[DEBAT] Remake/Portage: le Recyclage dans le Jeu Vidéo [Juin 2015]

Préambule

En cette période plutôt marquée par l'E3 2015, le plus grand salon de jeux vidéos de 2015, je me permets de lancer un petit débat sur un phénomène que l'on connait tous, et auquel on doit être très nombreux à avoir été confronté. Il s'agit des remake, des portages, et de toute les pratiques assimilées. Tantôt hommage, tantôt exploitation d'un filon juteux, notre éthique de joueur est directement mise en cause dans ce genre de pratique et nos choix reflètent parfois plus que le simple plaisir de joueur innocemment. Pourtant, le jeu vidéo reste une pratique que chacun a de personnelle, et que chacun construit et vit comme il l'entend.

Nous allons donc voir, dans un premier temps, ce que veulent dire ces mots barbares et ce que l'on peut trouver de similaire à ce genre de pratique dans l'industrie du jeu vidéo. Puis, nous évoquerons quelques cas connus, et plus ou moins récents. Bien sûr, pour ne pas être trop barbant, je n'évoquerais que quelques jeux, et vous laisserais le soin d'évoquer vous-même les exemples qui vous ont plus ou moins marqués. Et bien sûr, je finirais par mon avis afin de vous aider à vous lancer dans le sujet. Allez, hop, go!

De quoi on parle?

Nous allons tenter de définir les notions importantes de ce débat, afin que tout le monde puisse partir sur un pied d'égalité, et comprendre de quoi il s'agit. Il se peut que vous ayez connaissance de plus de détails concernant ces notions, et libre à vous alors d'en faire part à tous pour enrichir le débat.

Bien sûr, nous allons commencer par le titre, à savoir, le cas du remake.



Wikipédia a écrit:

Un remake de jeu vidéo est un jeu vidéo adapté d'un jeu précédemment développé, généralement dans le but de moderniser un jeu pour du matériel plus récent et un public contemporain. En général, un remake de tels jeux partage essentiellement le même titre, des concepts de gameplay fondamentaux, et des éléments du noyau de l'histoire du jeu original.

Un remake partage généralement très peu du code ou des données avec le titre d'origine, le distinguant du portage avancé, du remake partiel ou bien d'un remastering.

Les remakes de jeux vidéo sont souvent conçus par le développeur d'origine ou le titulaire du droit d'auteur, parfois par la communauté de fans. Si il est créé par une communauté de joueurs, le remake d'un jeu vidéo est parfois également appelé fangame et peut être considéré comme faisant partie du phénomène de retrogaming.

• Plus concrètement, on parle de remake dans le cas où un éditeur de jeu vidéo cherche à sortir un jeu, ayant eu plus ou moins de succès, sur une génération de console plus récente. Principalement sur la génération contemporaine au remake, l'espace entre les générations du jeu d'origine et de son remake étant variable.

• Cela peut traduire d'une part un certain hommage à une série ou un jeu ayant marqué les esprits, en permettant aux plus jeunes de le découvrir, et aux plus anciens de le redécouvrir sous un meilleur jour. C'est vrai. Quelle meilleure idée pour remettre au goût du jour ce qui a pu plaire aux anciens? Quelle belle démarche que de permettre aux joueurs n'en ayant pas eu la chance, de découvrir un titre de qualité! Et je suis sûr que vous pourrez tous citer un jeu, vous ayant plutôt marqué, dont vous aimeriez voir un remake. Que ce soit pour y jouer vous même avec un gameplay revu au goût du jour, ou pour permettre aux jeunes joueurs de toucher à ce qui vous a fait vibrer par le passé. Après tout, vous êtes un peu comme un père pour eux (voire carrément leur père, selon votre âge).
  
  Cela dit, le remake peut décevoir, ou ne pas plaire. Principalement aux joueurs ayant goûté aux joies du titre originel. Les développeurs peuvent tout à fait rater l'essentiel de ce qui faisait l'essence du titre d'anthologie, et finir par vous proposer un jeu sans saveur, insultant légèrement les souvenirs de votre enfance. Mais c'est aussi ça la vie. Des fois, y a des ratés. Et puis, si vous disposez, ou avez joué au jeu d'origine, y a-t-il de l'intérêt à vous procurer le remake?

