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[Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki

Hiroki
Membre remarquable
#96960 [Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki Mar 2 Sep 2014 - 17:51 (modifié)

“L'Outsider”
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Il est de ces séries de jeux vidéos dont on se souvient avec un sourire aux lèvres. Des jeux qui nous ont laissé un souvenir intarissable et ont pu nous prodiguer quelques bonnes heures de jeu. Pour moi, l'une de ces séries est celle des Fire Emblem. Découverte par hasard lors de la sortie du premier opus en Europe (et optionnellement septième au Japon), cette grande saga du jeu vidéo m'a marqué et je la garde bien au chaud dans mon petit cœur parmi mes meilleurs moment vidéo-ludiques. Je vais tenter de vous présenter ça de la façon la plus complète possible. Mais, l'erreur étant possible, même pour le Hiroki que je suis, je vous invite à me faire part des passages qui vous hérissent le poil, par MP de préférence. Sur ce, embarquons pour une aventure épique.


Fire Emblem


Fire Emblem qu'est-ce que c'est déjà? C'est une grande saga de jeux vidéo japonais, made in Nintendo, comportant déjà treize opus au pays du soleil qui se lève le matin. C'est une belle franchise de tactical-rpg, confiée de tout temps au talentueux studio d'Intelligent Systems (Smash Bros, Metroid, Kid Icarus, Paper Mario, etc...ah, quel studio incroyable!). Tactical-rpg, certes, mais attention, tactical-rpg épique! Allez, on chante!



Thème de la série revisité dans Super Smash Bros Brawl, sur Wii, avec des chants dignes des plus grand opéras (Désolé, j'ai un peu bavé sur votre table).

"Fire Emblem, via sine fine facile eunt socii.
Umbrae labandi invidiae ac sanguinans diritas villam hastam velavit ignibus....etc..."





Système de jeu


Le système de jeu est plutôt simple à comprendre, mais demandera parfois du doigté pour mener à bien les missions réparties tout au long des jeux. On dirige généralement une armée, ou une armée en devenir, qui tends à un but précis, lié à son leader plus ou moins charismatique. Chacune des unités possède sa propre personnalité et des attributs qui ne seront semblables à aucune autre unité dans le jeu, malgré des classes similaires. Il est donc important de saisir les forces et faiblesses de chacun afin de déployer la stratégie la plus efficace possible pour vaincre l'adversaire (ou envoyer votre unité préférée tuer tout le monde "parce que quand même, elle est 'achement classe!").

Pensez également au devenir de votre petite force de frappe car il va vous falloir traverser tout les niveaux du jeu avec cette équipe de bras cassés, la difficulté étant croissante au fur et à mesure que vous dégommez les forces ennemies (ce qui reste assez logique). Pour ce faire, pensez à entrainer les unités qui le nécessitent en les envoyant au casse-pipe. C'est après tout la meilleure forme d'entrainement jamais inventée par la fatalité. Plus une unité se bat, plus elle gagnera d'expérience; et plus elle gagnera d'expérience, plus elle gagnera de niveau. Chaque niveau se voit accompagné d'une amélioration des caractéristiques de l'unité (parmi la force, la magie, la vitesse, la défense, etc...) en se basant sur un algorithme "secret" qui est unique à chaque personnage. Il est de fait presque impossible de voir deux unités égales au sein de votre force, voir même deux unités égales au sein de votre force et de celle d'un ami, le hasard jouant un rôle non négligeable dans le processus (Ah, RNG, je t'aurais!)

Une fois au niveau maximum de sa classe, une unité obtient le droit d'être promue; promotion prenant des formes différentes selon les opus ou les classes visées, mais souvent bien classe quand même. Par cette promotion, votre unité accède à une classe supérieure, mais retrouve le niveau un de sa jeunesse. On appelle généralement ces unités, des unités promues, plus puissantes que les unités non-promue, naturellement. Et puisque vous comprenez vite, son nouveau statut lui permettra simplement d'aller casser la tronche à tout les méchants d'en face. Seule. Et à une main. Dans le dos. Du moins, pour les missions du début du jeu, les ennemis accédant eux aussi, à un moment ou à un autre, à cette prouesse de gameplay.



Assumez votre statut de chef


Mais attention. Ici, nous n'avons pas affaire à un tactical-rpg de demi-portion. Il vous faudra vous montrer fin stratège si vous ne voulez pas voir votre aventure interrompue prématurément par la mort de toute l'armée. Car effectivement, si seule la mort du héros entraine un game over définitif, les décès de vos autres unités ne reste pas anodin pour autant. Il est tout à fait possible d'accomplir des missions et de progresser dans l'histoire en perdant beaucoup d'unités à chaque chapitre. Mais il faut bien se rendre compte que l'on n'a pas affaire à une tactical-rpg de mauviette là. Les morts restent morts. Ou au mieux handicapés. Les soldats de votre armée tombés au champ d'honneur ne vous prêteront plus main-forte pour vaincre l'adversité. Plus jamais. Alors s'il reste tentant de parcourir le jeu d'une traite en semant les cadavres de ses camarades sans y prêter garde, ce style de jeu se révèle bien plus ardu que le défi initial tant les camarades en questions sont importants pour faire pencher la balance en votre faveur durant les batailles.



Qui aime, protège


Non content de vivre des temps difficiles faits de combats quotidien, de morts sanglantes et de sang sanglant, vos unités n'en oublient pas pour autant les valeurs qui ont fait la force de l'être humain. Ses gros biscotos! Err, je veux dire sa sociabilité. En effet, plus deux unités passeront de temps côte à côte, plus elles seront amies. Amitié qui se traduit par ce qu'on appelle de façon tout à fait barbare "niveau de soutien" (mais il y a des sentiments derrière hein!). Ce niveau, allant de C à A, en passant par B donc, indique à quel point deux unités sont proches, et combien elles deviendront efficace en se battant à côté. Cette efficacité se traduisant par des caractéristiques légèrement améliorée selon le niveau de soutien, et le personnage avec qui ce soutien est partagé. A la façon d'un héros de shonen, vous pourrez vous aussi triompher de l'adversité grâce au pouvoir de l'amitié et du courage!



Mais ils sont où les flingues?


L'univers, bien que souvent différent d'un opus à l'autre, reste généralement ancré dans l'héroic-fantasy avec des chevaliers en armes, des dragons et des artefacts incroyables. Et donc, pour coller parfaitement à cet univers merveilleux, les divers personnages se battront en usant d'épée, de haches, de lances et autres objets totalement rustiques, mais qui feront le plaisir du (ou de la) passionné(e) que vous êtes. Ces armes s'organisent selon un triangle des armes, semblable au jeu du pierre/papier/ciseaux (Celui qui me sort le puits, je lui fous ma pierre dans la tronche!), à savoir que l'épée a le dessus sur la hache, cette dernière l'emportant sur la lance qui elle massacre l'épée. D'un point de vue purement quantifiable, cet avantage se traduit par quelques caractéristiques améliorés durant un affrontement, comme une précision accrue, par exemple. Et inversement, bien sûr. Quand à l'arc, il appartient à ceux qui n'osent pas tremper leur chemise dans le sang frais de leur ennemi, ou le leur, préférant lancer des flèches à une distance peut-être trop respectable. De là à dire que ce sont des trouillards, il n'y a qu'un pas...que vous vous devez de franchir si vous voulez leur tataner la gueule avec votre hache, non mais! Cela dit, les archers disposent de gros bonus d'affrontements dans quelques cas particuliers, notamment quand ils affrontent des unités volantes.

Les magies, puisqu'il y en a aussi (mais de la vraie magie hein! Faites moi fuir ces Garcimore de pacotille!), s'organisent elles aussi selon un triangle des magies selon les opus (on l'aurait appelé triangle des armes aussi, les gens n'auraient pas compris). Le schéma le plus classique est le suivant: La magie blanche bat la magie noir, qui bat la magie "anima", qui elle bat la magie blanche. Dans la magie anima, l'on trouve parfois la magie du vent qui bat celle des éclairs, qui a le dessus sur celle du feu, qui bat le vent. Vous voyez, c'est pas compliqué suffit de retenir deux trois triangles et quelques cercles.



Les techniques ancestrales


Dans certains épisodes, en particulier ceux n'étant pas sorti sur game boy advance, les personnages peuvent aussi disposer de techniques de combat les transformant en gros roxxor l'instant d'un combat. Ces techniques assez variées, se déclenche aléatoirement selon un algorithme très précis et laissant peu de place à l'aléatoire (mais vu que je ne le connais pas, je parlerais plutôt de hasard total). Les méthodes de gestion et d'attribution de ces techniques peut changer selon les jeux, mais il est évident qu'il est souvent plus avantageux d'avoir un personnage disposant d'une technique de tueur, que de ne pas en avoir. C'est une question de tueur, seuls les tueurs peuvent comprendre.




L'habit ne fait pas le moine?


Comme évidement, un jeu ce n'est pas juste un système de jeu, Fire Emblem se dote d'un superbe habillage afin de paraître plus vendeur. Et de faire vibrer nos cœurs de jeunes joueurs devant l'Eternel. Allez! En piste!



C'est qui le méchant?


S'il y a naturellement toujours un big boss de fin de jeu, le chemin menant à lui est toujours différent et parfois semé d'embuches. Si le scenario ne brille pas par sa complexité et son essence profonde, les jeux peuvent tout de même se vanter d'avoir pour eux quelques rebondissements sympathiques, pour pourront, à loisir ou non, vous faire rebondir. Ils se permettent également d'aborder plusieurs thèmes, variant les sentiments que l'on éprouve en parcourant les différents chapitres de chaque aventure, sans pour autant tomber dans la facilité d'un shonen lambda. Mais au vu de la diversité des histoires, il est évident que vous trouverez forcément un épisode qui vous fera vibrer (ou plus d'un, évidement, vous pouvez être fan aussi).



Engagez-vous qu'ils disaient


Nous l'avons déjà vu, le jeu consiste à diriger une petite armée afin de vaincre d'autres armées, souvent plus grande. Mais ce qui compose principalement une armée, ce sont des personnages. Et dans ce jeu, chaque personnage susceptible de faire partie de votre force a une existence réelle. Tous ont une histoire, plus ou moins complexe, des motivations qui leur sont propres, ainsi qu'un caractère et des talents personnels. Et là non plus, le jeu fait l'effort de ne pas tomber dans l'évident. Même si certains personnages peuvent paraître stéréotypés, ils sont généralement plus profond que ce que l'on peut en penser au premier abord. Les méchants ne seront pas forcément de gros bâtards de l'univers et pourront se montrer terriblement humain et émouvant. Quant aux gentils, ils ne se battront pas toujours de gaieté de cœur, pour sauver la veuve et l'orphelin, certains flirtant même avec le camp adverse.



La vie, cette symphonie


Et pour finir, je me vois contraint de parler de l'un des vêtements les plus marquants, et qui reste le plus facilement en tête. La musique! Car non content de proposer des histoires aux dimensions épiques, avec des destins parfois bien trop tragiques, le jeu nous sert une bande sonore toujours très appréciable. Et épique. Il suffit parfois de se perdre au détour d'un chapitre, sans rien en attendre, pour se retrouver totalement surpris par des thèmes musicaux emplis d'émotions. On reste, là encore, dans du très bon.




J'ai pas déjà vu ça?


