Smash World
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“Paisible” 1604 messages Inscrit en 2012 |
Buongiorno tutti ! Alors, ça va faire un moment que l'idée de faire une fan-fiction sur Super Smash Bros me trotte dans la tête, mais ça à jamais vraiment abouti en raison de manque d'idées originales ou de motivation. Toutefois, aujourd'hui j'ai décidé de m'y mettre sérieusement et donc voilà ce qui en découle : Smash World. Quand les plus grands univers de Nintendo sont fusionnés pour former un seul et même continent, les héros d'antan sont prêts à commettre les pires bassesses pour se sauver, protéger leurs proches ou encore gouverner leur royaume. Voici sans plus attendre, le prologue, j'espère franchement que ça vous plaira ! Prologue : Un nouveau monde La lune éclairait désormais le royaume de sa douce lumière blanche. Il avait pris pour habitude de la contempler chaque soir ; son ascension lui rappelant ses aventures passées parmi les étoiles. Ce petit rituel prenait fin lorsque l'Observatoire de la Comète s'alignait sur l'astre lunaire, marquant alors le commencement de la nuit et le réveil des étoiles... Mario se leva et attrapa sa casquette rouge qui reposait contre la rambarde en pierre du balcon. D'un geste vif, il la posa sur sa tête puis se rendit d'un pas régulier dans sa petite chambre. Là, il prit un peigne ainsi qu'une petite cravate ornée d'un champignon vert en son centre. Le petit plombier se plaça face au miroir accroché à la porte de sa chambre, puis il coiffa doucement sa longue moustache noire, accrocha rapidement sa cravate et enfin, il s'admira avec satisfaction : « Hé hé ! C'est à moi qu'tu parles ? C'est à moi qu'tu parles ? Alors, à qui est-ce que tu parles ? T'en vois un autre comme... - Mariooo ! Le taxi-yoshi est arrivé ! Dépêche-toi ! » L'imitation du moustachu fut interrompu par la voix nasillarde de son petit frère. Mario jeta un coup d’œil à l'horloge qui surplombait son lit en bois. « Mince, il est déjà 21h00 ! » pensa-t-il avant de se jeter hors de la chambre et de dévaler les escaliers qui le séparait de son frère à toute vitesse. « Me voilà, je suis prêt ! - C'est pas trop tôt, rétorqua le plombier vert, ça doit bien faire un quart d'heure que je t'attends. La princesse Peach nous a donné rendez-vous à 21h20 précise, et tu sais comme moi que Papy Champi sera là, et tu sais comme moi qu'il déteste les retards, et tu sais comme... - Oui, je sais tout ça. Allons-y, ne perdons pas de temps. » Les deux plombiers sortirent précipitamment de la maison en se ruant sur la petite diligence de bois jaune vif, tiré par deux jeunes Yoshi de même couleurs qui portaient une pancarte sur laquelle on avait écrit la mention « Taxi-yoshi ». Aussitôt les deux moustachus installés dans la cabine, les deux petites montures foncèrent en direction de la colline sur laquelle reposait l'immense château du royaume. Lorsque Mario et Luigi pénétrèrent dans le château de la princesse, il était 21h22, chose que Papy Champi, qui les avait accueilli en premier, ne manqua pas de leur faire remarquer : « Mario ! Luigi ! Vous êtes en retard ! La lettre de la princesse précisait 21h20 précise ! Que c'est-il passé ?! Comment expliquez-vous ce retard de deux minutes ?! La princesse se faisait un sang d'encre enfin ! dit-il d'un air furieux. - Calme-toi Papy Champi, répondit Mario, Luigi et moi avons été ralentit par une horde de Paratroopa qui traversait la route. Tu sais, c'est l'époque de la migration en ce moment, ils se rendaient vers le Dry Dry Desert et... - Chut, rétorqua le vieux champignon, vous n'avez aucune excuse ! Maintenant vous allez monter et présenter vos plus plates excuses à la princesse, et vous n'avez pas intérêt à être en retard la prochaine fois ! C'est compris ?! - Enfin, un peu de sang-froid Papy Champi, dit une voix douce et cristalline. - Veuillez m'excuser princesse. Je tenais juste à ce que Mario et Luigi sache que vous faire attendre était un erreur, répondit-il en se retournant doucement, tête baissée. - Hi hi, ce n'est rien, vraiment, répliqua la belle princesse en souriant, allez, suivez-moi. » La princesse Peach pris Mario et son petit frère par la main et les emmenèrent tout deux dans la salle de réception. C'était une pièce immense, le sol était blanc ivoire tandis que le plafond était orné d'or. Au centre de la salle se dressait une large table sur laquelle avait été disposé une fine nappe de couleur crème ainsi qu'un gigantesque gâteau. Un « Wohaaa ! » sorti de la bouche de Luigi. Papy Champi indiqua aux deux plombiers leurs places puis fit s'asseoir la princesse à l’extrémité de la longue table et vint se placer près du gâteaux, couteau à la main. Il commença à parler : « Cette sucrerie a été cuisiné par les plus grands