• Le remake peut également dévoiler la volonté d'un développeur de présenter le jeu comme il aurait voulu le faire à l'époque, mais n'avait pas pu faute de technologie assez pointue, ou de moyens conséquents. Après tout, c'est une démarche que l'on voit parfois dans le milieu du cinéma, ou certains réalisateurs désire tourner à nouveau un de leur film afin de retranscrire au mieux leur vision des choses. Et c'est tout à fait compréhensible. Les artistes se sentent parfois frustrés par les limitations techniques, et ne peuvent livrer la vision qu'ils avaient de leur oeuvre. Cela dit, le phénomène est plutôt rare dans le domaine du jeu vidéo, de par le caractère même du marché, d'une part. Les jeux doivent être rentables pour être viables. Et les remake se basant sur la vision d'un "artiste" sont en général mal vu. Et d'autre part, du fait des différences qu'il existe avec le monde du cinéma par exemple. Si les remake au cinéma se justifient par la politique des auteurs (quand on est genre très haut), cela n'existe que peu dans le domaine du jeu vidéo. Certains développeurs sont reconnus, mais les jeux ne s'inscrivent pas dans leur parcours comme reflet de leur vision artistique. Du moins, pas dans le même sens que le cinéma.

• Enfin, la pratique peut également se présenter comme une alternative plutôt confortable en terme de vente dans une époque de marasme économique. En effet, nul besoin de lancer un projet coûteux et éreintant quand on dispose déjà d'un jeu qu'il suffit de réactualiser. Cela coûte moins cher, et si le jeu a eu du succès à sa sortie, il en aura probablement encore aujourd'hui, du fait de son caractère intemporel. Cela peut donner le meilleur comme le pire en terme de résultat. Que ce soit au niveau du jeu produit comme des ventes de ce dernier.

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Très proche du remake, l'on trouve le portage.



Wikipédia a écrit:

Le portage informatique consiste à porter, c'est-à-dire mettre en œuvre, un logiciel, une fonctionnalité, voire un système d'exploitation dans un autre environnement que celui d'origine. Cet environnement est donc soit logiciel, soit matériel.

Le portage informatique revient souvent à reprendre le code source du composant existant dans son environnement initial, puis de lui apporter les modifications nécessaires pour qu'il puisse fonctionner sur la plate-forme de destination.

Dans le domaine du jeu vidéo, on parle de portage lorsqu'un jeu est adapté d'un système à un autre.

• Même si les deux notions se ressemblent dans leur adaptation d'un jeu à un autre système de jeu, le portage se veut plus contemporain de la sortie du jeu. En effet, il a généralement lieu sur la même génération de machine que celle d'origine et permet à un titre de se répandre dans plus de foyer.
  
  Le portage, s'il peut se révéler basique dans certains cas, peut aller jusqu'à un léger changement de gameplay par rapport au titre d'origine afin de coller au mieux à la machine visée. Même si ce n'est pas la règle. J'aimerais appeler ça un portage avancé.
  
  Une des cas particuliers de cette notion de portage, est celle que je voudrais appeler "cross-platform". En gros, il s'agit d'un portage, mais sans réel jeu d'origine puisque celui-ci est développé, dès le départ, pour sortir sur plusieurs plate-forme différentes.

• Il peut être le marqueur d'une volonté de l'éditeur de proposer son titre au plus grand monde. En effet, plus le titre sort des supports différents, plus il est susceptible de toucher des gens différents. Cela peut partir d'un sentiment de bonté, bien que peu modeste, où le développeurs souhaite que tout le monde puisse profiter de son titre, compte-tenu de ses qualités. Ou plus modestement d'exposer à tout le monde sa vision des choses en matière de jeu vidéo et d'histoire, comme on partagerait de l'art.
  
