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Super Smash Bros. Ultimate

Super Smash Bros Ultimate - Test

Switch     Rédigé par Spyounet     Mar 22 Jan 2019     0 Coms et 2611 Vues
En pratiquement deux décennies, Super Smash Bros. a réussi à s’imposer comme un immanquable des consoles de salon Nintendo. Parti d’un pari fou entre Satoru Iwata et surtout Masahiro Sakurai, la licence a parcouru de nombreux chemins et rencontré de nombreux personnages des univers de la firme rouge, mais pas seulement. Pour couronner le succès de la Nintendo Switch, il fallait bien un jeu pour gouverner tous les fans… C’est précisément l’ambition de Super Smash Bros. Ultimate, être le plus fédérateur possible en ramenant tous les personnages du passé et plus encore. Un opus qui engrange un engouement tel que Nintendo a pratiquement reposé toute l’année 2018 de sa machine sur ce titre. Alors, Super Smash Bros. Ultimate mérite-t-il sa dénomination de volet ultime de la saga ? Réponse tout de suite.


test réalisé à partir d'une version fournie par Nintendo


Citation:

Retour sur Joker et la 3.0 de Super Smash Bros. Ultimate


Sah, quel plaisir !
Retour sur le test de Super Smash Bros. Ultimate à l’occasion de sa mise à jour 3.0 et l’arrivée du nouveau combattant Joker de Persona 5 et tous les ajouts que cela inclut. Commençons par le plus important, le nouveau personnage jouable.
Super Smash Bros. for Wii U / 3DS prenait déjà grand soin de ses DLCs et au vue du prix (5.99€ pour ce pack), on est en droit d’attendre de même. Le moveset de ce personnage est assez unique en son genre, car dans sa forme de base Joker a la parfaite panoplie du Phantom Thief avec son flingue, son grappin et ses quelques sorts magiques. Mais évidemment, quand on parle de Persona on attend des “personas” justement, une fois sa jauge remplie Joker invoque son stand favori Arsene. Ce dernier rendra tous les coups du chef des voleurs beaucoup plus puissants, offrant même des attaques uniques avant d'enchaîner avec un final dévastateur faisant appel à toute l’équipe des Phantom Thieves.

Le stage Momentos quant à lui offre une nouvelle vision intéressante des stages de Super Smash Bros. avec ses couleurs variant en fonction de la musique choisie (rouge pour une musique de Persona 5, jaune pour une de Persona 4 et bleu si elle provient de Persona 3). Le stage nous plonge bel et bien dans l’univers du titre d’Atlus. Ajoutez à ceci un écran de fin de partie exclusif à Joker et de nouveaux esprits à débloquer et il ne fait aucun doute que la touche Shin Megami Tensei a rejoint Smash en fanfare. C’est simple, c’est le personnage DLC le mieux travaillé de l’histoire de la licence et on a hâte de découvrir les quatre autres personnages de ce Season Pass.

Très fier de mon premier stage !
Mais cette 3.0 vient également avec son lot d’ajouts gratuits : le Créateur de Stages et le Smash World. Le Stage Builder de cet opus fait plaisir, sans rentrer dans la complexité d’un Super Mario Maker, il y a largement de quoi s’amuser dans des choses complexes et plus agréables qu’avant où on se retrouvait souvent avec des stages aux finitions hasardeuses et peu amusantes. Ici, on peut créer sur trois champs de profondeur, permettant de “colorier” son stage avec différentes textures et l’arrivée inespérée des plates-formes “non-solide” (où on peut passer à travers en sautant) fait également plaisir. On ajoute à ceci la possibilité d’ajouter des items comme des portails, des canons, des leviers ou encore des plates-formes mouvantes et on a de quoi créer des stages bien loufoque. C’est simple, il suffit de regarder le Smash World pour voir que les joueurs n’ont jamais autant aimé un Stage Builder.

Justement, c’est quoi le Smash World ? Il s’agit d’un service permettant aux utilisateurs du jeu ou de l’application smartphone Nintendo Switch Online, de pouvoir partager, consulter ou télécharger les créations des autres joueurs (ou les siennes). Ainsi, libre à vous le plaisir de montrer à tout le monde votre mii Barack Obama, votre stage Maison de Bob l'Éponge ou une compilation vidéo de vos meilleurs Smash Météores via le nouvel éditeur de vidéos. C’est un service bienvenu pour améliorer l’aspect communautaire du titre.

Au final, cette version 3.0 fait vraiment le café. On pourrait être mauvaise langue en disant qu’elle aurait dû arriver plus tôt, mais ce serait négliger le sens du soin apporté à l’univers de Persona dans le jeu ou au nouveau Stage Builder. Cette mise à jour apporte un vent de frais au titre de Nintendo et on a hâte de voir les prochains personnages à rejoindre cette aventure épique.


