Panique à Takialoka !
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“Grozours” 6068 messages Inscrit en 2016 |
Pourquoi j'ai cru lire "Panique à Teriyaki" ? Et ensuite "capitale du Faurissonland" ?
Hum. A voir ce que donnera cette fic donc. En général je suis pas trop fan des fics qui prennent uniquement un univers de JV, mais à la vue de ta plume sur l'autre fic, il est certain que je lirai celle-là ! _________________ Un petit effort s'il vous plaît : ça = démonstratif ; sa = possessif. La licence Pokémon, tu l'aimes ou tu la quittes .... (enfin c'est compliqué en ce moment...) |
“Prêt à envahir la Banquise !” 5409 messages Inscrit en 2015 |
"Quand Pokémon rencontrent Animal Crossing et Zelda : la fan-fiction"
Bon, blague à part, ça à l'air marrant comme principe, à voir ce que ça donnera. _________________ MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA ! |
“Ne me casse pas les burnes.” 603 messages Inscrit en 2019 |
Désolé pour le retard, mais voici le premier chapitre !
Chapitre 1 : Introduction Bonjour tout le monde ! Je m’appelle Tristan Dalton et je suis le maire de la ville de Takialoka, au sud-ouest du Feurryslande, un archipel qui n’est d’ailleurs pas sur vos cartes. D’ailleurs, vous devez vous demander ce qu’est le Feurryslande ? Non ? Vous vous en moquez ? Tant pis, voici un petit cours de géographie pour vous. Ah, de rien. C'est gratuit. - Qu'est ce que le Feurryslande ? - Il s'agit d'une île (ou plutôt de quatre morceaux même pas sur vos cartes !), et oui on est bien sur la planète Terre. Ne prenez pas trop la confiance, nous n'avons pas réussi à coloniser une nouvelle planète. L'île est séparée en 11 provinces dont voici les noms : 1 : Takialoka 2 : Octovius Port 3 : North Eon 4 : South Eon 5 : Holoskull 6 : Alphaport 7 : Hexal 8 : Jyllayukull 9 : Blitzpik 10 : Old Eon 11 : New Eon La population de ce territoire est composé de 70% de Feurisson qui naissent ainsi. Comprenez ici qu'ils ne sont pas des Héricendre à la base, et qu'ils n'évoluent pas comme ils devraient. Ah et n'essayez surtout pas de les capturer avec une balle remplie de technologie trop compliquée que l'on appelle Pokéball. Sinon il aura vite fait de vous griller thermostat 9 ou de porter plainte. Tout dépend de si vous avez de la chance ou pas. Pour la faire simple, un Feurisson sur l'île qui vient au monde mesure pas loin de 35cm à la naissance et comme pour le pokédex peut atteindre 0,80m à l'âge adulte en moyenne. Notez toutefois que ce n'est qu'une moyenne ! Les 30% restants sont des humains avec qui ils vivent en parfaite harmonie. Et bon sang que ça n'a pas été facile dès le départ ! Les Feurisson sont civilisés et parlent plusieurs langues dont le français et l'anglais. (De petites communautés germanophones sont à apercevoir dans la province du Blitzpik notamment où l'allemand est la langue la plus parlée), ils mangent comme les humains, se comportent comme les humains et pratiquent les mêmes métiers que les humains. - Petite description géographique - Nombre d'habitants : 17.864.360 habitants Capitale : Takialoka (Dans la province du même nom) Unité monétaire : Pièces d'or (Argent / Bronze / Cuivre) Langues : Français / Anglais / Islandais / Allemand Espérance de vie : Environ 88 ans pour les humains et 275 ans pour les Feurisson (quels tricheurs). Climat : Continental (Hivers doux et étés très chauds) - Quelle est l'activité principale de l'île ? - Dans la quasi-totalité du territoire, l'île vit notamment du tourisme et de l'exportation de fruits. Mais c'est aussi un endroit où les humains sont libres de venir vivre ce après une guerre ayant éclaté il y a plus de 70 ans. La technologie y est très présente puisque l'on capte la 4G partout ou presque. La capitale possède même l'un des plus grands pôles de recherche de médecine. - Quelques dates. (De 1900 à nos jours) - 1905 : L'Île comporte 300.000 habitants. Presque intégralement des Feurisson. 1910 : Boom de la natalité, la population s'élève à 470.000 habitants. 1925 : 1 million d'habitants au Feurryslande. 1934-1940 : Une guerre oppose humains et Feurisson, faisant près de 370.000 morts. 1940 : Deux dirigeants (Un humain et un Feurisson) dirigent l'île à l'issue de la guerre. 1955 : Ouverture du pôle principal de recherche médicale. 1966 : Les provinces sont redessinées donnant la carte actuelle. 1970 : 4 millions d'habitants. 2000 : 10 millions d'habitants. 2016 : Un jeune homme devient maire de la capitale... et il s’agit bien de moi, à 23 ans. Oui. Cette petite leçon de géographie étant terminée. Il est temps de vous expliquer les circonstances qui m'ont poussées à devenir le maire de cette ville. Juste après la fin de mes études en informatique, je décide un soir de beuverie de me représenter. Sachant bien évidemment que je ne serai pas foutu de franchir la barre des 0.2% des voix. Et contre attente, je suis qualifié en troisième position dans une triangulaire avec le maire sortant et son adversaire direct. Oui autant le dire mais j'étais celui qui tenait la chandelle... du moins c'est ce que je croyais jusqu'au moment des résultats lors de cette soirée du 24 septembre 2016 où je compris alors que j'avais le destin d'une ville entre mes mains. Bon sang mais je déconnais à la base ! J'ai lutté au départ mais j'ai réussi finalement à trouver mes