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Pokémon Stadium 2

Pokémon Stadium 2 - Test

Nintendo 64     Rédigé par Titou-kun     Sam 21 Déc 2019     0 Coms et 2193 Vues
La longue agonie de la Nintendo 64 touche à sa fin. Cette console a été écrasée, laminée, distancée par la célèbre PlayStation de Sony. Beaucoup allant même à penser que les studios RARE avaient réussi à maintenir la tête de Big N et celle de sa console hors de l’eau. Et pourtant, la machine 64 bits de Nintendo a tenu à soigner sa sortie en 2001 en France avec des jeux fantastiques tels que Mario Party 3, The Legend of Zelda : Majora’s Mask et un certain Pokémon Stadium 2. Celui-ci a été globalement salué par la critique mais également éraillé par de nombreux reproches dont sa supposée répétitivité. La faute est-elle à déléguer à son prédécesseur ? Ou bien la console est devenue tellement vieillissante ? D’autant plus que la PlayStation 2 a fait son apparition une année auparavant dans l’hexagone. Mais qu’est ce que ce jeu a à nous offrir concrètement si ce n’est qu’une formule améliorée du premier opus avec les 251 Pokémon disponibles ? Les critiques de la presse spécialisée ont-elles raison de signer que c’est une copie de son original ? C'est ce que nous allons voir maintenant.


Serait-ce, du déjà vu ?



"Un jour je serai... le meilleur dresseur !"
L’intérêt principal d’un jeu Pokémon Stadium consiste à voir ses Pokémon modélisés en 3D combattre les uns contre les autres. Jusqu'ici il n’y a rien de sorcier. Mais jetons un œil au point central de la carte et penchons-nous sur la partie du stade. Nous pouvons remarquer que les coupes principales telles que la Poké Coupe et la Coupe Élite sont toujours au programme. La petite différence par rapport à Pokémon Stadium premier du nom réside dans le fait que la Coupe Élite n’a plus qu’un seul niveau de difficulté, ce qui est bien plus cohérent puisqu’elle faisait doublon dans le précédent opus. Pour ceux et celles qui ne sont pas familiers avec les niveaux de difficulté des coupes du stade Pokémon, ils se divisent en quatre catégories. La catégorie Pokéball est le mode de difficulté facile, la catégorie Superball correspond au niveau moyen, la catégorie Hyperball est attribuée aux joueurs plus expérimentés et enfin la catégorie Masterball pour les joueurs aguerris. La Poké Coupe (réservée aux Pokémon dont le niveau varie entre 50 et 55 avec une équipe totale de 155 maximum, et interdite aux Pokémon tels que Mewtwo, Mew, Célébi, Ho-Oh et Lugia) conserve ces modes de difficulté. Et nouveauté apportant un peu de fraicheur et nous initiant à la stratégie Pokémon : la Coupe Challenge. Suivant le niveau de difficulté choisi, vous devrez affronter huit dresseurs dans des combats en 3 contre 3 avec des Pokémon choisis au hasard pouvant être de niveau 30, 45, 60 ou 75. Votre but est de jouer intelligemment avec ce que le jeu vous propose. Vous n’avez en aucun cas le droit d’utiliser vos Pokémon ultra balèzes issus de vos jeux Gameboy favoris. On ne peut pas dire que ce second opus ait ouvert l’ère de la stratégie moderne, mais qu’il a néanmoins été avant-gardiste. Autre nouveauté dans le stade avec la Mini Coupe réservée aux bébés Pokémon de niveau 5, une sorte de clin d’œil attribué à la P’tite Coupe de Pokémon Stadium dont le niveau des Pokémon oscillait entre 25 et 30. Une coupe unique où vous devrez aligner des Pokémon tout mignons avec des attaques dignes des dernières évolutions. Dans tous les cas, vous pourrez vous aider des Pokémon de prêt que le jeu vous propose. Ce n’est pas impossible en soi de réussir à gagner tous les trophées de ce mode. Seul bémol : cela n’en reste pas moins très difficile puisque les Pokémon de prêt les plus forts (évolutions finales entre autres) ont des attaques assez faibles. Ce qui ne laisse pas beaucoup de possibilités pour la stratégie. Cela reste néanmoins un excellent challenge pour les joueurs chevronnés.

