Mario + Rabbids Kingdom Battle - Test
Rédigé par Megamagus
Mer 13 Sep 2017
3 Coms et 3014 Vues
Étonnant, invraisemblable, dingue… Voilà les termes qui ont pu qualifier ce projet plus que surprenant lors de son annonce (et de sa période de rumeur/fuite) à l’E3 dernier.
Un crossover entre Mario et les Lapins Crétins, on dirait presque le début d’une blague et il semblerait que les développeurs du jeu l’aient pris comme tel. Mais après la surprise, il est l’heure de savoir si ce titre est une mauvaise vanne ou un spectacle détonnant.
Ce jeu a été testé à partir d'une version presse fournie par Ubisoft
Les développeurs ont grandi avec Mario
La clé du succès, c'est d'être bien armé !
Oui, les développeurs du studio Ubisoft Milan ont grandi avec cette mascotte mondialement connue qu’est Mario. Leur enfance/adolescence a été bercée par les sauts et les transformations du plombier moustachu au fil des années. À partir de là, difficile de croire que des fans inconditionnels seraient capables de « détruire » l’univers de Mario et sa notoriété.
Passé cette réflexion, entrons dans le merveilleux Royaume Champignon… Ou du moins ce qu’il en reste. Avant la fusion des deux univers, une adolescente férue de technologie a mis au point un casque de réalité virtuel capable de faire apparaître un petit robot (Beep-0) mais aussi de fusionner deux objets ensemble pour en créer un troisième. Mais voilà que les Lapins Crétins, qui visiblement ne font que voyager dans le temps depuis leur dernier jeu, s’emparent de la machine fusionnelle qui réunit accidentellement leur univers avec celui de Mario. Problème : le casque est désormais solidement attaché à la tête de l’un des Lapins et fusionne des objets entre eux.
Passé cette réflexion, entrons dans le merveilleux Royaume Champignon… Ou du moins ce qu’il en reste. Avant la fusion des deux univers, une adolescente férue de technologie a mis au point un casque de réalité virtuel capable de faire apparaître un petit robot (Beep-0) mais aussi de fusionner deux objets ensemble pour en créer un troisième. Mais voilà que les Lapins Crétins, qui visiblement ne font que voyager dans le temps depuis leur dernier jeu, s’emparent de la machine fusionnelle qui réunit accidentellement leur univers avec celui de Mario. Problème : le casque est désormais solidement attaché à la tête de l’un des Lapins et fusionne des objets entre eux.
Difficile de différencier la copie de l'original
Même si le scénario fait très enfantin, on ne peut pas renier sa volonté de nous donner une histoire originale et il faut bien avouer que c’est bien agréable. Au moins, on évite que Peach veuille se faire enlever par Bowser pour la trouze-millième fois (oui au bout de 30 ans, je pense que c’est Peach qui veut se faire kidnapper pour s’occuper lorsqu’elle a une journée ennuyante). De plus, la qualité de l’animation est vraiment au poil et vos pupilles vous en remercieront.Des mondes riches, variés et ingénieux
Même si les fonds sont flous, c'est quand même beau
Mario, Lapin Peach et Lapin Luigi sont donc projetés dans ce monde mélangeant les Lapins et les ennemis de Mario. Le but sera donc tout d’abord de retrouver le Lapin au casque fusionnel (appelé Spawny) ainsi que Luigi, Yoshi, Peach et leurs compères Lapinifiés.
Après avoir fait le tour du hub central du jeu, il faut partir à l’aventure pour tenter de récupérer nos amis indemnes. 4 mondes jalonnent votre aventure avec une difficulté croissante[/b] et il est clair que certains niveaux vous demanderont plus de temps que d’autres. Si le monde 1 se termine assez rapidement, le deuxième devient un peu plus corsé (surtout les mini-boss), le troisième fait un grand bond de difficulté et le quatrième suit derrière.
Les mondes sont vraiment très variés et les détails fourmillent de partout. Que ce soit à travers les pitreries drolatiques (mais aussi déconcertantes) des Lapins Crétins, les dérisions de l’univers de Mario en tournant en ridicule les ennemis qu’il affronte habituellement ou à travers bien d’autres manières. Une mention toute particulière pour le Monde 3 se déroulant dans une ville fantôme et dont l’originalité est vraiment appréciable tant sur les énigmes proposées que sur l’ambiance musicale à la fois chatoyante et angoissante rappelant le film de Tim Burton “L’étrange Noël de Mr Jack”.