D'ailleurs, en parlant de points communs (comment ça on n'en parlait pas?), les épisodes de la saga partagent souvent quelques particularités, points communs, ou autres "stéréotypes".



Le "Jeigan", frein de votre armée


Dans de nombreux fire emblem, on retrouve un personnage que l'on caractérise du joyeux adjectif "Jeigan", du nom du premier d'entre eux, Jeigan premier. Un Jeigan est un unité plus forte que les autres (mais du genre 'achement plus forte), déjà promue, donc à une classe supérieure, que l'on obtient très tôt dans le jeu, si ce n'est carrément dès le premier chapitre. Le joueur novice est alors tenté de l'utiliser tout du long pour "défoncer leur chetron aux gredins d'en face". Et quel erreur ferait-il alors.

Non content d'être à un niveau que nombre d'unités n'atteindront que plus tard dans le jeu, à force de combats sanglants, le jeigan a la fâcheuse tendance à subtiliser toute l'expérience potentielle d'un niveau, et donc, en priver vos autres unités (qui n'atteindront jamais son niveau, etc...). Car c'est en combattant que l'on gagne de l'expérience. Plus un combat est difficile (écart de niveau, boss, arme spéciale...), plus l'unité victorieuse amassera d'expérience. Faire combattre un jeigan aura peut-être l'avantage de nettoyer rapidement une carte, mais il vous privera de toute l'expérience potentiellement allouable aux autres unités également. Et d'un certain plaisir de jeu aussi. Mais ça, c'est une autre histoire.

Parmi les Jeigan, on retrouve souvent de vieux chevaliers, mentors de leur état, qui accompagne le jeune héros dans sa quête afin de le protéger et....bah se goinfrer d'expérience au détriment des bleus de votre armée (salauds!).



Et toi t'es daltonien?


Une autre particularité de la série des Fire Emblem, surtout dans les opus les plus récents, c'est la présence de deux cavaliers de couleurs particulières. Un cavalier rouge, et un cavalier vert. Formant souvent une parie de joyeux copains, les deux cavaliers arrivent généralement dans votre équipe en même temps.

Techniquement, le cavalier rouge aura tendance à être le plus fort (physiquement) de la paire, alors que le vert lui préférera la vitesse. Cette caractéristique, qui n'est pas toujours visible, se traduit plutôt par un pourcentage de chance que chacun a de gagner un point dans la catégorie correspondante. Et quand on parle de pourcentage, on parle aussi de chance. Celle du joueur (à savoir que toutes les consoles nintendo sont détentrices d'un capteur tactile de chance du joueur. Éternel poissard devant l'éternel, j'ai souvent été floué par cette technologie).

Cette tendance des deux cavaliers peut également s'inverser, comme dans le septième opus où le cavalier fort était le vert, et le rapide...bah le rouge (celui qui a dit "vert" doit sortir maintenant. Allez!).



Un beau trio


L'attaque triangle (encore des triangles! Bon sang!) est une attaque spéciale au déclenchement assez particulier. Loin d'être une des techniques individuelles, cette capacité peut se déclencher lorsque plusieurs unités (de votre armée) entourent une unité adverse dans une formation plutôt triangulaire. Et généralement, c'est quelque chose qui fait du bien par où ça passe. Il faut un nombre très précis d'unités pour déclencher cette attaque. Mais n'ayez crainte, j'ai mené de savantes recherches sur ce fameux nombre pour vous. Il semblerait que ce nombre soit lié à l'essence même du triangle et de ses sommets. Mais je n'ai pa su en apprendre plus. Les textes anciens sont si flous sur cette fameuse attaque triangle.

Cette attaque ne peut pas être réalisée par toutes les unités non plus, et il vous faudra généralement de longs moments de recherche pour comprendre qu'un trio d'unités se ressemblant beaucoup est à même de mener cette attaque triangle tandis que les autres trios de votre imagination, totalement dépareillés ne le peuvent. Trois unités partageant la même classe, trois personnes de la même famille, trois....vous comprendrez vite après avoir vu. Le nombre d'unités pouvant potentiellement lancer cette attaque change selon les épisodes, avec plus ou moins de trios susceptibles de satisfaire à ces conditions (mais en général, on trouve toujours un trio de "cavaliers pégase" volontaire pour cette besogne).



Quelque chose de divin


Ce qu'il y a de sympa dans Fire Emblem, aussi, ce sont les artefacts magiques, voire divin, sur lesquels on peut mettre la main dans le jeu. Ces artefacts sont en général bien classe et ont la particularité d'être particulièrement efficace en combat. Parce que oui, généralement, ce sont des armes. Des armes divines. Top classe. Leur nombre et leurs effets varient selon les épisodes, en passant de la simple lame unique qui permet d'être un peu plus fort à toute une famille d'armes classes qui pourront équiper votre armée de joyeux lurons comme de gros roxxors de la fin des temps (pour cela, d'ailleurs, mon épisode favori est le sixième où l'on a la possibilité de trouver une arme divine pour chaque catégorie d'arme. Ce qui est plutôt sympa).



C'était quoi le titre déjà?


Et puisque la première particularité de Fire Emblem, c'est quand même son titre, on va en parler un chouïa (quand même). Le Fire Emblem existe dans tout les épisodes de la série sous la forme d'un objet (un emblème de feu, j'ai trouvé tout seul!) qui aura plus ou moins d'importance/pouvoirs/destinée incroyable.





13 Épisodes


Voyons maintenant brièvement chaque épisode de cette saga. Je parlerais évidement plus en détails des jeux auxquels j'ai pu jouer, et passerait donc un peu rapidement (j'en ai peur) ceux que je ne connais pas aussi intimement.



I] Fire Emblem: Ankoku Ryu to Hikari no Tsurugi


Jaquette japonaise du premier opus. Avec en héros du royaume, Marth dit le mal peigné.


Ce qui pourrait se traduire par "Dragon des ténèbres et épée de lumière". La classe déjà. Et donc la saga a commencé comme ça. Des dragons nocturnes, des épées qui éclairaient dans le noir et des emblèmes qui brulaient (comment ça j'ai rien compris?).

Sorti le 20 Avril 1990 sur Famicom, uniquement au Japon, cet épisode posa les bases d'une grande saga vidéo-ludique en faisant un mélange assez simple. Des éléments stratégiques venant de jeux de stratégie, et une histoire épique comme on en croise dans les rpg. Et la sauce a bien prise. Aux commandes du jeu, on trouve Shouzou Kaga, créateur de la série qui sera l'homme derrière les cinq premiers opus.


De quoi ça s'agit?

L'histoire est assez basique. Il y a des siècles, un héros qui s'appelait Anri a tué un dragon maléfique répondant au doux nom de Mediuth. C'était cool. Mais des siècles plus tard, alors qu'Anri n'était plus là (il avait piscine, il pouvait pas venir) le dragon ressuscita. C'était moins cool. Avec l'aide d'un prêtre maléfique (lui aussi), Garnef, il a reconstruit son empire d'antan, l'empire Durhua, et a envahi Akaneia, le continent où l'histoire se déroule. Marth, le prince d'Aritia (et le descendant d'Anri, c'est bien pratique), a réussi à s'échapper vers le royaume de Talis après avoir perdu son royaume aux mains de l'Empire (et ses parents aussi, par la même). Mais Marth, en tant que descendant d'Anri, est désigné comme celui qui doit rétablir la paix dans le monde grâce à l'épée Falchion (allez jeune homme, du nerf, t'es obligé). Quelques années passent, durant lesquelles Marth ne trouve rien de mieux à faire que de se faire repérer par ses ennemis. Du coup, pour éviter que l'Empire Durhua n'envahisse Talis aussi (le dragon voulant probablement tuer le descendant de son tueur à lui, faute de mieux), Marth et ses hommes partent en croisade pour aller buter du dragon.

Ce premier opus pose les bases de la saga, comme des histoires digne de rpg, des personnages plus ou moins charismatiques (environ 50 personnages recrutables dans celui-là) avec chacun leur identité propre, même si la plupart ne se contentent que de quelques lignes de dialogues dans ce premier jeu. On trouve aussi le fameux système de mort définitive (même si dans celui-là il était possible de ressusciter quelqu'un à un certain moment du jeu, mais c'est un peu de la triche ça).

C'est ici que l'on rencontre pour la première fois Marth et sa tiare (et sa Falchion), qui reste aujourd'hui encore une figure emblématique de la série, preuve en est son statut "d'ambassadeur" de Fire Emblem dans les jeux Smash Bros (également développé par Intelligent System).

Les graphismes étaient plutôt rudimentaires par rapport à ce que l'on peut voir aujourd'hui (NES oblige) mais c'était quand même prenant (enfin, je dis ça, je n'y ai jamais touché ^^).

L'avis du Hiroki (oui, c'est moi)

Difficile de se faire un avis sur un jeu qu'on n'a jamais touché. Sorti uniquement au Japon, ce jeu est trouvable de nos jours grâce à la magie de l'internet (moyennant finance), mais reste malheureusement en japonais. A réserver au Japonophones avertis, et aux amoureux de vieux sprites plein de poussières. Point positif? Hey, il est sorti en 1990! (Comment? Comme moi? Oh, je n'avais pas remarqué...) Et c'est aussi grâce à lui et son succès qu'on a eu la série que l'on connait aujourd'hui.

Il existerait apparemment un patch français, mais je ne sais pas où.



[center]II] Fire Emblem Gaiden


Jaquette japonaise. Les armures sont plutôt tendancieuses, et bien trop prétentieuses.


Deuxième épisodes de la série, sorti le 14 Mars 1992 sur la Famicom là aussi. Comme vous vous en doutez déjà, il n'est, lui non plus, jamais sorti ailleurs que dans son pays d'origine. Cet épisode est totalement différent du premier, comme l'indique son nom. Il fait office de...euh...voilà.... (^^ chut).

L'histoire se déroule cette fois-ci sur le contenant de Barensia (qui est dans le même monde qu'Akanaeia), qui est divisé en deux royaumes (seulement). Au nord, on trouve Rigel avec les partisans du Dieu de ténèbres, Doma, tandis qu'au sud on trouve Sofia, où l'on vénère la déesse de la terre, Mila. Alm et Cellica sont deux jeunes qui ont grandis ensemble, mais qui sont aujourd'hui séparés. Et quand Rigel et Sofia entrent en guerre, les deux jeunes gens prennent les armes et affrontent leur destin.

Ce second opus introduit pas mal de changement par rapport à son prédécesseurs. Changements qui ne seront pas forcément conservés. Ce jeu présente deux personnages principaux, qui possèdent chacun leur armée et qui peuvent chacun prétendre à une promotion. On dirige chacun des groupes à tour de rôle, avant de contrôler les deux en même temps.

Dans ce jeu, on trouve la possibilité de se déplacer "librement" sur la carte du monde (librement parmi des points définis comme possible) et si un point de bataille déclenche le mode bataille (logique), et donc le système de jeu que l'on connait; entrer dans un village permettra au joueur de se déplacer librement sur la map du village, comme dans un rpg classique. Autre chose étonnante, les personnage ne dispose que d'un emplacement d'inventaire. Si un personnage n'a pas d'arme équipée dans son inventaire (par exemple une arme magique) il se battra par défaut avec une arme de base, dont la durée est illimitée.