Transcending History and the World. A tale of Smash and Bros, eternally retold...



"C'est qui le perso troll ?"
Il faut dire que Super Smash Bros. réussit à séduire par son casting, mais également son gameplay se démarquant des autres jeux de baston visés versus-fighting. Ici, pas question de vider la barre de vie d’un adversaire en 1 vs 1 (du moins, pas tout le temps), mais de se battre de 2 à 8 joueurs en montant le taux de dégâts de ses adversaires pour pouvoir les éjecter. Si la panoplie de coups des personnages sert déjà à envoyer valser ses opposants, les combats peuvent également se retrouver gorgés d’objets en tout genre, que cela soit des trophées aides, des Pokéballs et autres trésors de l’univers de Nintendo. Cette ambition dans le gameplay venait de la volonté de Masahiro Sakurai de créer un jeu accessible à tous, et c’est sûrement ici la force de Super Smash Bros. Si vous êtes un débutant du jeu vidéo et pour peu que vous ne tombiez pas avec un ami lourdingue, vous aurez toujours le moyen de vous en tirer avec une attaque imprévisible ou un objet bien placé. Super Smash Bros. se veut comme un jeu de baston visant le fun instantané, mais également un fan-service à toute épreuve via un casting coloré.

Super Smash Bros. Ultimate ne fait pas dans la demi-mesure pour proposer le meilleur casting possible. Pour preuve, on retrouve tous les participants des anciens jeux, qu’ils viennent de Melee, Brawl ou encore des DLC des versions Wii U/3DS. Mais, comme à l’habituel de la licence, de nouveaux visages rejoignent l’aventure, avec les très demandés King K Rool et Ridley ou encore les frères Simon et Richter de Castlevania. Le nombre de combattants jouables se retrouve ainsi élevé à plus de 70 personnages iconiques de l’histoire de Nintendo et de l’histoire du jeu vidéo en général (sans partir dans une tirade infinie pour les énumérer, le site officiel du jeu s’en charge mieux que moi). Une palette de personnages mythiques permet ainsi de placer sur un piédestal, un exploit qu’on n’imagine pas revoir de sitôt dans le genre. Chaque personnage possède ses propres moves, souvent inspirés des jeux d’origine ou d’un parti pris de gameplay comme Félinferno pensé en tant que luchadore. Les nouveaux personnages sont tous pensés avec amour et fidélité comme à l’accoutumé de la série et ceux qui étaient déjà présents ont pu voir leurs patterns repensés pour une meilleure cohérence avec la nouvelle nervosité du titre loin devant l’opus précédent un peu trop mou.

LE MATCH-UP PICHU !



Votre stage favori est évidemment de retour !
Assez révélateur du concept de base de la série, les modes de jeu sont également une grande composante de l’esprit Smash Bros. Ici, pas question d’un simple jeu de baston où l’on part en ligne après avoir entraîné son main en local, mais d’un titre proposant une grande partie solo. Là où les versions Wii U/3DS pouvaient être décevantes par l’absence de mode aventure, Ultimate parvient à taper du poing avec “World of Light” et son système d’esprit. Mais, restons d’abord les pieds sur terre et commençons par aborder les modes classiques, dont le fameux mode Classic.

Le mode Classic de Super Smash Bros. Ultimate reste construit comme les anciens, on choisit son personnage fétiche et on part faire une série de combats pensés de façon crescendo en difficulté, avec ici la possibilité de choisir son niveau de supplice dès le départ.
Hélas, le mode classique d’Ultimate ne brille pas par son originalité (ce qui peut paraître paradoxal dit comme ça), en effet, on retrouve de simples affrontements en 1 vs 1/2/3, avec moins d’exotisme comme avant. Il en va de même pour le mini-game, où il s’agira d’un seul et unique jeu, à savoir courir pour rattraper des boulettes jaunes pendant qu’un trou noir nous attrape. On aurait aimé voir les anciens mini-jeux avec les cibles à abattre ou les sacs de sable. Cela permet de rebondir sur l’absence d’Home-Run Smash qui vient un peu ternir le côté ultimate du jeu. La petite surprise de ce mode Classic vient de la présence de boss exclusifs, fini de voir seulement Créa-Main en fin de partie, ici on peut affronter quelques ennemis emblématiques de Nintendo… Mais trop peu nombreux pour ne pas sentir une redondance. Au final, même si quelques parcours comme celui de Mega Man ou Ryu sauront un peu briller d’originalité, ce mode Classic reste globalement… trop classique.

