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Pandora's Tower

Pandora’s Tower - Test

Wii     Rédigé par kurosekai     Jeu 30 Juin 2011     0 Coms et 1702 Vues
Il y a 2 ans à l’E3 2009 était dévoilé Monado : Begining of the World, connu aujourd’hui comme étant Xenoblade, jeu développé par Nintendo et Monolith Software qui sort 1 an après l’annonce au japon en Juin 2010. La même année 2010 en Janvier est dévoilé secrètement un certain The Last Story, par Mistwalker et Nintendo et qui est sorti en ce début d’année 2011 au Japon. Xenoblade et The Last Story était les deux gros J-RPG attendu comme étant un tournant dans le J-RPG et surtout aussi afin d’attendre Dragon Quest X annoncé depuis 2008. Si tous s’attendaient à ne plus rien voir en RPG depuis The Last Story afin d’attendre non seulement Dragon Quest X mais aussi le gros jeu Wii 2011 qu’est Zelda Skyward Sword, Nintendo Japan rectifie le tir en annonçant encore discrètement Pandora’s Tower en ce début d’année 2011 pour une sortie dit en ce temps pour le « premier Semestre 2011 ». Nous voici donc aujourd’hui en possession de Pandora’s Tower, développé par Nintendo et GANBARION, sortie uniquement au Japon pour le moment le 26 Mai 2011 passé. Est-ce le RPG qu’il fallait en plus pour patienter jusqu'à Dragon Quest X ? Ou au moins est-ce suffisant pour patienter jusqu'à Zelda Skyward Sword ? Le jeu est-il aussi prometteur qu’annoncé ou bien quelque chose qu’on peut oublier très vite aussi bien au Japon que pour une éventuelle sortie Européenne ? Nous allons répondre à vos questions dans ce test.



Première image dévoilé du jeu.




Une malédiction à briser.




Introduction avec "Dies Irae" de Verdi en musique.


L’histoire prend place sur le continent de Graecia. Nos protagonistes Ende et Ceres sont des habitants du pays d’Elysium. A première vue, la trame semble classique du RPG, des continents, des pays. Ceres et Ende sont amis d’enfance. La jeune fille est une prêtresse qui un beau jour est appelée à chanter pour le festival des récoltes. Malheureusement pour notre chère Ceres, ce qui est un beau jour ensoleillé pour danser et chanter devant la foule devient vite le jour le plus maudit de sa vie. En effet lors de sa remarquable entrée en scène et en plein milieu du spectacle, un groupe de monstre attaque la ville. Après l’attaque, alors que les soldats cherchent la fille pour l’interroger sur les monstres, Ende la retrouve inconsciente et l’emmène avec lui, c’est guidé par un étrange marchand ambulant, Graiai, que le groupe se dirige vers une étrange tour. Celle-ci fait face à un étrange lieu où 13 tours y ont été bâtît et regroupé. Et pourquoi allez là-bas ?! Tout simplement parce que à cause de l’attaque précédente, Ceres est désormais maudite et destinée à se transformer en un monstre. Le seul rempart face à cette malédiction est la chaire bien fraiche de monstre. Pour en apporter, Graiai donne à Ende la chaine d’Orichalcum. On en vient vite à découvrir que la viande de monstre seule n’est pas suffisante pour venir à bout de la malédiction et qu’elle ne fait que ralentir le processus. Graiai énonce clairement le fait que la malédiction prendra fin quand le tatouage au dos de Ceres aura disparu, pour ce faire, il faut apporter la viande des 12 gardiens de tour.  C’est comme ça que dans la peau de Ende vous allez sillonner à travers 12 tours avec pour arme principal une chaine. Tout cela dans le but de redonner définitivement une forme humaine à Ceres, qui vous attendra gentiment dans la tour observatoire.



T'aurai pu me passer un fouet, c'est la même.



Un jeu Nintendo ?!