cuisiniers de tout le royaume, mais aussi à la princesse qui n'a pas hésité à mettre la main à la pâte, ha ha ! Enfin, ce gâteaux vous est offert en honneur de vos nombreux exploits et nous espérons que vous l'apprécierez ! » Un « Bowhahaha ! » effrayant se fit alors entendre : « Qu'est-ce que... ? Se demanda le vieux Toad. - Le... le gâteau vient de... de parler ?! Cria Luigi terrifié. - Non, se pourrait-il que Bowser... pensa Mario avant de crier : Papy Champi, éloigne toi du gâteau, vite ! » Trop tard, un intense flamme fendit le gâteau en deux, laissant jaillir le terrible Bowser qui dégagea le petit champignon d'un violent coup de pied, l’assommant sur le coup. La tortue lança un hurlement puissant, qui détruisit l'imposante fenêtre que donnait sur le royaume. Toutefois, ce cri eu pour effet d'alerter la garde royale qui déferla toute entière dans la grande salle de réception tout en sommant le monstre de quitter les lieux. Bowser rit, puis son regard devint rouge, sortit alors de sa gueule un souffle brûlant qui eu pour effet de faire reculer la troupe composée de petits Toad armés de lances. Bowser se tourna alors vers la princesse et lui dit : « Toi, tu viens avec moi ! », avant de se jeter sur elle. Le roi des Koopas l’attrapa d'une main et se posta là où se tenait il y a encore quelques minutes la large fenêtre, puis il siffla. Une armée de bateaux volant se postèrent alors près du monstre. Une nouvelle fois, Bowser rit. Néanmoins, ce rire fut interrompu par un puissant coup de poing dans le nez. La tortue tomba et lâcha la princesse pour finalement se retourner vers son assaillant : « Toi... Encore et toujours toi ! Dégage de là le moustachu si tu veux pas que je te défonce. - Le passé m'a appris que pour ce qui est de me défoncer, tu n'as jamais été très doué, répondit Mario. - Raaaah ! Hurla Bowser en fondant sur la plombier. » Mario esquiva la tortue à l'aide d'un saut latéral puis lança trois boules de feu en direction de son ennemi. Bowser fait rapidement demi-tour puis utilise son souffle ardent pour que les boules de feu se dissipent. Il saute alors en direction du plombier et enfonce ses puissantes griffes dans la bras droit de celui-ci qui pousse un râle. Mario se dégage de son adversaire et saute sur la tête de Bowser pour se retrouver dos à lui. Là, il pivote, attrape la queue du monstre en le lance contre un mur en pierre du château. Dans sa chute, Bowser détruisit une partie de la table, faisant découvrir Luigi qui s'était caché sous cette dernière. Le roi des Koopas de relève doucement puis fixe Mario et lui dit : « Tu ne veux pas mourir, hein ? Et bien peut-être que ton frère sera plus compatissant. ». Le monstre envoi une large boule de feu destinée à rencontrer le visage du petit-frère de Mario. Ce dernier saute rapidement et se jette sur le corps immobile de Luigi, horrifié. La boule de feu touche Mario de plein fouet qui s'écroule contre le sol. Sa vue, ses sens se troublent. Bowser rit et bondit en direction du bateau qui l'attendais, un Luigi terrifié dans une main et une princesse en sanglot dans l'autre. « Allez, détruisez-moi ce château, et le plombier avec ! Commanda-t-il. Bowhahaha ! ». Aussitôt, la flotte du monstre assaille le donjon du château à l'aide de larges canons. Mario se sent mourir. Il a chaud, il transpire, il suffoque, il souffre... Néanmoins, au milieu des flammes, au milieu des ténèbres, une lumière vive et apaisante se rapproche du héros jusqu'à l'envelopper. Soudain, les cris et les douleurs disparaissent... Le plombier rouge se réveille et ouvre doucement les yeux. Il apperçoit alors face à lui un ciel d'un bleu éclatant. « Hein ? Le ciel ? Tout ça n'était qu'un rêve ?... » pensa-t-il. Le moustachu se lève, et découvre une large et dense forêt qui l'entoure. « Bordel... Mais on est où là ? » se dit-il à lui-même. La chaleur et l'humidité sont étouffantes, certainement pas le genre de climat que possède le Royaume Champignon. Mario, scrute le ciel pour tenter d'y apercevoir un signe familier. Pas de Lakitu à l'horizon, ni de route arc-en-ciel et encore moins de bateaux volants. Toutefois, il arrive à discerner une silhouette au loin ; une forme floue qui lui semble familière. Serait-ce... Le Great Fox ?! |
“Shiniiiiiiiiiiiiiezz” 264 messages Inscrit en 2015 |
J'aime bien ce début ! C'est un peu le début de chaque jeu Mario en fait
J'ai hâte de lire la suite ! _________________ |
“Paisible” 1604 messages Inscrit en 2012 |
