Simon’s Quest est le vilain petit canard des Castlevania Arcade. Et pourtant, ce n'est pas un mauvais jeu pour autant ; il a voulu innover par rapport au premier, seulement l'idée était mauvaise pour l'époque. Son plus gros défaut est d'avoir des environnements identiques à de nombreux endroits, ce qui ne facilite pas le repérage déjà laborieux vu que nous avons très peu d'informations pour avancer, et aucune map. Son petit coté RPG enfonce le clou avec des échanges d'objets et des utilisations d'items à des endroits précis casi-impossible à deviner.

Sinon, du bon coté des choses on peut citer les musiques, bien qu'au nombre de 6, elles restent toutes marquantes. C'est d'ailleurs de ce jeu que le mélancolique Bloody Tears est né. Le gameplay ne change pas d'un iota par rapport au 1, mais on a des variations au niveau des objets, plus nombreux. Le jeu reste plaisant et agréable quand on sait où aller, ceci est dû à une difficulté plutôt faible. Un peu long pour un Castlevania Arcade, mais c'est dû à son petit coté RPG. Les Mansions sont un vrai plus, c'est un plaisir de s'y rendre pour aller jusqu'au bout et en voir tous les secrets. Pas beaucoup de boss, ils sont au nombre de 3 en comptant Dracula...

Y avait de bonnes idées dans ce Simon's Quest, mais on sent néanmoins que Konami a négligé des aspects trop importants du jeu à coté. Fort heureusement, ils se rattraperont avec un Castlevania III explosif !