Hollow Knight - Test
Rédigé par Megamagus
Jeu 19 Juil 2018
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20/20. Voilà ça vous évitera de descendre jusqu'en bas de page au lieu de vous concentrer sur le papier. Hollow Knight est donc un jeu développé par la Team Cherry et sorti le 12 juin dernier sur Nintendo Switch. Soit 5 (longues) années après la révélation de ses premières images via Kickstarter et une année après sa sortie sur PC et MAC. Alors l’attente en a t-elle valu la chandelle alors qu'on aurait pu l’acheter sur ordinateur ? LAR-GE-MENT !
A l'aide d’un glaive bien aiguisé, La Petite Mort va décimer les monstres qui oseront s’opposer à lui/elle sur son chemin. Un personnage très mystérieux dont on ne connaît que très peu le background au début du jeu.
En plus de son glaive, cette créature “cute as fuck” pourra apprendre des pouvoirs pour se déplacer plus rapidement, tuer les ennemis plus violemment et récupérer de la vie instantanément.
C'est avec ces trois points, essentiels à la perfection du jeu, que nous commencerons : le gameplay, le bestiaire d’ennemis et le système de régénération.
A) Un gameplay aussi fluide que le sang
Mais là où Hollow Knight arrive à dépasser ses cadors du genre c'est dans sa capacité à harmoniser le tout. Jamais on ne se trompe de bouton ou l’on confond une action avec une autre durant le jeu. Et pour un jeu qui propose une multitude de mouvements, c'est une belle réussite. Encore plus quand elle vient d’un studio indépendant dont c'est le premier jeu. Tous les pouvoirs du jeu sont utiles, se débloquent de manière intelligente et récompensent le joueur à des moments clés du jeu.
Certains pouvoirs seront même essentiels pour avancer dans le jeu. Donc la progression se fait de manière très naturelle sans qu’on soit à chercher des heures.
B) Un bestiaire d’ennemis très fourni
Les boss aussi sont très variés avec des palettes de mouvement diversifiées pour donner des combats musclés. C’est simple : si votre personnage ou vous (dans votre manière de jouer) n’êtes pas assez fort, vous aurez l’impression de jouer à un “die and retry”. Alors que ce n’est clairement pas l’ambiance du jeu. Il faut s'entraîner, parfois longtemps, et une fois que notre personnage est suffisamment balèze et que vous maitrisez son gameplay, alors vous pouvez espérer vaincre le boss.
Certes, vous pouvez retourner au charbon 10, 20, 30 fois contre le boss pour essayer toutes les techniques. Certes, ça va passer, mais le nombre de vies dépensées ne sera que considérable. En clair, la difficulté est très bien gérée, reste à vous de vous entraîner.
C) Auriez-vous l'obligeance de me céder votre âme ?
MAIS ce n’est pas tout ! Cette âme va aussi vous servir dans vos attaques magiques. Super charge, charge au sol ou encore explosion, il va falloir faire des choix dans l’âme que vous possédez pour ne pas être à sec. Et quand on a un boss / sac à PV en face de nous, on réfléchit plus d’une fois.
Enfin, une autre chose qui peut influer votre expérience de jeu : les Charmes. Des badges/talismans qui vont vous protéger durant l’aventure. Faire plus de dégâts à l’approche de la mort, attaquer plus rapidement, aide à l’orientation. Bref, une soixantaine de petites aides qu’il faudra gérer car vous ne pouvez en équiper qu’un certain nombre.
Voilà, selon moi, les trois points qui font que ce jeu est l’un des meilleurs Metroidvania jamais fait dans la sphère indépendante. Sans le comparer à un Super Metroid ou un Castlevania, ténors et pionniers de ce genre, Hollow Knight arrive à leur niveau en réinventant les codes du genre. Alors que rajouter de plus ?! Plein de choses….
A) Un style graphique Burtonien
Des tableaux aux régions diversifiées : catacombes, mines de diamants, forêts lugubres, cités larmoyantes… Au total, 15 régions sont à parcourir dans le jeu, chacune ayant leurs ennemis, leurs environnements et leur level design spécifique. D’ailleurs, le level design du jeu est un émerveillement perpétuel tant le jeu se renouvelle et ne fait qu’un avec son environnement.
B) Une partition mortellement macabre
Dans les instruments, on retrouve beaucoup de violons pour donner un côté mélancolique. Du piano, parce que c’est la base. Des chœurs pour les phases plus épiques (boss et scènes importantes). Et des percussions pour donner un peu de coffre à tout ça. En somme, une recette plutôt classique mais qui fonctionne à merveille. Sans en faire trop, la musique arrive à nous transporter de bout en bout dans l’aventure.