Ce second opus ne restera pas beaucoup dans les mémoires (enfin moins que les autres) et on oubliera assez vite ses héros et les changements apportés à la série

L'avis du Hiroki

Je n'ai jamais touché à ce jeu non plus, mais ça ne me donne pas forcément envie. Si l'histoire des deux groupes (différents, contrairement à un épisodes sur gba) est intéressante, les différences avec la série telle que je la connais (et la conçois) seraient peut-être trop déstabilisant.

Il existe, pour ce jeu, un patch anglais, et un français, pour ceux qui voudraient quand même tâter du jeu NES (enfin, Famicom).



III] Fire Emblem: Monshou no Nazo


Jaquette japonaise. Dans celui-là Marth se bat aux côtés d'une cavalière pégase minuscule, mais c'est aussi ça l'ouverture d'esprit!


Fire Emblem: mystère de l'emblème! (Mais, tu l'as pas déjà dit ce mot?) Sorti le 21 Janvier 1994 sur Super Famicom, et encore une fois, bien au chaud dans ses petites frontières nippones. Celui-ci fait directement office de suite du premier opus, et de remake aussi.

On reprend l'histoire du dragon maléfique, tout ça, youpi, la même histoire. Sauf qu'une fois arrivé au bout de ce remake, on arrive à la seconde partie du jeu. Une fois que Marth et son armée ont vaincu le dragon Mediuth (comment ça je spoile?) la paix revient sur Akaneia et tout le monde est content. Hardin se marie avec Nina, princesse d'Akaneia (le bon plan) et a redonné à Akaneia son statut d'empire sacré. Marth, lui, compte se marier avec sa précieuse Shiida. Sauf que l'empire lui demande d'aller vaincre une rebellion de l'armée Gruniane (pas de repos pour un héro). Marth, qui a juré loyauté à l'empire (et quelle erreur) commence sa nouvelle quête, malgré ses doutes sur sa mission. (Tadadam! Suspense!)

Ce troisième jeu revient aux fondamentaux de la série, tout en apportant son lot de changement et d'améliorations (vive la Super Famicom). C'est également l'un des jeux les plus longs de la série, puisqu'il propose, en quelques sortes, deux jeux en un (le remake du premier, plus le troisième, qui est sa suite directe), divisés en livre. Livre 1 et livre 2 (bravo!). Au début, on pouvait choisir de commencer par le livre 1 si l'on débutait (ou que l'on voulait tout refaire), ou directement par le livre 2 si l'on connaissait déjà le premier. Le remake du premier opus présentait les nouvelles fonctionnalités du jeu, bien qu'amputé de cinq chapitres et de cinq personnages.

Cet épisode marque l'apparition des soutiens entre unités (parce qu'ils étaient copains), de la limite de mouvement des personnages de façon visible (avant il fallait y aller à tâtons et essayer de les déplacer sans savoir jusqu'où ils pouvaient aller, c'était galère). Il y avait également la possibilité pour les unités montés de descendre de leur monture pour un moment, afin de mieux se déplacer dans les bâtiments ou d'esquiver (oui parce qu'on le rappelle, seul les gens possédant beaucoup de quartiers de noblesse pouvaient aller à cheval dans les églises. Comment ça rien à voir?). Et c'est aussi dans celui-ci qu'on voit l'apparition des Mamkutes, peuple qui a la particularité de se transformer en dragon grâce à des cailloux magiques. Ce qui est plutôt roxxor, il faut l'avouer.

L'avis du Hiroki

Premier jeu sur Super Famicom, ce qui apporte un plus au niveau du gameplay et des graphismes, et remake du premier opus pour y adjoindre une suite. Le principe est intéressant pour convertir de nouveaux joueurs, et l'on aurait pu aimer avoir la même dans nos contrées. Néanmoins, il existe un patch entier en anglais pour ceux que ça intéresserait.



IV] Fire Emblem: Seisen no Keifu


Jaquette japonaise. Et encore Marth. Ah non, c'est pas lui.


Ou Généalogie de la guerre sainte (malheureusement pas en français dans le texte). Sortie le 14 Mai 1996 sur la Super Famicom, uniquement dans les terres nippones. Vous commencez à le comprendre, ils se sont tout gardés pour eux! Crediou!

Pour ceux qui rêvaient d'ailleurs et de parfaits inconnus, j'ai une bonne nouvelle. Cet épisode quitte définitivement les terres d'Akaneia (et aussi de Barensia, et de dragon maléfique et de Falchion et de...etc..) pour se dérouler dans son propre univers (alors pourquoi le héros a aussi les cheveux bleus?). Ici, on rejoint le continent de Jugdral, et plus particulièrement le royaume de Grandbell.

Il y a longtemps, le Royaume de Gran fut fondé. Mais le seigneur maléfique Loptous a conquis le continent. Beaucoup furent sacrifié pour le dieu maléfique, mais les autres dieux (les plus gentils) sont venus et ont bénis douze croisés pour aller tataner l'empire des vilains. Ils ont gagné et chacun a établit un duché ou une région royale dans l'empire de Grandbell(sept duchés et cinq régions, ce qui fait bien douze). Mais ça, c'était avant (mais dans un fire emblem, ce qui se passe avant a toujours une forte influence sur aujourd'hui).

Longtemps plus tard, de nos jours, l'armée de Grandbell, dirigée par le prince Kurth et le seigneur de Chalphy, Vylon, est en campagne à l'est pour défendre ses intérêt. Profitant de cela, le Royaume de Verdane entre dans Grandbell et attaque le château de Jungby pour capturer Adean, la princesse des lieux. N'écoutant que son courage, le courageux Sigurd, prince de Chalphy, se met à la poursuite des assaillants de Verdane (avec ses chevaliers, faut pas déconner non plus). Bientôt, la guerre prends de l'ampleur et elle s'étendra sur deux générations de guerriers.

Ce jeu est décrit par beaucoup comme étant l'un des meilleurs de la série et est chaudement recommandé par ceux qui y ont joué (ce qui n'est pas mon cas, sigh). Il a apporté beaucoup de changement dans la série (pour le mieux, évidement). Le plus connu étant probablement cette histoire de générations. Dans la première partie du jeu, vous développez des soutiens entre vos personnages, jusqu'à l'amour pour certains. L'amour menant souvent à ce genre de choses, les heureux couples qui se sont rencontrés par vos soins (vous êtes une sorte d'agence matrimoniale en somme) auront des enfants. Enfants avec lesquels vous jouerez dans la deuxième partie du jeu (bien sûr, après qu'ils aient un peu grandis). Et ces enfants disposeront de certaines des caractéristiques de leur parents. Comme leurs capacités ou leurs précieuses armes spéciales ("vas-y papa! T'avais promis que tu me filerais ton épée magique! Ils vont se moquer de moi sinon"). En plus de produire des enfants, un couple d'amoureux fera des prouesses au combat par l'activation d'attaques critiques spéciales amoureux ou des boost particuliers dans les capacités (ah l'amour...). Mais cette histoire de générations ne sera pas reprise avant le treizième opus, sous une autre forme, cela dit.

Les cartes de ce jeu sont plutôt immenses et contiennent plusieurs châteaux que le joueur devra prendre pour gagner la partie. Il y a, de ce fait, une tonne d'ennemis, assez bien répartis pour ne pas frustrer le joueur (imaginez que tout les ennemis soient réunis et vous encerclent. Ce serait un peu ennuyant). Les châteaux, une fois pris, permettent de réaliser plusieurs choses, comme gérer les inventaires des personnages, acheter des objets, consulter la diseuse de bonne aventure ou se battre à l'arène. Oui, c'est plutôt varié. Petit point qui vous demandera pas mal de réflexion: les inventaires. Chaque personnage a son inventaire propre et ses sous personnels, et ne peux échanger d'objets avec un autre personnage parce qu'il ne croit pas en l'entraide peut-être. Il vous faudra passer par un système de vente d'objet à un magasin et de rachat d'objet par un autre personnage pour les faire passer de mains en mains. Donc de planifier les choses pour éviter les dépenses inutiles. Chaud.

On voit aussi apparaitre dans ce jeu les phases de jeu qui ne sont ni le joueur, ni son ennemi (donc des gens neutres, ou des alliés), le fameux triangle des armes (qui restera dans la série jusqu'à nos jours), les techniques spéciales, la séparation de la magie et de la force dans les statistiques, les niveaux de maîtrise d'armes, le mouvement supplémentaire des unités montés, etc.... on voit même la limite d'attaque de nos personnages, qui s'additionne à l'ajout de la limite de mouvement qu'on avait vu dans l'épisode d'avant. Comme ça, non content de pouvoir visualiser jusqu'où nos unités se déplacent, on a aussi un aperçu de ce qui se trouve dans leur champ d'attaque (tremblez ennemis, car à présent je vois!).

On voit également apparaitre des histoires de sang sacré. C'est le petit nom qui désigne la descendance d'un des douze croisés. Il y a des descendants plus importants que d'autres (il faut bien qu'ils s'en rendent compte, quand même) , selon que leur arbre généalogique s'éloigne plus ou moins du croisé à l'origine. Ce sang sacré rend non seulement les descendants plus forts que les autres (avec une histoire de stats légèrement plus élevées sur le long terme) et la possibilité de manier des armes sacrées, ce qui est quand même vachement classe. Il faudra donc bien réfléchir au moment de jouer l'agence matrimoniale, pour que les gamins qui en résultent aient le plus de chances possibles au commencement de leur vie (de voir à bien diriger les sangs sacrés, en somme).

Dernière chose qu'il est sympathique de noter, mais qu'on ne retrouvera qu'une fois dans la série (à l'épisode d'après), est le leadership. Le leadership, permet, comme son nom l'indique, à un leader d'être plus balèze que les leader avec moins de leadership. C'est un système d'étoile (de une à cinq étoiles) qui permet de juger de l'efficacité d'un leader et des bonus qu'il octroie donc à ses hommes. Occupez-vous du leader adverse très vite, et les troupes ennemies seront bien déstabilisées (quand on vous dit de viser le chef, c'est pas des conneries).

Donc, en résumé, un jeu qui apporte beaucoup de nouveautés à la série, ainsi qu'une histoire intéressante et des personnages auxquels on s'attache assez bien. Surtout quand on en vient à contrôler les enfants des couples que l'on a contribué à former...oh joie.

L'avis du Hiroki

Un opus intéressant qu'il me plairait bien d'essayer. Il en existe un patch anglais déjà fonctionnel et, aux dernières nouvelles, les français bosseraient sur un patch dans la langue de Coluche. La traduction papier serait déjà intégrale. Donc, je sais que c'est le mal, mais je ne peux que vous encourager à trouver un bon émulateur. Ou de faire un cartmod (et dans ce dernier cas, je vous invite à me contacter très vite)



V] Fire Emblem: Thrakia 776


Jaquette japonaise. Au niveau des cheveux, c'est toujours pas ça.


Que nos amis anglophones ont traduit par Thracia 776. C'est le dernier épisode sous le commandement de Shouzou Kaga, sortie le 1er Septembre 1999 sur Super Famicom, uniquement dans le pays de Nintendo. Pour ceux qui l'auraient compris, ce jeu aurait pu sortir sur la Nintendo 64, déjà sortie à cette époque, mais fut, à la place, l'un des derniers jeux de la Super Famicom. Et il n'est pas tout de suite sorti en version physique en plus. Mais ça, c'est une autre histoire.