marques et maintenant tout va bien. Mais c'est vrai que quatre années en tant que maire c'est épuisant mentalement et je crois que je laisserai ma place à la fin de l'année... non je déconne je compte être réélu ! Et ça semble plutôt bien parti. Les sondages me placent à 40% d'intentions de vote au premier tour en septembre prochain. Et ce sera reparti pour quatre ans ! Aujourd'hui est une journée particulière puisque je suis amené à célébrer un mariage, et pas n'importe lequel puisque c'est le premier mariage de deux femmes à Takialoka. Il faut dire que le mariage homosexuel est entré dans nos textes de loi il y a pas si longtemps, et évidemment je suis aux premières loges pour célébrer cet instant historique ! Et soyons honnêtes, je refuse catégoriquement de mettre ce costume et cette écharpe de maire qui fait con. Non vraiment un costard cravate assorti d'un nœud papillon et un chapeau haut de forme. Voilà ! Ca c'est classe ! La cérémonie civile se déroulait alors juste devant le grand escalier de l'Hôtel de Ville qui a été couvert d'un tapis rouge pour l'occasion. Et bah oui hein. Un mariage digne de ce nom doit avoir toute l'attention nécéssaire, on ne fait pas les choses à moitié. Et je vois les deux mariées s'avancer vers moi, main dans la main. Titi : Feurisson, j'ai juste à dire "Je vous déclare mari et femme" ? Feurisson : Non Titi, le protocole est plus complexe que ça. Il y a tout un discours avant l'échange des alliances ! Titi : Mais fait chier ça, j'ai rien préparé du tout ! Feurisson : Ne t'inquiètes pas, reste naturel et tout ira bien ! Feurisson est mon meilleur ami et mon adjoint à la Mairie de Takialoka. Pour faire un rapide topo sur le personnage, il était le garde du corps de mes parents du temps où j'étais tout petit. Il était également une sorte de nounou qui prenait soin de moi. Par ailleurs, il m'avait sauvé la vie le soir où mes parents ont péri lors d'un conflit au nord de la province d'Octovius Port. Mais comment un être d'un mètre vingt et pesant 40 petits kilos peut réussir à me sauver quand j'étais gamin ? Et comment arrive-t'il à m'aider dès maintenant ? Comme je le disais tout à l'heure, les Feurisson de l'île sont civilisés et celui-ci n'est pas en reste ! Il travaillait à l'origine dans un orphelinat dans le sud de la ville et savait bien mieux gérer une ville que moi. C'est pour cette raison que je l'ai pris sous mon aile, à tel point qu'il pourrait me remplacer au passage. Les deux jeunes mariées étaient maintenant face à moi, je n'avais plus qu'à prononcer le discours avant les embrassades. Alors que je commençais mon discours, tout le monde me regardait comme si j'avais l'air con. Et pour cause, mon micro ne marchait pas. Feurisson : Titi ! Ton micro ! Titi : Bordel de merde. Je sortais alors des piles rechargeables de ma poche avant de les mettre dans le dit microphone. Malgré un léger larsen, je pouvais enfin commencer à m'exprimer. Titi : Ah quand même... MMH MMH !! Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, soyez les bienvenus dans notre belle Mairie de Takialoka ! Je suis heureux aujourd'hui d’accueillir ces deux charmantes demoiselles, ainsi que vous tous. Car comme chacun sait, ce n'est pas tous les jours que nous célébrons un mariage de cet envergure. Euuuuuh... Feurisson (A mon oreille) : "Permettez-moi de m'adresser à vos familles..." Titi : Mmh... permettez-moi de m'adresser à vos familles, pour euuuh... les... féliciter très chaleureusement... et les... euuuh... Feurisson (A mon oreille) : "remercier de vous avoir aidés, conseillés, supportés..." Titi (A Feurisson) : 'Tin on s'en fout, c'est long et chiant ! Feurisson (A mon oreille) : C'est le protocole d'un mariage ! Tu étais sensé réviser tout de même ! Titi : Oh et puis flute ! Merci d'être là, nombreuses et nombreux. Je ne souhaite qu'une chose pour vous deux, c'est du bonheur, et surtout, SURTOUT !! Pas de conneries d'une partie ou de l'autre ! Car moi je vous ai à l’œil, je suis le Maire et je vois tout ! Feurisson se sentait totalement gêné mais ça avait l'air d'amuser les proches ainsi que les mariées elle même. Je me devais cependant de retrouver un ton sérieux car il s'agissait du premier mariage homosexuel de l'histoire de notre archipel. Titi : Bon, je suppose que vous aurez le loisir de célébrer cette union à l'église avant de festoyer avec moult bonne nourriture et de la bonne musique comme il se doit, n'est ce pas ? La 1ère mariée : Bien sûr ! La 2nde mariée : Oui ! Titi : Fort bien. J'espère juste que vous ne mettrez pas les grosses musiques de beauf, car là je risque de mal le prendre. Juste comme ça, vous mettrez quoi comme musique avant de vous embrasser ? Feurisson (A mon oreille) : Eh oh ! Ça ne se fait pas ! Titi (A Feurisson) : On s'en fout, de toutes façons je fais nawak depuis tout à l'heure ! Les deux mariées riaient doucement, mais plus par compassion pour nous deux. La 1ère mariée : Nous mettrons "Close to You" des Carpenters ! Titi : Bien, je vous déclare donc... Feurisson : Pas maintenant ! Titi : Oh ça va, on s'en tamponne ! Donc je vous déclare Mari et... euh non, femme et... oh bordel c'est compliqué je vous jure. Euuuh... Feurisson (A mon oreille) : "Unies par les liens du mariage" ! Titi : Unies par les liens du mariage ! Vous pouvez embrasser la mariée ! Il n'en