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Dragon Quest 9 (Critique)

Astam
Membre remarquable
#88513 Dragon Quest 9 (Critique) Sam 11 Avr 2015 - 12:38 (modifié)

“Un jour, les moutons domineront le monde!”
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Salut tout le monde et cette semaine, on s'éloigne temporairement des Laytons, pour ne pas installer de la monotonie et pour me renouveler un petit peu. Le jeu d'aujourd'hui est donc un jeu qui me tient à cœur, Dragon Quest 9, dernier de la série principale être arrivé en Europe, gros succès, parfois cité comme un des meilleurs jeux de la Ds, en tout cas un de mes préféré pour l'instant. Comme tout bon RPG, on attend un minimum de scénario, mais est ce qu'il est à la hauteur des attentes du joueur ? Bon aller, c'est partit pour un voyage au pays des anges.

On commence dans la peau d'un ange en pleine formation, avec son maître, Aquila, qui a pour seule caractéristique d'être chauve. Il vous lègue la protection de son village, Chérubelle, et nous explique comment cela se passe, en gros, il faut aider les gens de telle ou telle manière, pour avoir leur gratitude, ainsi vous allez recueillir une incarnation matérielle de cette gratitude, la Bienveillance, pour en faire don à l’Yggdrasil, posté sur l'Observatoire. Vous prenez vos fonctions et aidez quelques personnages, ce qui sert à les introduire car on les retrouvera plus tard. Vous retournez ensuite au quartier général des anges, où Apodis, le chef pour résumer, est particulièrement stressé, et vous raconte que les Célestelliens, on été créé il y a longtemps pour protéger les humains, mais qu'un jour, après le dernier don au fameux arbre, 7 fyggs apparaîtraient, et le groupe pourrait monter jusqu'au cieux pour l'éternité. Mais alors que vous exécutez votre don, quelque chose se passe et vous assistez à la chute des Célestelliens.

Cette cinématique est plutôt cool, il faut l'avouer, déjà parce-que l'aspect dessin-animé rend bien, en plus comme scène d'introduction à l'intrigue ça envoie bien, et j'aime bien aussi l'utilisation du double écran pour représenter différents points de vue. En plus le point de vue du héros rend la cinématique tragique au moment où il lâche prise avec la vue d'Aquila qui semble paniqué. Pour résumer, cette cinoche envoie du pâté au saumon de Norvège.



 

Après ça on tombe dans notre propre village sous la forme d'un humain, ayant perdu vos ailes, mais personne de ne se rend compte que c'est vous le gardien, puisque les humains ne peuvent pas voir les anges, et ce même si la statue du gardien porte votre nom, il y a d'ailleurs une scène plus tôt dans le jeu où l'un des villageois se souviens vaguement du nom qu'il y avait avant. Le joueur est alors entraîné dans plusieurs sous-histoires, qui servent surtout à mettre en place des principes de gameplay, introduire des personnages et faire monter de niveau les héros. L'avantage c'est que cette phase est pas trop chiante, elle introduit le personnage de Stella, une fée qui conduit l'Orion express, le train visible dans la cinématique. Elle vous accompagnera pour le reste du jeu. Néanmoins les personnages qui accompagnent le héros sont transparent : on les recrute, ils nous suivent, mais ils n'ont aucune influence dans l'histoire, ce qui je trouve est dommage, mais logique vu l'histoire.

L'Orion express fonctionnant de nouveau et vous pouvez retourner à l'Observatoire. La situation est dramatique tout le monde est à cran, et après une tentative ratée de prier au pied de l'Yggdrasil pour récupérer vos ailes, Apodis vous envoie récupérer les 7 fyggs perdues. Le scénario « s'arrête » donc, je m'explique, en gros, même si les sous-histoires qu'on va avoir pour chaque fruits sont différentes et plutôt bien foutues, car au final on s'ennuie très peu, elle reproduisent toute le même schéma de : quelqu'un trouve le fruit, le mange en pensant à quelque chose, un souhait ou autre, le fruit lui donne tout de suite ce qu'il souhaite, mais sous une forme parfois.... étrange. En plus, cette partie représente une bonne moitié de scénario, alors qu'au final, elles ne sont pas si importantes dans le scénario global, dans le sens où on les oublie vite.