Huit champions, un conseil des 4 et bien d'autres vous attendent !
La Citadelle des champions d’arène est aussi présente et les similitudes avec les jeux de la seconde génération sur Gameboy sont notables. Le fait que vous devez affronter tout un banc de la Team Rocket entre deux arènes en est un parfait exemple. Ceux et celles qui auront joué à Pokémon Or / Argent / Cristal feront oui de la tête et il faut dire qu'ils ne sont pas aussi facile à battre que dans les opus de la console portable de Big N. Encore une fois, à vous de choisir si vous souhaitez envoyer votre armada surpuissante par le biais du Transfer Pak pour des raisons de facilité ou si à l'inverse, vous préférez jouer de façon plus réfléchie avec les Pokémon de prêt. Une fois tous les champions d'arène vaincus, vous affronterez le terrible Conseil des 4 ainsi que le maître. Ce qui vous permettra de débloquer l'accès aux champions d'arène de Kanto que vous pourrez affronter dans l'ordre que vous voulez. La seule différence par rapport aux champions de Johto réside dans le fait que vous n'aurez aucun dresseur à affronter avant. Le face à face est direct. Une fois les huit badges récoltés, vous aurez un ultime adversaire à défier, beaucoup plus fort que les autres. Si vous avez déjà terminé l'une des trois versions sur Gameboy Color, vous avez deviné. Autrement, il s'agit de Red et autant dire qu'il ne fait pas dans la dentelle. Il va vous donner beaucoup de fil à retordre dans cet ultime affrontement. Petite anecdote sympathique : si vous terminez la citadelle des champions d'arène de Johto avec une équipe entièrement composée de Pokémon de votre cru, vous pourrez permettre à l'un de vos Pokémon d'apprendre une attaque qu'il aurait oublié. Nous avons donc l'ancêtre du Maître des Capacités que nous connaissons dans nos jeux actuels.

Le mode "Combat Libre" est lui aussi toujours présent avec son lot de règles diverses et variées et avec une possibilité de combinaisons pour les équipes pour le peu que vous jouiez à trois voire plus, chose assez rare à l'époque. Vous aurez aussi le choix du lieu sur lequel vous allez pouvoir vous affronter tel que les arènes, la classe de cours ou bien faire un combat de niveaux 100 dans le stade de la Mini Coupe, le champ des possibles est vaste. Il est également possible pour vous de définir vos propres règles ou sur du "Rien ne va plus" qui vous permettra de vous la jouer sans complexe auprès de vos amis qui potentiellement n'ont pour équipe qu'une lignée de Roucool et de Chenipan alors que vous venez de capturer tous les chiens légendaires ainsi que Ho-oh et Lugia. (Ou vous avez tout aussi bien pu avoir recours à un Action Replay pour créer une équipe totalement surréaliste.)

"Sinon, vous voulez boire un café ?"
Le laboratoire du Professeur Chen est également disponible avec les mêmes possibilités que sur le premier épisode de Pokémon Stadium. L'échange de Pokémon est possible également dans le temps, comme avec le bloc temporel des jeux Gameboy qui nous permettent les échanges dans le temps (de Rouge / Bleu / Jaune à Or / Argent / Cristal et réciproquement). Vous pouvez également stocker des objets ainsi que certaines créatures, ce qui peut s’assimiler à la Pokébanque de l'époque. Vous pouvez également y retrouver le Pokédex avec un affichage en 3D mais qui manque d’intérêt pour le peu que vous aimez rester dessus pendant des heures.


La tour Gameboy est aussi disponible pour jouer à vos versions favorites. La cartouche de Nintendo 64 adopte le software du Super Gameboy 2 de la Super Nintendo, vous permettant de vous mettre dans l'ambiance des jeux de la console portable de Big N et toujours avec la possibilité d'augmenter la vitesse durant le gameplay, 2 fois si vous avez remporté la citadelle des champions d'arènes ou toutes les coupes du Stade Pokémon et 3 fois si vous avez réussi les deux. Nous avons donc là l'ancêtre du paramètre d'augmentation de la vitesse proposée par les émulateurs actuels, fort pratique pour vos grandes sessions de farm pour faire votre propre équipe d'élite. Petite subtilité, il sera possible d'accélérer mais uniquement sur les jeux de la première génération durant le Round 1. Ceci sera possible sur les versions de la deuxième génération uniquement à la fin du round 2, mais nous allons y revenir.