fallut pas long avant que les deux mariées s'enlacent sous un tonnerre d'applaudissements. Même si j'avais totalement zappé le discours officiel, c'était un succès. Au point où les mariées et leurs familles nous avaient conviés moi et Feurisson à la célébration religieuse à l'église ainsi qu'au banquet. Le repas était délicieux et l'ambiance était géniale mais il fallait que je retourne travailler. Oui, je travaille les week-ends. Il est où le problème ? Une fois de retour à la mairie, mon adjoint et ami me proposa de passer une soirée à la maison devant des jeux rétros. Mais je suis tellement accro au travail que je ne peux accepter une proposition pourtant alléchante. C'est alors que je le saluais juste avant de repartir à la Mairie pour travailler jusqu'à une heure tardive. Et par heure tardive, comprenez 1h voire 2h du matin. Et oui, il faut savoir que je peux travailler des dizaines d'heures et récupérer toute mon énergie en cinq heures de sommeil grand max ! J'ai horreur de ne rien faire et de ne pas m'investir assez. Mes horaires ? de 7h30 à 1h-2h du matin et six jours sur sept ! Voilà voilà. _________________ |
“Grozours” 6068 messages Inscrit en 2016 |
J'ai hâte que le candidat dissident d'extrême droite, Robert Feurisson, se présente à la mairie :p
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“Ne me casse pas les burnes.” 603 messages Inscrit en 2019 |
Chapitre 2 : Incident diplomatique ! Enfin de retour dans mon bureau, je me permis un petit plaisir coupable avant de travailler assidument sur la pile de dossiers qui arrivait à la hauteur de ma lampe. Il faut savoir que j’ai une grande pièce dédiée avec un bureau au centre d’environ quatre mètres sur un 1 mètre et demi. Dans le coin gauche, il y a la grande fenêtre donnant sur l’entrée principale de la mairie. Et à droite de cette fenêtre se tenait un grand frigo/congélateur américain vers lequel je me dirigeais justement. La porte de gauche ouverte et des pots de crème glacée Ben & Jerrys parfum caramel au beurre salé se présentaient devant moi. Tout était en format familial mais c’était parfait pour fournir à mon cerveau tout le glucose dont il avait besoin. Ni une ni deux, je pris un pot entier le tout accompagné de madeleines au chocolat avant de plonger tête la première dans toute cette paperasse administrative. L’après-midi se déroulait sans le moindre accroc et la pile de papiers devenait bien moins épaisse, ce qui laisserait de toutes façons plus de libertés à tous les employés de la mairie qui étaient déjà bien débordés il faut le dire. Ma dernière cuillère de glace enfin au fond du gosier je m’apprête alors à sortir de mon bureau pour me griller une cigarette dehors. C’est à ce moment précis que j’entendis des sons provenant probablement d’instruments à vents ainsi que des parties d’armures en métal se frottant en rythme. Je passais alors de la sérénité absolue à la panique totale en une fraction de seconde en voyant cette scène surréaliste par la fenêtre de mon bureau : des soldats d’une garde royale avaient pris place autour de la Mairie et un peu plus loin dans la ville. On dit souvent de suivre sa première intuition n’est-ce pas ? Et en l’occurrence, j’aurais dû rester sagement assis dans mon fauteuil gaming. A peine la porte de mon bureau ouverte, je vis une lignée de vingt soldats avec les lances à portée de main. Titi : Et merde. Au lieu de m’attaquer, la rangée se coupait en deux en laissant place à une femme aux cheveux blonds coupés courts, aux oreilles pointues, iris turquoise et vêtue de bleu et de noir. Si ce visage m’était familier, je me doutais bien que nous n’allions pas faire une partie de Switch mais plutôt nous embrouiller comme dans un PSG-OM. ??? : Votre respect vis-à-vis de notre royaume est à l’image de votre mentalité, pathétique. Titi : Euuuuh… déjà bonjour ? Et puis, vous êtes qui au juste ? Zelda : Je m’appelle Zelda, princesse du Royaume d’Hyrule. Je suis outrée d’apprendre que votre bourgade nous déclare la guerre et ce après un siècle de paix et d’alliance. Titi : Quoi ?! Mais qu’est ce que c’est que cette histoire ..? Zelda : Nous avons reçu des lettres manuscrites signées de votre main. Elle sortit de sa veste une feuille de papier dont l’écriture était pour ainsi dire mystérieuse et pour cause : c’était de l’hylien. Cela dit, je n’ai jamais appris cette langue. Il était donc impossible pour moi de traduire ou ne serait-ce que de comprendre un mot de tout ce charabia. Titi : Mais c’est intraduisible vot’ truc là ! Même à cinq ans j’écrivais mieux que ça ! Zelda : Vous moqueriez-vous de moi ?! Titi : Non, je dis simplement que celui ou celle qui a écrit cette lettre n’est jamais allé à l’école. Zelda : Vous reconnaissez donc que vous souffrez d’un certain manque d’éducation n’est ce pas ? Titi : MERDE !! Puisque je vous dis que je n’ai pas écrit à votre royaume de mes couilles, dites à votre armée de plier les gaules et de se casser fissa de ma ville !! Zelda : Nous avons jeté des gens en prison pour moins que ça vous savez. Tellement de provocation et de haine, c’est une preuve supplémentaire de votre manque d’éducation. Titi : Je vous laisse dix secondes pour déguerpir de mon bureau et de retourner dans votre royaume de peigne-culs avant que je ne fasse appel aux forces de l’ordre. Mon téléphone se