Mais rassurez-vous, ce n’est pas la seule originalité du jeu. Davide Soliani (Directeur Créatif) et son équipe de petits génies avaient bien d’autres idées dans leur besace, notamment pour les combats du jeu.
Après avoir fait le tour du hub central du jeu, il faut partir à l’aventure pour tenter de récupérer nos amis indemnes. 4 mondes jalonnent votre aventure avec une difficulté croissante[/b] et il est clair que certains niveaux vous demanderont plus de temps que d’autres. Si le monde 1 se termine assez rapidement, le deuxième devient un peu plus corsé (surtout les mini-boss), le troisième fait un grand bond de difficulté et le quatrième suit derrière.
Les mondes sont vraiment très variés et les détails fourmillent de partout. Que ce soit à travers les pitreries drolatiques (mais aussi déconcertantes) des Lapins Crétins, les dérisions de l’univers de Mario en tournant en ridicule les ennemis qu’il affronte habituellement ou à travers bien d’autres manières. Une mention toute particulière pour le Monde 3 se déroulant dans une ville fantôme et dont l’originalité est vraiment appréciable tant sur les énigmes proposées que sur l’ambiance musicale à la fois chatoyante et angoissante rappelant le film de Tim Burton “L’étrange Noël de Mr Jack”.
Rassurons-nous... c'est surement la blague la plus soft possible avec cette image
D’ailleurs, les énigmes des mondes, qui prennent une place importante dans l’exploration du jeu, demandent de la réflexion et une certaine logique de la part du joueur qui voudra récupérer tous les bonus ou simplement poursuivre son chemin. Même si des mécaniques reviennent, chacune d’entres elles disposent d’une petite originalité qui fait la différence.Mais rassurez-vous, ce n’est pas la seule originalité du jeu. Davide Soliani (Directeur Créatif) et son équipe de petits génies avaient bien d’autres idées dans leur besace, notamment pour les combats du jeu.
La baston, ce n’est pas pour les frileux
Ces fantômes sont au niveau 10 mille milliards de la fourberie !
Parce que si le jeu nous propose environ 30% d’exploration, vous vous doutez bien que les 70% restants correspondent aux phases de combats stratégiques. Normal, étant donné que le jeu se revendique comme étant un jeu d’aventure stratégique avec des mécaniques accessibles pour les plus novices d’entre nous à ce type de jeu. Moi-même je dois bien avouer ne pas être une flèche lorsque je joue à un jeu stratégique. Que ce soit avec du Fire Emblem, du Dragon Quest, du X-COM ou n’importe quel autre jeu de combat au tour par tour (Pokémon est une exception évidemment), je m’ennuie profondément au bout de quelques minutes.
Pour Mario Crétins, je dois bien avouer être le premier surpris parce que… Je me suis vraiment amusé lors des phases de combat au tour par tour. Tout d’abord parce que le nombre d’actions possibles par tour n’est que de trois par Héros, avec le déplacement, l’attaque et la défense. Il faut savoir jauger chacun de ses déplacement pour ne pas se prendre un revers de la part de l’adversaire, calculer la distance pour pouvoir les attaquer mais aussi ne pas trop éloigner les personnages pour qu’ils puissent bénéficier de bonus (vie, bouclier…).
Côté ennemis, une large palette d’antagonistes vous fera face avec une IA développée s’adaptant à toutes les situations. Il faut bien faire attention aux possibilités de déplacement de chacun puisque certains peuvent attaquer à distance, d’autre au corps à corps et c’est là qu’il vaut mieux se protéger plutôt que de foncer tête baissée, car vous risquez de vous prendre un mur… Littéralement, vu que certains ennemis vous assomment avec.
Pour ce qui est de la puissance d’attaque, cela dépendra des armes principales et secondaires que vous aurez achetées dans le QG de combat. Au début, il est clair que vous n'obtiendrez que des armes légères et si vous n’y retournez pas régulièrement, vous risquez de vous faire rembarrer en combat. D’ailleurs, les noms donnés aux armes sont des plus sympathiques avec des jeux de mots ou des noms originaux mais toujours avec cette volonté de donner le sourire aux joueurs. Bazooka, canons, sentinelles et autres bombes seront à votre disposition pour vaincre les ennemis les plus coriaces… Et ils le sont.