  La pratique, de plus en plus répandue de nos jours, permet également, et surtout, de rentabiliser au maximum des jeux dont le développement coûte de plus en plus cher. Surtout dans le cas de jeux triple A, où le "cross-platform" semble être devenu la règle. L'on verra même les joueurs pester et s’étonner de voir que le jeu qui les intéresse ne sortira pas sur l'ensemble des machines de la génération. C'est une pratique courante pour certains éditeurs, et totalement limitée pour d'autres.

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Évoqué dans la définition du remake, les jeux vidéo amateurs, ou fangame, peuvent parfois entrer dans des démarches similaires.

Jeu Vidéo Amateur

Wikipédia a écrit:

Un jeu vidéo amateur (ou jeu amateur) est un jeu vidéo développé par un ou plusieurs particuliers en dehors du cadre d'une entreprise ou d'une organisation commerciale. Il se distingue des mods, qui sont des ajouts ou des modifications de jeux pré-existants. Au Japon, la production de jeux amateurs est particulièrement abondante, et la frontière entre productions commerciales et amateurs est floue ; les jeux amateurs japonais sont souvent distingués sous le vocable de dôjin-game

• Bien que le champ d'application du terme fangame soit très vaste, nous nous intéresserons ici seulement aux titres visant à reproduire un jeu déjà existant. Cela dit, la démarche étant généralement bénévole, elle occupera une place quelque peu différente dans ce débat.
  
  Si l'on ne parle pas d'argent, en évitant bien sûr les rare fangame exigeant finances, le domaine du jeu amateur traduit surtout un volonté de faire hommage à un jeu marquant. La consommation de tels titres n'a d'ailleurs rien à voir avec les pratiques d'éditeurs. Rien de commercial ici.
  
  Bien sûr, les initiatives dans ce domaine sont souvent saluées et appréciées, mais difficile d'émettre un avis tranchant, dans le genre d'un "pour ou contre", quand la démarche n'attend rien de vous, et ne vit que pour elle-même.

Ça s'est déjà passé

Pour ne pas me compliquer trop la tâche, je parlerais des cas dont je me souviens, et qui doivent parler à la majorité. Si vous avez d'autres cas en tête, n'hésitez pas à les partager avec tous ici.

Je parlerais ici d'une série ayant subi plusieurs portages et remake de la part de son éditeur. De plus, il s'agit d'une série du sieur Nintendo, ce qui tombe plutôt bien ici. Vous l'aurez peut-être deviné, nous parlerons du héros en vert.

The Legend of Zelda

La série est un franc succès, inutile de le nier. Et ce depuis ses débuts, sur NES. De fait, elle a eu droit, durant ces nombreuses années d'existence à tantôt des portages, tantôt des remake. Parfois même la frontière entre remake et portage s'avère floue.

• The Legend of Zelda: A Link to the Past

Opus SNES adulé par de nombreux joueurs, le titre s'est vu offrir une nouvelle jeunesse quand il fut réédité sur la gameboy advance. Sobrement appelé comme son aîné, le titre se présente comme un portage avancé, profitant au mieux des capacités de la petite portable. Il va même plus loin en proposant un petit bonus totalement dispensable visant à tester un concept: l'épopée multijoueur Four Sword. Mais je ne rentrerais pas dans les détails.

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• The Legend of Zelda: Ocarina of Time

Énorme succès de l'époque 64 bits, le titre a probablement était celui qui est le plus revenu sur le devant de la scène pour narguer les joueurs de ses nouveaux ajouts. Porté sur Nintendo Gamecube enrichi, ou non, de quêtes supplémentaires, puis sur 3DS, le jeu s'est largement rendu disponible à tout les joueurs. Si la démarche est intéressante pour les jeunes joueurs, l'on est en droit de se demander où se situe la limite entre l'hommage et l'exploitation d'un filon juteux. Portage plus ou moins avancé sur Gamecube, le jeu voit son réel remake sur 3DS.

