Age of Empires : The Age of Kings - Test

Age Empires, licence phare du RTS, des temps héroïques avant l'avènement du XXI° siècle !
Bob me signale que je verse un poil trop dans l'emphase, mais quand même, au moins jusqu'au II et ses extensions, Age of Empires, c'est du tout bon.
La preuve, des versions modernisées ont vu le jour pour remettre en vogue ces classiques du passé. Pourtant, on peut raisonnablement se méfier de l'adaptation de Age of Kings sur console portable, qui convient moyennement pour de la stratégie en temps réel.
Et c'est pourquoi, plus que d'être adapté, le titre bénéficie d'une véritable conversion...
Passage en 88 miles à l'heure pour le découvrir, ami Lecteur.

Notre sanglante Histoire
Car quel que soit le continent, il faut bien avouer que l'animal humain démontre une longue tradition consistant à tuer son prochain pour des motifs variables et à grande échelle. Le titre ne verse donc pas dans l'histoire-fiction ou une ligne temporelle alternative mais reprend bien des chapitres tant féroces que célèbres de l'Histoire.
Ce sera donc l'objet de cinq campagnes, la première nous faisant diriger, cocorico, les Français durant la Guerre de Cent ans, avec Jeanne d'Arc, histoire d'avoir un tutoriel en six missions.
Les autres campagnes, par ordre graduel de difficulté, mettent en scène l'ascension de Yoshitsune, premier shogun du Japon, Genghis Khan, conquérant de légende et de sinistre renommée, Saladin ayant recapturé Jérusalem des mains des Croisés et enfin les batailles de Richard Coeur de Lion durant la troisième croisade.
Contexte moyenâgeux donc, mais varié.
Pour chaque campagne, quelques brefs textes plantent le contexte avant les missions, afin de cadrer le tout et quand même vous donner un sentiment de continuité.
J'écris quand même, car si cela peut faire plaisir d'aborder des moments importants de l'Histoire, la narration reste assez légère, surtout durant les missions où l'on n'a droit qu'à quelques rares dialogues.
C'est d'autant plus dommage que la première campagne laissait augurer de mieux, avec votre conseiller étant prolixe en-dehors des explications d'usage. Mais même là on peut dénoter quelque chose d'assez triste : votre héros du moment, au coeur des évènements, ne desserre jamais les mâchoires. On sait que tout que ça n'a pas spécialement bien fini pour Jeanne d'Arc, cela ne l'empêchait pas de pouvoir causer pour elle-même.
Bref, si les développeurs ont fait un brin de recherche pour que ces campagnes ne tombent pas du ciel, il aurait été appréciable qu'elles soient plus étoffées narrativement.
Cela dit, à part un couac ou deux (« Formidable, Jeanne, vos pouvoirs de héros ont été activés ! », on a vu mieux comme essai d’intégration du narratif au gameplay !), on rentre tout de même dans l'ambiance.
Et on n'obtient pas des histoires cartoon comme dans les premiers Advance Wars...
Notez qu'en réussissant les objectifs secondaires des différentes missions, vous obtiendrez des points. Lesdits points pouvant être dépensés afin d'acquérir des unités spéciales et de nouvelles cartes en escarmouche et multijoueur, une chouette motivation.
Nul doute que de nos jours, on irait bien plus facilement vous faire payer pour ce genre de contenu additionnel !
Et à côté de tout cela, si vous avez soif de connaissances, le jeu propose une bibliothèque assez fournie sur les unités, civilisations, faits historiques et ainsi de suite : il y a donc une petite plus-value informative.
De l'or, du blé et des charniers
Passer du PC à la DS, il y avait donc de quoi craindre, mais Age of Kings portatif s'en sort avec une idée simple et bonne : passer au tour-par-tour, genre dans lequel la console a déjà fait ses preuves avec Dual Strike (la qualité de l’épisode en question, c’est une autre histoire).
Age of Kings s'avère être plus riche d'une certaine manière que ce dernier, car s'il simplifie forcément des aspects de son ancêtre sur ordinateur, il n'en garde pas moins les dimensions principales.
