Dragon Quest 9 (Critique)
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![]() “Un jour, les moutons domineront le monde!” 1869 messages Inscrit en 2013 |
Salut tout le monde et cette semaine, on s'éloigne temporairement des Laytons, pour ne pas installer de la monotonie et pour me renouveler un petit peu. Le jeu d'aujourd'hui est donc un jeu qui me tient à cœur, Dragon Quest 9, dernier de la série principale être arrivé en Europe, gros succès, parfois cité comme un des meilleurs jeux de la Ds, en tout cas un de mes préféré pour l'instant. Comme tout bon RPG, on attend un minimum de scénario, mais est ce qu'il est à la hauteur des attentes du joueur ? Bon aller, c'est partit pour un voyage au pays des anges.
On commence dans la peau d'un ange en pleine formation, avec son maître, Aquila, qui a pour ![]() Cette cinématique est plutôt cool, il faut l'avouer, déjà parce-que l'aspect dessin-animé rend bien, en plus comme scène d'introduction à l'intrigue ça envoie bien, et j'aime bien aussi l'utilisation du double écran pour représenter différents points de vue. En plus le point de vue du héros rend la cinématique tragique au moment où il lâche prise avec la vue d'Aquila qui semble paniqué. Pour résumer, cette cinoche envoie du pâté au saumon de Norvège. Après ça on tombe dans notre propre village sous la forme d'un humain, ayant perdu vos ailes, mais personne de ne se rend compte que c'est vous le gardien, puisque les humains ne peuvent pas voir les anges, et ce même si la statue du gardien porte votre nom, il y a d'ailleurs une scène plus tôt dans le jeu où l'un des villageois se souviens vaguement du nom qu'il y avait avant. Le joueur est alors entraîné dans plusieurs sous-histoires, qui servent surtout à mettre en place des principes de gameplay, introduire des personnages et faire monter de niveau les héros. L'avantage c'est que cette phase est pas trop chiante, elle introduit le personnage de Stella, une fée qui conduit l'Orion express, le train visible dans la cinématique. Elle vous accompagnera pour le reste du jeu. Néanmoins les personnages qui accompagnent le héros sont transparent : on les recrute, ils nous suivent, mais ils n'ont aucune influence dans l'histoire, ce qui je trouve est dommage, mais logique vu l'histoire. ![]() Après avoir récupéré la dernière, vous retournez à l'Observatoire, mais Aquila, votre mentor, fait irruption et vous ordonne de lui donner les fyggs, ce que vous faites. Mais une voie retentit alors, et Aquila change radicalement de ton et vous agresse. Le combat est perdu d'avance, vu que vous ne pouvez pas frapper un célestellien plus âgé, et encore moins votre mentor. Vous ayant battu, il sort et s'envole, et alors que vous regardez dehors, vous le voyez voler avec un dragon noir qui vous rappelle que ce jeu est designé par le dessinateur de Dragon Ball, chevauché par un homme doté d'un masque de hibou, le général... Mac Hulotte (allez vous faire foutre les traducteurs, juste une fois pour voir!). Prendre les fyggs faisait parti de la mission d'Aquila et ça semble réussi. Le dragon attaque alors le train, et vous êtes expulsé. (Et je m'excuse, je voulais vous montrer cette cinématique, mais j'ai pas réussi à la trouver). Vous vous réveillez dans un village du nom de Dracocardis, un village où la statue du gardien est en ruine, et où les habitants ne vous accueillent pas très bien, à cause de l'histoire de ce village, et de plus, votre arrivée semble évoquer quelque chose désagréable aux habitants. D'un point de vue gameplay, ça se justifie par le fait qu'il est accessible très tôt et que les équipements sont très forts, donc les marchands au début ne veulent rien vous vendre, mais quand l'histoire vous amène dans ce village, la fibre capitaliste les ![]() Après cette révélation, vous ne faites rien de particulier, vous accomplissez juste une prophétie millénaire en créant un pont de lumière pour aller à une ville légendaire, donc non rien de remarquable. Cette ville légendaire étant Kilimagmaro (sérieux les traducteurs...) où vous faites connaissance avec Grizius, le dragon ![]() Cette cinématique, qui vous rappelle que c'est Akira Toriyama qui a designé le jeu, est très classe tout de même, avec un beau combat, bien qu'un peu court à mes yeux. Ils arrivent en plus à rendre tragique la mort d'un personnage pourtant introduit peu de temps auparavant. En plus le combat est sacrément épique et dynamique comme il faut. Vous êtes alors capturés par l'Empire Klenfer et emmené à la Morteresse (…. ouais je vais arrêter de râler). Vous faites la connaissance d'Aster, une armoire à