Axiom Verge - Test
Rédigé par Hiroki
Mar 30 Jan 2018
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Sudra, monde en ruines dévasté par un agent pathogène très puissant. Sa population entière est décimée ou réduite à l'état de créatures difformes et agressives. Un étrange personnage auréolé de malice sème la destruction sur son passage. Des machines géantes aux allures de femmes réclament votre aide. Vous ne savez pas bien pourquoi vous êtes là, mais si c'est demandé si gentiment, vous ne savez pour quelle raison refuser. Attrapez votre arme, vous allez massacrer du mutant !
Développé par Tom Happ seul et initialement sorti sur PC en 2015, Axiom Verge est paru sur l'eShop de la Nintendo Switch le 5 octobre 2017, et en version physique le 26 janvier 2018 grâce au concours de BadLand Games. C'est d'ailleurs cette version qui fut testée. C'est un jeu d'aventure et d'exploration, beaucoup inspiré des Metroid 2D.
Les scènes cinématiques sont plutôt efficaces Vous incarnez Trace, un scientifique, à priori physicien, qui se réveille dans un lieu étrange suite à une explosion dans le laboratoire où il travaillait. Il apprend qu'il se trouve à Sudra, un monde extra-terrestre en ruines suite aux agissements d'Athetos. Il se mettra alors en quête d'aider les Rusalki, des machines de guerre gigantesques, dans leur projet de détruire Athetos et ainsi rétablir la paix sur Sudra.
Trace se réveille dans un monde totalement inconnu, sans aucune idée de ce qu'il fout là Dans l'ensemble, le scénario est plutôt prenant et bien écrit, et l'on prend plaisir à découvrir les divers "rebondissements" imaginés par le développeur, ainsi que toutes les petites notes disséminées ça et là dans les environnements du jeu, pour en apprendre plus sur le lore du titre, tant il est passionnant. Son déroulé, en tout cas, est suffisamment bien pensé pour que l'on ait régulièrement des doutes sur l'histoire qui se joue.
L'un des "puzzle" du jeu, qui vous demandera de revenir avec l'équipement approprié Le principe du jeu est plutôt simple. Il va vous falloir vous frayer un chemin dans les environnements riches et hostiles de Sudra afin de trouver Athetos, celui qui est désigné dès le début comme votre cible à abattre, afin de le mettre hors d'état de nuire. Pour ce faire, il va vous falloir explorer les différents "niveaux" du jeu, de nombreuses fois, afin de trouver de précieux artefacts et autres pièces d'équipement qui, en améliorant les capacités de votre personnage, vous permettront d'explorer de nouvelles parties jusqu'alors inaccessibles. Du pur Metroid en somme.
Au niveau du gameplay, on est face à du tout bon. Le personnage incarné se manie plutôt bien et le game design est totalement pensé en fonction des capacités que l'on est susceptible d'acquérir au fur et à mesure de notre aventure. D'ailleurs, les-dites capacités sont plutôt variées, nous octroyant, in fine, un panel de mouvement des plus intéressants. Entre la foreuse, le hack, la téléportation et les drones, Trace est capable de bien des prouesses dans ce monde hostile. Sans compter les divers modules d'armes disponibles. Avec plus de 20 attaques disponibles, autant dire qu'il est fort probable que vous trouviez une manière de jouer en adéquation avec vous. Même si, en réalité, le nombre d'armes est un poil trop élevé, et que vous finirez par n'utiliser qu'une petite partie d'entre elles, au fur et à mesure de votre évolution, ou selon les puzzle rencontrés (personnellement, j'ai dû en utiliser 5 en tout pour les combats, et une ou deux autres pour des puzzles très spécifiques).
La carte du jeu s'avère plutôt satisfaisante en terme de taille au final de l'aventure, attendez-vous à souvent avoir recours à cet écran pour trouver votre chemin Au delà de ça, le jeu vous permet de trouver des upgrades tout au long de l'aventure, pour considérablement améliorer votre personnage (et non juste lui donner un mode d'attaque différent), pour suivre un schéma classique d'amélioration et afficher une certaine progression dans l'aventure, à l'image classique d'un Metroid. Ainsi, les ennemis, s'ils peuvent s'avérer retors au début du jeu, deviendront une simple formalité après quelques heures d'exploration. Jusqu'à ce que vous croisiez des ennemis plus coriaces, et ainsi de suite. Les boss, quant à eux, sont généralement très impressionnants et occupent une majeure partie de l'écran, déformant même les perspectives classiques pour faire de votre personnage un nain face à ces environnements immenses.