L'histoire prend place dans le même monde qu'avant, mais dans un territoire plus petit, et bien défini. On se concentrera sur Thracia (d'où le nom, techniquement). En fait, l'histoire se déroule au milieu de Seisen no Keifu...donc les amis anglais (encore eux) ont désigné ça comme étant un "midquel". Un...."milieuquelle?" 'Miquelle"? Je ne sais pas ce qu'en pense l'académie française, je leur soumettrais mes propositions. Plus techniquement encore, le jeu se déroulerait entre deux batailles du précédent jeu.

Le prince Leaf (oui, le prince Feuille), survivant de la famille royale de Lenster, vit comme un fugitif. Avec le chevalier Fin et la princesse Nanna de Nodion, il trouve refuge dans une des ville de la péninsule de Thracia, avant de s'installer dans un petit village bucolique du nom de Fiana (Vous devriez visiter, c'est sympa au printemps). Une puissante guerrière qui s'appelle Evayle s'occupe de lui (et, on l'imagine, lui apprends à se tataner). A l'est, pendant ce temps-là, le fils de Sigurd, Celice (oh, ce spoil), est à la tête du front de libération, et un nouvel âge débute pour Jugdral. En l'an 776 (tiens, on le retrouve ce nombre bizarre), Leaf, jeune homme de 15 ans (moi j'aurais dit ado boutonneux de 15 ans, mais c'est tout de suite moins classe), décide qu'il est temps pour lui aussi de rejoindre cette guerre sainte (Je pencherais plutôt pour de la jalousie à l'encontre de Celice. Mais mon avis, hein...).

L'histoire est assez séparé du jeu précédent, et se déroule autour d'une même zone géographique pour qu'il soit assez simple de comprendre ce jeu sans avoir fait celui d'avant. Et comme on en a l'habitude avec une saga qui évolue, plusieurs changements apparaissent dans la série, comme les chapitres optionnels (chapitre de jeu que l'on peut jouer en remplissant certaines conditions secrètes), ou les conditions de victoire qui varie un peu du traditionnel "Kill ALL the ennemis!" ou prendre les châteaux. Oui, certains chapitres de ce jeu proposaient de fuir pour gagner. Oui, c'est une stratégie particulière qui ne donne normalement pas le droit d'aller au Valhalla.

Ce jeu voit aussi l'apparition du brouillard de guerre, pour faire comme en Angleterre. Ou encore le système de fatigue. Si un personnage se bat trop, il se fatigue et s'assoit par terre. En pleine bataille. Durant une partie du chapitre suivant. Ça rajoute un critère à prendre en compte pour bien gérer les combats et n'est pas reconduit à d'autres épisodes de la série (les tire-au-flanc qui s'assoit, on n'aime pas ça).

Les unités peuvent maintenant secourir des unités du même camp en les prenant avec elles, sous la condition que leur constitution soit plus élevé (celle du secoureur). Comme ça, c'est encore plus pratique pour se battre (vous vous êtes déjà battu à la plage en prenant quelqu'un sur vos épaules et en essayant de tataner tant bien que mal le duo d'en face? Bah c'est pareil sauf que c'est pas à la plage, qu'il est tout seul en face, avec une épée, et que vous pouvez mourir. Sinon c'est très ressemblant, je vous jure).

On voit aussi des techniques un peu déloyale de combat comme la capture d'un ennemi, qui fonctionne un peu sur le même principe que le sauvetage, hormis le fait que vous devez convaincre l'ennemi de se laisser capturer à grands coups sur la tête. Une fois bien encombré avec un corps inerte, vous pouvez le dépouiller de tout ce qu'il possède tranquillement ("on avait dit pas les habits!"). Bien sûr, il va sans dire que l'ennemi aussi peut recourir à ce genre de pratiques. Et si vous ne vouliez pas vous embêter à convaincre l'autre, vous pouviez faire appel au service du voleur de votre équipe, qui ne se contente plus seulement de subtiliser de l'or au grand gaillard d'en face, mais également de dérober des objets divers (comme de l'alimentation) pour la bonne cause. La votre, donc.

Le dernier volet sous les commandes de Shouzou Kaga marque la fin d'une époque, et nous met face à un jeu réputé comme le plus ardu. Toujours est-il que la série changera d'ambiance en changeant de direction. Ce qui est relativement logique. Et assez bienvenue puisque c'est comme ça qu'on le découvrira.

L'avis du Hiroki

Un jeu intéressant, mais qui a l'air bien dur pour un joueur comme moi. Je vais perdre, ça va m'énerver, et je vais insulter ce pauvre Feuille que je ne connais ni d'Adam, ni d'Eve. Un patch anglais existerait, avec les menus non traduits. Je ne sais pas ce qu'en pense les fans français par contre.


VI] Fire Emblem: Fuin no Tsurugi


Jaquette japonaise. Il aurait totalement pu venir chez nous!


Allez, finis Shouzou Kaga, finis les anciennes consoles de salon, fini le style capillaire très particulier de la série, on entre là dans une nouvelle ère (fini aussi Jugdral, mais vous pouviez le comprendre ça). Le 29 Mars 2002, Fire Emblem débarque sur Game Boy Advance. Fire Emblem: Fuin no Tsurugi, que l'on peut traduire par l'Épée du sceau. Vous êtes bien accrochés? Parce que là je commence à les connaitre ces épisodes.

Il y a un millénaire, environ, les hommes et les dragons vivaient en paix. C'était la classe. Mais les hommes, avides de pouvoir, de terres et de bastons, ont déclaré la guerre aux dragons. Les deux camps se sont alors battus pour le contrôle du continent d'Elibe lors de ce qu'on appela, après coup, le Purgatoire. Les humains ont gagné (sinon le jeu s'arrêtait là et ce serait ballot) et les héros humains, au nombre de 8, bannirent les dragons dans une autre dimension. Chacun rentra chez soi et fonda un royaume sur Elibe.

Longtemps après ces évènements (donc mille ans environ si vous suivez bien), le royaume de Biran, l'un des plus grands et puissants, dirigé par le roi Zephiel, décide de foutre la zone en envahissant ses voisins. Du coup, Roy, l'héritier du marquisat de Pherae, réunit une armée pour aller fracasser la tronche de Biran, en lieu et place de son père malade (Eliwood, un mec un peu boulet quand même *opinion trop personnelle repérée*)

Alors, que dire de ce jeu, si ce n'est qu'étant le premier sur une console portable, il a changé pas mal de choses. Le gameplay a en effet été revu pour correspondre à cette catégorie de jeu. Les mécaniques trop complexe ont été mises de côté pour simplifier la prise en main qui coïncide plus avec un jeu tenu en main. Techniquement, cet épisode, aux mécaniques revues, aurait du être le premier à s'affranchir des frontières pour aller titiller un peu le reste du monde. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, et il resta chez lui ("Je vous hais! Cordialement, le Hiroki").

Le design du jeu a changé en passant sur la console portable. Les couleurs sont plus vives, les chara-design plus travaillés et sympathiques (à mon gout). Quant aux animations de combat.. que dire sinon que c'est vraiment super beau? Personnellement, ce sont les animations que je préfère dans la saga. Vive la GBA.

Les personnages sont un peu plus développés, ce qui se voit notamment dans leur dialogue de soutien que l'on découvre au fil du jeu (et de plusieurs parties) et nous en apprennent plus sur ces petits soldats qui sont prêt à mourir pour la cause du joueur. Mais on dit au revoir aux techniques spéciales, au système de fatigue, à la capture d'ennemis, et quelques autres. Tout cela, pour alléger un peu le jeu et le rendre plus jouable sur console portable, qui correspond à une autre façon de jouer que sur console de salon.

Un système incroyablement bon fait son apparition. La sauvegarde automatique. Le jeu est sauvegardé en temps réel et vous pouvez éteindre votre console à n'importe quel moment avec l'assurance de reprendre pile poil où vous vous étiez arrêté. Du coup, les ragequit ne servent à rien. Vous aurez beau quitter le jeu, si vous ne recommencez pas le chapitre vous verrez la mort de votre personnage en boucle. Mais ce système est décidément très pratique pour un jeu portable et il sera gardé même sur les consoles de salon, plus tard. Un vrai plus dont il est difficile de se passer une fois habitué.

Certains oseront vous dire que ce jeu est difficile parce qu'il y a moins d'objets pour promouvoir les personnages, et qu'obtenir toutes les armes spéciales du jeu est difficile. A ceux-là je répondrais des insanités qu'il ne m'est pas permis de dire ici. Donc euh....c'est Fire Emblem. Et c'est très bien comme ça!

L'avis du Hiroki

Quel beau jeu. J'ai vraiment adoré y jouer. La profusion d'armes divines fait vraiment classe lors du combat final, si bien sûr vous avez réussi à trouver dans votre équipe de bras cassés des personnes dignes de les porter. Le jeu est plutôt joli, coloré et bien animé, super quoi. Et le héros du jeu, Roy... un amour qui remonte déjà à son apparition dans Smash Bros (développé par Intelligent System, je le rappelle. Roy a été introduit dans ce jeu pour faire un peu de pub au dernier Fire Emblem en date, soit dit en passant). Et Lilina...déjà, j'aimais bien son père, mais elle. Si vous ne deviez avoir qu'une unité dans votre équipe, ce devrait être elle. C'est bien simple, c'est elle la plus forte. Et la voir multiplier les pains, c'en est presque poétique.

Et puis, quand on a joué à l'épisode suivant, on prends du plaisir à découvrir la progéniture de nos unités favorites (un peu comme dans Seisen no Keifu), voire à spéculer, pour certains, sur du rien.

Un patch anglais existe bien évidement pour ce jeu, et je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus (mais attention oh! C'est pas légal...). Un patch français serait en travaux, je crois, mais je ne sais pas s'ils avancent bien vite. Me semble qu'à un moment ils attendaient que l'équipe anglaise ne finisse leur propre traduction dans sa totalité. Toujours est-il que j'en veux un peu à nintendo de s'être gardé cet épisode qui aurait été très facile à vendre dans le monde entier. Depuis, j'espère tomber sur un cart-moddeur pouvant opérer sur gba (mais chut, c'est pas très légal ça non plus XD).



VII] Fire Emblem: Rekka no Ken


Jaquette américaine. Ne faites pas attention au personnage du premier plan, il fait juste son intéressant.


Et on y arrive enfin, celui que vous attendiez tous, le septième, que l'on peut traduire par l'épée de dégradation...ou enflammée selon nos amis anglophones. Sorti le 25 Avril 2003 Sur Game Boy Advance au Japon, le 3 Novembre 2003 en Amérique et....le 16 JUILLET 2004 en EUROPE!!! Enfin! Sortie sous le nom très simpliste de "Fire Emblem" dans nos contrées, on ne s'est pas pour autant privé de l'apprécier.

Cet épisode se déroule 20 ans avant les évènements prenant place dans le jeu précédent. C'est donc sa préquelle.

Le marquis de Pherae vient à disparaître mystérieusement et Eliwood part donc à se recherche (ça doit être une tradition de Pherae d'être un marquis relou et d'avoir un héritier qui doit se démerder), accompagné de ses deux amis, Hector et Lyn (et de leurs soldats, bien sûr). Mais, alors qu'ils cherche le marquis de Pherae, le groupe apprends des choses pas jojo qui se trame au sein de la ligue de Lycia (une sorte de confédérations dont Pherae, Ositia et Caelin, marquisats des trois héros, font partie). Mais tout ça semble être lié à quelque chose de plus gros encore.

