3615 My Life

Pour ma part, j'ai un énorme problème. Demain c'est la rentrée et pendant mes deux semaines de vacances, j'ai eu deux devoirs maison à faire. J'ai galéré pendant 2 semaines à essayer de travailler malgré le bruit horrible et incessant que faisaient mes voisins en vain, hier mes voisins sont partit et j'ai réussi à travailler une heure. A peine suffisant pour pouvoir faire un des deux devoirs maisons mais en le bacclan.

Problème : Demain c'est la rentré et je serais obligé de rendre un devoir bacclé et un devoir vide. Qu'est-ce que je peux faire pour éviter une pénalité quelconque ?

Merci d'avance.

Tu es dans quelle série / filière ?

Bac pro Gestion Administration. En terminale.

Moi quand ça m'arrive (et ça m'arrive assez souvent vu que je suis feignant...), je fais mon possible pour finir le truc, quitte à ne pas dormir. Si je suis trop fatigué, je pars me coucher mais je me lève hyper tôt genre vers les 3h du mat.
Sache qu'un devoir un baclé et toujours mieux qu'un devoir vide.

Je pense qu'il faut juste que tu fasses ton possible pour finir ton truc, j'ai passé ma scolarité à faire ça et j'ai jamais trop eu de problèmes

Livre au moins un Plan détaillé avec juste une intro et une conclusion au pire si tu peux !

Re. J'ai finalement réussi à trouver un temps pour faire mon devoir d'éco-droit et refaire le devoir de gestion. Merci quand même.

Ha ben voilà, c'est le principal !

Avis d'une prof : aucune pitié pour le bruit que tes voisins font. Mets des boules Quiès pour bosser si tu supportes pas le bruit, mais évite de te laisser ainsi distraire.

Sinon j'ai achevé le but de ma vie : je suis posée dans mon pieu, sur le PC, avec un chat qui fait des gros Ronrons à coté de moi <3

Roxas, perso, j'ai eu une scolarité désastreuse. Du moins, dans le second cycle. Ce que je faisais, c'est que la moitié du temps, je faisais pas trop les devoirs maison. Et l'autre moitié, je m'arrangeais pour recopier sur les copains le matin, avant de le rendre. Voilà...that was my life. Incredible, isn't it.

Mais en vrai, j'suis peut-être pas un bon exemple.

Bah moi non plus. Surtout quand on sait que j'ai pas le brevet, que j'ai fais ni ma 4ème ni ma 3ème et que je sèche les cours depuis la seconde. Le point positif, c'est que j'arrive à rester entre 10 et 12 de moyenne générale...Même si j'ai une phobie scolaire, je reste un très mauvais exemple, genre, vraiment.

Moi, au contraire, j'étais un très bon exemple : je suis allé jusqu'au Bac+4 sans redoubler et en relisant mes notes du jours chaque soir pour mieux les mémoriser et éventuellement en corrigeant les fautes ou imprécisions de saisie manuelle. Bon, c'est vrai, c'était la fac d'histoire donc ce n'était pas trop dur par rapport à une école d'ingénieur précédée d'une préparation ou de la fac de médecine, mais vu ce que je suis devenus depuis, mes diplômes ont la même valeur que l'Emprunt Russe ! (je vous laisse découvrir par vous même ce que c'est, si vous ne le savez pas déjà ! )

Je suis dans le même cas que Sarto : j'étais bonne élève, le genre qu'on déteste, qui demande des devoirs et des contrôles pour tester ses connaissances. Je suis allée jusqu'à un diplôme d'anglais de l'Université de Cambridge qui ne me sert à rien à présent... J'avoue que j'adorerais reprendre mes études et aller jusqu'à mon tant désiré doctorat de traductologie de vieil anglais (dont la thèse est déjà moitié écrite depuis mes 20 ans).