mit alors à sonner, il s’agissait bien du commissariat central de la ville. Titi : Allô ? Vous tombez bien car nous avons un petit problème. Voyez-vous, il y a toute une armée de soldats d'un temps reculé qui ont envahi la ville et... Commissaire : Je vous de quoi vous parlez Monsieur le Maire, ils ont même envahi tous nos locaux ainsi que ceux des commissariats de la ville... Titi: Chiottes !! Nous n'avons pas d'autres provinces qui peuvent nous venir en aide ?! Commissaire : Toutes les communications ont été réduites au strict minimum, il nous est impossible de pouvoir faire ça. Je crains fort qu'il va falloir abdiquer ! Titi : Mais c'est pas vrai..!! Je vous rappelle. Je ne pouvais me résoudre qu'à raccrocher. J'étais dans une situation vraiment embarrassante. Aucune force de sécurité ne pourrait rien faire. Rien qu'en jetant un nouveau coup d’œil à la fenêtre, je pouvais constater que tout était encerclé. Il ne fallait surtout pas que je me mette à broncher sous peine de prendre un coup de hallebarde en plein cœur. Zelda : Constatez par vous-même ce qu'il se passe lorsque vous osez nous menacer. Je crains fort pour vous que nous devions prendre possession de cette ville pour l'affront. Titi : Mais quel bordel..!! Attendez !! Puisque je vous dis que ce n'est pas moi qui ai écrit cette lettre ! Je ne vois pas comment je peux vous le prouver autrement !! Zelda : Vous tenez à votre ville n'est ce pas ? Dans ce cas, il va falloir le prouver au roi d'Hyrule en personne. Titi : Eh minute hein ! Je n'ai jamais écrit quoi que ce soit, il ne suffirait pas que je lui envoie un mail pour qu'il comprenne ? Ou une vidéoconférence ou je ne sais quoi ? Zelda : Je vous laisse le choix. Ou vous venez avec moi à Hyrule pour vous expliquer de vive voix, ou nous lançons l'assaut. Titi : Merde merde merde merde... attendez ! Je veux bien vous suivre ! Mais laissez-moi le temps de prévenir mon personnel d'abord ! Zelda : ...Accordé. Nous partons avant le coucher du soleil. Tachez de ne pas être en retard. Elle avait le dos tourné en me répondant, et me rétorqua d'un ton grave en me regardant. Zelda : ...Si vous ne souhaitez pas voir votre ville à feu et à sang. Avant de se diriger vers la sortie de la Mairie avec ses troupes. _________________ |
“Grozours” 6068 messages Inscrit en 2016 |
Ah oui t'as pas trop le sens de la diplomatie toi
Sinon c'est dingue hein, mais automatiquement, j'ai lu les répliques de Zelda dans ma tête avec la voix d'Adeline Chetail (doubleuse de Zelda dans BotW, mais aussi d'Elie dans The Last of Us, puis plein d'autres jeux). _________________ Un petit effort s'il vous plaît : ça = démonstratif ; sa = possessif. La licence Pokémon, tu l'aimes ou tu la quittes .... (enfin c'est compliqué en ce moment...) |
“Ne me casse pas les burnes.” 603 messages Inscrit en 2019 |
Et ce n'est pas fini @Ryfalgoth !
DISCLAIMER : Un peu de vulgarité ! Chapitre 3 : On the road Il est temps de partir à l’aventure. Et quelque chose me dit que je ne vais pas tenir plus de deux jours. Au mieux. Je vais devoir me retrouver loin de la civilisation, loin de mon mode de vie un chouïa trop confortable, loin de la facilité, loin de mes amis, loin de tout. Tout ça pour aller voir un roi sans doute sénile ! Non mais sérieusement… la princesse, un si joli minois mais un comportement de gamine en mode «Si tu me quittes, je me taille les veines et je dirai que t’es un gros con sur Facebook. Mdr». Ceci dit, je ne devrais pas trop jouer aux cons. La différence qu’il y a entre une gamine pourrie gâtée et cette Zelda, c’est qu’elle a une armée prête à dégainer si jamais je prends une décision allant à l’encontre de son opinion. Dès lors, j’allais prévenir mes deux principaux adjoints afin que la ville soit entre de bonnes mains en mon absence. Feurisson prenait alors ma place au sein du siège principal. Quant à l’autre, il est temps que je vous la présente tant qu’il me reste un peu de temps. Lizi est ma seconde adjointe, c’est une secrétaire de formation qui se charge vraiment de toute la paperasse. Et quand je dis de TOUTE la paperasse, c’est TOUTE. 21 ans, 1m63, de beaux cheveux bruns et des yeux noirs corbeau comme les miens. Une experte... parmi les expertes, une beauté fatale ! Elle est extrêmement douée dans la négociation afin que la ville gagne des marchés et aussi en communication pour les élections. La pauvre était tellement désespérée et avait besoin d’en travail, ainsi j’eus décidé de la prendre sous mon aile en tant que stagiaire dans un premier temps. Et sans savoir pourquoi, tous les employés qui travaillaient dans le même secteur et dans les rangs les plus élevés ont démissionné. Mais qu’importe puisqu’elle est devenue chef en un rien de temps et enfin adjointe n°2. Je suis en train de me demander d’ailleurs si elle n’est pas carriériste à tout hasard… enfin bon. Lizi : Ne t'en fais pas Titi. Tout ira... comme sur des roulettes. Tu peux partir pour Hyrule sans aucun problème, fais-moi confiance. Tout ira bien ! Titi : Tu as l'air sereine. Lizi (En souriant) : Tout se passe correctement, je puis t'assurer qu'aucun citoyen perdra la vie au cours de ton voyage. Ce n’est vraiment le moment de faire un monologue car il y a tellement à dire sur elle et sur ses méthodes de travail. Le temps de la saluer ainsi que Feurisson, je me