Et au chapitre des nouveautés !



Il est désormais possible de visualiser sa chambre au Bourg Géon en 3D avec les décorations que vous aurez récupérées au cours de votre périple sur Gameboy. Mais soyons honnêtes, cela n'est pas vraiment utile. Voilà qui est frustrant car nous pouvions nous attendre à un mode de jeu plus attractif. C'est hélas l'un des rares mauvais points de Pokémon Stadium 2.

Allez on en profite, vu que c'est bientôt Noël !
Les mini-jeux ne vous laisseront pas sur votre faim. Ils sont divers et variés et surtout bien plus nombreux, 12 contre 9 pour le précédent opus. Petite nouveauté : chaque mini-jeu ne se limite plus à la place que d'un seul type de Pokémon. A vous donc les joies de pouvoir couper des buches avec Cizayox à la place de Scarabrute ou Insécateur. Ou bien vous préférez jouer de façon plus intellectuelle en comptant les Pokémon dans un joyeux bazar avec Lippouti à la place de Mélo et Toudoudou ? Nous n'allons pas vous citer toutes les possibilités dans ce test. Sachez simplement que si vous êtes équipés d'un Transfer Pak et que vous possédez certains Pokémon, vous pouvez les incarner lors de minis-jeux trépidants à la place de ceux proposés par défaut. En parties uniques ou bien en tournoi, le fun est au rendez-vous et chaque mini-jeu est très intuitif. Dans le cas où vous faîtes un tournoi, vous lancez un dé avant chaque début de mini-jeu afin de définir le nombre de pièces que vous gagnerez au prochain jeu, ou le nombre que vous pouvez subtiliser à l'un de vos adversaires. Quelques changements simples donc, mais il fallait y penser ! Autre nouveauté, la présence d'un quiz Pokémon. Si vous voulez tester votre culture seul ou entre amis, vous avez la possibilité de répondre à un questionnaire qui testera vos réflexes. Une mauvaise réponse et vous perdrez dix secondes au chronomètre. A vous donc de marquer le plus de points possibles et de faire tomber Julien Lepers !

Il ne tient qu'à vous d'être un expert en stratégie Pokémon !
Nous parlions plus tôt de la Coupe Challenge et de la stratégie qui est le point central de cette compétition, indispensable donc pour remporter la victoire. Mais il y a un lieu sur la carte qui vous sera d'une grande utilité si vous avez encore un doute sur le tableau des faiblesses : l'Académie de Théophile. La première partie est réservée aux cours élémentaires de stratégie et sont divisés en trois classes. (La classe "Dresseurs" pour les cours débutants, la classe "Champions" pour les cours intermédiaires et la classe "Conseil 4" pour les leçons avancées.) Chaque niveau se compose de fiches de cours avec une question à la fin sur le dît sujet pour vérifier si vous avez compris l'essentiel, de combats à thème pour mettre en pratique vos acquis et enfin d'un quiz récapitulatif. A vous d'être bien attentif afin de récolter les étoiles, symbole de votre réussite scolaire Pokémon.

La stratégie Pokémon pour les nuls. Édition 2001.
L'autre partie est consacrée à la documentation Pokémon en général. Vous pouvez vous renseigner sur les attaques que peut apprendre tel Pokémon quelqu'en soit la manière, avoir des précisions concernant l'effet de certaines attaques étant donné que certaines d'entre elles changent d'effet de la première génération à la deuxième. La documentation concernant les objets est elle aussi très fournie et classée par catégories. Pour ceux et celles qui auraient encore un doute sur les faiblesses, le tableau des types est lui aussi disponible. Et est-il utile de mentionner l'existence du tableau des reproductions ? Oui, de toute évidence il l'est puisque vous pouvez voir quels Pokémon peuvent se reproduire et avec quelles autres espèces. Il y a bien d'autres éléments que vous ne vous avons pas mentionné dans ce test mais quoi qu'il en soit, feuilletez chaque page de la bibliothèque. C'est extrêmement complet et riche en informations. Une partie du jeu qui aurait été bienvenue même de façon restreinte dans les jeux de la Gameboy à une époque où Internet n'était pas présent dans beaucoup de foyers français.