Deuxième épisode portable de la série, celui-ci est le premier à franchir nos frontières. Yipee. Une fois n'est pas coutume, le joueur incarnera vraiment quelqu'un présent dans le jeu, en la personne du tacticien (ou tacticienne). Personnage totalement paumé qui aide des gens qu'il ne connait absolument pas à gagner des guerres qui ne l'affecte pas. L'idée est assez étrange et ne sera pas reprise dans la série. Du moins, sous cette forme.

Dans cet épisode, on voit plein de belles images. Des CG sont ajoutés tout au long de l'aventure (et pas juste à la fin comme avant) pour ponctuer le scénario et pour faire joli. Et effectivement, ça rends bien. On voit aussi l'apparition du temps. Sur certaines cartes, le temps peut changer, ce qui affecte les mouvements des unités. Le temps est aléatoire, mais vous pouvez le deviner selon ce que vous dira la vieille diseuse de bonne aventure ("ah, mes os me font souffrir, il va pleu.." "oh, la ferme la vieille! Ici c'est la guerre, c'est un truc sérieux! Pas des dictons de vieille peau!")

Et surtout, cet épisode nous offre trois héros. C'est donc trois fois plus classe, trois fois plus héroïque, mais il faut faire trois fois plus attention à ce qu'ils ne meurent pas. Ces héros, tous réunis au sein de l'aventure principale, fournissent également un superbe prétexte à différents mode de difficultés. J'explique.

Le premier héros que l'on rencontre est Lyn, jeune nomade insouciante vivant dans les plaines de Sacae. Elle rencontre le tacticien et l'invite à lui donner des conseils tandis qu'elle massacre de pauvres bandits qui venaient juste cueillir des fleurs avec leur grosses haches de combat (du genre "allez, attaque lyn, attaque!"). Suite à quoi on suit l'histoire de Lyn, qui fait office de préquelle au jeu (attendez...une préquelle dans une préquelle...préquelception? Je sens que l'académie française va vraiment aimer mes idées) et surtout de tutoriel. Pendant une dizaine de chapitre, on va expliquer au joueur, tranquillement, les mécaniques de jeu sans le brusquer. Cette partie du jeu, bien qu'un peu frustrante par moment (Comme en gâchant des objets importants sur des unités qui ne valent pas grand chose) est rudement bien pensée pour les européens qui découvre ce jeu venu de loin. On est pris par la main, mais on est aussi plongé dans l'histoire. Vraiment sympa.

Une fois ce prologue-tutoriel fini, on passe aux choses sérieuses avec l'aventure principale, celle d'Eliwood qui cherche son marquis de père. Eliwood va rencontrer Hector, son ami, et Lyn, votre amie, au cours de sa propre quête. Et tous ensemble, vous irez tataner du méchant. Vous aurez l'occasion de croiser de bonnes vieilles connaissances, rencontrées lors du prologue, comme de moins bonnes, rencontrée aussi dans le prologue ("mais Wallace, casse toi!"). C'est aussi dans cet aventure que les européens ont le privilège de découvrir le concept du Jeigan en la personne totalement exécrable de Marcus (Marcus qui réussit à être le Jeigan de deux épisodes qui se suivent. Quel enfoiré quand même!). L'aventure est sympa, même si on est forcé de composer avec Eliwood (je préviens, je n'aime pas Eliwood. Du tout.).

Mais c'est une fois finie l'aventure principale qu'on se réjouit. Un troisième mode de jeu fait son apparition. Nous voilà avec Hector, le héros qui vaut vraiment le coup dans cet épisode. On devient donc son tacticien attitré (et là, ça fait plaisir). En somme, l'histoire d'Hector est la même que celle d'Eliwood, mis à part quelques détails qui changent, quelques chapitre en plus, et surtout une difficulté rehaussée! Et c'est cool. De plus, Hector est un personnage agréable à utiliser. Ma petite préférence va à ce mode de jeu, évidement.

On rencontre toute une pléthore d'ennemis dans le jeu, qui vont plus loin que le simple "je suis un méchant, je veux tuer les gentils", et on apprends à les comprendre et on est parfois triste par le destin tragique de certains.

L'avis du Hiroki

Cet opus est franchement un bon petit plat pour qui commence la série. Bien réalisé, bien foutu, clairement un bon jeu. Je le conseille à qui ne l'a jamais essayé (même si maintenant, au vu du marché actuel, il est galère de se le procurer). Si l'on connait sa suite, on regrettera peut-être le fait que l'on puisse mettre la main sur seulement deux armes divines (voire trois si on compte Gandalf à la fin du jeu), dont seulement une sera utilisée à bon escient. Hector maniera sa hache "Armades" avec brio alors qu'Eliwood (le relou) galèrera avec une "Durandal" trop lourde pour qu'il l'utilise bien. Et Lyn? Bah elle doit se contenter d'une arme qu'on dit magique, alors qu'il a suffit de rajouter deux trois fioritures à une arme lambda pour lui faire croire qu'elle était magique. C'comme ça.

De plus, je regrette un peu le choix des héros, avec un héros cool, une héroïne qui tient la route, mais un peu, et un héros tout moisi (Eliwood, je vous avais dit que je l'aimais pas). Mais dans l'ensemble, c'est un super jeu qu'il est parfait pour découvrir la série et sur lequel on ne regrette absolument pas de passer des heures. Il vous suffit de foutre Eliwood dans un coin, possiblement avec Marcus, et le jeu sera parfait.



VIII] Fire Emblem: Seima no Kouseki


Jaquette française. Ephraim force un peu la pose.


Fire Emblem, les pierres sacrée de la lumière (théoriquement) que nos amis anglophones ont traduit par "The Sacred Stones" (Donc les pierres sacrées). Sortie le 7 Octobre 2004 au Japon, le 23 Mai 2005 aux Etats-Unis et le 4 Novembre 2005 chez nous, en Europe. Deuxième Fire Emblem a sortir en dehors des frontières nippones, troisième volet sur GBA, Nintendo a enfin compris!

Quittons le continent d'Elibe et rendons nous à Magvel où cinq héros ont scellé un terrible démon, il y a très longtemps, en utilisant des pierres sacrées (oui, celles du titre). Une fois le big méchant disparu, ils fondèrent chacun leur propre territoire, chacun disposant d'une pierre sacrée pour éloigner le mal. Optionnellement, ces territoires gardent l'emplacement de ces pierres jalousement. Mais un jour, l'empire de Grado attaque (de façon un peu déloyale au passage) le royaume de Renais avec lequel il est allié depuis longtemps. Bien sûr, à Renais, ils croient en l'amitié, et ils n'ont rien préparé pour recevoir la blitzkrieg de leur anciens copains. Le château est assiégé, le royaume sur le point de tomber, et le roi de Renais confie sa fille, Eirika, à un loyal chevalier du nom de Seth, pour qu'elle puisse s'échapper, et optionnellement chercher son frère jumeau, Ephraim, dont on n'a plus de nouvelles depuis qu'il est parti mené sa petite guerre au cœur de l'empire avec quelques soldats. Mais quel est le but de Grado?

Troisième épisode portable, et opus assez isolé dans la série (le seul se déroulant sur le continent de Magvel), ce sacred stones diffère de ses prédécesseurs par quelques changements et une ambiance résolument plus sombre. Que ce soit dans le thème des monstres qui cherchent à envahir le monde des humains à grands coups sanglants, ou dans le design, moins coloré, plus terne que les aventures sur Elibe. Changement que je trouve plutôt sympa pour ma part.

Le jeu propose quelques classes supplémentaires et un arbre de promotion plus libre que dans les deux précédents opus. En effet, la plupart des unités peuvent choisir entre deux classes supérieures lors de leur promotion, ce qui vous permettra de personnaliser votre équipe selon des impératifs stratégiques (ou alors ce qui est le plus classe). De plus, pour appuyer un peu plus cette permission dans la personnalisation des unités, trois personnages particuliers font leur apparition. Des petits jeunes qui auront le privilèges de tester trois corps d'armes (donc en fait, trois classes). Techniquement, leur première classe se pose comme une "pré-classe", une classe d'apprentissage, inférieure aux classes de base du jeu. Si vous connaissez pokemon, vous pouvez considérer cela comme des "prévolutions". Du coup, hop hop, ces unités ont non seulement la chance d'avoir potentiellement plus de niveaux que les autres (soit une cinquantaine de level, contre quarante pour les autres, voire vingt pour certains), mais aussi d'être les plus personnalisables de votre équipe, puisque quatre classes finales leur sont accessibles. Tout dépend de vous.

Dans ce jeu, on voit aussi un retour de la carte du monde sur laquelle il est possible de se déplacer librement, en revenant sur d'anciennes cartes sur laquelle des ennemis seraient réapparus (ça arrive aléatoirement), revenir dans un ancien magasin parce qu'ils pratiquent des soldes intéressantes sur le linge blanc, ou de nettoyer des "donjons". Car oui, dans ce jeu, il y a aussi des donjons dans lesquels le joueur a la possibilité de s'entrainer pendant des heures. C'est peut-être pour ça qu'il est aussi considérer comme l'un des plus faciles, vu le grind possible.

Les techniques, aussi, font un timide retour. Certaines unités avancées disposent en effet de techniques spéciales, qui sont propres à leur classe et se déclenchent aléatoirement. Plus de chances de placer un bon gros critique dans la tronche adverse, ignorer tout les dégâts fait par l'ennemi lors d'une passe d'arme ou encore la possibilité de massacrer la dite défense en faisant semblant de ne pas la voir pour faire le maximum de dégâts. Une dimension stratégique supplémentaire à prendre en compte, mais qui est loin de l'éventail de techniques d'antan.

L'aventure vous met tout d'abord dans la peau de la jeune Eirika, afin de comprendre les rouages du jeu et les enjeux de ce nouvel opus, lors de sa fuite du royaume en ruine. Plus tard, elle retrouve son frère (Ephraim la classe), et vous aurez alors le choix de suivre l'un ou l'autre dans ses aventures, avec toutes les unités (l'autre jumeau se contentant de faire toute son aventure seul, avec des étrangers impotents) pour que la famille se réunisse finalement dans la dernière partie du jeu. Et une fois le big boss méchant bien tatané, vous avez toujours la possibilité de continuer le jeu pour nettoyer le monde de la souillure jusqu'à la fin des temps. Ou, plus intéressant, de compléter votre liste de supports en débloquant les dialogues de soutien qu'il vous manque.

L'avis du Hiroki

Pour ma part, je trouve le changement d'ambiance plutôt rafraichissant et ça fait de cet opus un épisode vraiment particulier dans la série des titres colorés parvenus en Europe. Plutôt abouti et bien foutu pour un opus GBA, c'en est malheureusement le dernier (oui, des fois je pleure le changement de génération de consoles portable. J'adorais la GBA!). Les possibilités des personnalisation de l'équipe sont les bienvenues aussi, et que dire d'Ephraim, héros plutôt charismatique qui manie une arme trop peu vue chez les héros de jeu Fire Emblem: la lance. Quelle belle animation.

L'histoire, elle, reste assez sympa, avec quelques effets qui font plaisir à voir dans un rpg. En conclusion, un jeu qui clôt assez bien la période GBA, même si celle-ci fut trop courte à mon goût.