Une fois que l’on a compris toutes les mécaniques de combat et de gestion de son équipe, c’est là que l’on prend du plaisir à jouer au jeu. Donc si l’exploration et les combats sont cools, qu’en est-il du côté artistique du jeu. Spoiler : il est tout aussi bon.
Pour Mario Crétins, je dois bien avouer être le premier surpris parce que… Je me suis vraiment amusé lors des phases de combat au tour par tour. Tout d’abord parce que le nombre d’actions possibles par tour n’est que de trois par Héros, avec le déplacement, l’attaque et la défense. Il faut savoir jauger chacun de ses déplacement pour ne pas se prendre un revers de la part de l’adversaire, calculer la distance pour pouvoir les attaquer mais aussi ne pas trop éloigner les personnages pour qu’ils puissent bénéficier de bonus (vie, bouclier…).
Côté ennemis, une large palette d’antagonistes vous fera face avec une IA développée s’adaptant à toutes les situations. Il faut bien faire attention aux possibilités de déplacement de chacun puisque certains peuvent attaquer à distance, d’autre au corps à corps et c’est là qu’il vaut mieux se protéger plutôt que de foncer tête baissée, car vous risquez de vous prendre un mur… Littéralement, vu que certains ennemis vous assomment avec.
Dis donc, il a sacrément changé le Capitaine de Croustibat
Autre point que je trouve, personnellement, positif : l’absence d’expérience et autres composantes mathématiques qui apportent souvent un côté lourd à la progression des protagonistes dans un jeu. Ici, la meilleure façon de gagner en «expérience», c’est de compléter un Arbre de Compétences à l’aide d’Orbes que l’on trouve un peu partout en explorant le jeu mais aussi lorsque l’on vient à bout de chaque niveau et boss. Cette Arbre vous apportera des atouts décisifs pour la suite de votre aventure (avancer/sauter plus loin, tacle puissants, vie supplémentaire…).Pour ce qui est de la puissance d’attaque, cela dépendra des armes principales et secondaires que vous aurez achetées dans le QG de combat. Au début, il est clair que vous n'obtiendrez que des armes légères et si vous n’y retournez pas régulièrement, vous risquez de vous faire rembarrer en combat. D’ailleurs, les noms donnés aux armes sont des plus sympathiques avec des jeux de mots ou des noms originaux mais toujours avec cette volonté de donner le sourire aux joueurs. Bazooka, canons, sentinelles et autres bombes seront à votre disposition pour vaincre les ennemis les plus coriaces… Et ils le sont.
Une fois que l’on a compris toutes les mécaniques de combat et de gestion de son équipe, c’est là que l’on prend du plaisir à jouer au jeu. Donc si l’exploration et les combats sont cools, qu’en est-il du côté artistique du jeu. Spoiler : il est tout aussi bon.
Une œuvre artistique absolue
Le plus beau toilette modélisé dans un jeu vidéo EVER
Voilà plusieurs mois que je ne me suis pas dit : « Ce jeu vidéo peut être considéré comme de l’art ». Depuis Zelda Breath of the Wild à dire vrai, mais là le côté artistique est bien différé de l’open world de Link.
Tout d’abord la musique de Grant Kirkhope. Ais-je quelque chose d’autre à ajouter ?! Plus sérieusement, la musique originale du jeu est une petite bombe de plaisir que l’on aime écouter à l’infini. Ça virevolte dans tous les sens, les cuivres s’emballent lors des combats de boss, les cordes nous angoissent dans la ville hantée du Monde 3, le dernier environnement tambourine les percussions et surtout, SURTOUT… On a le droit à un Lapin Crétin ténor qui nous chante un opéra ironisant sur Mario et ses compères à travers des paroles très bien écrites. Bref, l’OST de Mario + Lapin Crétins : Kingdom Battle est une petite merveille à écouter sans modération.