mis à faire une recherche afin de trouver le meilleur moyen de partir jusqu’à Hyrule et déjà première galère, il n’y a aucun aéroport là bas. Il faudra voyager en bateau. J’espère au moins qu’il y en aura au moins un pour nous transporter là-bas et rapidement. Surtout que je ne sais pas à combien de temps de route nous sommes. Et comme si ce n’était pas déjà galère comme ça, il faut partir jusqu’au port d’Hexal à 110km d’ici ! Alors faut prendre la voiture, et je ne sais même pas si je vais pouvoir la laisser en centre-ville. Quelle galère je vous jure. En tous cas, elle n’a pas intérêt à faire chier la princesse casse-bonbons. C’est déjà assez chiant d’aller là-bas, ce n’est pas pour qu’on roule comme Mémé Gertrude. Zelda : L’heure tourne Sire. J’espère que vous avez terminé. Titi : Mon équipe a été prévenue, nous pouvons partir. Nous devons nous rendre à Hexal. De là nous prendrons un bateau qui nous amènera à... Zelda : Je vous coupe de ce pas. Nous prendrons la voie des airs comme je l'ai fait pour venir jusqu'à votre bourgade. Titi : Wow wow wow wow wow ! JE vous coupe votre Altesse ! Déjà d'une, j'ai une frousse incroyable des hauteurs ! De deux, je n'ai pas confiance en vous ! Et de trois... bah je suis le Maire et je fais ce que je veux ! Alors on prend ma bagnole et on va au port d'Héxal, QUE CELA VOUS PLAISE OU NON ! Zelda : ...Tellement de vulgarité. Et vous pressentez à jouer le rôle d'ambassadeur auprès de la cour d'Hyrule. Titi (Pensée) : Ne pas lui coller une baffe, ne pas lui coller une baffe, ne pas lui, ne pas lui coller une baffe, ne pas lui coller une baffe...! Zelda : Sire ? Vous êtes tout rouge. Titi : Gnnn... allez on décolle ! Nous entrions dans ma voiture, la princesse monta non sans pousser un soupir de lassitude mais ne fît pas comme chacun être humain vivant dans notre monde ferait en montant dans un véhicule motorisé. Titi : Votre ceinture. Zelda : Je vous demande pardon ? Titi : Mettez votre ceinture. Zelda : Je ne vous permets pas de me donner des ordres ! Titi : MAIS BORDEL !! Mettez votre ceinture nom d'un chien !! Zelda : BIEN !! A vos ordres. MONSIEUR LE MAIRE. Elle s’exécuta enfin, et nous pouvions enfin partir pour 110 kilomètres en traversant quelques villes de campagne. Mais si vous pensiez que le trajet n'allait pas bien se passer... eh bien vous êtes d'horribles personnes, et vous avez hélas raison. Zelda (Respire avec difficulté) : Sire je vous en conjure... allez moins vite... burp... Titi : Mais enfin.. je suis à 40km/h, on est sensés roulés à 100 ! Je me prenais klaxon sur klaxon si ce n'était pas des "et ton permis tu l'as eu dans une pochette surprise" et le très grand classique "connard !" suivi d'un bras d'honneur. Et ce boulet que je suis en train de me coltiner est sur le point de rendre son déjeuner sur les sièges de ma voiture. Zelda : Arrêtez-vous sire ! Titi : Je ne peux pas m'arrêter en plein virage !! Retenez-vous bons sang ! Zelda : FAÎTES LE !! La princesse prit le contrôle de mon volant pour m'emmener tout droit dans un champ en catastrophe. Titi : AAAAAAH !! A suivre... _________________ |
“Grozours” 6068 messages Inscrit en 2016 |
Mais pourquoi la Princesse n'a pas pris son Piaf pendant que toi t'étais en voiture escorté par des gardes ? Pas très maligne la Zelda.
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“Ne me casse pas les burnes.” 603 messages Inscrit en 2019 |
DISCLAIMER : Un peu de vulgarité, encore et toujours...
Chapitre 4 : It’s a long road… Mais bordel !! Pourquoi a-t-il fallu que Mistinguette se mette à prendre le contrôle du véhicule et de nous emmener dans un champ de blé ?! Ma mission n’a toujours pas commencé et je suis déjà fou de rage ! Non mais ça n’est tout de même pas de ma faute si Mademoiselle a un estomac en carton pâte. Et comme si ça ne suffisait pas, je vois deux gendarmes s’approcher doucement de nous alors que la Princesse vient de bondir de son siège pour aller plus loin pour rendre son déjeuner. Titi : Ah bah merci pour le soutien, ça fait plaisir. Gendarme 1 : Bonjour Monsieur ! Papiers du véhicule s’il vous plaît. Très bien, soufflez s’il vous plaît… Zéro, négatif. Gendarme 2 : Que vous a-t-il pris de sortir de la route comme ça Monsieur le Maire ? Vous avez perdu le contrôle de votre véhicule ? Titi : C’est plus compliqué que ça Messieurs, en vérité je… Zelda : BLUUUUUUUUURP !! Gendarme 1 : Vous connaissez cette femme ? Titi : Euuuuh… oui ? Je serais tenté de vous dire non et de la laisser là mais on a un petit problème. Gendarme 2 : Ha ha ! Moi qui croyais que vous l’aviez enlevé ! Mais bon, on sait que ce n’est pas votre genre hein ! Titi : Ce n’est pas parce que je suis abonné aux coups d’un soir que vous devez en arriver à cette triste conclusion. Le temps que je leur explique le pourquoi du comment, la princesse fit son retour le teint pâle et un visage dénué d’expression. Ce qui ne laissa pas les gendarmes indifférents puisqu’ils se mirent à glousser comme des imbéciles. Evidemment vous l’avez peut-être deviné, la réponse de son altesse fût immédiate. Un flash bref éclata provoquant un mal de crâne abyssal aux deux agents. Titi : Mais Princesse qu’est ce que vous avez fait ?! Ils vont appeler des renforts et nous allons finir en prison si ça continue !! Zelda : Qu’ils essaient ! Je refuse catégoriquement