Inutile de vous faire un dessin pour le but principal, consistant à monter une armée capable de défaire celle de votre adversaire (sauf pour les missions avec unités pré-déployées, forcément). Simple dans son énoncé, le but demande du doigté pour être accompli.
Tout d'abord, il s'agit d'avoir une économie saine, puisque vous n'irez pas bien loin avec les ressources prodiguées par votre première ville. Celles-ci sont de deux espèces, l'or et le blé- une simplification par rapport aux épisodes PC, qui sert le propos d’une conversion sur ce support.
Toutes deux doivent recevoir un bâtiment créé par vos villageois afin de fonctionner : mine pour l'or et moulin pour le blé, sachant que des fermes peuvent être créées autour d'un moulin
pour amasser encore plus de nourriture.
Une priorité sera donc d'explorer la carte afin de dénicher des sources d'or et de blé et se les approprier, tout en détruisant mines et moulins adverses lorsque l'occasion se présente- rien que de très normal dans un jeu stratégie, en temps réel ou au tour par tour.
Vos villageois servent également à construire les bâtiments autour de votre ville (casernes, marchés, églises, forge...) dans une limite de quatre, plus quatre tours dans les diagonales, qui renforcent les bâtiments adjacents.
Obligatoire pour pouvoir recruter des unités, qui sont de quatre ordres : infanterie, cavalerie, à distance, de siège. D'autres bâtiments octroient des bonus, comme le marché apportant un taux de conversion or/blé ou blé/or plus intéressant et autorisant le recrutement d'unités mercenaires.
Les villageois peuvent enfin, sur un terrain approprié, construire une nouvelle ville, une merveille si vous avez la relique appropriée, ainsi que des châteaux, puissants bâtiments défensifs également capables de produire des unités uniques tels que les samouraïs pour les Japonais.
Outre les ressources, les bâtiments et la production d'unités, votre gestion se portera aussi sur les technologies (bonus de dégâts, de vision, de commerce, de revenus en or et blé...), dont un certain nombre est requis pour passer d'un âge à un autre, cette version conservant les quatre âges. Une seule technologie peut être recherchée par jour, contre de l'or et du blé.
Il faut également s'acquitter d'un coût, mais passer à un autre âge débloque des unités plus puissantes, de nouvelles technologies et bâtiments.
Être prompt à passer à l'âge supérieur est important pour la victoire : ce point ne change pas par rapport aux versions PC.
Les unités, quant à elles, disposent de différentes caractéristiques : santé, attaque, défense, mouvement, vision, capacité spéciale. Ainsi, un piquier aura un avantage décisif contre la cavalerie, tandis qu'un bélier ne pourra pas attaquer d'autres unités mais bénéficiera d'un boost substantiel contre les bâtiments- rien que de très logique. Certaines unités à distance ne pourront pas attaquer et bouger en même temps, les moines peuvent soigner, capturer des reliques, et même tenter de convertir une unité ennemie ! C'était déjà présent dans le jeu d'origine et reste plaisant.
Une bonne armée sera composée d'unités des quatre catégories, comme vous vous en doutez, ami Lecteur.
Le terrain influe aussi sur les batailles : les montagnes sont plus difficiles à traverser mais augmentent la portée des tireurs, tandis que les forêts l’abaisse tout en apportant une meilleure protection, les routes permettent une avancée plus rapide mais laissent à découvert, les plaines sont favorables à certains chevaliers...
Les héros, pour leur part, sont plus costauds et ont une série de pouvoirs : soigner les unités alliées, affaiblir celles ennemies, procurer un avantage contre les bâtiments...
Le principal restant de saisir l'équilibre entre les unités et employer une armée homogène à bon escient.
Massacrons-nous partout
Si les cinq campagnes assurent déjà pas mal d'heures de jeu (bonne chance pour celle très difficile, le jeu n'étant pas déjà particulièrement clément !), vous obtiendrez une bonne rallonge avec les batailles en escarmouche.
Après avoir choisi la carte de votre coeur, à vous de sélectionner les forces en présence pour plus de batailles musclées aux quatre coins du globe, selon les conditions de victoire que vous désirez.