Autre point important d’une œuvre artistique visuelle : sa réalisation. Sans être exceptionnelle, la réalisation du jeu est bien gérée avec des plans d’ensembles régulièrement présents pour montrer la grandeur des mondes. Évidemment, la console ne pouvant pas afficher tous les détails présents au loin dans le jeu, un flou artistique a été apposé par endroits pour ne pas donner une bouillie de pixels. Durant les combats, les mini-cinématiques rythment les actions pour leur donner plus de puissance, surtout lors des attaques spéciales (même si parfois la caméra se loge derrière un bloc, obstruant la scène).
Enfin, le point le plus important qui montre que le jeu pourrait être une œuvre d’art à part entière : c’est le sentiment que les développeurs ont pris du plaisir à confectionner chaque détail du jeu.
Comme dit en introduction, une partie de l’équipe de développement a grandi avec Mario. Ce jeu est sans doute le meilleur fan-game Mario jamais créé. L’amour pullule absolument partout dans le jeu et cela se transforme en plaisir absolu pour le joueur et c’est là que réside l’une des plus grandes forces de Mario + Lapins Crétins : on prend du plaisir à jouer à un jeu créé par des personnes qui adulent le créateur de l’œuvre original (Shigeru Miyamoto) qui leur a permis de réaliser, à leur guise, leur oeuvre et sans aucune forme de censure.
On pourrait même aller plus loin avec une petite métaphore : l’adolescente, fan de l’univers de Mario, présente dans la première cinématique ne serait autre que la représentation de l’âme d’enfant qui réside dans chacun des développeurs lorsqu’ils ont réalisé le jeu. Et les images, certes peu gratifiantes, de Davide Soliani en larmes lorsque Shigeru Miyamoto le désigne dans la foule de la conférence E3 d’Ubisoft n’en serait qu’une preuve irréfutable. Tant de passion réunit dans un seul jeu, c’est rare et c’est beau !
Tout d’abord la musique de Grant Kirkhope. Ais-je quelque chose d’autre à ajouter ?! Plus sérieusement, la musique originale du jeu est une petite bombe de plaisir que l’on aime écouter à l’infini. Ça virevolte dans tous les sens, les cuivres s’emballent lors des combats de boss, les cordes nous angoissent dans la ville hantée du Monde 3, le dernier environnement tambourine les percussions et surtout, SURTOUT… On a le droit à un Lapin Crétin ténor qui nous chante un opéra ironisant sur Mario et ses compères à travers des paroles très bien écrites. Bref, l’OST de Mario + Lapin Crétins : Kingdom Battle est une petite merveille à écouter sans modération.
Autre point important d’une œuvre artistique visuelle : sa réalisation. Sans être exceptionnelle, la réalisation du jeu est bien gérée avec des plans d’ensembles régulièrement présents pour montrer la grandeur des mondes. Évidemment, la console ne pouvant pas afficher tous les détails présents au loin dans le jeu, un flou artistique a été apposé par endroits pour ne pas donner une bouillie de pixels. Durant les combats, les mini-cinématiques rythment les actions pour leur donner plus de puissance, surtout lors des attaques spéciales (même si parfois la caméra se loge derrière un bloc, obstruant la scène).
L'image peut prêter à sourire mais elle montre la fierté des développeurs pour LEUR jeu Mario
Graphiquement et techniquement, le titre se défend très bien avec une patte artistique mélangeant cell shading et animation « pixarienne », le tout enrobé d’une fluidité presque parfaite (quelques ralentissements par endroits). Ajoutez à cela une durée de vie plus que raisonnable, puisqu’il vous faudra entre 5 et 6 heures pour terminer chaque monde portant ainsi à une bonne trentaine d’heure pour voir le générique final. Côté rejouabilité vous ne serez pas desservi puisque de nombreux secrets inaccessibles au début du jeu le seront une fois que Beep-0 aura obtenu toutes ces compétences (déplacer des cubes, casser des blocs, forer la terre…).Enfin, le point le plus important qui montre que le jeu pourrait être une œuvre d’art à part entière : c’est le sentiment que les développeurs ont pris du plaisir à confectionner chaque détail du jeu.
Comme dit en introduction, une partie de l’équipe de développement a grandi avec Mario. Ce jeu est sans doute le meilleur fan-game Mario jamais créé. L’amour pullule absolument partout dans le jeu et cela se transforme en plaisir absolu pour le joueur et c’est là que réside l’une des plus grandes forces de Mario + Lapins Crétins : on prend du plaisir à jouer à un jeu créé par des personnes qui adulent le créateur de l’œuvre original (Shigeru Miyamoto) qui leur a permis de réaliser, à leur guise, leur oeuvre et sans aucune forme de censure.
