Alors, si je devais uniquement me fier à mes notes, le seul jeu parfait pour moi est Paper Mario La Porte Millénaire, le seul jeu auquel j'ai attribué la note de 20.
Et bien je vais aller à l'encontre de cette règle en mettant à ce jeu aussi la note maximale de 20.

En effet, ce jeu est un plaisir d'exploration et de découverte. On avance avec difficultés mais quand on surpasse nos ennemis le jeu est jouissif. Quand pour atteindre la tour au loin il nous faut dépasser un camp ennemi, et on essaie différentes choses pour les vaincre, et qu'à un moment on y parvient, et que l'on découvre les objets qu'il y avait, ce qu'il y a derrière la colline, et quand on atteint le sommet de la tour pour chercher les différents sanctuaires, un réel plaisir. Aussi par des environnements variés, riches et etc. par les montagnes, le désert, la plaine le volcan, le château, on est ennivré pleinement, par une ambiance qui nous emporte par sa légéreté. Bref le jeu est pour les explorateurs tels que moi, et c'est vraisemblablement le meilleur point du jeu. La liberté.

Le jeu est un réel plaisir de liberté. Le joueur est libre de choisir ce qu'il veut faire, quand il veut faire. On s'amuse réellement à revenir, se promener, insister, choisir des armes. Bref la liberté de battre Ganon quand on le souhaite est sûrement génial. En recodant les règles des Zelda, il a su se dégager en un jeu exceptionnel.

Je pourrai continuer mais je vais m'arrêter là. Ces deux points sont les plus importants pour moi. Toutefois et évidemment, le jeu n'est pas parfait, mais je lui accorde ce 20 toutefois, car il est juste exceptionnel.

Ah Zelda, quelle histoire il nous aura fait vivre même avant sa sortie. Il lui aura suffit de trois trailers et des concept arts et screenshots par ci par là pour déjà nous enchanter mais alors bon sang qu’est-ce que tout cela cachait sous le capot !

A peine avais-je démarré le jeu et vu les séquences que je m’étais déjà passées en boucle des mois durant que ça y est le titre prenait déjà tout son sens, il était enfin temps que je débute ma propre aventure dans ce nouveau Royaume d’Hyrule plus vaste et étendu que jamais.

Je commençai donc par dégommer quelques Bokoblins détenteurs d’armes à l’aide d’une poignée de branches et d’une épée rouillée et une chose en entrainant une autre, paysage après paysage je me suis constitué un véritable équipement de choix avant même de m’en rendre compte et c’est un peu ce qui fait le charme de ce Zelda en open world. Pratiquement tout coule de source et on est sans cesse récompensés par de nouveaux équipements le mot d’ordre étant la curiosité. Ce Zelda est en quelque sorte une véritable ode à la vie puisque dés nos premières heures il nous invite à nous émerveiller sur le moindre détail du jeu et à être suffisamment en soif de connaissances pour tenter des choses aussi folles soient-elles, puis à mesure que l’on progresse, que l’on gagne en dextérité lors de nos batailles et que l’on pourvoit notre héros d’un armement à la hauteur de sa force l’on se sent véritablement grandir et on prend petit à petit ses marques dans ce grand monde ce qui n’empêche pas la découverte à tout instant puisque si l’on avait des étoiles pleins les yeux au premier petit moineau croisé c’est maintenant sur des choses sensiblement plus grandes que nos yeux peuvent rêver.

C’est vraiment une fantastique épopée que nous propose là Nintendo car rien que le voyage que j’ai entrepris pour atteindre mon premier village fut parsemé d’événements en tout genre et ce fut déjà une aventure suffisamment consistante pour qu’on puisse remplir le premier tome d’une longue série.

Le jeu est passionnant, on se surprend à y passer de longues heures sans jamais avoir la nécessité de s’arrêter, la musique est intelligente avec juste de petites touches de piano de temps en temps pour préserver le calme ambiant caractéristique à cet opus. C’est d’ailleurs bien rythmé de ce coté là car tantôt on est pris dans l’assaut d’un camp ennemi, tantôt on se retrouve à gravir une montage et à admirer paisiblement l’horizon. C’est une expérience inoubliable qu’on ne peut véritablement savourer qu’en y ayant soi même son périple, une vraie merveille qui se hisse déjà au titre de jeu préféré jamais joué pour ma part, c’est dire la puissance de ce titre.