d’être moquée et humiliée sur la place publique !! Titi : Mais enfin ! On est dans un champ paumé et il n’y a que deux gendarmes ! Je vous en conjure, guérissez-les immédiatement ! Sinon nous allons au devant de graves problèmes ! Zelda : ...A votre guise. Une opération inversée plus tard et tout était revenu à la normale. Les deux confrères étaient tout de même encore sous le choc, mais il fallait que je tente pour le tout de les convaincre de ne pas appeler leurs collègues, la vie de toute ma ville en dépendait. C’est alors que nous sortions ma voiture du champ et que nous pouvions repartir en direction d’Hexal. L’ambiance était glaciale et la route se faisait de plus en plus longue. Etait-ce un ressenti ? Peut-être, nous étions sur une «no speed limit road» et je roulais déjà plus vite sans même que Bécassine se mette à râler. Si le silence pouvait durer jusqu’à la fin du trajet, ça irait encore. Mais c’est sans compter sur une intervention tellement brillante de la part de la Princesse qui visiblement maîtrisait l’art du taunt. Zelda : Je comprends déjà mieux pourquoi notre royaume et votre ville sommes au bord de l’implosion diplomatique. Titi : En même temps, vu votre caractère ça n’inspire pas vraiment confiance. Zelda : Vous êtes ignoble. Titi : Pas étonnant qu’on soit en guerre si vous donnez une image aussi peu rassurante d’Hyrule. Zelda : PARDON ?!? Il ne se passa qu’une seconde et alors je me retrouve avec une dague exerçant une légère pression sur mon cou. La panique commence alors à s’emparer de moi au point où je ne maîtrisais plus vraiment mon véhicule alors que les voitures roulaient en moyenne à 200km/h. Je me mis alors à faire des zigzags au point où quelques secondes supplémentaires peuvent nous envoyer au cimetière. Zelda : RETIREZ CE QUE VOUS VENEZ DE DIRE IMMÉDIATEMENT !! Titi : Mais vous êtes complètement malade !! On va se tuer tous les deux si vous continuez vos conneries !! Zelda : Je ne le dirai pas deux fois !! EXCUSEZ-VOUS !! Titi : Désolé Princesse !! C’est sorti tout seul mais par pitié retirez cette dague, on est en train de se mettre en danger !! J’ai bon là ?! Elle tint sa promesse mais non sans laisser une coupure assez longue le long de mon cou, heureusement peu profonde à cause d’un virage. Je n’avais pas vraiment mal mais je voyais que je perdais pas mal de sang à cause de ces mots pour le moins virulents vis à vis d’elle. Encore une preuve s’il en fallait une qu’il ne fallait pas trop jouer les caïds surtout que ma bourgade était réellement en danger. Si la Princesse est déjà cash, alors imaginez toute son armée qui descendra sans remords une grande partie de la population. Maintenant je comprends mieux ce que mon grand oncle ressentait à ce moment lorsque d’une guerre opposant Feurissons et humains avait éclaté il y a bien 80 ans de cela. Et encore, lui il était médecin de guerre avant de devenir Maire. C’est dire s’il y a un fossé entre moi et lui. Dès lors je vois le panneau qui annonce notre arrivée dans la ville portuaire d’Héxal dans vingt kilomètres. Et autant dire qu’avec cette atmosphère très lourde dans la voiture, il était de bon aloi que de rendre ceci plus agréable. Titi : Vous savez quoi ? Je crois que la musique met tout le monde d’accord. Je m’empressais d’allumer la radio mais je me suis rendu compte que j’étais sur les ondes d’une chaine proposant de la musique métal, mauvais choix je suppose. Titi : Ah oui désolé, peut-être un peu trop violent. La station suivante proposait de la pop love musique, donc encore moins adapté à la situation actuelle. Musique classique, trop chiant. Podcast sur la philosophie du cinquième siècle, soporifique. Musique rap et R’n’B, bordel tuez-moi. Il y avait enfin la lumière au bout du tunnel et une station proposant du rock des années 70, ma période préférée. Titi : Bon et ça vous ça cette musique ? Zelda : Je m’en accommoderai. Incroyable, nous avons passé vingt minutes sans nous adresser la parole mais plus fort encore : sans nous insulter une seule fois ! Je n’y aurais jamais cru au vu des évènements qui se sont déroulés durant la dernière heure mais qu’importe. Nous arrivions enfin à vue d’Héxal, le temps de garer ma voiture et d’aller voir le responsable du port je priais pour que nous ayons un bateau à moteur pour rejoindre Hyrule au plus vite. Titi : Bonsoir Capitaine nous avons besoin de votre aide ! Capitaine : Le Maire de Takialoka en personne ! Ravi de vous voir ! Titi : De même. Capitaine : Que puis-je faire pour vous aider ? Titi : Hyrule et Takialoka sont en pleine crise diplomatique, je dois rejoindre d’urgence le Royaume pour voir le Roi et mettre un terme à toute cette cacophonie. Capitaine : Je suis fortement surpris que cette nouvelle ne nous soit pas parvenue. Je suppose que vous avez besoin d’un bateau pour rejoindre Hyrule. Titi : Certes ! Est-ce loin d’ici ? Capitaine : Ma foi… j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Titi : Allez, annoncez-moi ça que j’aille me jeter dans la mer. Capitaine : La bonne nouvelle c’est que le Royaume d’Hyrule n’est pas si loin d’ici ! Titi : Génial ! ...Et la mauvaise ? Capitaine : Et bien… ...il n’y avait qu’une barque avec des rames. Génial. Tous les bateaux dignes de ce nom étaient déjà parti aux quatre vents. Alors oui, le Royaume d’Hyrule n’est