Captain Mario dans notre galaxie…

Quoi de mieux que de recommencer l’aventure avec un scénario en béton comme dans tous les Mario ? Bien sur que non, l’originalité prime dans cet opus puisque Bowser à enlevé la princesse Peach (comment ça encore ?), tout ça dans le but d’avoir un gâteau galactique et de régner sur l’univers…Pourquoi protester ? En tout cas, Mario va devoir une fois de plus s’aventurer dans la galaxie pour retrouver l’infâme roi. Pour ce faire il aura un vaisseau à sa disposition, qui remplace la station spatiale d’Harmonie du premier opus. Son équipage de Lumas l’accompagnera durant toute l’aventure…Et c’est tout. On pourrait regretter le fait de n’apercevoir Harmonie qu’a la toute fin, ce qui largue un peu les joueurs commençant par Super Mario Galaxy 2 sans passer par le 1. On se sent parfois un peu seul sur cette petite planète en forme de tête de Mario qui vous sert de vaisseau spatial… Tout ça pour retrouver un Bowser devenu géant après avoir mangé une étoile.Même si le scénario importe peu dans ce genre de jeu, on ne peut que regretter un léger manque d’innovation dans cette suite.

Un gameplay à toute épreuve

Super Mario Galaxy 2 refait ce que son aîné à fait en son temps : réaliser un gameplay efficace pour une maniabilité à toute épreuve. Mario peut sauter, courir, rebondir, marcher, faire un salto-arrière très facilement, et toute la panoplie de saut se révèle facile à maîtriser surtout que tout les sauts ont leur importance. Le saut en longueur peut être souvent salvateur, souvent dans les stages de lave, le triple saut vous aidera à atteindre les hauteurs, et le salto arrière se révèle plus utilisé que prévu. Un véritable régal pour le joueur qui peut progresser dans les mondes avec forcément une option pour se sortir du pétrin. On retrouve aussi l’élément qui fait toujours le succès de la série : la gravité. Cette simple notion créée par une simple pomme va diversifier le jeu au point de vous en faire baver. Vous êtes attirés par les planètes, les plates-formes se tournent, se retournent. Chaque moment vous le prouve d’une nouvelle façon.

Chaque étoile s’obtient d’une différente façon, parfois vous devrez chevaucher une sorte d’oiseau pour atteindre l’étoile pendant que le bâtiment ou vous êtes s’effondre complètement…Réussir les défis d’un singe s’appelant Billy Banane ou encore faire du bowling, les situations se renouvellent tout le temps. Pour cela nous avons heureusement droit à de nouveaux costumes qui viennent s’ajouter aux précédents : Le champi marron vous transformera en Chuck Norris capable de détruire tout sur son passage (non en fait vous vous transformez en boule de pierre…). Le nuage vous permettra d’être plus léger et de flotter sur des….nuages. Mais la grande nouveauté de cet opus est surtout dans la présence du dinosaure vert, Yoshi. Il accompagnera rapidement Mario dans ses aventures et lui serait d’une grande aide. Il aura également quelques items qui lui seront attribués : le piment rouge lui mettra le feu au cul et pourra alors défier toutes les lois de la gravité en allant 10 fois plus vite. La prune bleue lui donnera des gaz qui le feront monter très hauts (gaz qu’il expulsera… par la bouche bien sur). Et enfin le légume jaune révélera des chemins oubliés à la place du vide intersidéral, autant dire que ce sont encore d’autres moyens de diversifier l’aventure… On retrouve aussi des anciens costumes issus du premier jeu, comme le costume de l’abeille ou encore l’étoile qui vous rend invincible… J’allais oublier un dernier item très important : le forêt. Il permet de passer d’un bout à l’autre d’une planète. Plusieurs fois sollicités durant l’aventure, les objets seront d’une grande utilité et toujours mis à contribution pour les combats contre les boss. On peut noter que les affrontements contre Bowser sont assez intéressants puisque ils deviennent de plus en plus corsé, ce n’est plus un face à face comme dans Super Mario 64, mais plutôt un combat à sens unique puisque vous devez éviter toutes ses attaques pour contrer au bon moment, évidemment sur une toute petite planète ça devient dur à esquiver…

Bien sur après l’aventure principale le jeu ne s’arrête pas là, on retrouve les comètes farceuses, qui rajoutent encore du potentiel à un jeu qui en avait déjà bien assez, récupérer les pièces violettes, un point de vie ou encore se faire poursuivre par une horde de clones d’ombres, parfois deux handicaps la fois. Super Mario Galaxy 2 fait presque un sans-faute au niveau du gameplay, mais de ce coté là, nous n’avons pas de soucis à nous faire n’est-ce pas ?