Mieux ! A défaut d’avoir un scénario très explicite, la musique est là pour conter les émotions de notre Petite Mort. Légèreté, tristesse, délivrance après un combat ou stress, la musique est là pour refléter les pensées de Petite Mort qui a visiblement perdu sa langue. En même temps, pas besoin de causer pour décimer toutes les espèces du royaume.
Ajoutons enfin que l’inspiration à Danny Elfman (le compositeur attitré de Tim Burton) est bien présente mais le compositeur a su s’en écarter pour proposer quelque chose de plus doux et soyeux comme du velours. De même, le sound-design et les effets sonores sont très bien gérés.
Mais au-delà des mots, l’écoute de cette bande-originale inventive sera bien plus simple. Encore merci Christopher Larkin.
Tout d’abord le système de sauvegarde assez stressant. Le seul moyen de sauver votre progression, sera de vous reposer sur un banc ou dans un bain chaud. Ça semble simple, mais en apparence les bancs ne sont pas installés partout. Parfois il faut traverser une région tout entière pour espérer se reposer à un autre point. Un stress supplémentaire que le joueur devra gérer. Mais au bout du compte, le banc permettra de mettre à jour la carte de la région (au préalable achetée auprès d’un vendeur) et de régénérer sa barre de vie. Pour la jauge d’âme, il faudra prendre un bon bain chaud.
Autre point important : lorsque vous mourrez, vous perdez tout l’argent que vous avez gagné et vous réapparaissez avec une jauge d’âme que vous ne pourrez remplir qu’à moitié. Et comme si ce n’était pas assez : pour récupérer argent et jauge complète, vous devrez vaincre un jumeau maléfique en 2 ou 3 coups à l’emplacement où vous êtes mort. Donc, comme dans Shovel Knight, si vous êtes loin de votre défaite, il sera plus compliqué de récupérer vos biens.
Jusqu’ici, le jeu donne un peu l’impression d’être seul contre tous mais pas de panique, vous n'êtes pas seul. Forgeron, cartographe, vendeurs et autres bricoleurs d’objets sont éparpillés dans le monde d’Hallownest. En échange de quelques pièces, vous pourrez améliorer votre aiguillon, acheter des Charmes, des cartes et autres objets dont une lampe qui vous sera bien utile malgré son prix plutôt élevé.
Alors oui, on pourra reprocher à Hollow Knight de ne pas donner assez d’indications pour aiguiller le joueur sur son chemin. Oui on se perd dans le jeu, et oui c’est fait exprès. Cela peut être lourd de tourner en rond mais Hollow Knight est un jeu d’exploration, de réflexion et d’aventure. Il faut chercher son chemin et même sans piétiner, la durée de vie sera très correcte. 20h pour ceux qui foncent tête baissée (pitié ne faites pas ça), 30h pour ceux qui prendront leur temps et chercheront les petits secrets.
En somme, un jeu généreux qui sera encore garni d’un DLC dans les prochaines semaines. On en bave d’avance !
Ce test est proposé à partir d'une version commerciale du jeu achetée sur l’eShop français.
I) Un jeu qui a beaucoup d’âme
Il est pas trop meugnon ?!
Hollow Knight raconte l’histoire d'un petit personnage (que l’on appellera “La Petite Mort” car elle me fait beaucoup penser au personnage de Davy Mourier) qui a pour loyale mission de sauver le village perdu d’Hallownest.A l'aide d’un glaive bien aiguisé, La Petite Mort va décimer les monstres qui oseront s’opposer à lui/elle sur son chemin. Un personnage très mystérieux dont on ne connaît que très peu le background au début du jeu.
En plus de son glaive, cette créature “cute as fuck” pourra apprendre des pouvoirs pour se déplacer plus rapidement, tuer les ennemis plus violemment et récupérer de la vie instantanément.
C'est avec ces trois points, essentiels à la perfection du jeu, que nous commencerons : le gameplay, le bestiaire d’ennemis et le système de régénération.
II) Le meilleur Metroidvania EVER !