pas loin et je crois sur paroles le Capitaine du Port. Mais ramer pendant des kilomètres entiers ?! Merci mais non merci ! Je n’ai pas envie de ressembler à une carpe desséchée en arrivant devant le roi bordel ! Zelda : Parfait ! C’est exactement ce qu’il nous faut. Tenez, vous pouvez garder la monnaie Capitaine. Capitaine : Pas de problèmes ! Mon dieu… ces rubis… j’en avais pas vu depuis belle lurette ! La barque est à vous Princesse ! Titi : Ouhlalalala !! Non non non ! Déjà qu’on ne peut pas prendre l’avion car il n’y a pas d’aéroport à Hyrule… vous confirmez Capitaine ? Capitaine : Absolument, pas d’aéroport là bas ! Titi : Alors je maintiens et je signe, je ne ramerai pas ! On attendra le prochain bateau ! D’ailleurs il arrive quand ? Capitaine : Oh il arrive dans pas longtemps. Disons, à peu près cinq jours ! Titi et Zelda : QUOI ?!? Titi : Ohlalala… ça va vraiment poser problème ! Zelda : Sire, je pense que nous n’avons nul autre choix que de ramer jusqu’à Hyrule… Titi : Princesse, avec tout le respect que je vous dois malgré le fait qu’on a failli créer un accident tout à l’heure et le fait également que vous m’aillez légèrement entaillé le cou tout à l’heure, je refuse catégoriquement de me bousiller les bras tout ça pour pas grand-chose. Zelda : Vous n’avez même pas les compétences requises pour nettoyer les latrines. C’est vraiment affligeant. Titi : Désolé d’être une saleté de bourgeois pourri gâté hein ! Moi je reste ici et j’attends. Zelda : Je vous somme de venir avec moi, que cela vous plaise ou non !! Titi : Continuez à parler, je ne vous écoute plus. La princesse dégaina de nouveau sa dague sous mon cou pile à l’endroit où elle m’a blessé. Zelda : C’EST UN ORDRE !! Titi : Aarrgl !! Ça va !! Mais je vous préviens, un pet de travers et je vous fous la mer, j’espère avoir été clair ! Zelda : Vous aurez essayé si c’était le cas. Nous partons dans cinq minutes. Elle s’éloigna le temps de préparer la barque afin que nous puissions partir. Capitaine : Eh beh, elle a du caractère cette femme ! Titi : Hgh… à qui le dites vous..? Putain ça saigne, elle ne m’a pas loupé cette conne… Capitaine : Tenez, mettez ce bout de tissu contre la plaie, je l’ai imbibhée d’alcool. Titi : Merci… Capitaine. Si jamais je ne reviens pas vivant, surtout ne soyez pas surpris. Je ne saurais dire si je me ferais buter où si je me serais éclaté occipital contre un mur tellement cette situation est surréaliste. A suivre. _________________ |
“Grozours” 6068 messages Inscrit en 2016 |
Ce trajet sous tension !!! Je comprends soudainement mieux le mot "panique" dans le titre !!
_________________ Un petit effort s'il vous plaît : ça = démonstratif ; sa = possessif. La licence Pokémon, tu l'aimes ou tu la quittes .... (enfin c'est compliqué en ce moment...) |
“Ne me casse pas les burnes.” 603 messages Inscrit en 2019 |
Et le voilà enfin ! Le chapitre 5 !
DISCLAIMER : Strong language spotted, bruuuuuh ! :V (oui, c'est vulgaire.) Chapitre 5 : SOS Maire maltraité. Et voilà que nous commençons à ramer sous l’impulsion de la Princesse Zelda. Enfin sous un forcing un tantinet exagéré dirons-nous. A peine je souhaite en placer une et je me prend un coup de rame dans la seconde qui suit avec un «Fermez-là et ramez !». Non mais elle se prend pour qui la princesse casse-noisettes ?! Mieux vaut pas pour elle que je devienne violent car elle commence sérieusement à me les hacher menu !! J’ignore dans quoi je me suis embarqué, mais là je suis limite tenter d’appeler les pompes funèbres. Ah mais non, pas pour la Princesse, pour moi et mon ego qui vient de prendre encore deux trois coups de rame ! Et merde… on n’a plus de réseau. Je pense que l’on a du s’éloigner un peu trop des côtes. Mais elle ne va pas la mettre en veilleuse que diable ?! Cela fait TRENTE MINUTES NON STOP qu’elle me râle dessus !! Puisque je lui dis que ce n’est pas moi qui ai voulu la guerre entre ma ville et son Royaume de ploucs ! Bordel, pour moins que ça, cela fait longtemps qu’elle aurait terminé dans le coffre de ma voiture. Zelda : Allez ! Du nerf ! Ce n’est pas comme ça que nous allons arriver à Hyrule ! Titi : Mais je suis déjà à mon maximum !! Vous n’avez donc aucun respect pour l’être humain ?! Zelda : Pas pour vous en tous cas. En à peine six heures, vous m’avez déjà donné une très mauvaise image vous savez. Titi : Ah bah vous c’était en même pas 10 minutes. AÃEUH !! C’est la quinzième fois que vous me frappez, vous allez continuer ou quoi ? Zelda : Autant de fois que vous sortirez une sottise ! Et encore, cela fait longtemps que je vous aurais jeté à la mer. Titi : Eh bah, ça va être joyeux tiens… Zelda : Taisez-vous et mettez toute votre force !! Tais-toi Titi, juste… ne lui donne pas raison. Tu n’es plus un humain, tu es une machine. Et si jamais elle te met un coup de rame, fais comme si ça ne t’affectait pas. Ne pense pas aux douleurs que tu possèdes partout sur ton corps, même si au fond tu as envie d’appeler la police. De toutes façons tu ne pourrais pas maintenant tu ne joues plus à domicile. Maintenant tu es livré à toi-même dans une région où tu ne peux plus demander à ta ville de te rapatrier en urgence. On est en guerre pour une raison que j’ignore et tu es le seul espoir de Takialoka. Quel privilège tiens. Et voilà que je me prend un énième coup de