Par contre, je suis au regret de reconnaître que le travail de Nintendo France (enfin, plutôt Nintendo Europe) est pas terrible. Non content de ne pas traduire les titres dans la langue de Coluche (ce qui n'est pas grave en soi, mais aurait été sympa) ils ont sorti ce titre en même temps que le suivant. Pas terrible pour bien s'approprier un titre comme celui-là si sa sortie est parasitée par le hit qui aurait du lui laisser quelques mois d'avance, comme au Japon ou en Amérique. M'enfin ça...ce n'est plus le même débat.


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Hiroki
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#96961 [Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki Mar 2 Sep 2014 - 17:54

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IX] Fire Emblem: Soen no Kiseki


Jaquette américaine. Voilà, ça c'est épique!


Ou chemin de la flamme bleue (même si là, niveau traduction, je trouve ça bizarre et pas top). Les anglophones (toujours eux) ont décidé de Path of Radiance (chemin de la lumière, de ce qui est lumineux, éclatant), qui oublie le concept de la flamme bleue pour un truc...bah moins bleu en fait.

Sortie le 20 Avril 2005 au Japon, soit 15 ans après le premier (joyeux anniversaire), cet épisode va apporter un nouveau vent sur la série puisqu'elle retrouve son premier amour, la console de salon Et pour le coup, la magnifique Gamecube! Le 17 Octobre il met les pieds en Amérique, et le 4 Novembre (comme l'épisode 8, sur GBA), il arrive dans nos contrées. Et ça claxe (mot existant réellement, tiré du "dictionnaire des djeun's", édition 2005).

Rendons nous sur le continent de Tellius. Continent bénie par la déesse Ashera sur lequel deux espèces coexistent avec plus ou moins de difficultés. Les Beorc, d'un côté, humains tout ce qu'il y a de plus banals (oui, oui, un peu comme nous. Mais en plus Beorc, quoi.) et les Laguz, de l'autre, hybrides partageant des caractères humains et animaliers (Oui, comme des Neko, quoi.). Les relations entre les deux espèces ne sont pas toujours au beau fixe, et les Beorcs sont assez discriminant envers les Laguz. L'on trouve donc, sur Tellius, des royaume Beorc, et des royaume Laguz, comme ça, tout le monde est content. Tout va pour le mieux.

Jusqu'au jour où le royaume de Daein (attention, si vous le prononcez à la française, comme les doubleurs français du jeu, je vais faire un massacre) envahit la nation de Crimea, qui était plutôt pacifique jusque là. Bien sûr, c'était sans compter un petit groupe de mercenaires, "Les Mercenaires de Greil", qui habitent à Crimea et qui se retrouvent mêlés dans un conflit légèrement plus grand qu'eux. Une grande aventure commence alors pour le jeune Ike.

Un épisode très particulier puisqu'il est le premier, sur console de salon, à quitter les frontières nippones. Et, je ne sais pas si c'est lié, mais il me semble bien que c'est l'un des jeus Fire Emblem qui a eu le plus de succès dans nos contrées. Ça ne m'étonnerait pas que plus nombreux soient ceux à posséder ce jeu, que l'épisode sorti juste avant/en même temps sur console portable (alors que moi, perso, j'adorais l'époque portable. Je l'ai déjà dit?). Il suffit de comparer les articles wikipédia (français) du volet Gamecube par rapport aux volets GBA. C'est assez triste, dans le fond.

Du coup, hop, gros changements dans la série. Pas que le gameplay de Fire Emblem pousse vraiment la Gamecube dans ses retranchements (le gameplay étant relativement simple et pas forcément gourmand en ressource), mais les graphismes ont profité de ce changement pour passer à la 3D. La full 3D, celle que l'on retrouve partout. Décors, personnages, armes...voilà, on a passé une époque. Le résultat, bien qu'assez simple, marche et fait plaisir. De plus, pour une fois, quand un personnage a une arme spéciale en main, on la voit! Tout ça grâce à la 3D, qui permet plus de libertés dans les modèles, tout ça, que ne le faisaient les sprites 2D des épisodes précédents (Ah, la 3D, c'est de la magie). Niveau visuel, on trouve aussi de magnifique CG ponctuant le jeu. Même les avatar des personnages sont classes (et s'arrête au tronc, alors qu'on avait droit qu'au buste jusque là). Une bonne chose en soi. Et surtout, on a des vidéos! Toutes jolies, mettant en scène des évènements de la vie de tout les jours. C'est sympa, c'est occasionnel, mais quand même. L'idée sera reprise, et améliorée dans la suite. Cool donc.

Commençons le florilège de nouveauté par les deux races présentes dans le jeu. Si les Beorcs se comportent totalement comme les personnages que vous aviez l'habitude de diriger avant, les Laguz demanderont une certaine adaptation. Effectivement, ceux-ci, bien que dotés de main, sont incapables de tenir une arme pour se battre (quels boulets!) et sont obligé d'en appeler à leur forme animale pour se battre. Forme qu'il faut attendre pendant plusieurs tours, le temps que leur barre de transformation se remplisse. Une fois remplie, hop, transformation, et hop, elle se vide déjà (la barre). Des unités particulières, qu'il faut aimer utiliser pour vraiment les rentabiliser (personnellement, j'évitais. Mais bon, ils sont pratiques aussi).

Les techniques font leur grand retour, avec des "capacités spéciales en veux-tu, en voilà!" Il vous est possible d'attribuer plusieurs techniques à vos personnages, selon une collection acquise dans les différents chapitres du jeu, pour faire de vos personnages des monstres d'efficacité. C'est sympa. Surtout qu'il existe des techniques de classes, pour les classes supérieures du jeu, et il est conseiller de les avoir (bien que vous ne puissiez en avoir qu'en nombre limité). La base aussi fait son retour. Entre chaque chapitre, vous pourrez organiser vos troupes, lires des dialogues des soutiens, attribuer des armes ou des techniques tranquillement.

Mais à la base, on peut aussi forger des armes. Vous voulez une épée rose fluo qui s'appelle l'enc...euh...une nom de votre cru? Vous pouvez. Vous pouvez également choisir ses capacités, moyennant finance, et allez vous battre, fièrement, avec votre nouvelle arme sur le champ de bataille. Si le travail de la forge ne vous attire pas trop, vous pouvez aussi attribuer l'expérience bonus accumulée jusque là. Cette expérience est fonction de vos actions dans chaque chapitre, et vous l'accumulez. Je ne sais pas vraiment comment les gens composent avec cette nouvelle façon de jouer, mais pour ma part, je ne l'attribuais qu'au dernier chapitre du jeu, préférant ne pas faire de "déséquilibre" tout au long de l'aventure. (Même si bon, hein. De toute façon, pour le boss final, un seul personnage suffit. Vous voyez de qui je parle?).

Le biorythme fait aussi son apparition. Derrière ce nom mystérieux, se cache le rythme d'efficacité d'une unité, qui varie de l'une à l'autre, avec ses moments forts ("oh tiens, jean-mi est en forme aujourd'hui") et ses coups de mous ("mais tu vas te bouger oui! Tu m'as habitué à mieux"). C'est sympa, mais je n'en ai jamais tenu compte dans mes parties (c'est bon, me regardez pas comme ça).

Petit point dommage, la magie perd en variété, en perdant le fameux triangle qui faisait sa force. Aucun shaman n'est croisé dans le jeu d'ailleurs. Quant à la magie blanche, je ne sais plus vraiment si on la voit. Mais le triangle de magie ne se contente maintenant plus que d'interactions entre les magies élémentaires. C'est dommage.

Cet épisode dépeint Ike, personnage qui fera une apparition dans le smash bros à suivre. C'est un personnage sympathique, qui a la classe, et qui est balèze. C'en est presque même gênant à un moment. Si au début vous galérez à remporter des combats, cela ne dure pas longtemps. Surtout qu'une fois à la classe supérieur, Ike devient littéralement invincible, puisque, comme vous l'aimez le Ike, vous lui avait donné des techniques sympa, dont la sienne, personnelle. Si c'est sympa et réconfortant de voir le spectacle d'un Ike qui s'amuse à décimer l'armée d'en face, on peut aussi se demander à quoi servent les autres personnages du jeu, pourtant bien travaillés et intéressant eux aussi.

L'avis du Hiroki

Très bon épisode s'installant tranquillement sur la Gamecube et dans votre ludothèque. L'histoire est intéressante et propose des thèmes que l'on n'avait pas encore vu dans la série avec des oppositions raciale, entre autre. Intéressant.

Voir des modèles 3D se mouvoir sous nos ordres reste une expérience rafraichissante pour un fan de la série. Surtout quand on voit la modélisation fidèle des armes spéciale, dont on n'avait qu'un aperçu via le sprite jusque là.

Je ne serais pas objectif sur le cas de Ike, puisque je suis un de ceux qui l'adorent. Un petit gars aux cheveux bleus (on y revient tiens) qui massacre ses ennemis sans difficultés à coups d'épée sacrée. Non, vraiment, c'est sympa.



X] Fire Emblem: Akatsuki no Megami


Jaquette française. Vous voyez le mec en rouge? Eh bien c'est personne.


La Déesse de la Lune Rouge dans un français parfait, ou Radiant Dawn dans un anglais commercial tel qu'on le connait chez nous (soit Aurore Radieuse, probablement pour faire plus "espoir"...well). Sorti le 22 Février 2007 au Japon sur Wii, le 11 Novembre de la même année aux États-Unis et, finalement, le 14 Mars 2008 dans notre beau pays. Pourquoi devons-nous toujours être à la traine en matière de jeux vidéos? La taille du marché ne devrait pas être un critère. Sinon, il suffit de voir ce que la France bouffe comme manga (par rapport à tout les autres pays du monde! Na!). Messieurs les éditeurs japonais, ça vous donne pas envie de faire plus d'efforts pour notre pays de chauvins en nous permettant de prendre le monde de vitesse en terme de parutions de titres japonais? Non? (Moi oui en tout cas).

Trois ans se sont passé (et personne ne les a vu passé) depuis la victoire de Ike et son petit groupe sur la grand Daein (oui, je spoile comme ça le jeu d'avant). La princesse Elincia a retrouvé son trône, et ses gens, pour faire des trucs de reine, paraît-il. Mais voilà, un peu comme après la deuxième guerre mondiale, Daein se trouve opprimé sous le joug de la grande nation de Begnion par une occupation assez étrange (qui vise à ne pas voir apparaître d'armes de destructions massives, mais on en doute encore). Mais un groupe de rebelle, la Brigade de l'Aube, se fait peu à peu connaître dans ses actions coups de poing contre l'occupant "Begnionais"(?), surtout par le biais de leur leader, une mystérieuse prêtresse aux cheveux d'argents qui aurait le pouvoir de soigner les gens.

Suite directe de l'opus sortie sur gamecube, ce 10ème volet vient clore une belle histoire avec panache, et ravira les joueurs s'étant cassé les dents sur le précédent par la présence de nombreuses têtes connues. C'est connu, dans un Fire Emblem, quand on s'attache aux personnages, on aime les revoir plus tard. C'est comme ça.

Si techniquement, le titre n'utilise pas les fonctionnalités "révolutionnaire" de la Wii (Dieu merci!) il apporte quelques changements. Mais de petits changements. Il y a maintenant des hauteurs différentes, dans certains niveaux, forçant le joueur à réfléchir quant à l'avantage octroyé par une position plus élevé (il est plus simple et plus efficace de balancer des trucs sur des mecs en bas, que sur des mecs plus haut que nous).

La magie noire revient! Et avec elle, le super triangle de magie trop cool. Voilà.