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• The Legend of Zelda: Majora's Mask

Suite du précédent opus sur la N64, le jeu proposait une ambiance plus sombre et un challenge un peu plus élevé. Pourtant, il ne rencontra pas le succès de son aîné. Cela dit, il engendrera deux autres jeux. Un portage sur la Nintendo Gamecube, comme son aîné, à l'occasion du cadeau "The Legend of Zelda: Collector's Edition", et un remake, sur la dernière portable de Big N. Dans ce dernier cas, d'ailleurs, l'ambiance du jeu change légèrement, du fait des graphismes modifiés et des couleurs modifiées.

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Sur ce, j'ai présenté brièvement quelques jeux, histoire d'imager mon propos, et j'en profite pour passer à la dernière partie: mon avis à moi de moi comme moi.

Ah je parle de moi là

Je reste mitigé par rapport à ces pratiques. D'un côté, j'apprécie, d'un autre, je me demande jusqu'où peut aller la bonne volonté des divers éditeurs du marché.

Certes, les portages m'ont permis de découvrir de très bons jeux, comme ce fut par exemple le cas dans la série Zeda. A vrai dire, je l'ai découverte sur le tard, et Twillight Princess fut mon premier jeu Zelda sur son support originel (même si ce fut sur Gamecube, et que ce jeu eut droit à une sortie cross-platform). J'ai appris à aimer le petit bonhomme en vert dans le remake d'ALTTP sur GBA et j'ai franchement adoré cette expérience. Je n'avais pas eu la chance de jouer à l'opus SNES, et ne l'aurait probablement pas eu avant longtemps (je n'y ai d'ailleurs toujours pas touché) mais le portage est très bon. Le support portable est tout à fait appréciable. La maniabilité était parfaite et le contenu conséquent. De plus, le petit bonus Four Sword m'a permis de passer quelques bonnes heures avec un ami de l'époque qui possédait aussi le jeu. On avait pu finir l'épisode plusieurs fois pour choper tout les bonus. Et même si ce n'était qu'un ajout annonçant la sortie du titre Four Sword sur console de salon (et testant le concept), c'était sympa.

J'ai aussi pu, par le même principe, pu jouer à quatre autres titres via l’édition collector de la série, offerte aux trues fans du club Nintendo de l'époque. Pourtant, ce n'était pas la même qualité. Il s'agissait ici de simple portages, parfois même grossier (je me rappelle que Majora's Mask était bien bugué). Pourtant, ça m'a permis de touché à tout ça alors que je n'avais pas pu le faire sur la 64. Et dans le cas d'une série comme Zelda, c'est plutôt cool.

Après, malgré la hype, j'ai clairement fait l'impasse sur les remake 3DS de la série. Je disposais déjà des jeux et ne voyait pas l'intérêt de les avoir à nouveau, dans une autre version, pour les finir à nouveau, comme avant (même si mes jeux à moi n'étaient pas les originaux mais des portages). J'apprécie les démarches de Big N pour ressortir ses jeux à succès, mais je ne suis pas un fan hardcore au point d'acheter le même jeu dans plusieurs versions différentes. Surtout quand les versions ne présentent que quelques détails de différence. Je ne suis pas ennuyé si j'ai joué à Ocarina of Time sans tout le côté Master Quest, par exemple. Mais je comprends que ça puisse ne pas être le cas de tous.

Et puis je me demande, où se trouve la limite entre une démarche honorable, et une fainéantise d'un éditeur? Dans quel cas parle-t-on de super idée, et dans quel autre cas ne voit-on que l'exploitation abusive d'un jeu à succès? Au risque bien sûr de ternir le succès du jeu et l'image de l'éditeur.

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Enfin, j'évoquerais un dernier cas, très contemporain puisqu'il date de quelques jours à peine. Le cas d'Hyrule Warrior, qui, un an après la sortie de l'épisode sur Wii U, se voit annoncé sur 3DS. Il s'agit, vraisemblablement d'un portage, ou au mieux d'un portage avancé. Pourtant, la démarche ne s'arrête pas là puisqu'il faut ajouter à cela le fait que ce nouveau jeu disposera de tout les DLC du premier offert et qu'il seront transférables sur la version la moins pourvue. En somme, vous vous rendez compte, un an plus tard, que si vous aviez investi vos deniers pour enrichir le contenu du premier jeu, cela est nié avec ce second jeu ou le contenu sera offert.