Chapitre I : Découverte « Ensuite je vois, le château du Royaume Champignon il me semble... Euh, à gauche, je crois que c'est... Un désert. J'ai aperçu des pyramides... et des cactus vivants aussi. Je pense que c'est le Dry Dry Desert... Au sud... Mmh, c'est une espèce de jungle... Regarde sur Divinipédia centurion : y'a des palmiers, des totems, des mines... - Très bien général, dit le petit ange en tapant sur les touches de sa tablette, j'imagine que ça doit être une partie de l'Ile DK. - D'accord merci, alors à l'ouest... J'vois un grand château et un volcan aussi... J'pense que c'est la plaine d'Hyrule... Par contre, au nord, y'a une grande tour rouge, et une grande ville... mais j'ai aucune idée de c'que c'est, essaye de voir... » Pit était suspendu au-dessus du vide. Deux centurions Strongarm aux visages taciturnes retenaient fermement les deux jambes du jeune angelot. Celui-ci était muni d'une grosse paire de jumelles ornées d'or à l'aide desquelles il scrutait le paysage qui lui faisait face. A côté de lui, un petit centurion tenait une petite tablette électronique sur laquelle il faisait des recherches. Tous deux essayaient de décrypter le nouveau continent qui s'était formé sous le Royaume des Cieux. « Général, la chaîne de montagne traversant cette terre semble venir de la planète Zebes. - Ah, d'où tous ces Métros ! - Id, rajouta le petit centurions. - Chuuut, rétorqua Pit, il ne faut pas parler de ce jeu ! - Pardonnez-moi général. - Ce n'est rien, répondit le jeune guerrier en souriant, et arrête de m'appeler général, je t'ai déjà dit de m'appeler Pit ! - Général, je viens de recevoir un mail de dame Palutena. Elle veut s'entretenir avec vous au sujet de ce nouveau pays. - Dame Palutena ?! Vite ! Centurions Strongrams, remontez-moi ! S'exclama Pit. » Les deux anges aux corps robustes s'exécutèrent promptement, soulevant et posant Pit sur le sol rocailleux du royaume. Aussitôt déposé, l'angelot se rendit au temple dans lequel reposait sa déesse. C'était un immense palais d'un blanc immaculé. La toiture était composée de tuiles pourpres et reposait sur douze larges colonnes de pierre. Au dessus de la grande porte avait été gravé la mention « Deae templum et lux hominum ». Pit traversa précipitamment les longs couloirs du temple, et finit par déboucher sur la pièce principale. Celle-ci avait la forme d'un demi-cercle. Un long tapis de velours rouge et or allait de la porte jusqu'aux escaliers menant au trône de marbre de la déesse. Deux Centurions Knight étaient postés des deux côtés du trône ; ils surveillaient attentivement l'entrée, prêt à attaquer tout intrus à l'aide de leurs lances. La déesse était assise comme à son habitude : elle avait le buste de droit, le bouclier sur le bras, le sceptre dans la main. Une aura de force et d'assurance se dégageait de cette posture. Toutefois, Palutena avait le regard perdu dans le vide. Elle était inquiète, Pit le sentait... Il ne tarda pas à ressentir cette même angoisse : cette déesse, toute-puissante et omnisciente, était dépassée par les événements... Pit fit quelques pas en avant, puis se prosterna face à Palutena. Celle-ci se leva doucement, ce qui eut pour effet de faire apparaître ses ailes magiques, puis descendit les escaliers qui la séparait de son serviteur. Elle lui somma de se lever et lui demanda de faire un rapport sur la situation : « Comme vous l'aviez dit dame Palutena, le nouveau monde est une espèce de fusion de plusieurs univers que nous connaissions déjà, ou quelque chose comme ça, lui expliqua l'angelot. - Ceux des combattants du Super Smash Bros ? Lui demanda-t-elle calmement. - Oui. De ce qu'on a vu, la partie est de ce continent est composé du Royaume d'Altea, de Smash Ville, d'une région du monde des Pokémon et de... euh... ah oui, l'Empire de Bowser au nord. - Et la partie ouest ? - C'est un mélange entre le Royaume Champignon, Dream Land, le Royaume d'Hyrule, la Jungle DK et Chromapolis... - Chromapolis ? S’interrogea la déesse. - Oui, c'est ce que dit Divinipédia en tout cas. J'crois qu'il disait qu'cet univers doit être nouveau, et qu'ses héros n'ont du coup jamais pu rejoindre le tournoi Super Smash Bros, lui répondit Pit. - Je vois... Et les univers de Star Fox, Metroid, F-Zéro, et les autres ? - Euh... Le Great Fox est en orbite au-dessus d'Altea il me semble... Un peu comme notre Royaume, qui se trouve au-dessus de Dream Land... Ah, et une chaîne de montagnes originaires de Zebes sépare le nouveau monde en deux. Sinon, aucune trace de l'univers F-Zéro, de celui d'Earthbound ou de l'univers Pikmin. - Bien. N'y a-t-il rien d'autre que la mer autour de ce continent ? - Nop, seulement un large océan. - Je vois. - Dites dame Palutena... Heu... Pouvez-vous expliquer ce qui s'est passé ? Genre, euh... cette lumière blanche et les événements qui ont suivi ? - Eh bien ; je ne peux... » Elle s'était arrêtée là. La déesse ne regardait plus le petit ange mais fixait les dalles blanches qui composaient le sol. Son regard s'était à nouveau perdu dans le vide ; et ses angoisses refaisaient