A) Un gameplay aussi fluide que le sang
Super Saiyan God
Bon, ne tournons pas autour du pot : vous connaissez aussi bien que moi la maniabilité d’un jeu de plates-formes / action dans une zone confinée. On saute, on attaque, on esquive et on utilise des pouvoirs spéciaux pour vaincre ses adversaires.Mais là où Hollow Knight arrive à dépasser ses cadors du genre c'est dans sa capacité à harmoniser le tout. Jamais on ne se trompe de bouton ou l’on confond une action avec une autre durant le jeu. Et pour un jeu qui propose une multitude de mouvements, c'est une belle réussite. Encore plus quand elle vient d’un studio indépendant dont c'est le premier jeu. Tous les pouvoirs du jeu sont utiles, se débloquent de manière intelligente et récompensent le joueur à des moments clés du jeu.
Certains pouvoirs seront même essentiels pour avancer dans le jeu. Donc la progression se fait de manière très naturelle sans qu’on soit à chercher des heures.
B) Un bestiaire d’ennemis très fourni
"Je vois des gens qui sont morts"
Moustiques, mille-pattes, chenilles et autres coléoptères, on peut dire que la race des insectes est très bien représentée dans le jeu. Un bestiaire de près de 120 ennemis avec des actions bien distinctes. Même si certains mouvements peuvent être similaires entre deux ennemis, force est de constater, l’effort réalisé par la Team Cherry pour proposer des ennemis intéressants à combattre.Les boss aussi sont très variés avec des palettes de mouvement diversifiées pour donner des combats musclés. C’est simple : si votre personnage ou vous (dans votre manière de jouer) n’êtes pas assez fort, vous aurez l’impression de jouer à un “die and retry”. Alors que ce n’est clairement pas l’ambiance du jeu. Il faut s'entraîner, parfois longtemps, et une fois que notre personnage est suffisamment balèze et que vous maitrisez son gameplay, alors vous pouvez espérer vaincre le boss.
Certes, vous pouvez retourner au charbon 10, 20, 30 fois contre le boss pour essayer toutes les techniques. Certes, ça va passer, mais le nombre de vies dépensées ne sera que considérable. En clair, la difficulté est très bien gérée, reste à vous de vous entraîner.
C) Auriez-vous l'obligeance de me céder votre âme ?
Regardant l'horizon, La Petite Mort se demande si elle a bien fermé le gaz chez elle avant de partir.
La gestion de votre vie sera la chose la plus importante dans le jeu. Pour la régénérer il n’y a pas 36 solutions : il faut tuer des ennemis. Ces ennemis vont dégager leur âme que vous pourrez accumuler dans une jauge. Au début vous pourrez récupérer jusqu’à 3 vies au maximum puis vous pourrez acheter des extensions à cette jauge pour plus de vie.MAIS ce n’est pas tout ! Cette âme va aussi vous servir dans vos attaques magiques. Super charge, charge au sol ou encore explosion, il va falloir faire des choix dans l’âme que vous possédez pour ne pas être à sec. Et quand on a un boss / sac à PV en face de nous, on réfléchit plus d’une fois.
Enfin, une autre chose qui peut influer votre expérience de jeu : les Charmes. Des badges/talismans qui vont vous protéger durant l’aventure. Faire plus de dégâts à l’approche de la mort, attaquer plus rapidement, aide à l’orientation. Bref, une soixantaine de petites aides qu’il faudra gérer car vous ne pouvez en équiper qu’un certain nombre.
Voilà, selon moi, les trois points qui font que ce jeu est l’un des meilleurs Metroidvania jamais fait dans la sphère indépendante. Sans le comparer à un Super Metroid ou un Castlevania, ténors et pionniers de ce genre, Hollow Knight arrive à leur niveau en réinventant les codes du genre. Alors que rajouter de plus ?! Plein de choses….
III) Tim Burton sort de ce jeu
A) Un style graphique Burtonien
Bon... on reviendra ici plus tard...
A comparer avec le cinéma, Hollow Knight a beaucoup de ressemblances avec les univers de Tim Burton. Ambiance claustrophobe, personnages dérangeants, jouer avec la mort. C’est à se demander si le réalisateur de Sleepy Hollow n’a pas voulu mettre la main à la pâte. Évidemment, le style graphique est très sombre dans les méandres de Hallownest. Statues, pierre tombales, eaux radioactives, squelettes et corps inanimés, autant d’éléments pour vous dire que la mort est peut-être au prochain tableau.Des tableaux aux régions diversifiées : catacombes, mines de diamants, forêts lugubres, cités larmoyantes… Au total, 15 régions sont à parcourir dans le jeu, chacune ayant leurs ennemis, leurs environnements et leur level design spécifique. D’ailleurs, le level design du jeu est un émerveillement perpétuel tant le jeu se renouvelle et ne fait qu’un avec son environnement.
