Le jeu débute par la volonté de César d’emmurer le célèbre village gaulois afin de les empêcher de détruire davantage l’empire romain. Il n’en faut pas plus au duo crée par Uderzo et Goscinny pour relever le défi et visiter les différentes terres (La Grande Bretagne, la Suisse, l'Égypte, le Grèce, l’Espagne…) afin d’apporter à Jules les preuves de leur voyage. Un scénario inspiré plus ou moins de l’album « le Tour de Gaule ».





La première baffe est avant tout technique. La vingtaine de niveaux (quatre par pays) sont très fidèles à la bande dessinée. Les fans reconnaitront sans mal la multitude de détails et apprécieront aussi la variété des adversaires, des décors et leurs animations. Chaque lieu se conclu par un mini jeu comme marquer un essai de rugby à Londres, participer aux J.O en Grèce ou encore à une corrida sur le sol espagnol (Que l'on aime ou pas ça tue aussi). Ces phases de jeu sont originales et apportent de la fraîcheur au genre qui d’habitude demandent de vaincre un boss…


Hormis ces mini jeux, le gameplay reste très classique. Que vous jouez avec Asterix ou Obélix (ou ensemble via le mode deux joueurs), leurs coups et leurs forces sont quasiment identiques. Les joueurs auraient sans doute voulu quelques lancers de menhirs ou bien la plupart des coups que proposait la version arcade de Konami sortie 3 ans plus tôt (Que je conseille à tous un jour d’essayer. Une perle japo-gauloise !). Dommage. Par contre, la maniabilité avec la manette Super Nintendo est bonne et il vous sera facile de sortir des coups de poings, de sauter ou encore courir après un malheureux sanglier.





La seconde baffe est sonore. La musique du premier niveau donne le ton ! Les thèmes musicaux s’accordent bien avec le pays visité et les bruitages sonores immergent le joueur. Entendre Corne de Bouc ricaner sur son bateau (pas pour longtemps) ou bien les chars arrivaient à toute vitesse sur vous, tout est assez réaliste ! C’est le barde Asurancetourix qui va être jaloux… La difficulté semble raisonnable pour un joueur à l’aise sur ce type de jeu. Cependant, certains passages vous donneront du fil à retordre surtout les derniers niveaux comme l’Egypte ou l’Espagne. Mais pas de panique les gaulois, des mots de passes sont là pour vous éviter de repartir du village en cas de Game Over. Du coup la durée de vie dépend de votre talent et surtout de votre volonté à faire du score (Ce qui nécessite de bien fouiller les lieux).





Au final, Asterix et Obélix sur Super Nintendo est un jeu de plateforme réussi, jamais ennuyeux et qui plaira avant tout aux amoureux de la série pour les nombreuses similitudes. Bien qu’il soit classique et peu différent des autres jeux Infogrammes de l’époque (Lucky Luke, Tintin, Les Schtroumpfs), il reste meilleur et plus fun que les récentes productions en 3D d’Astérix car ces dernières sont trop éloignées de l’univers de la BD. Un peu comme si la potion magique avait encore gardé de son effet.