Concernant les autres modes habituels on a le plaisir de retrouver : All-Stars Smash, Smash contre 100 et Smash Cruel. Cela ne fait pas nombreux, surtout que ces derniers n’ont pas connu de changement majeur, voir même sont moins garnis qu’avant comme le Smash contre 100.

L'Émissaire Subspatial c'est surcoté !



Y a des spirits qui rendent le smile !
Heureusement, pour compenser du manque de folie des modes classiques, voici que ce Super Smash Bros. Ultimate présente de nouveaux modes de jeu orientés autour des Esprits. Un esprit est la représentation sous la forme d’une image d’un personnage de l’univers Nintendo, sa fonction d’esprit lui permet de prendre le contrôle d’un des membres du casting pour lui offrir quelques spécificités à son image. Par exemple, si Yoshi se fait posséder par l’esprit de Carchacrok de Pokémon, voilà qu’il sera en bleu et privilégiera les attaques au sol. C’est le genre de petites excentricités que propose le système d’esprit. Il y a plusieurs façons d’en débloquer pour ensuite pouvoir monter leurs niveaux, les faire évoluer, fusionner et surtout les mettre sur nos personnages pour booster leurs statistiques. Le premier mode permettant d’acquérir des esprits est “Le tableau des esprits”. Il s’agit d’un roulement d’une dizaine de défis permettant d’obtenir le personnage illustré sur le post-it, au rendez-vous des combats d’une difficulté variante à la rareté de l’esprit. Un petit Pokémon oubliable sera évidemment moins compliqué à affronter que le duo des Tenta-Cool de Splatoon 2. Le tableau des esprits représente donc une durée de vie solo régulière à ce Smash Bros Ultimate, au vue du grand nombre d’esprits (plus de 1200), il y a de quoi faire, surtout que le mode se garnit de petits événements à la semaine permettant de mettre en avant des esprits en fonction de leurs sagas ou d’un thème particulier comme les lunetteux. On pourra cependant faire un grand reproche, car d’une façon assez maladroite les personnages ayant la peau noire seront souvent représentés par des personnages de Donkey Kong, autant dire que ce n’est pas le genre de mauvais goût qu’on s’attend devant un jeu Nintendo, mais passons.

World of Light, voici un titre bien éloquent et laissant présager une belle aventure, et il faut dire que ce n’est pas tout à fait faux. Ce mode aventure débute avec une cinématique épique permettant de mettre en place le scénario : alors qu’ils pensaient pouvoir affronter une armée de Crea-Main contrôlés par la mystérieuse entité Galeem, tous nos héros ont été vaincus par une lumière destructrice plongeant le monde dans un silence profond… Tous ? Non, une sympathique boule rose du nom de Kirby a réussi à survivre au massacre. C’est ainsi que débute une grande aventure pour libérer tous nos camarades de l’emprise des esprits sur une carte pleine de défis à relever. World of Light se construit donc comme une carte sur laquelle on doit se balader et réussir de nombreux défis variés. Comme je l'évoquais précédemment, les combats contre les spirits relèvent des facultés du personnage illustré, ainsi cette aventure proposera de nombreux combats originaux. Si vous êtes un grand fan de Nintendo et des licences présentes, vous aurez souvent le plaisir de comprendre en quoi un combat fait référence à tel ou tel événement ou mécanique des softs d’origine. Pour prendre un exemple, le combat contre le spirit d’Ashely Mizuki Robins de la série Another Code sera représenté par Marie d’Animal Crossing dans son skin rouge accompagné d’un villageois invisible, pour représenter le fait que dans le jeu Another Code la protagoniste est accompagnée d’un fantôme. C’est le genre de référence de niche qu’on aime élucider, presque comme un jeu à l’intérieur d’un même jeu.
Pour explorer toute la carte, il faudra faire preuve de logique en débloquant des personnages esprits permettant par exemple de contrôler un bateau ou dégager un chemin pour continuer l’aventure. Quelques donjons seront aussi cachés dans ce monde, représentant aussi des passages cultes d’autres jeux (gros coup de coeur pour le passage Street Fighter II).

Aucun doute, le World of Light représente une belle aventure, ainsi qu’un fan-service fun, bien plus qu’un beat’em up fadasse comme pouvait être le mode Emissaire Subspatiale de Brawl. Quant à eux, les esprits permettent de faire plaisir à tout le monde en faisant des références à une tonne de titres que cela soit des jeux indés comme Shantae ou Shovel Knight, des titres de niche comme Pandora’s Tower ou The Last Story et enfin plusieurs ennemis de Super Mario et une tirade de Pokémon. Certains pourront être déçus par l’absence des trophées que cela engendre, mais l’équipe de développement se dédouane en expliquant que cela demandait une charge de travail trop importante (il faut rester hydraté et en bonne santé !).