En plus de choisir votre civilisation, chacune ayant des unités spéciales et des avantages distincts, vous pourrez décider de la présence ou non d'évènements spéciaux, d'avoir les héros ou non, que la carte soit plongée dans le brouillard de guerre ou pas, etc.
Brouillard de guerre ajoutant évidemment une dimension tactique supplémentaire aux affrontements.
Et si jamais vous rencontrez un autre possesseur de la cartouche, vous pourrez bien le défier sur le champ de bataille, ou même sur émulation avec une logiciel spécial. Dans le cas contraire, les possibilités deviennent un chouya plus minces.
Et avant que j'oublie (décidément !) détruire un moulin ennemi pour le remplacer par une bâtisse à vous vous donnera le contrôle des fermes attenantes. Sur le même principe, démolir une ville adverse puis la remplacer vous assurera la possession des bâtiments qui en dépendaient.
Où donc envoyer des flèches de rancoeur contre le titre ? Par contre, il faut bien avouer que par rapport à un AWDS, les graphismes sont moins lisses et lisibles. Cela ne chatouille pas l'œil, surtout, même avec des couleurs différentes, lorsque les armées sont au contact et avec un nombre suffisant d'unités, on peut avoir du mal à s'y retrouver.
Un souci amplifié par le fait que certains tours pourront paraître longuets – la faute à une IA qui, ne prenant pas toujours décisions fort avisées, prend parfois bien du temps pour jouer ses coups.
Si le double écran est correctement exploité pour que vous ayez sous le doigt toutes les informations nécessaires et bien que les cartes ne soient pas immenses, scroller est légèrement fastidieux.
Enfin et même si cela semble être une évidence, insistons sur le fait que cette version portable est inévitablement moins fournie que celle PC : moins d’options, d’unités, de ressources, de civilisations disponibles et des campagnes qui pourront sembler un brin répétitives à certains.

Avec suffisamment d’unités engagées dans la bataille, le jeu pourra devenir visuellement chargé ; le double écran offre plus de clarté.
Notre sanglante Histoire
Car quel que soit le continent, il faut bien avouer que l'animal humain démontre une longue tradition consistant à tuer son prochain pour des motifs variables et à grande échelle. Le titre ne verse donc pas dans l'histoire-fiction ou une ligne temporelle alternative mais reprend bien des chapitres tant féroces que célèbres de l'Histoire.
Ce sera donc l'objet de cinq campagnes, la première nous faisant diriger, cocorico, les Français durant la Guerre de Cent ans, avec Jeanne d'Arc, histoire d'avoir un tutoriel en six missions.
Les autres campagnes, par ordre graduel de difficulté, mettent en scène l'ascension de Yoshitsune, premier shogun du Japon, Genghis Khan, conquérant de légende et de sinistre renommée, Saladin ayant recapturé Jérusalem des mains des Croisés et enfin les batailles de Richard Coeur de Lion durant la troisième croisade.
Contexte moyenâgeux donc, mais varié.
Pour chaque campagne, quelques brefs textes plantent le contexte avant les missions, afin de cadrer le tout et quand même vous donner un sentiment de continuité.
J'écris quand même, car si cela peut faire plaisir d'aborder des moments importants de l'Histoire, la narration reste assez légère, surtout durant les missions où l'on n'a droit qu'à quelques rares dialogues.
C'est d'autant plus dommage que la première campagne laissait augurer de mieux, avec votre conseiller étant prolixe en-dehors des explications d'usage. Mais même là on peut dénoter quelque chose d'assez triste : votre héros du moment, au coeur des évènements, ne desserre jamais les mâchoires. On sait que tout que ça n'a pas spécialement bien fini pour Jeanne d'Arc, cela ne l'empêchait pas de pouvoir causer pour elle-même.
Bref, si les développeurs ont fait un brin de recherche pour que ces campagnes ne tombent pas du ciel, il aurait été appréciable qu'elles soient plus étoffées narrativement.
Cela dit, à part un couac ou deux (« Formidable, Jeanne, vos pouvoirs de héros ont été activés ! », on a vu mieux comme essai d’intégration du narratif au gameplay !), on rentre tout de même dans l'ambiance.