La conclusion.
Vous souvenez-vous de ce jeune homme aux cheveux rouges "racaille-racaille" ? Une fois la Citadelle des Champions d'arène terminée ainsi que toutes les coupes du Stade Pokémon, vous aurez la possibilité de l'affronter et autant vous dire que vous vous attaquez à un gros morceau puisque vos affrontements sur Gameboy n'ont rien à envier à celui-ci. En effet, il vous affrontera avec trois Pokémon légendaires (Mewtwo, Ho-oh et Lugia). Ce combat est ardu mais vous aurez la possibilité de prendre une équipe de six combattants donc à priori vous n'aurez pas trop de mal à le vaincre. D'autant plus que son équipe n'est pas très au point au niveau des IV. Une fois le rival vaincu, vous aurez la possibilité... de tout recommencer depuis le départ ! Et c'est là que nous pouvons introduire le fameux Round 2. Pour faire simple, vous devrez refaire toutes les coupes, toute la Citadelle avec une difficulté plus ardue. Ainsi vous pourrez vous confronter au rival à nouveau, ses Pokémon seront alors beaucoup plus forts et possèderont de meilleures attaques.

Petite mention honorable au Cadeau Mystère qui a la même particularité que sur Gameboy, vous permettre de récupérer un objet bonus par jour, ainsi que des combats à thème qui vous permettront de vous affronter avec des amis, pourvu qu'ils soient équipés d'un Transfer Pak et d'une équipe solide (exception pour la Coupe Challenge).

4, 3, 2, 1, j'écoute de la musique !



Il est vrai que l'on retient davantage les musiques d'un épisode canonique de Pokémon. Et pourtant, le catalogue de Pokémon Stadium 2 est fort généreux. Nous pouvons compter en tout et pour tout pas moins de 90 titres rien que pour cet opus. La musique des mini-jeux colle parfaitement à leur atmosphère. Peut-être apprécierez-vous un thème calme et reposé comme celui de l'académie de Théophile au gré d'une lecture assidue de vos cours de reproduction ? Ou bien préférez-vous un thème plus dynamique comme celui des combats 4 à 6 de la Poké Coupe ? Bref, il y en a pour tous les goûts ! Si un bon tiers de l'OST du jeu est composée de remix des thèmes connus de Or, Argent et Cristal ainsi que des premières versions, il y a bien des compositions originales donnant une véritable identité au jeu de la Nintendo 64. Et comme il est très difficile de vous vanter cette bande son vraiment riche, un bon exemple vaut mieux qu'un long discours. Voici donc le coup de cœur de la rédaction.



"Je maintiens toujours que c'est un mauvais jeu ! En plus Pokémon Colosseum il est mieux de t'façons !"



Combat au sommet !
C'est un constat que l'on pourrait qualifier de biaisé si tant est que Pokémon Stadium 2 est un jeu de fin de vie d'une console. Et pourtant... Voir ses Pokémon préférés modélisés en 3D est une véritable aubaine en ce tout début de millénaire. Même les animations de certaines attaques ont été revues et corrigées. Nous penserons notamment à l'attaque tonnerre qui laisse maintenant échapper une grande vague de puissance à la place des éclairs aléatoires et simplistes du premier jeu. Il est clair que réaliser plusieurs coupes de suite peut s'avérer lassant mais là est l’intérêt principal de ce jeu. Rien ne nous empêche cependant de faire une pause et d'aller faire un ou deux mini-jeux ou d'aller à l'Académie de Théophile pour se renseigner concernant la construction d'une équipe type à aligner lors de la Coupe Élite. Mettez-vous bien dans la tête que l'on se remet dans le contexte de l'époque (donc en 2001), que vous n'avez pas Internet selon toute vraisemblance. Bref, ce jeu est une véritable mine d'or si vous souhaitez peaufiner votre stratégie ou tout simplement mettre l'équipe de votre partie sur Gameboy en valeur. Nous pouvons tout aussi bien débattre à propos du commentateur et de ses impressions que bon nombre de joueurs peut trouver lassant. Libre à vous de les désactiver dans le menu des options si vous les trouvez peu pertinents pour ne pas dire totalement casse-pieds.