Une diversité visuelle étonnante

On croyait que ce serait difficile de faire mieux que Super Mario Galaxy 1, eh bien maintenant c’est fait. Les environnements des planètes sont incroyablement diversifiés, les couleurs flashent de partout et on passe du manoir sombre des boos à la forêt verdoyante de l’Araplane…On se retrouve souvent à admirer les magnifiques paysages Je tiens à insister sur ce point, car vraiment toutes les planètes ont leur environnements propres à elles, excepté quelques rares copier-coller des planètes, mais rien d’affolant. Les couleurs vraiment tape-à-l’œil conviennent parfaitement à cet univers. On se sent très petit dans ces univers géants et parfois même gigantesques. Même les phases sous-marines sont immersives et vous plongent dans l’univers silencieux et calme des poissons, pour ressortir devant le crépuscule et l’étoile devant vous…Les boss sont aussi très bien réalisés, encore plus gigantesques que les précédents, et vous vous sentirez parfois bien impuissants face à de tels colosses… Mention spéciale à la mise en scène de l’histoire, qui rappelle bien les mario bros et 2D et vous fait démarrer l’histoire…comme dans un livre. Vous ne serez pas déçu de ce coté là non plus.

Mais bon dieu, c’est quoi cet orchestre de fous ?

L’ambiance sonore, est quant à elle….j’ai vraiment besoin de me répéter ? On peut dire que l’orchestre à vraiment fait un boulot formidable en remixant les meilleurs thèmes de la saga mario en ajoutant des thèmes splendides, rarement on a vu de jeux ayant autant de bonnes musiques. Elles retranscrivent parfaitement la situation ou vous, êtes. Lorsque vous êtes en contre-la-montre, la musique, stressante à souhait et qui fait même penser que votre vie est en jeu dans cette épreuve, est excellente ! Le thème du boss de fin est très bon… On retiendra aussi le très bon thème de la Melty Monster Galaxy. Et il y en a encore d’autres ! Une bande-son quasi parfaite, si ce n’est que les thèmes des anciens jeux Mario marqueront beaucoup plus que les thèmes inédits, surtout dans le monde de Super Mario 64.

Plus conséquente que son prédécesseur…

…Sa durée de vie est plus que conséquente. Et pour cause, 240 étoiles à attraper (là ça fait pokémon), des tas de mondes à explorer dans les moindres recoins, les 120 premières ne vous prendront qu’une dizaine d’heures… Les étoiles vertes en revanche seront un peu plus difficiles à trouver…On peut reprocher ces 120 étoiles vertes à Super Mario Galaxy 2 , car comparées aux 120 premières, elles font plus offices de bouche-trou…Il aurait peut-être mieux fallu mieux répartir les étoiles entre les galaxies, quitte à supprimer les planètes un peu copier-coller, et ainsi voir de nouvelles façons de découvrir les mondes déjà parcourus. Toujours est-il que la durée de vie est bien plus conséquente que son aîné.

Le critère le plus attendu par les joueurs qui avaient trouvé Super Mario Galaxy 1 facile, ils vont être gâtés ! Les galaxies sont plus corsées, plus vicieux, plus difficiles ! Certaines comètes farceuses sont tout simplement IGNOBLES ! Devoir refaire le stage des pièces en bois qui tournent sur elles-mêmes était déjà bien dur, mais vous devrez le refaire avec les pièces qui tournent deux fois plus vite ! On retrouve aussi le stage du mario en 2D ou vous devez attraper toutes les pièces violettes sans vous couper la route car le sol disparaît la ou vous avancez ! Et comme ça ne suffisait pas, des clones vous poursuivent pour vous empêcher d’accomplir votre mission ! Vous devrez souvent recommencer un stage trop difficile car vous aurez parfois mal calculé un saut, pas allé assez vite dans un contre-la-montre, oublié de ramasser un emblème qui débloque les comètes farceuses. Malgré ça, la difficulté est assez inégale, car certains mondes ne nécessiteront qu’un seul essai pour réussir, parfois il vous faudra plus de 10 vies pour arracher l’étoile au défi vicieux qu’on vous réservait. Bien plus corsé que super mario galaxy 1, le deuxième du nom vous réserve un défi intéressant, même pour les fans de difficulté.