Et on n'obtient pas des histoires cartoon comme dans les premiers Advance Wars...
Notez qu'en réussissant les objectifs secondaires des différentes missions, vous obtiendrez des points. Lesdits points pouvant être dépensés afin d'acquérir des unités spéciales et de nouvelles cartes en escarmouche et multijoueur, une chouette motivation.
Nul doute que de nos jours, on irait bien plus facilement vous faire payer pour ce genre de contenu additionnel !
Et à côté de tout cela, si vous avez soif de connaissances, le jeu propose une bibliothèque assez fournie sur les unités, civilisations, faits historiques et ainsi de suite : il y a donc une petite plus-value informative.

L’assaut des fortifications ennemies constituera un temps fort de toute partie.
De l'or, du blé et des charniers
Passer du PC à la DS, il y avait donc de quoi craindre, mais Age of Kings portatif s'en sort avec une idée simple et bonne : passer au tour-par-tour, genre dans lequel la console a déjà fait ses preuves avec Dual Strike (la qualité de l’épisode en question, c’est une autre histoire).
Age of Kings s'avère être plus riche d'une certaine manière que ce dernier, car s'il simplifie forcément des aspects de son ancêtre sur ordinateur, il n'en garde pas moins les dimensions principales.
Inutile de vous faire un dessin pour le but principal, consistant à monter une armée capable de défaire celle de votre adversaire (sauf pour les missions avec unités pré-déployées, forcément). Simple dans son énoncé, le but demande du doigté pour être accompli.
Tout d'abord, il s'agit d'avoir une économie saine, puisque vous n'irez pas bien loin avec les ressources prodiguées par votre première ville. Celles-ci sont de deux espèces, l'or et le blé- une simplification par rapport aux épisodes PC, qui sert le propos d’une conversion sur ce support.
Toutes deux doivent recevoir un bâtiment créé par vos villageois afin de fonctionner : mine pour l'or et moulin pour le blé, sachant que des fermes peuvent être créées autour d'un moulin
pour amasser encore plus de nourriture.
Une priorité sera donc d'explorer la carte afin de dénicher des sources d'or et de blé et se les approprier, tout en détruisant mines et moulins adverses lorsque l'occasion se présente- rien que de très normal dans un jeu stratégie, en temps réel ou au tour par tour.
Vos villageois servent également à construire les bâtiments autour de votre ville (casernes, marchés, églises, forge...) dans une limite de quatre, plus quatre tours dans les diagonales, qui renforcent les bâtiments adjacents.
Obligatoire pour pouvoir recruter des unités, qui sont de quatre ordres : infanterie, cavalerie, à distance, de siège. D'autres bâtiments octroient des bonus, comme le marché apportant un taux de conversion or/blé ou blé/or plus intéressant et autorisant le recrutement d'unités mercenaires.
Les villageois peuvent enfin, sur un terrain approprié, construire une nouvelle ville, une merveille si vous avez la relique appropriée, ainsi que des châteaux, puissants bâtiments défensifs également capables de produire des unités uniques tels que les samouraïs pour les Japonais.
Outre les ressources, les bâtiments et la production d'unités, votre gestion se portera aussi sur les technologies (bonus de dégâts, de vision, de commerce, de revenus en or et blé...), dont un certain nombre est requis pour passer d'un âge à un autre, cette version conservant les quatre âges. Une seule technologie peut être recherchée par jour, contre de l'or et du blé.
Il faut également s'acquitter d'un coût, mais passer à un autre âge débloque des unités plus puissantes, de nouvelles technologies et bâtiments.
Être prompt à passer à l'âge supérieur est important pour la victoire : ce point ne change pas par rapport aux versions PC.
Les unités, quant à elles, disposent de différentes caractéristiques : santé, attaque, défense, mouvement, vision, capacité spéciale. Ainsi, un piquier aura un avantage décisif contre la cavalerie, tandis qu'un bélier ne pourra pas attaquer d'autres unités mais bénéficiera d'un boost substantiel contre les bâtiments- rien que de très logique. Certaines unités à distance ne pourront pas attaquer et bouger en même temps, les moines peuvent soigner, capturer des reliques, et même tenter de convertir une unité ennemie ! C'était déjà présent dans le jeu d'origine et reste plaisant.