surface... ___________________________________________________________________________________ « Votre majesté, il se pourrait que ces... événements soient dus à la volonté divine du sacré Naga... Toutefois, ce cataclysme n'a pour l'instant aucun bienfait sur les provinces d'Altea... - Je vois ; cette catastrophe serait ainsi une farce, une punition de Medeus. - Eh bien, je crains bien que ça ne soit pas le cas votre altesse. Vous avez terrassé le maléfique Medeus il y a maintenant une dizaine d'années. - Il aurait pu revenir à la vie, ça ne serait pas la première fois. - Il n'aurait pas pu acquérir un tel pouvoir mon seigneur. - Donc vous n'avez aucune idée, aucune piste sur l'origine de ce désastre, lui répondit-il durement. » Marth ne souriait plus. Il lançait un regard froid sur l'homme qui se tenait face à lui. C'était le théologien et l'astrologue de la cour. Il était petit, gras, chauve et portait une robe de sorcier violette ainsi qu'une petite capuche noir. Il regardait fixement les bottes de son prince, certainement pour ne pas avoir à croiser son regard. Marth se leva et reprit : « Rendez-vous compte ; suite à ce tremblement de terre et à la lumière qui s'en est suivi, je retrouve mon royaume décimé, redécoupé... Je découvre des paysages qui me sont inconnus... Je perds une partie importante de mes sujets, de mon armée, de mes récoltes... Je ne sais pas si vous avez bien compris l'enjeu, mais comprendre l'origine de ses événements est nécessaire pour retrouver les biens perdus... » Marth se rassit. Il avait dit ce qu'il avait à dire et semblait apaisé. Il demanda à l'homme, et à tout ceux qui l'entourait, de se retirer. Le prince se perdit alors dans ses pensées. « Ces événement sont une catastrophe pour Altea, pensait-il, j'ai perdu la région agricole du royaume... Comment nourrir mon peuple ? ». Il fut arrêté par deux hommes vêtus de côtes de mailles et de tissu bleu. C'était des chevaliers, des explorateurs que le prince avait envoyé pour mesurer l'étendue des dégâts : « Mon seigneur ! S'exclamèrent les deux hommes. - Qu'y a-t-il ? De nouvelles informations concernant l'état du royaume ? - Oui votre altesse, répondirent-il. ». L'un des deux chevaliers s'avança et reprit : « Mon prince, mon compagnon et moi avons parcouru tout le royaume. Nous avons fini par découvrir les nouvelles frontières de nos terres. Comme vous le savez, notre royaume ne possède plus de terres agricoles, ni les grandes montagnes du Nord... Toutefois, nous avons découverts de nouveaux voisins. - De nouveau voisins ? - En effet mon seigneur. Nos terres ne sont plus bordées par les royaumes de Doluna, de Medon, de Garr et de Grust. - Cela ne m'étonne guère. Qui sont ces « nouveaux voisins » ? Demanda le prince. - Les montagnes du Nord ont laissé place à une immense bâtisse de pierre bien protégée par de larges remparts et par des douves remplies de lave. - De lave ? - Oui, mon prince. L'est et le sud de notre royaume font face à la mer. - Et l'ouest donc ? - A l'ouest se trouve un petit village caché au milieu de pommiers. » « Des pommiers ? » se dit le prince. Un large village produisant des pommiers, et potentiellement d'autres fruits, la réponse à sa question était venue à lui. Marth se leva rapidement, se rapprocha des deux hommes et leur dit en souriant : « Préparez-vous, nous allons nous rendre dans ce village. - Bien mon prince, mais puis-je vous demander pourquoi ? - J'ai besoin de tisser des relations diplomatiques avec les habitants de cette ville, et vous allez m'accompagner, répondit-il calmement. - Avec plaisir votre altesse, désirez-vous que je prévienne votre femme de votre absence ? - Oui, dites à Shiida de s'occuper du royaume en mon absence. Et vous, dit-il en se tournant vers l'autre chevalier, préparez trois chevaux. - A vos ordre mon seigneur, s'exclama l'homme avant de partir. » ___________________________________________________________________________________ « Oui m'sieur, le pays du sud a envoyé des guerriers prêt de notre royaume ! - Comment ça ?! - Oui oui m'sieur, des guerriers j'vous dit, expliqua un petit Koopa. » Le monstre bondit. Il rit un instant puis se tourna pour faire face au sorcier qui se trouvait sur sa gauche : Kamek, le conseiller du roi depuis sa plus tendre enfance. Celui-ci regardait calmement la tortue du haut de son balais, et semblait réfléchir. Bowser s'exclama : « Kamek ! Prépare les Bill-Balls et envoie une armée de Bomb-Ombs, de Koopas et de Goombas là-bas ! Je vais leur faire mordre la poussière ! Ils vont voir ce que ça fait que de se frotter à Bowser ! BWAHAHA !! - Mon roi, je pense qu'il ne s'agit pas là de la priorité. J'imagine qu'il serait plus judicieux, dans un premier temps, d'essayer de comprendre comment notre royaume a pu se