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Chronicle

kurosekai
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#56367 Chronicle Lun 23 Avr 2012 - 16:41 (modifié)

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Cerisier

En ce monde, où le chaos humain sévit emportant même certains êtres qui m’était cher, où la justice n’est qu’illusion incarner par des pions en armure nommé par l’Empereur et appelé Chevalier, y a-t-il une place pour quelqu’un comme moi qui veut un monde nouveau? Y a-t-il une quelconque magie qui puisse aspirer à créer ce renouveau? Une magie, une force n’importe quoi… J’ai, un jour, songé à devenir moi-même un pion de l’empereur, mais pour espérer changer le système de l’intérieur.


Quelques années plus tôt,  jour des résultats de l’examen d’entrée à l’académie des Chevaliers. J’avais enfilé mon uniforme et me dirigeais vers l’établissement pour connaître ma situation. J’étais plutôt confiant et pensais à ce que je pourrai faire à l’avenir en grimpant les échelons de cette société corrompu. Sur le chemin comme à l’accoutumé je passais par la boulangerie de la capitale impériale. N’étant pas bien riche et vivant seul et séparé du reste de ma famille je prévoyais de me nourrir une fois de plus de pain et d’une soupe aux légumes. Je ne dis pas que cela représente mon régime quotidien, en vérité cela dépend de ce que me rapportent les services que je rends aux habitants de la Capitale, en y déduisant bien entendu les taxes de l’Etat. En gros, en ce moment mes revenus sont assez bas ce qui m’amène à me nourrir du stricte minimum. Je fis mes achats, salua courtoisement la vendeuse et sans réellement prêter attention à mon entourage je continuais en direction de l’Académie. Le Soleil brillait d’une belle lueur et le ciel ne pouvait présager ce qui s’ensuivit. En effet, dès lors que je vis mon échec, il m’a semblé que le ciel et le soleil prenaient un malin plaisir à rendre la situation encore plus humiliante. Cet échec à l’examen m’a fait penser que le destin s’acharnait sur moi en me condamnant à vivre en ce monde sans me laisser la chance d’accomplir quelque chose que je voulais.


Je maudissais tout ces sourires de victoire autour de moi, tous ces regards aussi chaleureux que les rayons moqueurs de ce soleil brulant. D’autant plus humiliant que cette période de l’année n’est que le début du printemps, cette période où le soleil balaye le vent froid d’hiver de ses doux rayons. Maudissant jusque l’essence même de ce monde, qui amené mon âme à s’incarner en cet être qu’on appelle : Homme. Ainsi que le monde et les divinités, si leur existence est fondée, pour avoir donné naissance conjointement à l’humanité et sûrement au concept de destin, concept que je haïssais aujourd’hui plus que jamais. Je revoyais encore ces visages que j’ai perdu si tôt dans ma vie suite aux horreurs humaine. Ces visages sur lesquels j’ai juré de changer le système. Et ces visages aujourd’hui qui blâme sûrement mon échec.

Rônin, voilà comment on appelle ceux qui ont perdu ou quitté leur maître ou ont échoué dans leur perspective d’insertion dans la société humaine. Ayant quitté ma famille très tôt, ce terme n’était pas si nouveau à mes yeux mais aujourd’hui je porte ce nom deux fois. Les gens redoutaient les Rônins, la première fois que j’arrivais à la Capitale, je sentais déjà ces sombres regards à mon dos. Petit à petit, je réussi à m’intégrer et à me faire apprécier des gens surtout du peuple qui vit dans l’obscurité de la corruption et de la noblesse de cette société. A ces gens là aussi, je fis la promesse de bouleverser le système de l’intérieur. Toute cette confiance qu’ils ont placée en moi et que j’ai trahie aujourd’hui. De mon double nom de Rônin, je ne pouvais plus les voir, et puis tous me maudiraient autant que je me maudis là en ce-moment.


Je traversais alors rapidement le quartier dans lequel j’avais élu domicile depuis bien des années, priant qu’on ne me remarquerait pas. Je ramassais le peu d’affaire que j’avais et je parti. Dès lors que je quittais la Capitale un vent me caressa soudainement le visage, une brise embaumé d’une douce odeur qui m’était familière. Je le sentais, cette brise voulait me guider. Je suivi alors ce vent nouveau. Ce baume sucré, que j’inspirai à chaque pas, me calmait et éveilla en moi de nouvelle passion. A mesure que j’avançais, la brise apporta en plus de l’odeur, de doux pétales de fleurs roses qui m’étaient très familier. Au bout du parcours, je crus être saisi d’une hallucination. Des cerisiers s’alignaient à perte de vue sur une immense vallée, un vent doux semblait protéger cette vallée et transporter cette odeur aux quatre coins du monde pour ainsi apaiser les âmes confuses tel que la mienne. J’admirai ce merveilleux spectacle, une vision si proche et familière, en sondant à nouveau mon être.