Votre Switch en baladeur mp3 ? C'est possible !



Un jour mon enfant, un jour tu seras jouable.
Pour accompagner tous ces personnages iconiques dans le casting, il faut évidemment une bande-son digne de ce nom. Au fil des opus, Super Smash Bros. a apporté de plus en plus de soin aux musiques ajoutées pour faire plaisir à un maximum de monde avec des morceaux originaux et des remixs plein de panache. Ultimate se garnit en gros chiffre : plus de 70 personnages, une centaine de stages et évidemment plus de 28 heures de musiques. Cela permet de construire un joli bouquet garni de morceaux cultes, que ce soient les originaux, mais surtout les nouveaux remixs qui font extrêmement plaisir, surtout du côté des séries Donkey Kong, Mega Man et Castlevania qui sont plutôt gâtées dans cet opus (une dizaine de nouveaux morceaux pour le robot bleu). On regrette cela dit que cette pléthore de grands compositeurs n’ait pas pris le temps de s’occuper plus de certaines séries, comme Xenoblade Chronicles ou Final Fantasy qui récupèrent le minimum syndical. Toujours est-il que la bande-son de Smash Ultimate met une barre qu’il sera difficile de dépasser pour n’importe quel cross-over. De plus, la fonction d’écoute que propose le soft permet de transformer votre Switch en véritable Walkman pour les enfants cools que vous êtes à la recrée.

Les musiques de Smash ne sont pas là que pour accompagner les menus, elles sont surtout ici pour embellir les nombreux stages présents dans le soft. Avec sa centaine de stages, Ultimate permet de revoir beaucoup de plateaux de la saga, que cela soit les stades Pokémon, les jungles de Donkey Kong, Midgar de Final Fantasy 7, New Pork City de Mother 3 ou encore les nombreuses itérations du Royaume Champignon. Pour les joueurs compétitifs, les opus Wii U/3DS avaient déjà proposé la possibilité de transformer tous les stages en mode Destination Finale, cette option est de retour accompagnée également de la fonction Champ de Bataille. Et la customisation ne se finit pas ici, car on peut également désactiver les événements aléatoires malvenus comme le Yellow Devil du stage Mega Man. Ainsi, on regrettera surtout un manque de nouveaux lieux en plus, ici seulement quatre nouveaux stages (en-dehors des habituels Champs de Bataille et Destination Finale) : Tours Girelles de Splatoon, Château de Dracula de Castlevania, New Donkey City de Super Mario Odyssey et le Plateau du Prélude de The Legend of Zelda : Breath of the Wild. On pourra également être attristé par la disparition de quelques stages de la version Wii U comme le stage Donkey Kong Country Returns ou celui inspiré de Yoshi’s Woolly World. Mais, on peut également se dire que ce serait cracher dans la soupe au vue du grand nombre de lieux que le soft nous propose de redécouvrir avec bien souvent de nouvelles textures haute définition.

Le mode en ligne ? Préparez vos noms d'oiseaux !



Le film Monster Hunter c'est pas ici Monsieur le Rathalos
Évidemment difficile d’aborder un jeu de baston moderne sans évoquer ses modes de jeu en ligne. Ici, Super Smash Bros. Ultimate propose un changement drastique pour le meilleur comme pour le pire. Commençons par les affrontements avec des amis, ces derniers se feront via des petits lobbys à créer ou à rejoindre. Joliment représentés par un petit ring de boxe, vous pourrez prendre le temps de choisir votre personnage, votre plateau de jeu ou encore votre musique favorite avant de vous lancer dans le combat. C’est un système plaisant, simple d’utilisation et permettant d’utiliser toutes les règles de combat possibles, on regrettera seulement l’absence de changement de slots en direct obligeant à relancer la salle si jamais un ami surprise veut rejoindre la bagarre. Le hic du mode online vient des affrontements contre des inconnus et du système de classement du jeu.