retrouver ici puis, dans un second temps, de connaître notre situation par rapport à ce nouveau monde. Il y a aussi le cas de Peach, et Luigi... - En parlant de ça, qu'est-ce que les Lakitus que t'as envoyé ont donné ? Lui demanda l'imposante tortue. - Eh bien, les éclaireurs m'ont rapporté qu'une partie du Royaume Champignon a survécu aux récents événements, lui expliqua le petit sorcier. - Sérieusement ?! Et aucun signe du plombier ?! - Non, mon roi. Il semblerait qu'il n'ait pas survécu. - Ça m'étonnerai ! Dès que je pense en avoir fini avec lui, il réapparaît toujours pour m'emmerder ! » Le monstre baissa la tête. Il en était certain, Mario n'était pas mort. Cet enquiquineur ne mourrait jamais, et il disait cela avec expérience. Il allait revenir et Bowser le savait. « Je dois mettre à profit le temps qu'il me reste. » se disait la tortue en se levant de son large trône de pierre gris. Il demanda à Kamek de le rejoindre aux cachots et de lui ramener l'« anneau » avant de sortir de la salle du trône. Bowser sorti ensuite de l'immense donjon noir et prit un escalier étroit qui le menait dans une longue pièce sombre et poussiéreuse. C'était la prison du château. De petites cellules avaient été creusées dans le mur de pierre sur lequel reposait toute la forteresse. Celles-ci faisaient face à un large lac de lave ; la chaleur était étouffante. Le roi marchait doucement, le long de la lave. Il passait devant des Toads chevaliers, des Goombas repentis ou encore de farouches Végésiens. Bowser n'y faisait pas attention, il ne s'intéressait qu'à une seule cellule, celle dans laquelle il retenait la princesse Peach. C'était une pièce plus large que celle des autres détenus. Sur la droite se trouvait un lit dorée surplombé d'un matelas blanc douillet. Sur celui-ci se trouvait une couverture en velours rouge ainsi qu'un oreiller en soie. Sur la gauche, la tortue avait fait venir une dizaine de livres d'aventures et d'amour, posés sur une petite table en bois. La princesse avait vu le roi venir, mais faisait semblant de ne pas l'avoir remarqué. Elle lisait l'un des livres que Bowser avait laissé dans sa cellule. Celui-ci s'approcha doucement des barreaux et demanda à la jeune femme : « Peach ? - … - Hem... Euh, princesse, il s'agit de Bowser. Je suis, je suis venu pour vous demander quelque chose... Mmh... Enfin... dit-il en rougissant. - … Je refuse, répondit la princesse. - Mais... Vous ne savez pas même encore ce que j'allais dire ! - Bowser, je refuse de t'épouser. Maintenant libère-moi ou laisse-moi seule, lui dit-elle fermement. - Mais... Mais pourquoi donc ?! Qu'ai-je fait pour que vous refusiez constamment mes avance ?! Demanda le roi, énervé. » Peach se retourna et lui dit « Vraiment ? Tu oses même me poser cette question ? ». Elle posa son livre, se leva et se rapprocha de l'imposante monstre. La princesse était furieuse, Bowser le voyait dans ses yeux. « Je n'aurai pas dû dire ça, bordel ! Elle m'aimera encore moins maintenant ! » pensa le roi. La princesse Peach se mit à crier : « Ce que tu as fait ? Cela va bientôt faire maintenant une trentaine d'année que tu maltraite mes sujets ! que tu détruis mon château ! que tu me kidnappe avant de m'enfermer dans ce cachot terne et puant ! - C'est parce que tu as refusé ma première invitation ! Se mit à crier le monstre. - Une trentaine d'années que je dois vivre sous constante surveillance par ta faute ! Des années que tu essayes de tuer Mario, mon bien-aimé ! - Tais-toi ! Hurla Bowser noir de colère. - Et maintenant que tu l'as tué, tu ne peux t'empêcher de me persécuter et de torturer Luigi pour flatter ton ego ! Et en plus... Tu est un goujat ». La princesse fondit en larmes. Bowser se recula et baissa la tête. « J'ai tout fait foirer ! ». Une larme coula lentement sur sa joue. Le monstre serra les poings, se remit droit et dit à la princesse, le regard plein de haine, de tristesse et de déception : « Très bien princesse... Vous ne voulez pas de moi... Très bien, très bien, répétait-il à voix basse. Vous ne voulez pas de moi donc, hein... Vous préférez bien ce plombier rouge et bedonnant... Bien, bien... Oui je vois... - Bowser... - Ne me parle pas !!! Ne m'appelle plus Bowser !!! Tu ne veux pas de moi hein ?! Eh bien tu resteras ici ! POUR L'ETERNITE !!! BWAHAHA !!! Tu ne sortiras jamais d'ici, C'EST COMPRIS ?! PLUS JAMAIS !!! ». La princesse éclata de nouveau en sanglot. Bowser tourna les talons et quitta la salle. Il pénétra dans l'immense donjon noir et pris de larges escaliers le menant dans sa chambre, une pièce spacieuse et propre. Le monstre se jeta brusquement sur le grand lit au centre de la salle et se mit à pleurer ; il laissait échapper des larmes de colère. « Bordel de merde ! BORDEL DE MERDE ! »... |