rame. Mais pour quelle raison au juste ? Là cette fois c’est trop, je riposte. Je sortais alors un GS 50 customisé de son fourreau en le pointant sur la Princesse. Là cette fois je suis en situation de légitime défense. Un seul faux geste et j’appuie sur la gâchette. Zelda : Vous osez me menacer ?! Titi : J’ai un certain seuil de tolérance voyez-vous. Vous pouvez m’insulter autant que vous le souhaitez, mais me frapper à un certain point et sans raison valable de surcroît, c’est contraire aux principe de diplomatie. Si nous avions un prisonnier politique de votre Royaume chez nous, nous n’irions pas lui tanner la gueule à grands coups de pompe ! De toutes façons, c’est contraire aux lois. Zelda : Écoutez moi ! Titi : Navré chérie. C’est vous qui allez m’écouter. Nous sommes sensés régler un incident diplomatique qui, pour rappel je n’ai pas déclaré de mon plein gré. Alors si vous souhaitez que tout se passe à peu près correctement, je vous prierai de cesser vos actes. Si j’ai cette garantie de votre part et que nous reprenons notre calme, alors je baisserai mon arme. Si la situation n’impliquait pas de résoudre un différent entre Hyrule et Takialoka, elle m’aurait sûrement exécuté sur place. Il n’y a qu’à voir son regard noir et dénué de toute forme de compassion pour s’en convaincre. Mais après une dizaine de secondes qui pouvaient sembler être une éternité, elle exprima dans un soupir. Zelda : ..D’accord. Vous avez raison sur ce point. Titi : Une parole est une parole. -Range son arme- La deuxième partie du voyage se passa donc sans incidents notables. Après il faut dire que nous nous sommes pas adressés la parole. Cependant, l’ambiance était toujours très lourde. Nous ne pouvions pas nous regarder dans les yeux plus de trois secondes sans exprimer un mépris mutuel. Enfin arrivé sur les côtes, on peut dire que c’est la fin du calvaire, non ? Si vous avez pensé que ce n’était que le début de mes emmerdes, vous êtes vraiment d’ignobles personnes. Et vous avez hélas raison. Zelda : J’espère que vous avez encore plein de ressources Sire. Titi : Ah non ! Là mes bras ils ont juste envie de se barrer de mon corps ! Zelda : Et bien justement, il faut savoir que vous aurez besoin de vos jambes cette fois ! Titi : Oh non Princesse ! Après avoir ramé autant de kilomètres pour arriver jusqu’ici, je ne me sens pas de taille à marcher pendant des heures ! Surtout qu’il est… 1h du matin ! Zelda : Mais, c’est que vous n’avez pas le choix. Vous l’avez dit vous-même tout à l’heure, nous sommes en conflit diplomatique. Ne seriez-vous pas en train de fuir vos responsabilités ? Titi : Eh oh ! Hein ! Il fait froid, j’ai faim et puis... je suis fatigué voyez-vous ? Zelda : Balivernes !! Nous allons marcher, que vous le vouliez ou non !! Titi : Ce n’est pas vrai… putain. Nous marchons depuis 20 minutes et j’en ai déjà marre bon sang… ah mais suis-je bête ! Elle ne l’a pas ouverte non plus depuis tout ce temps et que je peux écouter la musique pour m’occuper… ah oui mais non. Mon téléphone vient de passer de 15% de batterie à zéro en un instant. Merci connard. Et c’est pile au même moment qu’elle commence à la ramener, mais bordel ! Zelda : C’est lent !! Ce n’est pas à cette allure que nous arriverons au château !! Titi : Serait-il possible Ô grand possible que vous la mettiez en veilleuse ? Mon seuil de tolérance a copieusement été dépassé ! Zelda : Toujours autant de finesse dans vos propos !! Cela fait plaisir à entendre !! Titi : Juste, FERMEZ-LA !! Qu’est ce que vous ne comprenez pas dans le fait que j’en ai assez de vous entendre râler pour un rien ?! Zelda : Encore un affront de la sorte, et je vous descends !! Titi : Essayez donc pour voir, PRINCESSE !! Alors que ce conflit semblait prendre des proportions totalement démesurées, une flèche termina sa course juste à côté de nous. Pris de terreur, nous regardions tous les deux aux alentours. Je pris le soin de dégainer mon arme sans savoir d’où le danger venait, la pénombre ne nous permettant pas de distinguer la silhouette. Zelda : Ce sont des bokoblins ! Nous ferions mieux de partir rapidement ! Titi : Je veux bien mais si vous nous ralentissez à ce point là, on va vite finir en brochettes ! Ces créatures rouges aux oreilles pointues arrivaient vers nous en groupe de six, c’était une petite troupe. La princesse voulait fuir, ce qui n’était pas vraiment mon cas. J’étais bien trop énervé, il fallait que je me calme. Je réglais la puissance de feu afin que chaque balle explose les organes internes de mes cibles. Et alors que mes ennemis étaient bien trop lents à dégainer leurs flèches, je tirais à autant de reprises qu’il n’y avait de bokoblins. Six tirs, six morts. Le compte est bon, et cette petite affaire n’aura duré que dix secondes. Titi : Et voilà le travail. Maintenant on avance. Zelda : Mais qu’est ce que vous venez de faire ?! Vous allez nous attirer tous les monstres du royaume !! Titi : Qu’ils essaient, et la prochaine fois je viserai la tête. Zelda : Vous n’avez pas peur de mourir ? Titi : Non. Zelda : Que ce passe-t’il dans votre tête à la fin ?! Titi : Je n’en sais rien Princesse. J’ai arrêté de chercher un sens à toute cette histoire au moment où vous avez ramené votre fraise à Takialoka. _________________ |
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