Après avoir récupéré la dernière, vous retournez à l'Observatoire, mais Aquila, votre mentor, fait irruption et vous ordonne de lui donner les fyggs, ce que vous faites. Mais une voie retentit alors, et Aquila change radicalement de ton et vous agresse. Le combat est perdu d'avance, vu que vous ne pouvez pas frapper un célestellien plus âgé, et encore moins votre mentor. Vous ayant battu, il sort et s'envole, et alors que vous regardez dehors, vous le voyez voler avec un dragon noir qui vous rappelle que ce jeu est designé par le dessinateur de Dragon Ball, chevauché par un homme doté d'un masque de hibou, le général... Mac Hulotte (allez vous faire foutre les traducteurs, juste une fois pour voir!). Prendre les fyggs faisait parti de la mission d'Aquila et ça semble réussi. Le dragon attaque alors le train, et vous êtes expulsé. (Et je m'excuse, je voulais vous montrer cette cinématique, mais j'ai pas réussi à la trouver). Vous vous réveillez dans un village du nom de Dracocardis, un village où la statue du gardien est en ruine, et où les habitants ne vous accueillent pas très bien, à cause de l'histoire de ce village, et de plus, votre arrivée semble évoquer quelque chose désagréable aux habitants. D'un point de vue gameplay, ça se justifie par le fait qu'il est accessible très tôt et que les équipements sont très forts, donc les marchands au début ne veulent rien vous vendre, mais quand l'histoire vous amène dans ce village, la fibre capitaliste les rattrape et ils acceptent. Vous allez être guidé par Timothée, le neveu du maire du village, et le fantôme d'une femme nommée Séréna (oui parce que vu que vous avez encore un peu de gène Célestellien, vous pouvez les voir). Elle vous explique qu'il y a 300 ans, un ange du nom de Corvus, qui était le gardien du village, est tombé, mais a gardé sa forme d'ange. Ainsi il se repose et récupère de ses blessures, grâce à Séréna qui est aux petit soins, et vous imaginez bien que les deux commencent à avoir des sentiments réciproques. Mais un Empire du nom de Klenfer, a vent de l'affaire et arrive dans le village, tuant les habitants. Réfugiés dans une grotte avec Séréna et son père (qui accessoirement est le maire de l'époque), Corvus est trop faible pour combattre. Mais l'Empire arrive, tue Séréna et son père et emmène l'ange. Le fantôme de Séréna ère sur terre depuis, à la recherche de ce prisonnier.

Après cette révélation, vous ne faites rien de particulier, vous accomplissez juste une prophétie millénaire en créant un pont de lumière pour aller à une ville légendaire, donc non rien de remarquable. Cette ville légendaire étant Kilimagmaro (sérieux les traducteurs...) où vous faites connaissance avec Grizius, le dragon protecteur de la ville, qui semble ne pas trop aimer les Célestelliens et vous agresse lors de votre première rencontre. Après un affrontement avec les soldats zombies de l'Empire Klenfer (comme par hasard), Grizius, veut bien vous parler et vous demande de venir seul, ce que vous faites, amenant au passage un alcool très fort dont le dragon raffole, la Wyverne Ivre, de la part des habitants de la ville. Il vous explique que l'Empire Klenfer a été impliqué dans une guerre 300 plus tôt, et qu'il avait participé à cette guerre, contre cet empire, affrontant Barbarus, le dragon vous ayant agressé alors que vous étiez avec Aquila. Grizius s'enfile alors tout l'alcool que vous lui avez amené. Bourré, il vous donne le sceau d'un soldat de l'Empire récupéré 300 ans plus tôt, et une armure. Mais Barbarus attaque la ville en représailles de la raclée que vous avez mis plus tôt aux soldats. Vous mettez l'armure et partez au combat.



Cette cinématique, qui vous rappelle que c'est Akira Toriyama qui a designé le jeu, est très classe tout de même, avec un beau combat, bien qu'un peu court à mes yeux. Ils arrivent en plus à rendre tragique la mort d'un personnage pourtant introduit peu de temps auparavant. En plus le combat est sacrément épique et dynamique comme il faut.

Vous êtes alors capturés par l'Empire Klenfer et emmené à la Morteresse (…. ouais je vais arrêter de râler). Vous faites la connaissance d'Aster, une armoire à glace, qui organise une révolte avec votre aide et le sceau de Grizius, qui se révèle être celui du chef de la Morteresse, Mac Assin, membre d'un groupe de généraux dont fait partie Mac Hulotte. Après la mort de ce dernier, Aster récupère son sifflet et reprend sa place de chef de l'Orion Express et vous conduit à l'Observatoire. Vous apprenez alors qu'Aquila a ramené plus tôt les 7 fyggs aux célestelliens. Vous montez au palais du Tout-Puissant, celui ci est vide, victime du rayon qui vous a éjecté. Vous faites donc don des 7 fyggs, et rien ne se passe. Mais alors que vous retournez à l'Yggdrasil, sa vraie forme se révèle à vous : Célestelle, la fille du tout puissant, qui a créé les anges pour protéger les humains et les sauver de la colère du Tout-Puissant, le dieu l'univers du jeu. Elle a alors pris la forme de cet arbre et ne reprendrai sa forme qu'au bout d'un certains nombre de « bienveillance » et après le don des fruits.