D'un côté, le prix du jeu sur 3DS sera surement plus élevé que la somme des DLC, mais restera inférieur au prix de la version Wii U avec les DLC. Peut-être même inférieur à la version Wii U. Pourtant, c'est une pratique que l'on voit dans certains autres jeux, ou un version GOTY (puisqu'il s'agit de ça) sort à un prix moins élevé, avec tout les DLC inclus. Alors qu'en penser? S'agit-il d'une édition GOTY avec un petit bonus pour les malheureux ne le possédant que sur Wii U? Ou alors est-ce vraiment une pratique honteuse de la part de véritable vautours? Le fait que le jeu sorte sur un autre support et seulement un an plus tard peut mettre la puce à l'oreille. En général, un jeu GOTY sort sur le même support que le jeu d'origine.

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Voilà, j'espère que ce concept de débat vous plaira et que ce sujet précis vous inspirera aujourd'hui. Je vous laissez répondre et exprimer votre avis! N'hésitez pas et lâchez-vous! C'est en échangeant ensemble que l'on enrichira tous notre vécu du jeu vidéo.

Des bisous.

Très bon topic,c'est vrai que le débat est intéressant.
Personnellement les remakes de jeu me dérangent pas en général.Tout de fois ça m'arrive d'avoir l'impression que des remakes de jeu sortent bien trop tôt et dans ce cas la en effet pour moi c'est juste inutile.Mieux vaut attendre de nouvelles consoles plus performantes permettant d'ajouter de vraies qualités au jeu et pas une simple amélioration des graphismes.Puisque tu parle des Zelda,les remakes des deux jeux de N64 sur 3Ds m'ont l'air tout a fait intéressant et sont ce que je considère comme de bons remakes car ils renouvellent non seulement l'aspect graphique du jeu mais aussi le gameplay

Et pour ce qu'y est de Hyrule Warriors je sais pas trop quoi penser.Peut être cette version 3DS est sorti trop tôt mais en même temps c'est de plus en plus commun cette pratique et ça s'apparente en effet aux GOTY.Donc est ce vraiment une pratique scandaleuse de la part de Nintendo je n'en suis pas sur.

Eh bonne idée de topic, et pour le coup une question intéressante.

Je vais prendre en considération mon exemple personnel, avec une série que j'aime, Dragon Quest. Pour ceux qui voient pas, la série a fait des remake sa marque de fabrique, puisque alors même que le 5e opus sortait, les 3 premier avaient déjà un remake, et aujourd'hui, seul le 9 n'a pas de remake, mais le 8 en a déjà 2, un sur tablette et un sur 3DS, mais c'est clair que le 9 finira par en avoir un, mais Est-ce que j'achèterais le jeu? Je sais pas.
Je pense qu'un remake n'est intéressant que lorsque le jeu de base prend de l'âge, où qu'ils vieillissent mal, c'est clair que les dragon quest nes ont mal vieillit quand on les compare aux RPG made in Square Soft de la super nes, donc ça se comprend. D'un autre côté, c'est tout de même un peu bizarre de sortir le remake d'un jeu âgé de quelques années seulement.

Mais revenons à Dragon Quest 9. Ce jeu est un de mes jeux préféré, vous le savez peut-être, j'y ai passé des centaines d'heures, que ce soit seul ou avec des potos. Sachant que j'adore ce jeu, on pourrait s'attendre à ce que j'achète le remake sans poser de question dès au moment où il sort, mais en fait c'est pas sur. Tout ceux qui ont ce jeu savent qu'il est extrêmement long, surtout après l'histoire principale, donc je me vois mal refaire ce jeu, même si c'est un remake. Donc il faudrait vraiment des nouveautés de dingues pour me convaincre.
Mais où je veux en venir, pour moi on doit pas faire de remake pour faire un remake, il doit y avoir des petites nouveautés, que ce soit graphique ou au niveau du gameplay, tout en restant fidèle au jeu de base. Donc vous devinez sans problème mon avis sur les positions récentes de la franchise Zelda, mais après je pense que c'est symptomatique de la logique actuelle des éditeurs, et pour le coup je trouve un peu qu'on nous prend pour des moutons (après je sais pas je suis pas un spécialiste de la série Zelda donc je bais m'arrêter là pour pas dire de merde)