C’est la grande question qui se pose quand on goute quelques minutes au jeu. Les grands mots qui nous viennent très vite sont « Horrible, cruel, affreux » et en voyant la mention Nintendo/GANBARION on s’interroge sur la part de Nintendo dans le développement du jeu. Il parait évident que Nintendo ait une grande place vue que GANBARION non seulement n’est pas un studio très réputé mais est aussi un petit studio de développement. Pourquoi s’interroger de ça ?! Est-ce un si mauvais jeu ?! Non, loin de là, c’est un très bon jeu mais aussi très loin des habitudes de Nintendo. On imagine mal Sakurai, Miyamoto ou Eiji travailler sur un jeu tel que Pandora’s Tower à la limite la partie de Nintendo s’occupant des Metroid avec Sakamoto. En effet l’ambiance de Pandora’s Tower est bien glauque et sombre et pour bien commencer en ce sens c’est en voyant Ceres en début de transformation au début et ce dès les quelques minutes amorçant le jeu. On y voit une mi-femme mi monstres, pas très belle, des tentacules lui sortant du dos et des épaules. Pour ne rien gâcher, si vous penser que c’est une vision lointaine détrompez-vous, Nintendo à la bonne idée d’en faire une cutscene et de bien zoomer. En second point pour aller en ce sens, les cutscenes montrant Ceres manger la viande, là encore on  se demande comment Nintendo ont-ils bien pu faire ça ? Allant du regard sur le morceau de viande, aux dents s’enfonçant dans la chaire du cœur de monstre encore battant. C’est comme si Nintendo ont eu une illumination ou provocation de fans les amenant à se dire « Ah ouai Nintendo ne sait que faire des jeux de gamin ? Prenez ça pour voir ». L’ambiance n’est pas le seul point à interroger, c’est aussi la structure ou gameplay. Là, où Nintendo aime donner des aides et encore plus ces temps-ci avec toutes les dispositions telles que le Super guide de « Mario Galaxy 2 » et de « DK Returns » avec un gameplay évoluant en avançant. Pandora’s Tower vous livre tout dès le premier donjon et vous dit « Débrouillez-vous », le tout avec des tours de plus en plus difficiles et des boss de plus en plus complexe à cerner. Je répète bien que ceci ne fait pas de Pandora’s Tower un mauvais jeu mais apporte une nouvelle vision que nous avons sur Nintendo. Pandora’s Tower met donc dès le début les points sur les « i », ce jeu n’est pas à mettre entre les mains des nouveaux venus et des plus jeunes et que son Cero C (équivalent à 15 ans +) est justifié.



Nintendo vous en met plein la vue, Cero C.



La touche Nintendo, le pseudo Zelda.



La touche Nintendo se fait sentir déjà dans la structure du jeu, une espèce de savant mélange d’un Mario et d’un Zelda mais surtout du second. En effet, la structure « ancien Mario » ne se manifeste pour moi que du fait qu’on ne voit en aucun cas de monde gigantesque et ouvert. On enchaine les tours et revient à la tour observatoire tel Mario enchainant les Monde 1 à 8. Ce qui peut plus ou moins faire de Pandora’s Tower un Donjon-RPG. Pas de monde ouvert juste un gros enchainement de donjon. Enfin la touche dominante est Zelda. En effet venir à bout de chacune des tours est un vrai défi. En fait plus particulièrement c’est un Zelda Majora’s mask-like. Chaque tour demandera une certaine réflexion afin de déclencher les mécanismes qui vous permettra d’avancer, de briser les chaines bloquant la porte de chaque gardien de tour. En effet pas de clé de boss, de carte de donjon ou de boussole à débloquer dans chaque donjon mais progresser à travers les tours pour chercher et briser le nombre de chaîne indiqué au début de chaque donjon pour débloquer la porte du gardien. Si au début vous n’avez qu’une chaine à trouver et briser le nombre augmente considérablement en avançant. Les combats ressemblent plus ou moins à un Zelda ou un Beat’em all selon le joueur et ses choix. Un premier peut se la jouer stratégique, trouver le point faible de tel et tel monstre, utiliser ses armes et sa chaine en son avantage par exemple enchainer le montre pour l’empêcher de bouger temporairement et l’enchainer à l’épée, ou utiliser la chaine pour retirer l’armure d’un monstre et lui infliger des dommages plus considérable. Le second plus bourrin, peut se dire qu’il n’a peur de rien, s’armer de la grande hallebarde et faire le ménage sans se préoccuper du nombre. Une certaine liberté d’action donc, d’autant plus qu’Ende est aussi dynamique que Link dans ces enchainements et esquives. Pour autant comme dans un Zelda, les boss demanderont une stratégie plus prononcé et particulière sauf les premiers. Sans être particulièrement dur, ils sont pour certains particulièrement agaçant. Le motion contrôle est aussi de mise et tire bien partie de la Wiimote et du nunchuk, vous devez secouer la Wiimote pour retirer la chaine des monstres, ou tirer de la viande du monstre, pointer pour viser les monstres etc….. Tout ça sans pour autant que ce soit fatigant ou mal exploité. La touche Majora’s mask vient du faire que vous avez en direct durant votre progression dans les tours, la jauge de transformation de Ceres et qu’il vous faudra redescendre des tours pour lui donner de la viande si jamais vous êtes sentez que vous êtes encore loin d’affronter et battre le gardian de la tour. Si vous laissez la jauge se vider, Ceres se transforme et c’est le Game Over assuré. Enfin la patte graphique du jeu est au-dessus de la moyenne Wii pour autant en dessous de The Last Story et surtout de Xenoblade sauf dans le character Design (Ouff que Xenoblade arrive à le faire oublier autrement…), le titre propose tout de même quelques cinématiques CG très bien réalisé ! Pour autant chaque tour présente une expérience et un décor plus ou moins différent grouillant de détail à percevoir comme dans un Zelda pour pouvoir avancer.  On termine sur la bande sonore qui a le mérite d’être soit très bien et présente ou carrément répétitive ou absente. Et pour ne pas trahir le côté Zeldaesque, en deux gros points, le héros est pratiquement muet sauf onomatopées et quelques petites répliques dans les cinématiques et enfin une musique de combat qui ne change jamais sauf les boss. Pour le reste de la bande sonore on a certains gros original ou alors des arrangements de grand chef d’œuvre musicaux tel que « Dies irae» de Verdi ou « Liebestraume No.3 » par Franz Liszt.