Le nombre d'armes à disposition est très élevé. Un poil trop peut-être... Au début du jeu, vous aurez naturellement le choix entre un mode normal et un mode difficile, ainsi qu'un mode speedrun, débloqué dès l'insertion de la cartouche, et réduisant considérablement les temps inutiles telles que les explications d'objets, les dialogues de l'histoire et ce genre de choses, pour ne garder au chronomètre que l'essentiel : la performance !
Les boss sont toujours démesurés par rapport à vous, et arborent souvent cet étrange aspect, mélange entre l'organique et le mécanique. Et encore, lui, c'est le plus petit L'ambiance du jeu est des plus réussies, vous transportant littéralement dans ce monde en ruines qu'est Sudra. Les décors sont sombres, parfois oppressants ou très étranges, et vous évoluez timidement en vous demandant ce qui vous attendra derrière la prochaine porte. Les ennemis, eux, sont plutôt inspirés et vous évoqueront un mélange entre des formes de vies corrompues par l'agent pathogène utilisé par Athetos, ou des codes informatiques tout aussi corrompus.
Entièrement réalisé en 2D, le jeu est plutôt joli pour peu que l'on soit amateur de pixel. D'ailleurs, le tout est suffisamment bien détaillé pour que l'on comprenne, d'instinct, à quoi l'on à affaire : un ennemi, un objet, un mur. Quoique, sur ce dernier point, les choses sont parfois trompeuses, mais à raison, puisque l'exploration et les passage cachés font parties intégrantes du principe du jeu.
Elsenova, la première Rusalki que vous rencontrerez et dont la présence se fera sentir tout au long de l'aventure Au niveau de la bande son, c'est du tout bon. L'ambiance ainsi créée par les différents sons du jeu, et surtout les musiques, est totalement raccord avec le reste du jeu, soit les graphismes et le scenario, tout en restant agréable à l'écoute. C'est bien simple, j'ai pris beaucoup de plaisir à simplement écouter la BO, fournie dans l'édition Multiverse nommée en haut du test. A ce niveau, on peut applaudir le travail du développeur tant la masse accomplie est énorme !
Présentation Technique
Développé par Tom Happ seul et initialement sorti sur PC en 2015, Axiom Verge est paru sur l'eShop de la Nintendo Switch le 5 octobre 2017, et en version physique le 26 janvier 2018 grâce au concours de BadLand Games. C'est d'ailleurs cette version qui fut testée. C'est un jeu d'aventure et d'exploration, beaucoup inspiré des Metroid 2D.
L'Inconnu
Les scènes cinématiques sont plutôt efficaces
Trace se réveille dans un monde totalement inconnu, sans aucune idée de ce qu'il fout là
Entre Organique et Mécanique
L'un des "puzzle" du jeu, qui vous demandera de revenir avec l'équipement approprié
Au niveau du gameplay, on est face à du tout bon. Le personnage incarné se manie plutôt bien et le game design est totalement pensé en fonction des capacités que l'on est susceptible d'acquérir au fur et à mesure de notre aventure. D'ailleurs, les-dites capacités sont plutôt variées, nous octroyant, in fine, un panel de mouvement des plus intéressants. Entre la foreuse, le hack, la téléportation et les drones, Trace est capable de bien des prouesses dans ce monde hostile. Sans compter les divers modules d'armes disponibles. Avec plus de 20 attaques disponibles, autant dire qu'il est fort probable que vous trouviez une manière de jouer en adéquation avec vous. Même si, en réalité, le nombre d'armes est un poil trop élevé, et que vous finirez par n'utiliser qu'une petite partie d'entre elles, au fur et à mesure de votre évolution, ou selon les puzzle rencontrés (personnellement, j'ai dû en utiliser 5 en tout pour les combats, et une ou deux autres pour des puzzles très spécifiques).