B) Une partition mortellement macabre
Le visage angélique de cette OST diabolique
Christopher Larkin : il est jeune, il est beau, il est talentueux et il a composé l’incroyable OST d'Hollow Knight à lui tout seul. Tout comme les développeurs, on peut dire qu’il s’agit de sa première grosse composition en enlevant celle d’un jeu Pac Man sur mobile et d’un petit jeu indépendant de réflexion.Dans les instruments, on retrouve beaucoup de violons pour donner un côté mélancolique. Du piano, parce que c’est la base. Des chœurs pour les phases plus épiques (boss et scènes importantes). Et des percussions pour donner un peu de coffre à tout ça. En somme, une recette plutôt classique mais qui fonctionne à merveille. Sans en faire trop, la musique arrive à nous transporter de bout en bout dans l’aventure.
Mieux ! A défaut d’avoir un scénario très explicite, la musique est là pour conter les émotions de notre Petite Mort. Légèreté, tristesse, délivrance après un combat ou stress, la musique est là pour refléter les pensées de Petite Mort qui a visiblement perdu sa langue. En même temps, pas besoin de causer pour décimer toutes les espèces du royaume.
Ajoutons enfin que l’inspiration à Danny Elfman (le compositeur attitré de Tim Burton) est bien présente mais le compositeur a su s’en écarter pour proposer quelque chose de plus doux et soyeux comme du velours. De même, le sound-design et les effets sonores sont très bien gérés.
Mais au-delà des mots, l’écoute de cette bande-originale inventive sera bien plus simple. Encore merci Christopher Larkin.
IV) Le caveau aux bonnes idées
Un bon bain ça réchauffe les cœurs et les âmes
En vrac, quelques bonnes idées difficiles à relier avec autre chose. Tout d’abord le système de sauvegarde assez stressant. Le seul moyen de sauver votre progression, sera de vous reposer sur un banc ou dans un bain chaud. Ça semble simple, mais en apparence les bancs ne sont pas installés partout. Parfois il faut traverser une région tout entière pour espérer se reposer à un autre point. Un stress supplémentaire que le joueur devra gérer. Mais au bout du compte, le banc permettra de mettre à jour la carte de la région (au préalable achetée auprès d’un vendeur) et de régénérer sa barre de vie. Pour la jauge d’âme, il faudra prendre un bon bain chaud.
Autre point important : lorsque vous mourrez, vous perdez tout l’argent que vous avez gagné et vous réapparaissez avec une jauge d’âme que vous ne pourrez remplir qu’à moitié. Et comme si ce n’était pas assez : pour récupérer argent et jauge complète, vous devrez vaincre un jumeau maléfique en 2 ou 3 coups à l’emplacement où vous êtes mort. Donc, comme dans Shovel Knight, si vous êtes loin de votre défaite, il sera plus compliqué de récupérer vos biens.
Jusqu’ici, le jeu donne un peu l’impression d’être seul contre tous mais pas de panique, vous n'êtes pas seul. Forgeron, cartographe, vendeurs et autres bricoleurs d’objets sont éparpillés dans le monde d’Hallownest. En échange de quelques pièces, vous pourrez améliorer votre aiguillon, acheter des Charmes, des cartes et autres objets dont une lampe qui vous sera bien utile malgré son prix plutôt élevé.
V) Que reprocher à Hollow Knight ?
Plus rapide que le RER A, ce coléoptère vous emmène d'une région à l'autre en débloquant des stations
Après tant d’éloge, vous vous dites sûrement qu’il y a un point noir à souligner ? Et bien objectivement, non. Le jeu est parfait de son écran titre à son générique de fin. Le portage Switch est propre avec du 60FPS constant en portable et salon. Aucune perte d’image à déplorer, les vibrations HD sont très bien intégrées et participent à l’immersion.Alors oui, on pourra reprocher à Hollow Knight de ne pas donner assez d’indications pour aiguiller le joueur sur son chemin. Oui on se perd dans le jeu, et oui c’est fait exprès. Cela peut être lourd de tourner en rond mais Hollow Knight est un jeu d’exploration, de réflexion et d’aventure. Il faut chercher son chemin et même sans piétiner, la durée de vie sera très correcte. 20h pour ceux qui foncent tête baissée (pitié ne faites pas ça), 30h pour ceux qui prendront leur temps et chercheront les petits secrets.