Une bonne armée sera composée d'unités des quatre catégories, comme vous vous en doutez, ami Lecteur.
Le terrain influe aussi sur les batailles : les montagnes sont plus difficiles à traverser mais augmentent la portée des tireurs, tandis que les forêts l’abaisse tout en apportant une meilleure protection, les routes permettent une avancée plus rapide mais laissent à découvert, les plaines sont favorables à certains chevaliers...
Les héros, pour leur part, sont plus costauds et ont une série de pouvoirs : soigner les unités alliées, affaiblir celles ennemies, procurer un avantage contre les bâtiments...
Le principal restant de saisir l'équilibre entre les unités et employer une armée homogène à bon escient.

Qui ne le ferait pas ?
Massacrons-nous partout
Si les cinq campagnes assurent déjà pas mal d'heures de jeu (bonne chance pour celle très difficile, le jeu n'étant pas déjà particulièrement clément !), vous obtiendrez une bonne rallonge avec les batailles en escarmouche.
Après avoir choisi la carte de votre coeur, à vous de sélectionner les forces en présence pour plus de batailles musclées aux quatre coins du globe, selon les conditions de victoire que vous désirez.
En plus de choisir votre civilisation, chacune ayant des unités spéciales et des avantages distincts, vous pourrez décider de la présence ou non d'évènements spéciaux, d'avoir les héros ou non, que la carte soit plongée dans le brouillard de guerre ou pas, etc.
Brouillard de guerre ajoutant évidemment une dimension tactique supplémentaire aux affrontements.
Et si jamais vous rencontrez un autre possesseur de la cartouche, vous pourrez bien le défier sur le champ de bataille, ou même sur émulation avec une logiciel spécial. Dans le cas contraire, les possibilités deviennent un chouya plus minces.
Et avant que j'oublie (décidément !) détruire un moulin ennemi pour le remplacer par une bâtisse à vous vous donnera le contrôle des fermes attenantes. Sur le même principe, démolir une ville adverse puis la remplacer vous assurera la possession des bâtiments qui en dépendaient.
Où donc envoyer des flèches de rancoeur contre le titre ? Par contre, il faut bien avouer que par rapport à un AWDS, les graphismes sont moins lisses et lisibles. Cela ne chatouille pas l'œil, surtout, même avec des couleurs différentes, lorsque les armées sont au contact et avec un nombre suffisant d'unités, on peut avoir du mal à s'y retrouver.
Un souci amplifié par le fait que certains tours pourront paraître longuets – la faute à une IA qui, ne prenant pas toujours décisions fort avisées, prend parfois bien du temps pour jouer ses coups.
Si le double écran est correctement exploité pour que vous ayez sous le doigt toutes les informations nécessaires et bien que les cartes ne soient pas immenses, scroller est légèrement fastidieux.
Enfin et même si cela semble être une évidence, insistons sur le fait que cette version portable est inévitablement moins fournie que celle PC : moins d’options, d’unités, de ressources, de civilisations disponibles et des campagnes qui pourront sembler un brin répétitives à certains.
Conclusion
1520
Dans un catalogue où les titres de stratégie et tactique ne sont pas beaucoup à briller (et un jeu comme Disgaea se situe dans une tout autre dimension), Age of Empires : the Age of Kings trouve une niche sans aucune difficulté.
Il n'y a pas tellement à le préférer ou non à AWDS, les deux se situant finalement dans des sphères sensiblement différentes, ne serait-ce qu'avec la possibilité, dans AoE, de bâtir ses propres « centres de production » où l'on veut sur la carte.
Mais même sans être amateur de la série, cette mouture DS est une bonne pioche pour les fans du genre, pour une expérience plus accessible que sur PC.
Bons points - Une transition au tour par tour idoine et bien réalisée - Intérêt tactique et stratégique présents avec les unités disponibles et la manière de s’approprier les maps - Contenu relativement généreux |
Mauvais points - Lisibilité plus ardue lors de grands affrontements - Design qui aurait pu être plus soigné - Difficulté parfois fort punitive - IA parfois en berne |