Ikaruga - Test
Test réalisé à partir d'une version numérique fournie par l'éditeur
Entre blanc et noir
Ainsi, le système de jeu propre à Ikaruga sera probablement pour un certain nombre d'entre vous déjà familier. Un vaisseau avec deux couleurs (ou "polarités") différentes, le blanc et le noir, entre lesquelles il faudra switcher à l'aide du bouton Y, la couleur choisie rendant votre vaisseau invulnérable aux boulettes de couleur identique. À l'inverse, et sur un schéma classique dans le shoot 'em up, une fois votre vaisseau touché par une boulette de la couleur inverse, vous perdrez une vie. Tel est le principe de base sur lequel repose la spécificité du titre et ses mécaniques de scoring, il faut en effet détruire trois vaisseaux de la même couleur à la suite pour augmenter son score le plus rapidement possible et non se contenter de les abattre dans un ordre indéterminé.
L'alternernance entre la polarité blanche et la polarité noire
Sur Switch, Nicalis et Treasure offrent avec ce portage une expérience de jeu tout à fait fidèle à celle que l'on peut avoir sur Dreamcast et Gamecube ou encore sur PC (Ikaruga est également disponible sur Steam depuis 2014). Techniquement et graphiquement, cette version tient tout à fait la route et permet ainsi aux joueurs et joueuses de la console de Nintendo d'apprécier le titre sans manquements ni problèmes majeurs. La principale exception à cela étant une baisse du taux d'image par seconde (fps) lors des explosions de boss, un phénomène que l'on retrouve cependant dans la totalité des versions d'Ikaruga publiées à ce jour et qui n'est pas rare dès lors qu'un shoot 'em up affiche de grosses explosions ou un nombre très important de boulettes à l'écran.
Les boss de fin de chapitre, lorsqu'ils meurent, génèrent de grosses explosions dont l'affichage fait chuter le framerate
A la verticale
Du coté des nouveaux modes et options, cette version est livrée avec les nombreux ajouts déjà présents dans la version PC. L'option pour effectuer une rotation de l'écran de jeu étant sans aucun doute la plus remarquable tant elle convient à la Switch. Ainsi, après une manipulation dans les menus, il vous sera possible de faire une rotation de l'écran de jeu à 90° vous permettant de profiter d'Ikaruga avec votre console inclinée verticalement. Si la manipulation rendra nécessaire l'utilisation d'un support spécifique pour la console ou la recherche d'un endroit adéquat pour la poser, elle offre tout de même un confort de jeu bien pratique pour un shoot 'em up. En revanche, le mode portable avec la console inclinée horizontalement n'offrira pas, en raison de la taille de l'écran, une expérience de jeu très optimale bien qu'elle reste acceptable pour une partie de courte durée. A noter que le mode rotation d'écran est accessible même en mode dock ce qui permettra aux personnes les plus déterminées de jouer avec leur écran de télé en position verticale pour un confort de jeu toujours plus proche de la version arcade.
L'affichage vertical, mise en pratique
Le boss du second chapitre, en mode vertical (à gauche) et en mode horizontal (à droite)
Entre élitisme et continus illimités
Tout comme sur PC, cette version Switch vous donne également la possibilité d'uploader vos vidéos de gameplay sur le learderbord du jeu, de télécharger les vidéos des autres joueurs et joueuses, de jouer via le mode "Prototype" où vos munitions seront limitées ou encore de découvrir le mode "double play", un mode deux joueurs en local où les deux vaisseaux évolueront ensemble sur un seul et même écran (et non en écran "splité" comme sur un mode multijoueurs classique). A noter par ailleurs que tous ces modes sont accessibles dès le début via les menus principaux et ne nécessitent pas d'être débloqués. Plus encore, cette version propose une multitude d'options de jeu permettant d'aller au-delà du simple mode arcade, le mode principal du jeu. Il est ainsi possible d'augmenter son nombre de vies et même de se donner un nombre illimité de continus rendant le titre accessible aux joueuses et joueurs les moins "pro" d'entre nous. En effet, si les deux premiers chapitres d'Ikaruga, en mode facile, restent encore accessibles aux non-initié-es, le jeu se corse dès le troisième chapitre et devient dès lors presque impossible à terminer pour qui ne serait pas un-e habitué-e du genre. Car, il faut bien le rappeler, la difficulté quasi-légendaire du shoot 'em up de Treasure n'est pas qu'une affaire de réputation, elle est bien réelle et continue d'en faire un des jeux les plus élitistes du genre.
Le mode double play, qui permet de jouer à deux ensemble
| Conclusion |Ikaruga sur Switch offre ainsi une expérience de jeu fidèle à la réputation que s'est forgé le titre au fil des années. Tout à fait propre d'un point de vue technique et graphique, ce portage dispose également de nombreux ajouts très appréciables, comme le mode vertical qui convient parfaitement à la console en mode portable. Autant de points qui permettent sans hésiter de conseiller ce grand classique du shoot 'em up tout d'abord, et évidemment, aux puristes du genre, mais aussi aux plus débutant-es qui peuvent, s'ils le souhaitent, se permettre de traverser les cinq chapitres à l'aide des continus illimités. | 1720 |
Bons points - Portage réussi, techniquement parlant - Les ajouts de la version PC sont présents (mode "prototype", mode "double play", leaderboards, rotation d'écran) - L'affichage vertical (via le mode rotation d'écran) est parfait pour la Switch - La section "Appendix" accessible dès le début dans le menu principal qui permet de consulter les artworks du jeu et d'écouter la bande-son |
Mauvais points - En mode portable à l'horizontal l'expérience de jeu n'est pas des plus confortables |
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Mais c'est sûr qu'avec de grands écrans plats c'est pas tellement possible, d'ailleurs le jeu ne manque pas d'afficher un avertissement à ce sujet avant de valider la rotation d'écran
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Sinon j'imagine que le plus simple est de jouer soi même couché sur le côté