De manière général, je suis pour les Remakes-Portages. Si l'on veut découvrir ou redécouvrir des hits de l'époque , ça évite beaucoup de contrainte, et aussi contrairement à ce que l'on pense, ça revient bien moins cher.

Par exemple, celui qui veut essayer le premier Zelda de la Nes, ça va lui éviter d'acheter une Nes et le jeu original, qui ne sera plus adapté aux télés d'aujourd'hui, et qui lui coûterait au moins une centaines d'euros.

Autre avantage, ça peut permettre aussi de découvrir des jeux qui n'étaient pas sortie en Europe, comme par exemple Chrono trigger ou les Dragon quest et qui sont intégralement traduit en Français aujourd'hui.

Et bien sur, ça permet de continuer à faire vivre des chefs d'oeuvre que le temps n'a pas épargné.
Par exemple Zelda Ocarina Of Time à très mal vieilli. De nos jour, y jouer sur la console original est devenu difficile. D'ailleurs de manière général, les jeux de la 64 ont très mal vieillis.
C'est pour ça que le remake sur 3DS a fait un bien fout.


Bien sur après il y a des Remakes-Portages qui sont abusifs, que ce soit sur le prix ou de la façon de nous le vendre.
L'exemple le plus récent c'est évidemment Hyrule Warrior qui est absolument une arnaque.


Sinon, tu n'as pas parlé des jeux sur console virtuelle. Est-ce qu'ils sont considérés comme des portages ?

Chris Duran> Pour Hyrule Warrior, certes, l'opus 3DS fait un peu GOTY (même si je ne suis pas sûr qu'il soit élu jeu de l'année), cela dit, le changement de support pour cela est étrange. Et puis ce "All-stars", indiquant clairement tout les DLC offerts ET transférable sur l'autre jeu, ça fait très bizarre. D'ailleurs, j'imagine que les DLC ne deviendront pas gratuits sur console de salon, il resteront payants, ou obtenable sur l'opus portable. Bref, ça fait un peu moche de leur part. On dirait presque que le premier jeu était une version beta, et que maintenant c'est bon, ils ont vu que ça marché et ils ont réussi à mettre les autres personnages. ^^'


Astam > Je vois ce que tu veux dire. Ça a l'air d'être sympa pour Dragon Quest. Du moins, si tu n'as pas eu le jeu de base, et que tu peux retrouver le truc en amélioré quelques années plus tard. Après oui, ça peut devenir abusif. On a l'impression que c'est plus une règle qu'une réelle envie de dépoussiérer sa série.

Et comme tu dis, si le jeu est déjà très long, et que tu as eu l'occasion de le faire déjà une fois, tu n'as peut-être pas envie de le racheter pour le refaire, alors qu'il s'agira peut-être du même jeu, à quelques nuances près.


Ebros > Exactement Ebros, c'est l'une des meilleures raisons pour les remake et les portages. Découvrir de bons jeux à moindre frais (comme les mecs qui devaient acheter l'adaptateur pour des jeux zonés, et se dépêtrer avec une langue qu'ils ne comprenaient pas trop trop).

Par contre, ta question sur les consoles virtuelles est intéressante. Je les considère, perso, comme des portages, effectivement. Après, il faut voir l'intérêt. La démarche a l'air plus saine que dans le cas de sortie de jeu en version boite avec de grandes campagnes marketing et tout. Ils sortent souvent dans le feutré, avec, on peut le penser, comme but de faire découvrir des jeux.

Après, il peut toujours y avoir des abus, c'est sûr. Mais on peut se dire qu'il doit y en avoir moins. De par la côté dématérialisé et souvent discret des sorties sur console virtuelle.