le personnage de Zobek) qui nous explique que le pouvoir de Dieu sur Terre a diminué pour une raison inconnue, et que les créatures de la nuit prolifèrent et sème la terreur. On nous révèle alors Gabriel Belmont, un guerrier de la confrérie de la Lumière qui a perdu sa femme quelque jours plus tôt à cause du mal qui s'est installé. Étrangement il est envoyé seul. Le début du jeu se fait tranquillement et de manière plutôt classique, il va voir un ancien dieu du nom de Pan, aussi appelé le Gardien du Lac ![]() Voilà, ça c'était le lancement de l'intrigue. C'est juste un peu regrettable que ce soit long, puisque même si ça peut paraître cours à première vue, en réalité ça représente plusieurs niveaux, et ça laisse présager de l'importance immense des personnages introduit jusqu'à présent, en gros tu sais que tout les personnages sont introduits vont revenir plus tard. Sur ce Gabriel part vers le pays des Lycans (Warg, Loups-garous, Lycanthropes etc...) pour poutrer Cornell, leur Seigneur et mâle dominant (je sais mais c'est logique au fond). Il arrive alors dans une cité en ruine, autrefois prospère et avancée, ayant créé des golems, mais qui n'aurait pas survécu à l'arrivée des troupes de Cornell. Il est guidé par Claudia, la seule survivante de cette civilisation, protégée par un golem en armure. Mais la collaboration ne dure pas longtemps. Après un rêve où Gabriel se voit la poignarder avec ses dagues, il la retrouve dans la même position que dans son rêve, une de ses dagues plantée dans le cœur, avec Pan venu lui conseiller de prendre le gantelet du golem, comme s'il savait ce qui allait se passer. Il s'enfuit alors prenant le gantelet du golem au passage, après un dur combat. Il finit par trouver Cornell, qui tente de le dissuader dans un premier temps en lui révélant que les Seigneurs de l'Ombre sont les descendants des créateurs de la confrérie de la Lumière. En gros ces derniers se sont divinisés, mais les corps corrompus restés derrière eux ont donnés ces gros méchants. Le problème c'est que Gabriel en a rien à foutre et empale la tête de Cornell. Après ça il rejoint Zobek dans le territoire des Vampires, toujours aidé par Pan, et arrive au village de Wigol, proche du château, qui vis sous le poids de la menace constante des vampires qui pèse sur eux. Mais il y a eu fuite et ces derniers sont au courant de leur quête : lorsqu'il arrive, il retrouve son compagnon priant devant le tas de cadavre que les vampires ont laissé. Ils partent alors récupérer une arme dans l'église du village où le prêtre Vincent Dorin vis reclus, protégé par cette arme qu'il refuse de faire profiter. En fait il s'agit juste de l'eau bénie qu'on retrouve ![]() Gabriel arrive (enfin) au repère du seigneur des morts. Il est absent et notre guerrier de Lumière arrive à récupérer la dernière partie du ![]() La cinématique est plutôt classe, et la seule vraiment marquante du jeu j'ai envie de dire, de par son importance et des révélations qu'elle contient. Le fait qu'on assiste à la mort du héros, ainsi qu'à l'apogée de sa décadence augmente encore plus l'impact de la cinématique sur le joueur. Après ça on a une cinématique montrant Gabriel endormie dans le monde des morts, entouré de fantômes. Marie arrive et pousse les autres à l'aider. Ils le soulève et le corps s'envole. Un fondu blanc arrive et on retrouve Gabriel et Satan se faisant face. Un dialogue inutile s'en suit où Satan essaye de tenter Gabriel, mais ce dernier reste droit, il est le combattant de Dieu. Un combat épique s'en suit, duquel Belmont sort vainqueur. Une lumière divine tombe sur Gabriel : il vient d'acquérir l’immortalité et il a été lavé de toute ces fautes. Le ciel s'éclaircit et les esprits s'envolent vers d'autres cieux. Marie se présente devant Gabriel. Celui-ci est persuadé qu'il ne mérite pas tant d'honneur, après tout ce qu'il a fait, mais elle assure, que si, il a sauvé plus de gens qu'il ne le croit. Elle n'a jamais cessé de croire en lui. Mais il se souvient du masque. Elle lui explique en lui enfilant qu'il permet de voir avec l’œil de Dieu. Alors qu'il l'enfile, il la voit comme si elle était vivante. Ils s'embrassent une dernière fois, puis Marie lui retire le masque. La cinématique est