Elle vous demande de régler le problème de l'Empire et du danger qu'il contient. Vous arrivez alors au palais en ruine, où vous réglez leur compte aux deux autres membres du Triumicmac, Mac Hulotte et Mac Léo. Vous arrivez devant le roi Govin de Klenfer (oui parce que c'est un empire dirigé par un roi, va savoir). Se trouve également Aquila, qui tente de piéger le roi avec des fausses fyggs. Mais l'ennemi est trop fort et il se fait tuer. Vous prenez alors la relève et Govin meurt. Après ça, vous vous enfoncez dans les catacombes jusqu'à atteindre le prisonnier qui y réside depuis 300 ans, Corvus, le maître d'Aquila. Consumé par la haine envers tout le monde, il vous agresse, et s'enfuit sur le dos de Barbarus, après vous avoir expliqué que c'est lui le créateur du rayon meurtrier et que c'est lui qui a ressuscité l'Empire. Vous retournez alors à l'Observatoire et faites votre rapport. Apodis vous conseil alors d'aller prier devant l'Arbre sacré. Une fois là-bas, Célestelle vous apparaît et vous retire votre côté célestellien, pour pouvoir combattre Corvus. Vous avez alors quelques heures avant que la transformation soit complète. Vous suivez alors l'ange déchu au royaume du Tout-Puissant, que celui-ci a remis à son goût. Un combat s'engage alors, qui se suit de la défaite de Corvus. Comprenant que vous avez renié votre côté célestellien, il fait de même et exécute une monstrueuse transformation. Il se réfugie au cœur du royaume pour la finaliser, protégé par Barbarus. Vous aurez alors à les battres, l'un après l'autre, en commençant par Barbarus.

Une fois Corvus défait se lance la cinématique de fin, que je vous montre avec un immense plaisir (désolé d'avance pour la qualité;).



Cette cinématique est juste énorme, qui fait une conclusion géniale au jeu, une conclusion émouvante comme on fait plus, et qui une fois de plus nous rappelle que ce jeu est designé par Akira Toriyama. Après c'est sur que si on prend cette fin au pied de la lettre, elle peu laisser le joueur sur sa fin (sans mauvais jeu de mots), le problème étant qu'il y a des quêtes annexes qui concernent tout de même l'histoire et qui la complète même.

Donc, qu'est ce qu'on peut dire de ce jeu ? Déjà l'histoire est intéressante et plutôt rare, le point de vue des anges et leur rapport avec les hommes. Depuis il y a eu Kid Icarus pour raconter l'histoire d'un anges mais ce n'était pas le cas à l'époque. Elle est de plus assez remplie, même si la quête des fyggs ressemble un peu à du remplissage, ce qui fait que l'histoire n'est vraiment intéressante qu'à la fin, et même cette partie ne décolle pas vraiment, sauf à la toute fin où l'étau se resserre, mais pas avant malheureusement.

Pour le reste des reproches, c'est surtout l'équipe de traduction que j'ai envie de tuer. Même si ils ont fait des bon trucs, comme le duo Corus/Aquila qui évoque des nom d'oiseaux, le reste est beaucoup moins bon en tout cas. J'ai déjà évoqué les noms de certains personnages et villes, mais pour le reste... il y a par exemple une ville au début qui s'appelle Bacilli. Pour l'info, le bacille est une bactérie, en gros appeler une ville comme ça, c'est comme appeler un bateau Titanic, ça porte malheur, et au final la ville est atteinte d'une épidémie quand vous arrivez. Je voulais aussi critiquer l'incohérence de l'univers, des villes totalement vides de maisons, mais bon c'est comme ça dans tout les Dragon Quest. Autre défaut, qui est très personnel cette fois, le fait qu'il n'y ai qu'un seul personnage : le système est le même que celui du 3e opus, et les trois personnes qui accompagnent le héros ne servent à rien. Je conçoit que vu le scénario ça se tient, mais j'aurai quand même aimé qu'ils aient une utilité, ça aurait permis de varier un peu plus l'histoire, ce qui n'est pas du luxe vu celle-ci.

 

NOTE FINALE : 13/20 : ça me désole de mettre une telle note à un jeu que j'aime, mais au finale c'est ce que vaut son scénario, des bonne idées, un bon concept et une bonne fin, mais une intrigue qui ne décolle pas, sauf à la fin, surtout un univers incohérent, si bien qu'on passe son temps à se demander comment une économie se met en place alors qu'on devrait se projeter dans l'univers de du jeu, et c'est dommage.

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Kaus
Membre remarquable
#95537 Dragon Quest 9 (Critique) Sam 11 Avr 2015 - 20:22 (modifié)

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Inscrit en 2013
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J'ai pas compris ce que tu voulais dire avec Bacilli, la ville porte bien son nom ou est le problème ?
Astam
Membre remarquable
#95661 Dragon Quest 9 (Critique) Sam 11 Avr 2015 - 20:28 (modifié)

“Un jour, les moutons domineront le monde!”
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C'est très simple:
Bacilli= Bacille= Bactérie= Jeu de mot pourris parce qu'il y a une épidémie= c'est vraiment bizarre comme nom pour une ville.
Après tu me dira c'est un détail, mais c'est un exemple pour dire que c'est répété.
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