Voilà, mon ami Link m'a souvent dit qu'un truc du genre ça déclenchait des truc de ouf dans les donjons....



Drague Mythologique défectueuse.



En fait dans le jeu, faire des allées-retours entre les tours et Ceres ne se limitent pas seulement à rapporter de la chaire de monstre à la belle, mais aussi des petits cadeau, ou des objets qu’on forge pour ainsi développé une relation avec Ceres. Celle-ci étant assez réactive dans le sens où ces répliques doublée Mamiko Noto, sont assez variée et que selon les moments de la journée et l’heure dans le jeu, elle n’est pas toujours dans la même pièce assise sur une chaise. Elle fait la cuisine, le ménage etc…. Le niveau de relation est représenté à la tour d’observation avec un halo de lumière montant. Et pour ne pas que cette relation ne soit futile et fasse de Pandora’s Tower un jeu de drague, cette relation influence les différentes fins possible du jeu au nombre de 5 selon les dires incluant celle du Game Over assuré. Pour que ce ne soit pas d’une simplicité absolument, il vous faudra bien entendu offrir de bon objet à la belle et pas de poison par exemple qui ne fera que diminuer la jauge. Aussi, si vous revenez dans les limites du temps pour lui donner de la viande sans pour autant que ce soit encore la fin, la relation avec Ceres diminue. Autant dire qu’il y a un vrai travail pour obtenir la meilleure relation avec la belle et obtenir « The Happy End ». Ensuite, le nom de Pandora du jeu, ne vient peut être simplement que du mythe grec de Pandore et de la boite de pandore renfermant diverse émotions. En effet Ceres enfermé dans la tour d’observation petit à petit fera face à diverse émotions tel Pandore en ouvrant la boite. Cependant ceux de Ceres sont en partie liés à la viande et à son tatouage. Car derrière les gardiens des tours et la malédiction de Ceres se cache une véritable histoire lié à un passé sur l’origine des tours, au monde et divers évènements passés. Les référence à la mythologie ne se limite peut être pas à là, peut être avons-nous les 12 tours comme étant les 12 travaux d’Hercule ?! Et même en voyant le design de certains gardiens des tours, on peut réellement se questionner sur le rapport à la mythologie grec. Pourquoi défectueux ?! Disons-le de suite les retours à Ceres sont assez fréquent voire trop fréquent en vue de la vitesse de réduction de la jauge, et si pour les premières tours cela n’est pas un problème, en progressant redescendre et regravir les tours est peut vite devenir une vraie plaie pour certains joueurs. De plus, trouver de la viande et/ou des cadeaux pour Ceres aurait été tellement plus facile si deux points avait été mieux travaillé, la gestion inventaire et la caméra dans les donjons…..Celle-ci étant géré par le jeu, c’est un véritable handicap dans des moments pour combattre des monstres, récupérer des objets ou visionner la salle où l’on est. Plus ou moins un défaut selon les personnes, Ende, Ceres et Graiai sont bien les seuls personnages réellement misent en avant dans ce jeu. Et surtout Ceres qui est très bien développé et évolue en progressant dans l’aventure. On arrive même à se sentir concerner par celle-ci au coté de Ende et à vouloir à tout prix terminer la quête des maitres des tours, de leur viande pour qu’elle n’ait plus à manger cette horreur par exemple. Pour autant prétendre aux genres RPG avec ce nombre de personnage est peut être trop osé et ceux qui aiment avoir des groupe de personnes monstrueusement grand et varié seront déçu de ce côté. Justement terminons sur le genre du jeu, le côté RPG n’est que peu présent, juste sur la montée de niveau, et de stats de Ende qui pour autant ne semble pas être un réel besoin dans le jeu. Disons qu’on n’a par exemple pas le besoin de faire du levelling pour finir le jeu en ligne droite. On ne remarque que très peu cette progression de niveau, si ce n’est dans l’espace disponible dans l’équipement qui se libère avec le niveau ou les PV qui augmente (oui, pas de réceptacle de cœur ici) ou alors le fait qu’on tue les monstres des premières tours en 1 coup. Sans cela, le côté RPG reste très discret. Le jeu n’est surtout qu’un bon Donjon/Action/Exploration/Beat’em all  avec supplément drague. Le jeu se veut être un Hybride qu’on ne discerne pas vraiment au final au plaisir ou non des joueurs.