En somme, un jeu généreux qui sera encore garni d’un DLC dans les prochaines semaines. On en bave d’avance !
Un grand merci à Ryfalgoth pour la relecture et les conseils prodigués.
| Conclusion |Défendre un jeu que l’on considère comme parfait est bien plus compliqué que de défendre un mauvais jeu. Hollow Knight est parfait. J’espère l’avoir démontré à travers ce test car c’est une vérité. En tous cas, c’est la mienne en tant que joueur. On pourra mettre l’avis sur le compte de ma longue attente, mais les faits sont là. L’ambiance, la musique, le level-design, le gameplay, le sound design, les personnages, les ennemis, les boss, le portage Switch, les graphismes… Bref TOUT dans ce jeu est parfaitement impeccable dans cette perfection de la splendide admiration merveilleuse qu’est Hollow Knight. Bravo Team Cherry pour ce premier jeu d’une justesse impeccable. J’en pleurerais presque… mais ça je l’ai déjà fait en terminant le jeu ! | 2020 |
Bons points + Des graphismes aux allures de tableaux d’art + + L'OST inventive et émotionnellement immersive + + Un bestiaire presque infini + + L’intelligente gestion de son âme + + Une difficulté punitive… sana entrainement + + 15 régions à explorer regorgeant de détails + + Un portage impeccable avec du 60FPS constant + + Des vibrations HD bien intégrées + + Un gameplay huilé dans tous les modes de jeu + + La Petite Mort est trop choupinoupinette !!!! + + Le 1er jeu de Team Cherry… Masque l’artiste ! + + Arrivé à la fin du jeu, j'ai senti un truc sur ma joue, je me suis demandé ce que c'était. Et je me suis rendu compte que j'étais en train de pleurer d'admiration devant Hollow Knight. + |
Mauvais points |
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Mais bon, s'il n'y avait eu cette difficulté, le jeu en aurait perdu de son intérêt vis à vis de la catégorie de joueur que tu représentes et qui n'est pas la mienne !
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Du coup il rejoint ma liste de jeux indés à faire avec Celeste, Darkest Dungeon, Yoku's Island, Crypt of the Necrodancer, Furi et sans doute d'autres.
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Quel jeu. C'était vraiment quelque chose. Sans aucun doute l'un de meilleurs Metroidvania auxquels j'ai pu jouer. Je n'irai pas jusqu'à lui donner un 20, mais il mérite clairement 18 pour moi, c'est un excellent jeu à ne point en douter. Forcément, la DA, autant pour le visuel que pour les musiques, bref l'ambiance de manière générale, c'est clairement le plus gros point fort du jeu. Et le gameplay en lui-même aussi, tout répond au doigt et à l’œil. Dès que j'ai débloqué le wall jump, je me suis dit "ok ça va être jouissif". L'aspect exploration est tout aussi bon. On va parfois chercher notre chemin pendant un temps, bien que l'on puisse explorer la map un peu comme bon nous semble, on va même parfois se perdre, mais y a rien de pété à ce niveau là.
Concernant la difficulté du jeu, effectivement certains boss sont assez retors, je pense particulièrement aux Veilleurs (les 6 boss juste en dessous du masque de l'observatoire), là c'était assez abusé franchement. Mais bon, c'est que à de rares moments. Je trouve pas non plus que le jeu soit trop punitif à ce niveau là, bien que certains boss demandent de s'accrocher pendant parfois une heure pour les réussir.
Autre point qui à ma connaissance ont déplu à certains joueurs (à Spy je crois), ce sont les phases de plates-formes. Parfois le jeu va vous demander de sauter, en utilisant vos différents pouvoirs (la ruée, la charge cristal avec ZL) dans des passages un peu délicats. De mon côté, ça ne m'a pas tant dérangé que ça, à part peut-être la zone de caverne de cristal à quelques moments où c'était pas simple, mais bon globalement ça allait. Mais je comprends ce qui a déplu. En fait, le véritable problème, c'est lorsqu'on se prend un dégât de décor (pics, acide), on va être renvoyé au début de la salle, et ça faut reconnaître que c'est un peu frustrant. C'est peut-être là le seul vrai défaut du jeu je trouve. Mais selon chaque joueur, ça sera plus ou moins chiant je le conçois.
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Sinon, j'ai rien de plus à rajouter sur le jeu, tout a déjà été dit. Bien sûr qu'il est excellent, que la DA est sublime et que le gameplay est prenant. Et franchement, à part quelques passages et quelques boss que j'ai trouver gavant tellement ils étaient durs,