Chaque personnage dispose de son niveau de Puissance Smash, il s’agit d’un score calculé via un algorithme en fonction du niveau de tous les autres joueurs. La puissance Smash additionnée de tous vos personnages forment votre niveau de puissance Smash général. Chaque combat vous fera perdre ou gagner de la puissance avec un personnage, il faudra donc toujours faire vos combats en gardant ceci en tête pour pouvoir accéder aux valeureux Smash VIP, une catégorie accessible avec vos meilleurs personnages une fois un taux de Puissance Smash suffisant. Hélas, ce système est bien trop brouillon et les affrontements un peu trop hasardeux pour en faire un mécanisme équitable, libre à vous de perdre plusieurs centaines de milliers de points sur un match à 4 joueurs avec des items le tout orchestré avec un lag colossal. Car oui, il faut choisir ses propres règles avant de lancer un combat et cela vous laisse une chance de tomber face à quelqu’un qui aime les mêmes matchs que vous, mais cela laisse aussi une chance de tomber sur l’exact opposé. Certes, ce n’est pas grave de perdre quelques matchs ou de faire une partie avec des objets de temps en temps, mais quand on est un joueur en manque de douche, c’est assez frustrant de voir que le ratio défaites/victoires est assez inégal. Pourquoi ne pas avoir choisi un système de classement à base de rang bronze/argent/or/platine comme tous les autres jeux du genre ? Libre à Nintendo de nous répondre, après tout Smash Bros est assez atypique dans son domaine.

Pour aborder rapidement l’aspect technique, il n’y a rien à reprocher en particulier à Super Smash Bros Ultimate de ce côté. Les animations et les décors sont toujours très colorés et fluides comme à l’habitude de la saga en respectant de façon cohérente chacun des univers représentés. Le titre tourne sans broncher à 60 fps de façon constante en embarquant un 1080p solide en mode télévision et évidemment du 720p naturel en mode portable. Pas besoin de chercher plus loin, le titre tourne comme un bijou et de façon encore plus solide que sur Wii U.

(Merci à Ryfalgoth pour les corrections)

| Conclusion |

Que peut-on dire de plus ? Vous êtes sûrement déjà tous en ligne à entraîner vos personnages favoris contre d’autres joueurs. On peut clairement dire que Super Smash Bros Ultimate mérite son sous-titre, pour l’amusement immédiat qu’il propose et surtout son casting historique. Un miracle qui, d’après les mots de Masahiro Sakurai, aura bien du mal à être réitéré aussi fidèlement. On pourra évidemment lui reprocher quelques manques comme un mode classique plus étoffé, un mode online un peu maladroit ou un manque de nouvelles orchestrations pour quelques licences, mais il ne faudrait pas bouder notre plaisir. Beau, entraînant et généreux Super Smash Bros. Ultimate fait tout simplement parti des titres multijoueurs cultes à posséder sur votre Nintendo Switch.
1820
Bons points
- Fun immédiat
- Généreux comme jamais
- Un casting grandiose et historique
- Techniquement impeccable
- Les nouveaux personnages
- Un musée du jeu vidéo
- Les Esprits très malins
- Plus nerveux que l'opus Wii U
- Plus grande customisation des stages
- Plus de nouvelles musiques
- Beaucoup (trop ?) de choses à faire
Mauvais points
- Le déblocage de tout le casting pourra être trop long en fonction de votre profil de joueur
- Un mode en ligne améliorable
- Un manque de nouveaux stages
- Un manque de musiques pour certaines licences
- Mode classic trop classique
10 commentaires Voir sur le forum
Sartorius
2978 posts
Sartorius, Mar 22 Jan 2019 - 19:10
Je confirme : débloquer tout le casting est un peu fastidieux pour un débutant comme moi. Heureusement, le jeu propose ses nouveaux personnages même malgré des défaites, il faut juste un ou deux matchs de plus... Donc au final, il suffit juste d'être patient et d'aller les rechercher lorsqu'ils réapparaissent dans le portail des extra. Mais là encore, c'est frustrant de devoir attendre avant qu'un personnage contre lequel on a perdu lors d'un match prétendant réapparaisse afin de le libérer !

Sinon, je ne me suis pas encore attardé sur la fonction Juke Box du jeu. Faudrait que j'essaye peut-être d'autres perso, mais là encore, en tant que rooky je suis un peu limité par certaines facilités de mouvements de ceux-ci, en l'occurence le recovery de King K. Rool par exemple ou de Marie et Kirby (celui-ci, heureusement qu'il est là au début !). Trop la flemme d'essayer ceux de la cinquantaine d'autres que j'ai libéré. Et ça, c'est un peu un autre défaut du casting pléthorique du jeu : pour un novice comme moi, il est illusoire d'avoir l'ambition de tous les essayer. Il faut absolument passer par le pif paf plouf ou ses affinités avec ses licences fétiches...

Sinon, ce n'est que du bonheur ! Même pour moi.
Ryfalgoth
5958 posts
Ryfalgoth, Mar 22 Jan 2019 - 21:39
Sacré test pour un sacré jeu encore une fois ! J'en suis presque jaloux, mais t'es pas le chef pour rien :twisted:

Dans la globalité je suis d'accord avec toi, cela dit je n'ai pas exactement le même avis sur les modes de jeu solos principaux. Si tu émets quelques réserves sur le mode Classique, de mon côté j'en suis vraiment très content, je trouve l'idée de personnaliser chaque route avec un thème précis assez excellente. Pour moi le mode classique n'a jamais eu besoin d'être ambitieux (comparé à un autre certain mode), et le fait d'y avoir mis autant de petites attentions dans le choix des combats me plaît beaucoup, rajouté à cela les quelques différents boss, même si effectivement on se retrouve un poil souvent avec les Mains. Le seul vrai problème est son bonus stage qui est toujours le même et assez osef quand on l'a déjà fait + d'une dizaine de fois.