La carte du jeu s'avère plutôt satisfaisante en terme de taille au final de l'aventure, attendez-vous à souvent avoir recours à cet écran pour trouver votre chemin
Le nombre d'armes à disposition est très élevé. Un poil trop peut-être...
Un Monde en Ruine
Les boss sont toujours démesurés par rapport à vous, et arborent souvent cet étrange aspect, mélange entre l'organique et le mécanique. Et encore, lui, c'est le plus petit
Entièrement réalisé en 2D, le jeu est plutôt joli pour peu que l'on soit amateur de pixel. D'ailleurs, le tout est suffisamment bien détaillé pour que l'on comprenne, d'instinct, à quoi l'on à affaire : un ennemi, un objet, un mur. Quoique, sur ce dernier point, les choses sont parfois trompeuses, mais à raison, puisque l'exploration et les passage cachés font parties intégrantes du principe du jeu.
Elsenova, la première Rusalki que vous rencontrerez et dont la présence se fera sentir tout au long de l'aventure
Scénario 18/20 | Au niveau du scénario, comme de son écriture, Axiom Verge se révèle être très bien réalisé de point en point. Il comporte suffisamment de questionnements et de retournements de situation pour vous faire réfléchir tout au long de l'aventure sur les implications de votre personnage dans ce monde en ruine et sur le bienfondé des camps qui s'y opposent. |
Ambiance 18/20 | L'ambiance oppressante d'un monde en ruines est très bien retranscrite, notamment grâce aux graphismes exécutés d'une main de maître par Tom Happ, mais également la bande son, magistrale et passionnante jusqu'au bout. Du moins, si vous êtes fan des jeux 2D de la grande époque de la SNES ou de la GBA. |
Jouabilité 18/20 | Le jeu se prend très bien en main, et au bout de peu de temps vous vous révèlerez plutôt efficace. Vous prendrez même un certain plaisir à atteindre des endroits "peu accessibles" par des techniques avancées qui ne seront pas forcément celles que le jeu souhaiterait vous voir prendre. A moins que ce ne soit prévu aussi... |
Durée de vie 16/20 | Comptez entre 10 et 15 heures pour terminer l'aventure classique en normal. Bien sûr, ce chiffre augmente drastiquement si vous souhaitez compléter l'exploration de la carte et la collecte d'objets à 100 %, ce qui pourrait bien vous occuper un petit moment tant les passages dérobés et la recherche font partie du gameplay. Également à mentionner l'existence d'un mode speedrun, si la performance fait partie de votre vie. |
Hommage 19/20 | Petit item cher à mon cœur, celui de l'hommage. Hommage à la série des Metroid bien sûr ! Le jeu en respecte tous les codes et se révèle un vibrant hommage réalisé d'une main de maître par le développeur. Chaque parcelle du jeu semble transpirer de son amour pour la saga d'exploration. Clairement l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur) Metroid-like auquel j'ai pu jouer jusqu'à présent ! |
| Conclusion |Axiom Verge est un très bon jeu dans lequel on prend beaucoup de plaisir à évoluer. Si Votre truc c'est l'exploration et l'aventure, vous ne serez clairement pas déçu. Si vous aimez les Metroid (en formule classique-2D), vous ne serez pas déçu. Un très bon jeu indé qui a toute sa place dans la ludothèque Switch ! | 1820 |
Bons points -Hommage à l'une des meilleures séries de Nintendo -Ambiance sombre et oppressante maîtrisée -Gameplay prenant et satisfaisant une fois bien en main -Difficulté respectable, même à un niveau normal -Lore étendu et travaillé |
Mauvais points -Beaucoup d'armes à choisir et peu finalement qui retiendront notre intérêt -Parfois l'on se demande où se rendre pour avancer avec les nouveaux équipements -Certains boss peuvent être "abusés" et battus très simplement sans prendre de dégâts (mais ça n'est l'affaire que de deux ou trois boss maximum) -La version française présente ne m'a pas réellement convaincu et je suis rapidement repassé à l'anglais |
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