Les Laguz peuvent atteindre le niveau 40 maintenant, et une nouvelle catégorie de classe est implémentée dans le jeu, les troisième tier. Au dessus des classes promues que l'on connaissait déjà, ces nouvelles classes font office de "classe ultime qui rends le personnage trop classe" et font plaisir à découvrir. Surtout que c'est l'épisode de la série où l'on recrute le plus d'unités déjà promues, et où l'on est triste de ça (revoir les personnages de Path of Radiance et ne pas pouvoir les promouvoir à la classe supérieure aurait été plutôt triste pour nous autres fans). D'ailleurs, en parlant de Path of Radiance, si vous aviez fini le jeu et que vous aviez pris soin de l'enregistrer sur une carte mémoire, il vous suffisait d'insérer celle-ci dans votre wii pour bénéficier d'un bonus (déjà fixé) pour vos anciens personnages. Et ça, ça fait plaisir.

D'ailleurs, en parlant d'anciens personnages, on retrouve la plupart du casting de la préquelle dans cet opus (certains ont disparu, mais on est plutôt content qu'ils aient disparus à vrai dire), mais aussi de nouveaux personnages tout aussi attachants (ne vous en faites pas). Le jeu est divisé en quatre parties, chacune proposant de suivre un groupe différent. Dans le premier, vous contrôlerez la jeune Micaiah à la tête de la Brigade de l'Aube dans sa rébellion face à l'occupant. Les deux autres parties vous mettront aux commandes de groupes formés de personnages directement sorti de l'épisode précédent, selon une certaine cohérence scénaristique, évidement, et franchement, ça fait plaisir (j'ai même versé une petite larmichette, mais je ne spoilerais pas). Et tout ça prend fin dans la quatrième partie où tout les groupes fusionnent et vous ordonnent de les diviser à nouveau, en trois groupes égaux (selon votre œil de stratège) afin qu'ils affrontent chacun quelques chapitres de cette dernière partie. Une aventure épique en soi.

Pour finir sur un petit bémol, les relations de supports et les dialogues de soutien qui étaient si beau dans les épisodes GBA sont plutôt pauvres dans cet épisode, scénaristiquement parlant. Bien sûr, ils apportent toujours leur lot de bonus et peuvent être modifié plus librement que précédemment, mais ce n'était pas la particularité qui m'intéressait le plus dans ce concept (donc oui, je ne dois pas avoir fait de support je pense).

L'avis du Hiroki

Un opus Wii qui est finalement très bien, sympa sous tout rapport. Le plaisir pris à contrôler des personnages que l'on connait bien, quelques années plus tard, dans leur nouvelles fonctions est assez jouissif (même si certains ont bien changé physiquement, et ça fait bizarre). L'histoire est intéressante et relativement longue. C'est d'ailleurs l'un des jeux les plus longs de la saga, notamment par ce système de parties.

Le seul frein de cet épisode selon moi? La Wii. Ce n'est pas une console que je possédais personnellement, contrairement à la Cube, et je devais donc jouer ailleurs que dans le confort douillet de mon espace de jeu personnel. C'est l'une des raisons qui font que je ne l'ai jamais fini, jamais à l'aise dans cet espace que je n'avais pas envie de m'approprier. Mais j'essaierais de compléter ça en jouant sur la Wii U, même si ça fait quelques temps maintenant et que l'histoire est floue dans ma tête.

Mais une bonne expérience quand même.



XI] Fire Emblem: Shin Ankoku Ryu to Hikari no Tsurugi


Jaquette américaine. Sobre. De quoi ça s'agit? On sait pas trop.


Certains ont demandé du titre qui pète? Alors prenez ça dans la tronche! Fire Emblem: Nouveau Dragon des Ténèbres et Épée de Lumière! Que les anglophones ont sobrement nommé Shadow Dragon, soit Dragon Ténébreux (mais ils sont nuls eux, de toute façon). Sortie le 7 Aout 2008 au Japon sur DS, le 16 Février 2009 en Amérique et, tenez-vous bien, le 5 Décembre 2008 en Europe! (Prenez ça les amerloques!). Enfin mes prières sont écoutées.

Dans la forme, rien de nouveau, c'est un remake du tout premier opus sorti sur Famicom il y a de cela 18 ans. Si c'est dommage au niveau de l'histoire (j'ai moins de choses à dire du coup), c'est quand même sympa pour les générations qui n'ont pas connu le premier épisode et qui n'ont pas envie de se plonger dans un gameplay Famicom vieux de 18 ans ("oh le ringard! Elle est même pas tactile sa console"), ou pour nous autres, européens, pour qui cet épisode n'est que le cinquième paru.

Donc, si l'histoire ne bouge pas, le gameplay est actualisé, avec tout ce qui fait la force de la série actuellement. Pas énormément de choses à dire, en fait. Les graphismes ont été actualisés à ce qu'on peu trouver sur NDS (heureusement en fait), même si les phases de combat propose des personnages avec moins de personnalité que dans les autres jeux, entouré d'un étrange trait noir. Ouais. Mais les avatars sont sympa et modernisés.

Côté nouveauté, il y a celle de pouvoir tout diriger au stylet (bullshit). Les moins bons joueurs auront la joie de voir que le studio a pensé à eux en leur proposant de sauvegarder leur progression dans une bataille à n'importe quel moment grâce à des "checkpoints" placés sur la map et ainsi reprendre moins loin quand on veut éviter la mort d'un soldat. Mouais... De plus, le jeu permet de changer la classe de tout les personnages selon nos souhaits, pour avoir l'équipe que l'on souhaite. Personnellement, ce n'est pas une chose que je veux utiliser, jugeant que les classes que les personnages ont déjà sont bonnes et....voilà quoi.

Marth, par contre, est toujours bloqué à sa classe de base, ont le niveau maximum est 30 (donc oui, 10 niveaux de moins que les autres unités). Mais ça fait quand même plaisir de voir l'histoire par laquelle la série a commencée.

Et puis, pour ceux qui aime, le multi a l'air au point.

L'avis du Hiroki

Je me suis longtemps tenu éloigné de cet épisode, pour le simple fait qu'il était sur NDS, et qu'il était pas super beau. Du moins, moins sympa que ce que j'avais eu l'habitude de voir sur une console portable (je veux les sprites 2D!). Le système de sauvegarde sur la map dénature un peu le challenge initial (mais vous pouvez choisir de l'utiliser ou non) et les changements de classes ne m'intéresse pas. C'est intéressant, à la limite, pour ceux qui veulent toute une équipe d'unités aux même capacités, ou ceux qui veulent farmer les meilleurs caractéristiques pour montrer en multi qu'ils ont les plus grosses (et je parle pas de caractéristiques là). Perso, le multi dans Fire Emblem, je ne le pense pas vraiment dans l'esprit.

Mais j'ai craqué et ait réussi à me procurer ce jeu. Par contre, je suis loin de l'avoir fini. Faudrait déjà que je le commence sérieusement ^^'

En bref: "on verra bien".



XII] Fire Emblem: Shin Monshou No Nazo ~ Hikari to Kage no Eiyuu ~


Jaquette japonaise. Marth est plus classe qu'à ses débuts quand même. Et vous voyez le type cool derrière lui? Et bien on ne pourra jamais le contrôler chez nous.


Quelqu'un m'a dit que vous aviez aimé le nom du premier volume sur DS. Et bien tac! Voici le Nouveau Mystère de l'Emblème (qui est techniquement le même que l'ancien, donc pas si nouveau, ni mystérieux, mais bon) ~ Héros de l'Ombre et la Lumière (bon là, ça pète un peu plus). Sortie au Japon le 15 Juillet 2010 sur DS et...c'est tout. Oui, comme ça. Le pays du "soleil qui se lève après une bonne nuit de sommeil dans des pays certainement moins bien" a décidé de recommencer sa politique de se garder les jeux chez lui pour ses joueurs rien qu'à lui. Pas très fair-play là, monsieur Nintendo. Je ne sais pas pourquoi cet épisode s'est vu confiné à leur frontière, une fois de plus. Peut-être que les ventes du précédent n'étaient pas assez convaincante, allez savoir (la preuve, même moi je l'ai acheté en retard).

Ici, on prends à nouveau du vieux et on recommence. Pour le coup, l'épisode 3. Donc, techniquement, c'est le remake d'un remake. Oui, comme ça. Donc pas de nouvelle histoire à se mettre sous la dent une fois de plus. Plus sérieusement, ils n'aurait repris que la deuxième partie de l'épisode 3, donc celle qui était inédite à l'époque. Mais je ne peux vous en dire plus pour l'instant.

D'après ce que j'en sais, les graphismes ont été un peu modifiés (pour être plus jolis, évidement) et le gameplay a subi des changements plutôt mineurs.

Le plus intéressant dans cet opus, c'est l'apparition de My Unit. Nom barbare pour désigner un personnage, qui existe véritablement dans l'histoire avec une place à lui et tout, créée par le joueur. Donc, c'est sympa, on fait son petit personnage personnel, et on l'envoie tataner les méchants d'en face pour la gloire de Marth! C'est tout de même mieux que ce tacticien en mousse qu'on incarnait dans le 7. Au niveau de la personnalisation, on pouvait choisir son apparence selon plusieurs possibilités (cheveux, couleurs des cheveux, des yeux) ainsi que sa classe. On pouvait aussi choisir son histoire parmi des propositions pour que cela influe sur ses caractéristiques. Voilà. On avait la possibilité d'être pote avec Marth, on ne connait pas ça en Europe.

L'avis du Hiroki

Il est pas venu, il est pas venu. Il avait l'air intéressant, surtout cette partie de création de l'unité qui prends de l'importance dans l'histoire. A condition bien sûr que ce ne soit pas juste un prétexte pour attirer les joueurs de façon un peu trop facile. Et puis, il avait l'air assez beau.

Une traduction anglaise existe, pour patcher une rom (d'un jeu que vous posséder, bien évidement, en japonais) pour comprendre un peu de quoi il en retourne dans cet épisode. Si votre serviteur s'est procuré la traduction, il n'a pas encore essayer le jeu en question (attendant probablement de pouvoir éprouver le précédent).



XIII] Fire Emblem: Kakusei


Jaquette japonaise. Y a du monde. Ça fait plaisir.


Allez hop, on arrive à un titre que beaucoup doivent connaître, ne serait-ce que par la publicité qui en a été faite dans nos contrés. Fire Emblem: Eveil. Enfin, Awakening, puisqu'on semble totalement lié aux titres anglophones (encore une politique étrange de la part de Nintendo France). Sortie sur la flambante 3DS le 19 Avril 2012 chez les Japonais, le 4 Février 2013 chez les Ricains et, finalement, le 19 Avril 2013 (un an plus tard) chez nous, les Européens, qui méritons, tout de même. Accompagné, lors de sa sortie au Japon et aux States, d'une superbe 3DS, édition limitée, aux couleurs du jeu, brillante et top classe, les fans furent ravis. En Europe? Bah on n'a eu qu'une 3DS XL beaucoup moins classe. Dégouté.