Le mode World of Light, au contraire, tu l'encenses bien plus. De mon côté, je l'aime bien quand même, faut pas croire. La map est vraiment super cool, et encore une fois, au même titre que le Classique, toutes les petites références c'est du pain béni pour les fans comme nous ! Mais pour le coup, ici le manque d'ambition se fait quand même sentir, et la seule cinématique pour l'intro (extraordinaire au passage), ben elle se sent un peu seule quoi.

Pour le reste, pas grand chose à redire, le contenu est gargantuesque, les persos, le gameplay, les musiques, etc, c'est un truc de fou, j'en reviens pas à quel point je prends mon pied sur ce jeu ! Le online en revanche, c'est clair qu'il manque encore des choses. C'est mieux que sur Wii U, mais il manque un mode tournoi, le fait de pouvoir changer les règles en arène sans fermer l'arène en cours, pouvoir jouer à 2 sur la même console en arène, jouer avec les modes de jeux Smash en Bande, Special Smash et compagnie, etc... Pour le coup des combats en mondial qui te mettent face à du free for all ou des objets, c'était assez vrai les premiers jours de la sortie (encore que chez moi c'était rare), par contre depuis les MàJ, je crois que ça ne m'est plus du tout arrivé, donc je pense que le problème n'est plus (à moins que ça ne soit encore arrivé à toi ou d'autres ?)

Concernant le casting à débloquer, t'en parles en point négatif mais sans trop développer dans le test je crois, ba au final, je me suis fait cette réflexion, et dans l'état actuel des choses, c'est à dire plus de 70 persos, je vois mal comment ils auraient pu faire autrement. Si tu débloques tout en moins d'une heure, t'auras les anciens joueurs de Smash qui gueuleront en invoquant le fait que Melee fallait débloquer les 25 persos à la sueur de son front quoi ! Sauf que si tu fais la même sur ce jeu, tu vas passer 3 mois à tout débloquer, et ça va faire chier tout le monde. Sartorius nous le témoigne d'ailleurs, il n'a pas envie de passer trop de temps à tout débloquer, et c'est le cas de tas d'autres personnes. Mais très franchement, je pense que nous avons là un compromis très bon.
Sartorius
2978 posts
Sartorius, Mar 22 Jan 2019 - 23:34
Citation:
Sartorius nous le témoigne d'ailleurs, il n'a pas envie de passer trop de temps à tout débloquer, et c'est le cas de tas d'autres personnes


C'est exact comme je l'ai dit, mais je peux expliciter un peu plus : tout débloquer quand on n'est qu'un joueur casual comme c'est fastidieux, surtout lorsqu'on a envie de jouer certains personnages qui tardent à venir et qui se trouvent vers la fin. C'est pour ça que j'ai profité d'une aide charitable lorsqu'il s'est agit de le faire à mes débuts pour certains comme... King K. Rool parce que j'avais quelqu'un sur place pour me le faire et que je n'avais pas envie d'avoir à me le retaper des dizaines de fois dans le portail des prétendants. Au début, lorsque tu es totalement novice et que tu n'as que 8 personnages de libres sur un total de 70, tu as un peu l'impression de t'attaquer à une montagne, et ça peut être démotivant. C'est pour ça que je suis content d'en être arrivé là où j'en suis, mais s'il n'y avait pas la perspective de jouer des personnages de musée, de licences pop comme d'autres prendraient du plaisir à voir un film avec leurs super héros favoris.

En même temps, je comprends que certains puissent les trouver trop faciles, mais si l'on veut rajouter du challenge, il suffit de créer d'autres modes de jeux, comme justement celui des esprits que, par principe ou par manque d'intérêt et de niveau, je ne veux pas faire. Mais ça, ça ne regarde que moi. Je n'ai jamais été un partisans du 100%, et puis de toute façon, je trouve que ce jeu est fait pour s'adapter à tous les niveaux, que l'on peut le faire comme on veut et à son rythme dans n'importe quel sens et c'est bien là son point fort ! :good:
manchot1er
5282 posts
manchot1er, Mer 23 Jan 2019 - 01:18
Je ne peux que confirmer tous vos avis sur le jeu, puisque je le dose moi-même régulièrement (au passage, j'ai presque dépassé les 40 heures de jeux et je n'arrives plus à le lâcher tellement il est addictif:grenier:). Cependant, après avoir lu l'entièreté du test, qui est bien construit et résume à merveille la grandeur de ce Smash Bros Ultimate, je tiens également à rajouter deux/trois avis totalement subjectifs concernant les points globaux de ce titre ULTIME :