“Paisible” 1604 messages Inscrit en 2012 |
Chapitre II : Le réveil des héros Ces parterres de roches indigos, dures et humides tapissant la caverne ; ces épaisses ronces vénéneuses peuplant le souterrain tout entier, mêlées à une flore abondante et multicolore contrastant avec l'opacité et la froideur de la grotte ; ces ruines, ces statues rouge sang, ces bribes de civilisation tenant à peine debout, déjà remplacée par une végétation sauvage, et vestige de la décadence d'un peuple autrefois puissant. Elle ne s'y fera jamais, à cette atmosphère. Elle errait une nouvelle fois dans cette antre lugubre : tantôt enjambant de minces gouffres, tantôt engageant le combat contre des créatures primitives, sauvages et belliqueuses, tout en gardant en tête son principal objectif. Quel était-il, cet objectif ? Il y a maintenant trois ans, la Fédération Galactique avait construit quatre satellites, placés en orbite autour de Zebes, berceau des métroïdes. Ces satellites avait pour but de surveiller la planète et de veiller à ce qu'une menace originaire de celle-ci ne survienne plus jamais... Sa première mission, celle consistant à exterminer la race des métroïdes, avait été un échec, malgré le fait qu'elle apparut comme un succès il y a trois ans. Les satellites placés sur l'orbite de Zebes avait découvert des cadavres complètement vidés de leur sang sur la surface de la planète. L’œuvre des métroïdes, elle le savait. Une nouvelle fois, la Fédération chargea la jeune chasseuse de prime de trouver et de décimer, à nouveau, la race de parasites. Voilà sa mission ; sa seconde mission. Armée de son armure de puissance, Samus se sentait presque invincible. Cette large cuirasse orange, ce casque grenat et ce canon vert lui avait permis de faire face à de titanesques monstres par le passé mais aussi de ressortir presque indemne de rencontres avec les métroïdes. De fait, elle avançait de manière confiante et prudente en même temps, canon en avant : personne ne sait ce qui peut arriver sur Zebes. La belle chasseuse de prime n'avait, depuis le commencement de sa mission, toujours pas découvert de métroïdes. L'écran vert, placé au centre du heaume de Samus, indiquait une température constante, ce qui eu pour effet d'étonner la chasseuse. Elle s'enfonçait toujours plus dans cette cave et devait donc logiquement se rapprocher du centre de la planète, bordé par la zone volcanique du sous-terrain : Norfair. Toutefois, même après une douzaine d'heures de marche, le thermomètre de la combinaison n'avait pas bougé ; pire, il avait même baissé de quelques degrés. Cela ne plaisait pas à la belle chasseuse de prime. Son angoisse ne tarda pas à croître. En effet, alors que Samus était en train de revérifier les données et les cartes enregistrés dans sa combinaison, elle entendit un cri. Un cri aiguë, faible ; un cri qui lui rappelait celui d'un métroïde... Elle se retourna rapidement, enclencha la vision infrarouge de l'armure et pointa l'endroit duquel venait le bruit. Plus rien. Elle n'entendait désormais rien d'autre que le bruissement constant des feuilles et sa vision infrarouge n'avait rien découvert... Soudain, la chasseuse fut violemment propulsée contre l'une des parois rocheuses de la caverne. Elle avait été touchée par quelqu'un, quelque chose... Quelque chose de puissant. Samus se releva rapidement et fit volte-face. Elle était face à son opposant : un être larvaire ; un monstre semblable à une capsule translucide munie de quatre petites griffes, dans laquelle l'on pouvait apercevoir trois petits cerveaux... C'était un métroïde. Samus tira trois boules d’énergies sur la bête ; projectiles que celle-ci esquiva facilement. Cette dernière se rua sur la chasseuse de prime à toute vitesse, attrapa à l'aide de ses griffes le casque de son adversaire et commença à aspirer l'énergie de Samus. Celle-ci se transforma promptement en boule morphing et lâcha une petite bombe dans la bouche du métroïde. L'explosion eue pour effet de blesser la petite créature qui laissa Samus et recula. Le monstre était gros, et l'énergie qu'il lui avait pris l'avait rendu plus imposant encore. Elle ne voulait pas les utiliser aussi rapidement mais elle n'avait pas le choix, les missiles de glace étaient le meilleur moyen pour lutter contre les métroïdes. Samus tira rapidement un de ces missiles sur la créature qui n'a pas réussi à l'esquiver. La chasseuse de prime enchaîna avec trois missiles, rose sur leur pointe. Le métroïde se prit les deux premiers de plein fouet, ce qui eut pour effet de briser la glace qui le rendait prisonnier. Le troisième missile vint se loger contre la paroi su mur, rocailleuse et fleurie. L'explosion résultant du contact entre le mur et le projectile envoyé par Samus fit apparaître un immense trou au