glace, qui organise une révolte avec votre aide et le sceau de Grizius, qui se révèle être celui du chef de la Morteresse, Mac Assin, membre d'un groupe de généraux dont fait partie Mac Hulotte. Après la mort de ce dernier, Aster récupère son sifflet et reprend sa place de chef de l'Orion Express et vous conduit à l'Observatoire. Vous apprenez alors qu'Aquila a ramené plus tôt les 7 fyggs aux célestelliens. Vous montez au palais du Tout-Puissant, celui ci est vide, victime du rayon qui vous a éjecté. Vous faites donc don des 7 fyggs, et rien ne se passe. Mais alors que vous retournez à l'Yggdrasil, sa vraie forme se révèle à vous : Célestelle, la fille du tout puissant, qui a créé les anges pour protéger les humains et les sauver de la colère du Tout-Puissant, le dieu l'univers du jeu. Elle a alors pris la forme de cet arbre et ne reprendrai sa forme qu'au bout d'un certains nombre de « bienveillance » et après le don des fruits. Elle vous demande de régler le problème de l'Empire et du danger qu'il contient. Vous arrivez alors au palais en ruine, où vous réglez leur compte aux deux autres membres du Triumicmac, Mac Hulotte et Mac Léo. Vous arrivez devant le roi Govin de Klenfer (oui parce que c'est un empire dirigé par un roi, va savoir). Se trouve également Aquila, qui tente de piéger le roi avec des fausses Une fois Corvus défait se lance la cinématique de fin, que je vous montre avec un immense plaisir (désolé d'avance pour la qualité ![]() Cette cinématique est juste énorme, qui fait une conclusion géniale au jeu, une conclusion émouvante comme on fait plus, et qui une fois de plus nous rappelle que ce jeu est designé par Akira Toriyama. Après c'est sur que si on prend cette fin au pied de la lettre, elle peu laisser le joueur sur sa fin (sans mauvais jeu de mots), le problème étant qu'il y a des quêtes annexes qui concernent tout de même l'histoire et qui la complète même. Donc, qu'est ce qu'on peut dire de ce jeu ? Déjà l'histoire est intéressante et plutôt rare, le point de vue des anges et leur rapport avec les hommes. Depuis il y a eu Kid Icarus pour raconter l'histoire d'un anges mais ce n'était pas le cas à l'époque. Elle est de plus assez remplie, même si la quête des fyggs ressemble un peu à du remplissage, ce qui fait que l'histoire n'est vraiment intéressante qu'à la fin, et même cette partie ne décolle pas vraiment, sauf à la toute fin où l'étau se resserre, mais pas avant malheureusement. Pour le reste des reproches, c'est surtout l'équipe de traduction que j'ai envie de tuer. Même si ils ont fait des bon trucs, comme le duo Corus/Aquila qui évoque des nom d'oiseaux, le reste est beaucoup moins bon en tout cas. J'ai déjà évoqué les noms de certains personnages et villes, mais pour le reste... il y a par exemple une ville au début qui s'appelle Bacilli. Pour l'info, le bacille est une bactérie, en gros appeler une ville comme ça, c'est comme appeler un bateau Titanic, ça porte malheur, et au final la ville est atteinte d'une épidémie quand vous arrivez. Je voulais aussi critiquer l'incohérence de l'univers, des villes totalement vides de maisons, mais bon c'est comme ça dans tout les Dragon Quest. Autre défaut, qui est très personnel cette fois, le fait qu'il n'y ai qu'un seul personnage : le système est le même que celui du 3e opus, et les trois personnes qui accompagnent le héros ne servent à rien. Je conçoit que vu le scénario ça se tient, mais j'aurai quand même aimé qu'ils aient une utilité, ça aurait permis de varier un peu plus l'histoire, ce qui n'est pas du luxe vu celle-ci. NOTE FINALE : 13/20 : ça me désole de mettre une telle note à un jeu que j'aime, mais au finale c'est ce que vaut son scénario, des bonne idées, un bon concept et une bonne fin, mais une intrigue qui ne décolle pas, sauf à la fin, surtout un univers incohérent, si bien qu'on passe son temps à se demander comment une économie se met en place alors qu'on devrait se projeter dans l'univers de du jeu, et c'est dommage. _________________ ![]() Réfléchir, c'est déjà trop d'efforts |
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J'ai pas compris ce que tu voulais dire avec Bacilli, la ville porte bien son nom ou est le problème ?
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C'est très simple:
Bacilli= Bacille= Bactérie= Jeu de mot pourris parce qu'il y a une épidémie= c'est vraiment bizarre comme nom pour une ville. Après tu me dira c'est un détail, mais c'est un exemple pour dire que c'est répété. _________________ ![]() Réfléchir, c'est déjà trop d'efforts |
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