-Mon point-de-vue sur le mode Classique : Mon avis concernant ce mode de jeu est assez similaire à celui de notre cher Ryfal. J'ai trouvé ce mode assez originale par rapport aux autres opus de la saga Smash et qu'il est même plus intéressant que le mode Aventure (mais j'y reviendrais dans le paragraphe consacré à ce dernier). Rien que le fait d'avoir un parcourt et une thématique différentes pour chaque personnages, le fait qu'il y est un boss différent à affronté pour chacun d'entre eux et le fait que l'on peux choisir sa propre courbe de souffrance difficulté font que ce mode est quasi-parfait. Même si malheureusement, il y a deux gros points noirs pour ce mode : le fait que le mini-jeu à faire soit tous le temps le même (sérieusement, c'est gavant de faire le même parcourt au bout de la dixième fois, ils auraient dût faire un parcourt différent pour chaque persos, ou au moins adapter le parcours selon la difficulté choisi au départ comme ça avait été le cas pour Brawl avec les différents niveaux du Smash dans le mille), et la faible variété des boss que l'on affronte (j'ai pas fait le mode classique avec tous les personnages, mais de tête, je dirais qu'il doit y avoir au moins 5 ou 6 boss différents à affronté en tout et pour tout dans ce mode, alors que dans le mode aventure de Brawl, il y avait deux fois plus de boss à vaincre). Personnellement, je n'aurais pas été contre qu'ils rajoutent deux ou trois boss supplémentaires pour certaines licences comme par exemple un Pokémon Légendaire, Bison de Street Fighter ou une grosse bestiole de Metroid. Même si au final, ce n'est pas gravisime non plus car je trouves que ce mode Classique est réussi.

-Qu'est-ce que je peux dire du mode Aventure ? : Même si je n'ai passé que 14H sur ce mode (en vrai, j'ai un peu de mal à avancer dans ce mode à cause de certains combats qui sont particulièrement difficile:parpaing:), je peux déjà mettre un petit avis dessus. Honnêtement, j'aime bien ce mode, il y a de très bonnes idées qui sont bien exploités (le coup des mini-maps qui renforce encore plus l'exploration et qui, en plus, sont de purs références aux œuvres auxquels ils sont tirés, confère la map Donkey Kong Country ou la map Street Fighter 2 qui sont pour l'instant mes préférés, le système des esprits qui servent autant à la stratégie des combats que pour progresser d'avantage sur la carte du monde, la map gigantesque...), même si je trouves qui ne dépasse pas l'Emissaire Subspatiale à cause de sa répétitivité qui se fait grandement ressentir au bout d'un moment lors de trop grosses sessions fait dessus, ce qui est la raison numéro 1 pour laquelle je préfère le mode Classique à La Lueur du Monde, je trouves quand même qu'il s'en sort plutôt bien.

-Maintenant, parlons du casting de ce Smash Bros : En ce qui me concerne, j'ai mit une bonne vingtaine d'heure à débloquer tous les persos de ce Smash Bros. Et cela après avoir enchaîner les différents modes de jeux et des combats simples contre des ordis afin de tester certains persos que je n'avaient pas eu l'occasion de jouer dans le premier opus sur N64, Melee et WiiU/3DS qui sont les trois seuls jeux de la licences que je n'ai pas fait. Heureusement d'ailleurs que l'on peut débloqué tous ces persos assez rapidement car je penses que si ça avait été tout le contraire, j'aurais rapidement abandonné au bout de la moitié du casting. Parce que bon, autant dans Brawl, il y avait 32 personnages, donc ça passait largement (quoique, tu pouvais tous les débloqués rien qu'en finissant l'Emissaire Subspatiale à 100%), autant dans ce Smash Bros ultimate, ça aurait été impensable de devoir passer des heures entières pour débloqué chaque persos, sachant qu'il y en a plus de 70 dans le lot. D'ailleurs, j'ai rapidement pût tester certains persos que j'ai plus ou moins apprécier parmi cette grande masse (mon préféré de cette opus étant King K.Rool).

-Et on conclu ce pavé avec un dernier mot concernant le reste du contenu du jeu : Là-dessus, je n'ai rien à rajouté de plus, à part que nous sommes face à un contenu ULTIME.