d'ailleurs très bien faite puisque la caméra adopte la vue de Gabriel lorsqu'il met et retire le masque, et la transition est très brutale pour bien insister sur celle-ci. Marie s'en va, laissant Gabriel seul. Le fantôme de Claudia se présente alors, le regarde avec l'air moqueur et audacieux qu'elle a eu même en sachant qu'elle allait mourir, puis s'en va. Le dernier plan nous montre Gabriel, à genoux, en pleur. La caméra se déplace progressivement pour finir sur le masque de Zobek pour le générique de fin. Cette fin est juste géniale, à la fois pour les développeurs qui pourront mettre un DLC facilement (on va en parler d'ailleurs) mais aussi, là encore, sur la symbolique, dans le sens où Gabriel est l'homme le plus pur qui soit, sans aucun pêché, mais il n'a plus rien, il a l'immortalité, mais il ne peut plus rien en faire. Suite à ça Gabriel perçoit une voie, celle de Laura, qui lui lance un appel à l'aide. Il retourne au château, dans un voyage plus pénible encore que celui qu'il vient d'accomplir. Lorsqu'il arrive, Laura lui parle de l'Oublié, un démon extrêmement puissant, si bien que ![]() L'ambiance de ces dlc est très malsaine je doit dire, déjà à cause des cinématique, mais aussi avec l'histoire qu'elle raconte, d'autant plus que là ce n'est plus Zobek qui raconte l'histoire avec un point de vue extérieur, comme c'est le cas pour le reste du jeu, mais Gabriel lui même. Du coup lorsqu'il a bu le sang et qu'il commence à être en manque, c'est lui qui le raconte. On a aussi la relation étrange qu'il a avec Laura, je vais pas revenir dessus, avant de conclure je vous laisse avec l'ultime cinématique du jeu. Bien... que dire de ce jeu. Au début, je pensais que le scénario n'était pas très important, presque anecdotique. Cette remarque est vraie pour les deux premier tiers du jeu, mais passer ça, le jeu devient intéressant, le schéma jusque là appliqué est brisé, les personnages sont vraiment marquants et charismatiques, le twist final est intéressant et surprenant, d'un côté c'est trop perché pour qu'onle voit venir, mais voilà on le voit pas venir et c'est ce qui compte. Au delà de ça, c'est le final, Gabriel Belmon est Dracula. Si on veut faire simple, on dira : « Oh mon dieu Dracula est un Belmont ! » Oui certes mais c'est très réducteur de s'arrêter à ça. Il faut garder à l'esprit que Gabriel est à la base un guerrier de la Lumière, il a combattue pour Dieu, il a vaincu son pire ennemi, Satan. Il a obtenu l'immortalité et a été pardonné, purifié. Autrement dit, Dracula est le pire ennemi de Dieu, parce qu'il a prit la place de Satan et des Seigneurs de l'Ombre, mais c'est aussi en même temps son plus fidèle et son plus grand serviteur. Si on regarde les autres Castlevania, on peut aussi dire qu'il s'agit là de la fatalité, que le monde doit avoir son incarnation du Mal sur Terre, or Gabriel a tué tout ceux qui pouvaient remplir ce rôle, et il est donc normal que le destin ai fait de lui le nouveau Seigneur du Mal. De plus l'apparition du vampire est présentée comme une nouvelle aire, puisque tout les dieux et démons les plus puissants trouvent la mort, pour être remplacé pas Dracula donc, comme si la lutte entre l'ombre et la lumière décrite à de nombreuses reprise dans le jeu, n'était au final qu'un cycle qui se renouvelle régulièrement, orchestré par le Dieu suprême, qui dans le jeu joue un grand rôle dans l'intrigue et le dénouement, sachant que beaucoup de personnages ont l'air de savoir comment toute l'histoire va se terminer et qu'ils l'appliquent à la lettre. Ainsi le scénario est bien plus intéressant quand on le regarde sous cet angle, et on remarquera que le destin et la place de Dracula sont très présent dans les deux autres épisodes de la trilogie, mais ça c'est pour plus tard. Note finale : 15/20 : Le scénario est vraiment bon, ça montre qu'on peut faire des block buster avec un bon scénario dans le jeu-vidéo, un fond intéressant, et même en lui même il reste excellent, les personnages sont tous charismatiques au possible et tous sont très forts, le tout avec, en mon sens, un esprit Castlevania totalement conservé. _________________ ![]() Réfléchir, c'est déjà trop d'efforts |
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