On pourrait même aller plus loin avec une petite métaphore : l’adolescente, fan de l’univers de Mario, présente dans la première cinématique ne serait autre que la représentation de l’âme d’enfant qui réside dans chacun des développeurs lorsqu’ils ont réalisé le jeu. Et les images, certes peu gratifiantes, de Davide Soliani en larmes lorsque Shigeru Miyamoto le désigne dans la foule de la conférence E3 d’Ubisoft n’en serait qu’une preuve irréfutable. Tant de passion réunit dans un seul jeu, c’est rare et c’est beau !
Conclusion
1820
Il y a une année de cela, lorsque les premières rumeurs sont apparues sur le net, si l’on m’avait dit que j’allais adorer un jeu comme Mario & Les Lapins Crétins, je ne l’aurais pas cru. Oui, chers lecteurs, Mario + Lapins Crétins : Kingdom Battle est un incontournable de la Nintendo Switch en cette rentrée. Que vous cherchiez un jeu pour patienter jusqu’à Super Mario Odyssey ou que vous ne sachiez quoi acheter sur votre nouvelle machine en ce moment, n’hésitez plus une seule seconde car ce jeu est une vraie perle remplie d’humour, d’intelligence et de passion. Et comme vous le savez sur GN, la passion c’est primordial et c’est récompensé !
Bons points La sensation que les développeurs ont pris du plaisir avec le jeu Des graphismes réussis et détaillés Une jouabilité accessible et ingénieuse pour tous les publics Une durée de vie conséquente avec des énigmes retorses Une bande sonore à écouter en boucle Un scénario original et sans clichés |
Mauvais points La caméra qui s’emballe par moments L’impossibilité d’avoir plus de 3 coéquipiers et de remplacer Mario par un autre personnage |
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Le challenge est bien présent, c'est quand même une petite surprise, faut clairement pas foncer tête baissée et ça fait plaisir ! La durée de vie est clairement suffisante. J'ai pas trouvé le jeu répétitif justement parce que ça dure 25 heures environ, si ça durait 50 heures là c'est clair que ça pourrait devenir un poil lourd. Les phases d'exploration sont sympas, bon c'est clair qu'on est pas au niveau d'un Mario & Luigi ni de Paper Mario, mais quand tu sais qu'ils ont eu comme contrainte de ne pas inclure du tout de phase de plates-formes, ben GG aux développeurs d'avoir quand même réussi à faire quelque chose d'intéressant !
Autre chose, les coffres que l'on choppe durant le jeu. C'est sympa d'avoir des bonus pour voir ensuite les artworks du jeu, les modèles 3D, écouter les musiques, etc, c'est cool d'inclure ce genre de choses ! Mais le fait que cela représente les 3/4 des coffres du jeu c'est un poil dommage. Ça aurait été bien d'y mettre des récompenses un poil plus utiles pour le jeu. Autre regret, le fait de ne pas pouvoir retirer Mario de son équipe. J'ai clairement eu l'impression que Mario c'est le boulet de l'équipe, le moins intéressant à jouer, par rapport aux autres qui ont tous une petite particularité intéressante. Enfin, la technique du jeu, non la fluidité n'est pas quasi parfaite. Loin de là. J'ai eu quand même à pas mal de reprises des chutes de framerate voire même des petits freeze de une ou deux secondes ! Autant dans un Zelda, on comprend, c'est un monde immense avec plein de choses affichées, il se passe des choses. Là pour un jeu au tour par tour, wtf ??? Bref, ça ne nuit pas au gameplay, on est d'accord, mais bon, c'est comme dans les Pokémon sur 3DS, c'est un poil dommage.
Pour terminer sur une note plus que positive, l'ambiance générale du jeu je l'ai adorée vraiment !! My god ce boss du 3ème monde, il est plus qu'incroyable ! L'univers est parfaitement maîtrisé, les références sont là, les situations sont toujours prenantes, tu sens qu'effectivement, comme le dit très bien Magus dans son test, les développeurs ont pris un grand plaisir à nous faire ce jeu qui respire la bonne humeur !