Par contre, je ne peux rien dire pour l'instant sur le Online, car je ne l'ai toujours pas essayer:gni:
Ebros
2234 posts
Ebros, Mer 23 Jan 2019 - 07:52
Et bien un très bon test. Je souscris totalement à la note final. Totalement d'accord sur la critique du mode online que tu as très bien expliqué.

En revanche, 2-3 points de désaccord que je tenais à souligner.


-Pour le mode classique, j'avoue avoir été surpris que tu le cite dans les points négatives, alors que pour moi je le mettrais plutôt dans les bonnes surprises. Je dirais même qu'il est largement au dessus des autres mode classique des autres jeux Smash Bros qui étaient bien plus redondant. Quant au système de niveau, je le trouve très bien pensé.
Pour les boss trop peu nombreux, c'est sur qu'on en voudrait toujours plus mais on imagine bien qu'ils ne pouvaient pas faire un boss pour chaque perso. La déjà je trouve qu'il y a eu un grand effort pour avoir personnalisé ce mode pour chaque perso.
Le seul point de critique ou je serai d'accord c'est pour le mini jeu, ou j'admet qu'il est pas très passionnant.

-Ce qui amène un autre point de désaccord, c'est au sujet du mini jeu avec les cibles à abattre. Si je me souviens bien, c'était un mini jeu qui était adapté à chaque perso. La il y a plus de 70 perso. Du coup, un peu comme pour les boss du mode classique, on peut pas en vouloir aux développeurs de ne pas avoir fait ce mini jeu pour chaque perso, car on imagine bien que ça leurs auraient pris beaucoup trop de temps.
En revanche le jeu du Home Run, la j'ai pas d'explication.


-Et enfin dernier point de désaccord c'est au sujet du manque de musiques pour certaines licences. Si sur certaines licences comme final fantasy il y a très peu de musique, je pense pas que ça soit la faute des développeurs. Il y a beaucoup de question de droit plus complexe qu'on ne le pense à mon avis et Nintendo ne peuvent pas faire comme ils veulent sur tout.
Quant on voit seulement que 2 thèmes pour Final Fantasy et 34 pour Castlevania, le problème doit surement venir de Square Enix.
Et puis même si certaines licences sont moins généreuses que d'autres, de manière général, il y a quand même déjà énormément de thème varier. Je trouve un peu sévère de mettre ça en point négatif alors que Smash Ultimate écrase largement tout autre jeu au niveau du nombre et de la variété de musique.


Bon à part ces détails la, on est tous d'accord pour dire que c'est un grand Smash bros :good:
Linkmaniac
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Linkmaniac, Mer 23 Jan 2019 - 14:45
Je trouve que le classique est super le seul point négatif que je peux mettre dessus c’est le fait que selon ta difficulté pour le boss ultime à la fin ils auraient pu faire mettre une ou deux vies en plus parce que avoir 0 vies en réserve c’est un peu chaud selon le boss... j’ai eut le cas avec Castlevania...
Ryfalgoth
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Ryfalgoth, Mer 23 Jan 2019 - 21:39
Ba en vrai t'as vies infinies, c'est juste que ça baisse ton score et quelques pièces quand tu perds. C'est chiant uniquement quand tu veux atteindre le défi pour avoir le 9.9.
Ebros
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Ebros, Jeu 24 Jan 2019 - 12:05
Ryfalgoth a écrit:
Ba en vrai t'as vies infinies, c'est juste que ça baisse ton score et quelques pièces quand tu perds. C'est chiant uniquement quand tu veux atteindre le défi pour avoir le 9.9.


Tiens d'ailleurs comment ça ce passe si jamais tu as 0 pièce, aucun ticket et que tu perd un match ? Bon ça doit arriver rarement c'est sur :smile: mais juste par curiosité, je me demande si le game over est techniquement possible.
Spyounet
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Spyounet, Ven 26 Avr 2019 - 14:53
Mise à jour du test à l'occasion justement, de la mise à jour 3.0 de Super Smash Bros Ultimate :D
https://generation-nintendo.com/tests/284-super-smash-bros-ultimate/
manchot1er
5282 posts
manchot1er, Ven 26 Avr 2019 - 18:47
Tout à fait d'accord sur l'avis du testeur concernant le créateur de stage. Jamais je ne me suis autant amuser à faire des stages depuis son apparition. D'ailleurs, lors d'une soirée sur le jeu avec des membres de GN, on a pût tester certaines créations venant de chacun d'entre nous ou venant d'autres utilisateurs, et on peux dire qu'il y avait de l'imagination dans l'air. En tout cas, c'est devenu une bonne améliorant depuis l'opus Brawl où il avait aussi un mode créateur de stage (à la différence que celui de Brawl était assez oubliable).