ça c'est de la caméra! Envoyez juste le monstre un peu plus loin et vous voyez plus rien!

Scénario
15/20
Clin d’œil mythologique, sillonnant entre malédiction, les origines des tours et divers révélations avec le monde du jeu et événements passés. On a quelques surprises à ce niveau là, ainsi que 5 fins à différentes !
Graphismes
15/20
Les graphismes sont au-dessus de la moyenne Wii pour autant on a vu plus beau. Les cinématiques CG sont en revanche très belle et assez nombreuse. Les détails sont nombreux et les environnements assez varié. Une ambiance cruelle et glauque bien reproduite par Nintendo.
Jouabilité
15/20
Autant le gameplay Zelda est bien pensé, dynamique et assez libre. Autant les problèmes de Caméra et d’inventaire ne pardonnent pas. Ajouter à cela que redescendre des tours à cause de Ceres peut nuire au rythme de progression et ne pas être apprécié par certains.
Bande son
13/20
Doublage de qualité, pistes célèbre avec de bons arrangements, cependant la bande son en elle-même excepté quelques gros thème peut être à oublier.
Durée de vie
14/20
Environ 15-20H en ligne droite ajoutez peut être 10 H pour ceux qui veulent un S-ranking pour les objets collectés et une relations avec Ceres optimale. Pas de réel New-game +, mais on peut retourner dans les anciens donjons, après avoir bouclé le jeu une fois pour avoir accès à de nouvelles salle, nouveau défi et nouvelles armes et objets. Cependant pour un genre peut être RPG, ça reste faible.

| Conclusion |

De part son gameplay un peu Zelda, sa progression un peu Majora mask, des idées et référence mythologique semblable à la série de Miyamoto, on a là un pseudo Zelda qui rempli le contrat qui lui a surement été donné et qui est surement « Tu es l’avant-garde du vrai Zelda en fin d’année ». Ende est donc envoyé sur les 12 tours pour sauver Ceres dans le but surement de préparer la venue prochaine de Link sur Wii. Le jeu, la licence à un très bon potentiel, qu’il faut juste corriger à cause de petit défaut par-ci par là qui aurait pu être évité afin d’en faire un jeu réellement digne de l’attente de Skyward Sword. C'est un mauvais RPG, et il ne faut donc pas le prendre dans ce genre et le placer avec Xenoblade et The Last Story. Néanmoins, Pandora’s Tower reste un très bon jeu qu’un gamer Nintendo se doit d’avoir s’il le peut et surtout, Nintendo nous montre là, qu’ils ne savent pas faire que des jeux qualifiés de « gamin » par beaucoup de gens.
1420
Bons points
- Une réalisation soigné, précise et détaillé.
- Une ambiance sombre, glauque et cruel made by Nintendo
- Une bande sonore aux arrangements légendaire.
- Un doublage de qualité
- Gameplay simple de prise en main.
- Le côté « On t’a tout donné, démerdes-toi maintenant »
- Scénario évoluant avec les personnages et clin d’œil mythologique.
- Durée de vie raisonnable d’environ 20h en ligne droite.
- 5 fins différentes dont une radicale et simple.
Mauvais points
- Sauf les thèmes mythiques, une bande son inexistante ou répétitive.
- Inventaire pourri
- Problème de Caméra
- Dur pour les assistés du Super Guide
- Merde !!!!!! Ceres va se transformer, je dois redescendre !
- Durée de vie courte pour un RPG.
- 3 personnages ?!
2 commentaires Voir sur le forum
Massko
1219 posts
Massko, Jeu 30 Juin 2011 - 15:22
Excellent test, regarde moi toutes ces lignes ! C'est magnifique !

Tu avais téléchargé ce jeu en version japonaise oO?

edit by Fate: Nan il a vraiment acquis le jeu :D
New-disco
3082 posts
New-disco, Sam 23 Fév 2013 - 01:36
Oh tiens, je viens de finir le jeu que j'ai personnellement adoré ! Le côté mature et difficile du jeu lui donne un aspect totalement génial même si le scénario reste un peu lourd (j'ai pas suivi le côté guerre et paix du jeu, je suis rester sur a relation Elena/Aeron).

Mais du coup j'ai eu la fin radicale que j'ai trouvé géniale et j'ai regardé les autres fins qui sont franchement plus poussé. La dernière, la "meilleure", est vraiment sublime mais difficile !!

Bref, je conseille le jeu à tout ceux qui aiment faire les donjons dans Zelda, et ceux qui aime bien avoir pleins de fins différentes et un jeu qui n'est pas super assistés et ou il y a pleins de bonnes surprises !