milieu des rochers... Un trou laissant passer un filet de lumière venu de l'extérieur. « De la lumière, pensa la chasseuse, c'est inhabituel ici... ». En effet, Zebes avait toujours été connue comme une planète rocheuse constamment couvert de nuages noirs. Le métroïde blessé profita de l’inattention de Samus pour fuir le combat et s'échappa par la cavité nouvellement formée. La chasseuse de prime, traquant la bête, se précipita vers la fente et fut éblouie par l’étincelante lumière du Soleil, déjà haut placé dans le ciel. Samus regardait le métroïde s'éloigner au loin, dans les cieux, puis observa les alentours. Des montagnes vertes, une forteresse noire bordée par la lave, un immense château de pierre, un village paisible bordé par un petit fleuve... Elle n'était désormais plus sur Zebes. ____________________________________________________________________ « Ouais bah t'en pense quoi toi ? Demanda l'oiseau bleu. - Je suis d'accord avec Peppy. Il faut descendre, et essayer de comprendre ce qui se passe, répondit le renard. - Oui, expliqua sagement le vieux lapin, le plus important c'est de pouvoir retourner chez nous, et cela passe par la compréhension de ce phénomène. - Mais on est en sécurité ici ! S'exclama Slippy, la petite grenouille. - Faut savoir prendre des risques si tu veux réussir dans la vie Slippy, rétorqua Falco. - Oui, mais il ne s'agit pas d'un prétexte pour agir bêtement non plus. - Fox a raison, il faut prendre le temps de réfléchir, préparer une stratégie, indiqua posément Peppy. - Oui, dit Slippy, prendre le temps, je me sens pas tout de suite près à repartir en mission moi ! - Attendre ? Bof, sans façon. C'est pas en nous tournant les pouces ici que les choses vont avancer. J'me barre, dit le faucon en s'éloignant de ses coéquipiers, tu viens Fox ? - Falco, tu ne peux pas toujours faire ce que tu veux. Reste-ici, on en discute, je vois pas de quel danger tu t'inquiètes, lui dit le renard. - Mouais, j'ai pas besoin de toi de toute façon. Dites à Pepper que j'me casse. - Falco, je suis sérieux. Reviens-ici ! - Oui, répliqua Slippy, reviens ! - Laissez tomber, nous savons tout les trois qu'il ne reviendra pas, dit le lapin en souriant. ». Le faucon bleu avait disparu dans le long couloir métallique qui lui faisait auparavant face. Fox s'assit sur une longue chaise chromée, appuya ses coudes sur la table et mit sa tête dans ses deux mains. Il réfléchissait. Il n'y avait pas dire, Falco avait beau être un excellent pilote, il était surtout très con. Slippy regardait son meneur, l'air inquiet tout en bricolant. Peppy quand à lui, sirotait un café et regardait le continent qui venait d'apparaître à travers la fenêtre verte. « Il est parti, dit Peppy à son coéquipier. - Quel idiot, on est censé rester ensemble et soudé dans une situation comme celle-ci, expliqua Fox au lapin qui ne le regardait toujours pas. - J'en suis bien conscient, d'ailleurs ce n'est pas moi qui suis parti, répondit le vieux pilote avec une pointe d'ironie avant de reprendre, que comptes-tu faire Fox ? - Comme si j'avais le choix, rétorqua le renard en souriant, je vais partir à la recherche de cette tête brûlée et le ramener ici. - Tu ressembles de plus en plus à ton père, rappela Peppy, fier de ce qu'est devenu le jeune Fox. ». Le meneur de l'équipe Star Fox se leva et se rendit près d'une étagère sur laquelle reposait différentes armes. Il pris d'abord un pistolet laser et quelques recharges de plasma qu'il rangea dans sa poche, se muni de son bouclier énergétique qu'il attacha à sa ceinture puis pris un long bâton qu'il accrocha à son dos. Fox, prêt à partir, se tourna vers le jeune Slippy, qui n'osait pas parler, et lui dit : « Tu m'accompagnes ? - Euh... Je ne sais pas... Peppy t'accompagnes ? Se demanda la grenouille. - Ouep, lui répondit le renard en lançant un regard à son ami lapin. - Bah j'imagine que j'ai pas le choix, dit Slippy, laisse moi juste le temps de réparer ce petit truc... Mmh... Oui, voilà, c'est bon, je suis prêt ! - Parfait. Peppy, tu t’amènes ? On t'attends. - Oui oui, me voilà ! ». Les trois pilotes d'Arwing se ruèrent dans le couloirs que leur ami arpentait quelques minutes auparavant. Il débouchait sur une large pièce spacieuse et sombre, dans laquelle avait été placé une porte métallique gigantesque. C'était le sas. Au centre de cette immense salle se trouvait trois, autrefois quatre, longs et fins vaisseaux bleus et blancs à forme triangulaires : les célèbres Arwings. Le trio de pilote s'installa promptement dans leurs bolides respectifs tandis que la titanesque porte de métal s'ouvrait. Elle laissait apercevoir de longues plaines vertes et de petites montagnes noires. « Tout le monde est prêt ? » demanda Peppy avant de s'exclamer : « Largage des Arwings ! - Allons-y ! S'écria Slippy. - C'est parti, répondit Fox avant de reprendre, n'oubliez pas, on doit constamment rester connecté, hors de question de se la jouer cavalier seul comme Falco. On se sépare, on le recherche et dès que quelqu'un l'a en visuel, il prévient les autres. Interdiction aussi de se poser, on ne sait pas ce que contient ce continent. C'est compris ? - Pas de problème Fox ! - Oui, ne t'inquiète pas, nous te prévenons dès que cet oiseau montre le bout de son bec, reprit le vieux lapin. - Let's rock'n'roll ! ». ____________________________________________________________________ Il était allongé sur son lit, laissant tout son poids peser sur l'épais matelas beige qui reposait sur un petit talus de paille jaune. Il avait un regard vide, perdu dans le plafond de sa petite cahute, constitué de chaume. Il faut dire qu'il était à moitié endormi, le primate ayant passé une grande partie de la nuit à regarder dessins-animés et documentaires sur sa petite télé cubique. Quelqu'un avait dérangé son sommeil et l'avait sorti de sa torpeur. Un étranger, une personne n'ayant probablement jamais posé les pieds sur son île. Comment le savait-il ? Un habitué de ce territoire savait que, pour lui, Donkey Kong, le roi de la jungle, le sommeil était quelque chose de primordial et qu'il était de fait déconseillé de crier sur son île à l'aube. Il avait, pourtant déjà entendu cette voix, du moins dans ses souvenirs. Ce n'était ni celle de Diddy, ni celle de Dixie, ni celle de Cranky ou d'aucun autre Kong qu'il connaissait. A qui appartenait donc cette voix ? Un Kremlin ? Le singe se le demandait, et comptait bien découvrir qui était l'idiot qui avait bien put le déranger. Si la peau de celui-ci était recouverte ne serait-ce que d'une seule écaille, le singe allait se faire un plaisir de le faire taire. Donkey sorti de sa cabane et se posta sur les feuilles d'un haut palmier. Il était calme, silencieux, et tentait de découvrir l'origine des cris. « Hé ho ! Il y a quelqu'un ? S'il vous plaît ! Répondez ! ». La voix venait de la forêt de l'île, centrée entre les mines et l'usine abandonnée, au nord. Le primate bondit de l'arbre et s'écrasa au sol. Il se mit à courir en direction de la forêt, sautant de liane en liane et de branche en branche jusqu'à sa destination. Un nez en forme de patate, une grosse moustache noir, un accent légèrement italien et une casquette rouge. Cette voix, ces cris incessants, c'était donc le célèbre plombier italien, le « mec de la télé », avec qui il avait participé à des compétitions de karts, de tennis, de basket-ball et de bien d'autres disciplines sportives. C'était le célèbre Mario. Le gorille sauta de sa branche et atterrit derrière le plombier dans un lourd fracas. Le plombier se retourna brusquement, les points en avant, prêt à ce battre. Mario, face au gorille, se calma rapidement, les yeux grands ouverts, avant de dire : « Donkey... Donkey... Donkey Kong ! Qu'est-ce que tu fais là ? Je... Je veux dire... On est où là ? Toi aussi tu es perdu ? Et cette lumière... - Ouh ooouh hou (Calme-toi, calme-toi Mario), coupa le gorille, hooou hou ouuh ouuu yeeh ouuh (On est dans la forêt Kong. Mais toi, qu'est-ce qu'tu fais là ? Comment t'es arrivé ici ?) ! - Je... je sais pas. J'étais au château de la princesse et il y a eu cette lumière et puis... Je me suis retrouvé ici... - Wooh ouh hoou (Quel lumière ? De quoi tu m'parles ?) ! - Donc... tu ne l'as pas vu, hein ? Écoute Donkey, il se passe quelque chose de bizarre. Il faut que je retourne le plus rapidement possible au Royaume Champignon. Je ne sais pas précisément comment je suis arrivé ici mais... Toi, tu n'aurais pas un tonneau-fusée ou quelque chose ?... - Yeaha ! Whoou hoou hoooou ! (Ouais ! Cranky doit forcement avoir ça en stock, suit moi ! ». Le gorille se mit à courir vers le sud, en direction de la jungle Kongo, suivit de près par le plombier. Les deux compagnons se mouvaient rapidement sur l'île, aidés d'une part par leur grande vitesse et d'autre part pour leur incroyable aptitude à sauter. Toutefois, cette course fut interrompu par un terrible grondement venu du ciel. Un cri céleste féroce qui se rapprochait inexorablement des deux héros. Ces derniers s'étaient alors arrêtés sur la plage quand, une ombre noire, issue de l'azur, traversa l'île. Donkey Kong et Mario levèrent leurs yeux vers le ciel. Ils y virent, virevoltant rapidement dans le ciel, un vaisseau bleu et blanc, fin et long, à la forme triangulaire. Ils découvrirent un Arwing. Les deux compagnons se fixèrent un moment, interdits. Mario brisa alors le silence : « Bordel... Est... Est-ce que tu as vu... - Ouh woouh ou... (Tu peux m'expliquer ce qui se passe ici ?)... ». |
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