Tiens donc, ma femme est allé jusqu'à la licence d'Anglais avant de bloquer complètement sur la maitrise à cause d'un sujet plus casse gueule qu'elle ne s'y attendait (L'école de Summerhill pour ceux qui connaissent) et qu'elle n'a donc jamais terminé avec à la clef une brouille avec son père de plusieurs années parce qu'il ne voulait plus lui financer ses études... Elle avait aussi occupé durant cette période un poste d'assistante linguistique dans le sud de l'Angleterre.

Mais après de gros efforts elle a malgré tout réussis un concours de la fonction publique qui fait sa fierté. Le reste...

Pour en revenir à des gens comme Eclectic ou moi, le problème, c'est le côté instable des émotions. Je ne veux pas parler pour toi, mais dans le mien, j'ai l'impression de rouler à 300Km/h sur un champ fraichement labouré... Résultat mes émotions peuvent complètement me déstabiliser et me faire faire des bêtises. Et c'est à cause de ça que je ne conduit plus : je ne peux plus garantir de circuler en toute sécurité pour moi ou les autres usagers de la route. Donc éviter la tôle froissée. Cela m'embête bien parce que si j'étais autonome je pourrais me rendre par mes propres moyens sur les sites que je veux photographier et faire mes prises de vue sans avoir besoin de me faire conduire...

C'est dommage parce que le statut d'artiste photographe serait le seul statut envisageable qui me permettrait de vivre d'autre chose que de mon AAH.

Moi je conduis pas parce que j'ai pas le droit avec les médicaments que je prends. Du coup, je n'ai jamais passé le permis de conduire. Pour ce qui est de l'instabilité émotionnelle, ça dépend. De manière générale je suis plutôt stable grâce à mon traitement. Ce qui m'arrive le plus ce sont les périodes de dépression (comme ces deux derniers mois). Donc perso, je me sens moyen concerné sur l'instabilité émotionnelle...

Ben disons que dans mon cas, personne ne m'a formellement interdit de conduire, mais j'ai fait plusieurs tentatives de reprises du volant encadrées par une auto-école qui se sont toutes soldées par un échec à cause de mon incapacité à conduire en sécurité, que ce soit à cause de la maladie, ou à cause des médicaments...

D'autre part, l'instabilité de mes émotions restent mon principal point faible, tandis qu'un changement de traitement m'a considérablement réduit mes pulsions d'achat... Quant à la dépression, j'ai connu des périodes bien pires.

Mais j'ai peur que si l'on se remet à parler de la Maladie qui nous concerne, certains se sentent exclus de cette conversation et que l'on nous fasse les mêmes reproches que ceux qui ont aboutis à la controverse précédent ton dernier départ. Je ne voudrais pas ainsi mettre les autres en porte à faux... Sauf s'il s'agit de sensibiliser les autres à la maladie psychique, parce qu'on le voit tous les jours elle fait l'objet de nombreux préjugés souvent infondés ou complètements arbitraires : J'en veux pour preuve lorsqu'un fait divers est commis par un malade. C'est pratique parce que c'est quelqu'un de "dérangé" donc pas quelqu'un "comme nous" (eux) comme on le dirait d'un étranger ou d'un immigré (raccourcis facile comme vous en conviendrez !) mais dès qu'il s'agit de passer à la caisse, il n'y a plus personne : je veux dire qu'il faut le juger comme un suspect de droit commun parce que selon eux, c'est insoutenable qu'il n'aille pas en prison avec les autres criminels à cause de son jugement altéré, le sort dans les hôpitaux psychiatriques étant bien sûr beaucoup plus enviable alors que dans les faits, c'est kif kif !

Bref, il y a dans mon département une pétition qui circule demandant à ce qu'une personne ayant commis sous l'état de l'altération de sa conscience un fait de droit commun soit jugée et aille en prison... Et que évidemment je n'ai pas signée. Comme disait récemment un homme de loi, il ne faut surtout pas juger les gens sous le coup de l'émotion, et c'est souvent le lot commun des malades dont on ne comprends pas les motivations —puisqu'en général il n'y en n'a pas !— et que l'on voudrait voir juger comme des suspects de droit commun au lieu de les envoyer en unité psychiatrique !