Un grand merci à Ryfalgoth pour la relecture de ce test.

Scénario
-/20
---
Graphismes
15/20
Loin d'être son point fort, la modélisation des Pokémon est très bonne et les animations restent très correctes même pour la fin de vie de la Nintendo 64.
Jouabilité
17/20
Cela reste en grande partie du jeu de combat au tour par tout. Rien de réellement novateur, simple mais efficace. Les mini-jeux ainsi que le quiz ne sont pas en reste.
Bande son
17/20
Il y a à boire et à manger dans cette OST, des remix de thèmes connus, des musiques originales et très accrocheuses. Et surtout plus de 90 titres, il y a de quoi faire, vous en conviendrez.
Durée de vie
15/20
Durée de vie allongée de façon un peu trop exagérée avec le fait de faire quatre fois la même coupe (justifié avec la Coupe Challenge qui monte le niveau des Pokémon ainsi que leurs évolutions, mais bien moins avec la Poké Coupe), ce qui ne gâche cependant pas le plaisir de jeu.

| Conclusion |

Pokémon Stadium 2 a longtemps été considéré comme un simple clone de son ainé avec un simple ajout de cent Pokémon, et c'est pourtant loin d'être le cas. Comme il a été vu tout le long de ce test, il est très loin d'être avare en contenu. Les seuls points "négatifs" ne restent finalement que la partie "Ma chambre" qui finalement est plutôt cool bien que limitée en matière de gameplay ainsi que la répétitivité de certaines coupes. Ce dernier détail qui finalement n'est pas nouveau car c'était déjà le cas dans Pokémon Stadium premier du nom. L'OST est très généreuse et variée, nous ne risquez pas de tomber plusieurs fois sur un thème qui sentirait à plein nez le réchauffé. Sans être éblouissants, les graphismes rendent très bien l'aspect aux Pokémon ainsi qu'aux décors même pour un jeu sorti très tardivement sur une console étant un semi-échec. Les nouveaux modes de jeu ainsi que la présence de nouveaux mini-jeux mais aussi un quiz de culture générale Pokémon est un très bon ajout bien que souvent éclipsé. Et c'est là que nous pouvons entretenir un sentiment de gâchis. Sans compter le fait que Pokémon Stadium 2 a connu de bien faibles ventes, sa réputation de doublon n'aura pas joué en sa faveur. À une époque où l'accès aux informations est disponible en deux trois clics, il n'en était rien à l'époque et la présence de documentation en l’occurrence au sein du jeu était une véritable aubaine. Beaucoup de joueurs attribuent la généralisation de la reproduction à la quatrième génération voire à la troisième. Mais c'est véritablement la deuxième qui l'aura introduite. Ce jeu a une grande durée de vie et mérite d'être parcouru de long en large quelque soit votre préférence et votre niveau.
1620
Bons points
- Coupes variées et intéressantes
- Très bonne encyclopédie à l'Académie
- Mini-jeux très funs surtout entre amis
- Combat contre le rival et Red très palpitants
- Musique vraiment mémorable
Mauvais points
- Les ralentissements de la version PAL
- Le fait de devoir finir le round 2 pour jouer en accéléré sur les version Or, Argent et Cristal
- Jeu hélas peu connu qui souffre de sa réputation de clone
- Le mode "Ma Chambre" faisant décoration sans proposer quelque chose de plus concret
3 commentaires Voir sur le forum
NuageRouge
542 posts
NuageRouge, Lun 23 Déc 2019 - 12:49
Super test, même si je ne suis pas forcement en phase avec la note j'approuve l'idée générale: loin d'être une simple mise à jour de Pokemon Stadium 1, ce titre constitue une vraie suite qui enrichit considérablement le concept de base.