Alors que je pensais être seul, je vis en m’approchant des arbres une jeune fille agenouillé au pied d’un des cerisiers et qui semblait prier. Son visage m’était ne m’était pas inconnu, je m’approchais et soudainement elle ouvrit les yeux et me fixa de ces yeux d’un vert émeraude. Elle m’enlaça dans ses bras, geste que je ne pus que copier. « Sakuya » murmurai-je. Elle me serra d’autant plus fort, cette jeune fille que je voyais travailler dur chaque jour au compte de la boulangerie. M’étant accroché aux passé et aux traumatismes des être que j’ai perdu, je réalisais aujourd’hui le ridicule de la situation. Je me devais de ne plus m’accrocher à cela, je réalisais aussi que j’avais mal jaugé l’opinion qu’on se fait de moi, par exemple Sakuya ne semblait pas me maudire comme je voulais le croire. Alors que je pensais les divinités incapables de me surprendre plus, j’avais faux une seconde fois. Je vis ces personnes qui m’étaient chères à présent rejoindre cette belle vallée avec de la nourriture et du divertissement comme pour fêter un grand évènement. Bien que leur faisant part de mon échec, ils continuèrent dans la bonne humeur ce qui était prévu. Cette scène me remémora mon passé et mon traumatisme, une fête similaire dans un paysage similaire, soudainement enflammé par un conflit humain dont je sorti le seul vivant de cette tragédie. Sakuya me ramena au présent et son sourire secondé par la brise présente et ces gens me le demandaient clairement, je devais accepter et sceller à jamais ce passé dans mon être. C’était faux, je le sais à présent, le sort ne voulait pas que je sois un pion mais je sais qu’il attend de moi, le changement. Si je ne peux changer le monde de l’intérieur, je le changerai de l’extérieur, telle est ma présente promesse. Je décide avec ces personnes de reproduire cet évènement chaque année à cette date.


Hanami, ce fut le nom que nous donnions à cet évènement. Les années passèrent et nos vies dans cette société corrompue ne semblaient pas avoir beaucoup changé. D’autant plus que certaines tensions aujourd’hui pouvaient effrayer le peuple. Cependant, le Hanami devint une culture de la Capitale qui apaisa cette frayeur. Même l’Empereur y prenait part et accepta qu’en ce jour une certaine égalité soit présente. La vérité, c’est que je fini par bien m’entendre avec l’Empereur, je ne demandai pas à intégrer la fonction que j’eusse souhaité par le passé, car je vis aujourd’hui dans le présent. Et avec un certain recul, en voyant toute la Capitale oublier au moins une journée leur différent, je suis comblé d’avoir réussi, même un peu, à changer la société. Mais la Capitale ne représente pas la société humaine entière, j’avais tout de même un bon pressentiment.  Ces cerisiers ont un pouvoir que le Rônin que je suis, peut utiliser pour le renouveau. Je vais accompagner cette brise nouvelle du changement. Ce que je fis, jusqu'à comprendre la vérité de ce monde.


Par le Kuro Ask Studio, scénario et écriture par Kurosekai, éditeur GN xD

Ce n'est qu'une espèce de nouvelle donc il n'y a aucune prévision de suite. En fait, je veux étaler ici des idées de scénario que ou de personnage que j'ai, dont je n'ai pas pu associer une longue histoire précise, mais qui peuvent très bien inspiré d'autres membres dans la création de vos scénarios ou/et personnage. Voire, si vous voulez reprendre ce qui a été fait pour en faire votre fic, je vous en donnes le feu vert à condition de m'en informé bien sur.

Enfin le titre est "Chronicle" du fait que peut être est-ce une un recueil de Chronique. Mais en fait, si on met le terme Chronicle en Katakana on a クロニクル , en romaji ça donne "Ku ro ni ku ru". On peut ensuite en faire un jeu de mot, qui donnerai 黒に来る "Kuro ni kuru" qu'on traduira peut être part "Viens dans le noir" ou alors Kuro qui peut être le raccourci de mon pseudo, Kurosekai. Et qui peut surtout signifier de me rejoindre dans mes Chroniques, de me suivre.
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リアリティこそが敵で、戦う相手だ。そして、そんなものに勝てる奴はいない。歴史上、ひとりだっていなかった。誰もが現実の前では討ち死にだ。生きることは負け戦なのだ。
La réalité est un ennemi et un adversaire que l'on combat. Mais à ce jour, il n'y a personne qui a pu gagner contre elle. Historiquement parlant, il n'existe même pas une personne qui a pu gagner. Tous le monde est mort au combat face à la réalité. Le fait de vivre n'est qu'une succession de batailles perdues."
Delta
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#56374 Chronicle Lun 23 Avr 2012 - 17:18 (modifié)

“Espoir au max !”
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Ah j'ai vraiment hâte du prochain ! Mais de quoi vas tu bien nous parler cette fois ?
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kurosekai
Membre important
#56504 Chronicle Mer 25 Avr 2012 - 19:31

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La parution a lieu dans la grande discrétion.
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La réalité est un ennemi et un adversaire que l'on combat. Mais à ce jour, il n'y a personne qui a pu gagner contre elle. Historiquement parlant, il n'existe même pas une personne qui a pu gagner. Tous le monde est mort au combat face à la réalité. Le fait de vivre n'est qu'une succession de batailles perdues."
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