Deux observations:
- Parler de "de bien faibles ventes" me semble exagéré. Pokemon Stadium 2 s'est quand même vendu à 2,5 millions d'exemplaires ce qui est plus que respectable! A titre de comparaison, c'est dans à peu près la fourchette de ventes que les Mario Party, Perfect Dark ou encore Mario Tennis. C'est cependant évidement une déception par rapport aux ventes de Pokemon Stadium 1 (5,4 millions) et de Pokemon Snap (3,6 millions).
- Si le jeu se tailler une réputation de "moins bien/ moins intéressant que le 1" alors qu'il est objectivement meilleur, je pense que c'est en grande partie parce qu'entre les 2 épisodes, le contexte a énormément changé. Au début de la Pokemania, les joueurs étaient confrontés à un paradoxe: les créatures super-cool que l'on voyait dans les artworks et les produits dérivées (cartes, série TV...) étaient méconnaissables et souvent assez moches dans le jeu original sur Gameboy. Les jeux N64 venaient corigger cette injustice en nous proposant de jouer avec nos créatures favorites désignées "correctement". Avec l'arrivée des versions Or et Argent, on a enfin eu le droit à des sprites ressemblant vraiment aux Pokemons qu'ils étaient sensés représentés. L'intérêt de jeux sur console de salon a donc largement diminué (et le phénomène s'est accentué avec les Pokemon Collesseum malgré un partis-pris audacieux)
Ebros
2231 posts
Ebros, Lun 23 Déc 2019 - 15:30
NuageRouge a écrit:
- Si le jeu se tailler une réputation de "moins bien/ moins intéressant que le 1" alors qu'il est objectivement meilleur, je pense que c'est en grande partie parce qu'entre les 2 épisodes, le contexte a énormément changé. Au début de la Pokemania, les joueurs étaient confrontés à un paradoxe: les créatures super-cool que l'on voyait dans les artworks et les produits dérivées (cartes, série TV...) étaient méconnaissables et souvent assez moches dans le jeu original sur Gameboy. Les jeux N64 venaient corigger cette injustice en nous proposant de jouer avec nos créatures favorites désignées "correctement". Avec l'arrivée des versions Or et Argent, on a enfin eu le droit à des sprites ressemblant vraiment aux Pokemons qu'ils étaient sensés représentés. L'intérêt de jeux sur console de salon a donc largement diminué (et le phénomène s'est accentué avec les Pokemon Collesseum malgré un partis-pris audacieux)


Précisément, je dirai que ce qui a fait l'engouement du premier, c'était le fait de pouvoir faire pour la première fois des combats de Pokemon en 3D sur la télé. Quand on ne connaissait les Pokemon que sur Gameboy, ça faisait rêver.

Du coup, les joueurs se sont jetés sur le premier Pokemon Stadium sans vraiment chercher à savoir si le jeu était bon. Rien que le fait de pouvoir faire des combats avec ses Pokemon en 3D sur la télé, ça suffisait largement pour vendre le jeu.

Après pour le 2, c'était plus le même esprit. C'était plus aussi simple que ça.


Et puis même en dehors de Pokémon, les suites qui sont sorties dans les dernières années de la 64, se sont tous moins bien vendu que les premiers. Banjo Tooie, Perfect Dark, Zelda Majora's Mask...

Bref tout ça pour dire que les ventes de Pokémon Stadium 2 ne sont en effet pas si catastrophique que ça si on prend en compte tout le contexte.
Ryfalgoth
5957 posts
Ryfalgoth, Mar 24 Déc 2019 - 12:20
Très bon test mon cher Titi, on sent que tu progresses bien dans l'écriture, ça fait plaisir =)

Je ne doute pas des qualités de ce Stadium 2, mais je devine effectivement pourquoi il a été moins apprécié que le premier. Le jeu est sorti à peine un an après le premier, donc ça déjà c'était compliqué à justifier. Et enfin et surtout, 2001 en occident, la Gamecube se faisait attendre, la PS2 était le centre d'attention de tout le monde. Bref, plus personne n'en avait quelque chose à faire de la N64 à ce moment là.