Pour ce qui est de l'histoire, elle se déroule longtemps après celle de Marth et ses copains (mais genre longtemps quoi). Les royaumes de Ylisse et de Plegia, vouent chacun un culte à un dragon. Le gentil Dragon pour les mecs d'Ylisse, et le méchant Dragon (vous vous souvenez, celui qui est mort des mains d'Anri avec sa Falchion. Et de Marth, avec sa Falchion) pour les mecs de Plegia. Du coup, les relations sont plutôt tendues entre les deux (un peu comme quand vous vivez à côté de gros cons qui vénèrent un dieu qui ne veut que la destruction de toute chose. C'est un peu tendu de faire comprendre que c'est pas forcément super cool). Mais Chrom, jeune prince d'Ylisse, ayant peur pour la sécurité de son royaume, dirige un petit groupe de soldats de merde d'élite aux abords de la frontière. Mais bien vite, des évènements vont venir chambouler tout leur petit monde. Et pas que d'un point de vue de la paix des royaumes.

Donc voilà pour ce qui est de l'histoire. Nouvelle console oblige, le soft voit son gameplay sensiblement modifié, avec l'ajout de fonctionnalités plutôt sympathiques dans l'ensemble. Essayons de voir ça. Grosso modo. Ouais.

Déjà, la refonte graphique est plutôt appréciable. Plus fin qu'un épisode 3DS, voir ses petites unités, bien modélisées sur le terrain fait plaisir. Les vêtements changent en fonction des classes,, tout comme les armes. Mais ça, rien de nouveau. Juste que c'est plus fin. Voilà.

Première nouveauté, ou pas vraiment. Mais un peu quand même. My Unit fait son retour dans cet épisode. Et cette fois-ci, le personnage crée par le joueur a totalement une influence sur le scenario. Enfin, ce n'est pas vraiment une influence (le scenario ne changera pas en fonction de notre choix de personnage) mais aura plutôt son rôle à jouer dans celui-ci. Ce qui fait, quelque part, plaisir. C'est un moyen de faire vendre, de parler aux fans de la série, mais quelque part, ça marche, on ne se sent pas trop manipulé par cette stratégie. Ce qui est plutôt cool. Vous pourrez choisir la classe de votre personnage, son nom, son look, sa force et sa faiblesse, etc... Si vous vous débrouillez bien, vous pourrez même lui donner une âme sœur ainsi qu'une progéniture. C'est-y pas mignon? On dirait les Sims.

Les supports font un vrai retour dans la série. Certes, les épisodes précédents proposait toujours des dialogues de soutien, ainsi que des niveaux de soutient influant sur les capacités en combat. Mais cette fois-ci, ils reviennent pour avoir une influence dans votre histoire. Deux personnage liés, sont liés, justement, entre eux. S'ils sont de sexe opposés, ils peuvent en venir à s'aimer et à...naturellement...quand un papa et une maman s'aiment très fort, petit, ils se font des bisous, et la maman tombe enceinte. C'est comme ça. Et grâce à une pirouette scénaristique, vous pourrez jouer avec ces enfants. Des enfants de héros, en somme. Classe non? Surtout qu'en fonction des couples formés, les enfants hériteront de caractéristiques, et surtout de techniques différentes. Et aussi de couleur de cheveux. Mais ça, c'est une autre histoire (Les cheveux, c'est la vie).

De plus, un peu lié à cette histoire de soutien, mais pas totalement, nous voyons arriver un nouveau style de combat. Le deux contre un. Même si dans l'essence, c'est totalement déloyal, ce mode de combat prodigue des bonus non négligeable. De plus, il fait augmenter le niveau de soutien entre deux unités beaucoup plus vite. Si une unité se bat à proximité d'un allié, l'allié pourra, selon leur relation, le protéger d'une attaque ennemie ou l'aider à tataner l'ennemi, justement. Mais cela dépend du niveau de soutien. Plus ils s'entendent, plus l'autre sera disposé à l'aider. Sinon, il regardera juste son coéquipier se faire taper dessus en se disant que ce ne sont pas ses affaires. C'est dur quand même la guerre.

Sinon, dans la lignée d'un Shadow Dragon et de son mode casu, ce jeu se dote lui aussi d'un mode casual. Et cette fois-ci, c'est bien dit en toute lettre. Il y a l'aventure classique, pour les vrais, les durs, ceux qui ont du poils au menton et même ailleurs (si le dur en question est une fille, elle peut troquer ses poils contre d'autres signes de sa badasserie); et il y a l'aventure en mode casual. En classique, quand vos unités tombent, vous vous souviendrez d'elles, une larme à l'oeil, en leur érigeant une sépulture digne de ce nom. En mode casual, quand elles tombent, elle se relèvent, l'air de rien au combat suivant ("Je l'ai fait exprès de dire que j'étais mort!").

Les capacités spéciales sont toujours présentes, tout comme le système de changement de classe. De fait, vous pouvez décider de changer la classe de votre personnage plusieurs fois durant le jeu afin de lui faire apprendre le plus de capacités possibles, et le rendre le plus puissant possible, certaines capacités étant vraiment craquée. Si cela n'a qu'une utilité limitée dans le jeu classique en mode normal, elle trouve peut-être un peu plus d'intérêt en mode difficile, voir lors d'affrontements avec d'autres joueurs.

Car effectivement, 3DS oblige, cette dernière tire parti des fonctionnalités sans fil de la portable. Si vous vous baladez, dans la rue, proche de possesseurs de Fire Emblem Awakening (et de 3DS, au passage, mais je pensais que c'était évident ça), vous aurez la surprise de voir leur équipe de bras cassés apparaitre dans votre jeu, sur votre carte du monde, attendant de vous défier. S'il est toujours troublant de voir Chrom affronter Chrom, l'ajout s'avère sympathique, mais sans plus. Il est également possible de recruter le joueur adverse à la fin du combat (mais généralement ils ont de sales tronches quand même).

Car c'est là une des autres grandes nouveautés de cet opus. Le recrutement d'unités. S'il est toujours possible de recruter des unités tout au long du jeu, comprise dans le scenario et bien intégré, il vous sera désormais possible de recruter des unités n'ayant rien à voir avec le lard ou le cochon. Il vous suffira de battre leur petite équipe au préalable et l'unité sera alors ravie de rejoindre vos rangs, moyennant finance, évidement. Cela permet, entre autres, de recruter les personnages crée par les joueurs adverses, j'en ai déjà parlé, mais également de recruter des héros de terres lointaines ou de temps anciens, développés par Nintendo lui-même. Parmi eux, l'on retrouve les types sans grande personnalités, dit spotpass, que tout le monde peut naturellement croiser et recruter. Mais il y a également des personnages, entièrement remodélisés par Nintendo, et pouvant s'acheter via l'E-shop. Si la stratégie commerciale est douteuse, force est de reconnaître que ces DLC restent alléchants pour tout fan de la série. Même si ça n'apporte pas grand chose au jeu, la plupart du temps.

La mapemonde, introduite dans le troisième opus GBA, sera de la partie. Vous déplacez votre clique sur des points représentant les différents chapitres du jeu. Et s'il vous vient l'envie de flâner un peu en chemin, de laisser le temps au temps, comme on dit, vous le pourrez en choisissant de ne pas vous diriger immédiatement vers le prochain chapitre. Vous aurez ainsi la possibilité d'affronter des ennemis générés presque aléatoirement, des équipes spotpass ou streetpass (nous en parlions plus haut), de visiter des échoppes sympa ou des marchands itinérants encore plus sympa. Vous aurez même la possibilité de réaliser des quêtes annexes donnant accès à des personnages n'ayant que peu d'intérêt en jeu si ce n'est de faire plaisir à voir. Voilà, c'est comme ça.

Finalement, la base fait son retour. A l'intérieur, vous pourrez faire des trucs plus ou moins sympa, comme, et c'est une nouveautés, voir vos personnages glander au lieu de s'entrainer, ou profiter des dialogues de support. Et voilà...

L'avis du Hiroki

Voilà un jeu que j'attendais beaucoup. Avec une communication bien rodée de la part de Nintendo, la hype a monté en moi de façon proportionnelle, jusqu'à ce que je le précommande, en rageant, quand même, au passage pour cette 3DS Xl beaucoup moins classe que celle que les autres ont eu (pourquoi toute nos éditions spéciales sont des XL et non des tailles standard?).

Finalement, on se trouve devant un très beau jeu, avec la force de la série tout en s'ouvrant à d'autres horizons. Le scénario, bien qu'assez simple ("Tu vois ça? Bah c'est un truc de méchant, donc euh...tu es gentil, tu sauve le monde. Ok? Et vite s'il te plait!") reste intéressant et passionnant. Probablement que l'ajout de cinématique y est pour beaucoup. On prends plaisir à évoluer dans l'univers et dans l'histoire, tout en prenant soin de ses petites unités favorites. Quelques évènements et chapitres m'ont même plutôt ému. Mention spéciale au chapitre 9, je pense. Si vous avez fait le jeu, vous voyez peut-être duquel je parle. Je l'ai trouvé impeccable celui-là, d'un point de vue émotion.

Mon jeu préféré de la série, à ce jour. Les fonctionnalités de la 3DS sont plutôt sympathiques, bien qu'anecdotiques et dont je me suis vite désintéressé (en même temps, je n'ai pas poussé le truc très loin). Les DLC s'avèrent finalement assez décevant pour un fan de la série, puisque si les anciens personnages sont là, ils n'ont plus le charme d'antan. Et seul Marth a droit à un skin et un classe exclusifs à lui. Les autres lords devenant pour la plupart de simples épéistes, voir change complètement d'aspiration (Micaiah devenant mage noir. C'est sympa d'un point de vue skin, eheh, mais ça tranche totalement avec son côté lumineux et sa magie blanche d'avant).

Sinon, très bon jeu qui permet d'ouvrir la série à ceux qui ne la connaissait pas jusque là. En espérant que le nombre de fan grandissant et les très bonnes ventes de cet opus pousse Nintendo à ne plus oublier l'Europe lors de la distribution de ses jeux. Non mais!


Mais il reste une question en suspens. On approche des 25 ans de la série (en Avril 2015), et on peut se demander si Nintendo fera quelque chose de spécial pour cette grande saga. Mario a eu droit à une manette rouge (et une wii rouge je crois)...bof bof. Zelda a eu droit au tapis rouge. Musiques réorchestrées magistralement dans un cd donné avec le dernier jeu wii, édition spéciale 25 ans de la 3DS aux couleurs de la série, et une wiimote dorée toute jolie (et comment oublier cette gba spéciale il y a 9 ans maintenant). Metroid a eu droit à....rien, malheureusement. Et Fire Emblem dans tout ça? On verra bien (et on enverra des mails de menaces à Nintendo).

Ce dont je rêve la nuit? Un Fire Emblem "All-stars" (enfin, surtout les personnages classes), avec plein de produits dérivés. Mais bon, mes rêves, hein...


Bonus


Parce que les images, c'est cool aussi.

-Le Bundle 3DS Fire Emblem, tel qu'il a été vendu en amérique, et aurait du l'être chez nous. Mais non, nous, on a eu ça.

-Roy avant et après. Mais bon, ne rêvez pas, ce n'est que l'artwork ça. Il n'est pas comme ça dans le jeu.

-Lyn avant et après.

-Micaiah avant et après . Mais où sont passé ses vêtements? ^^'

-Elincia avant et après . Tiens mais...ah...d'accord...

-Ephraim avant et après . Ouais, belle armure. Pas très pratique, cela dit.

-Et Ike avant et après . Il était si charismatique...avant.



Produits dérivés


Je vais aller plutôt rapidement sur cette partie, puisque mon but était surtout de présenter la saga de jeux (et puis que je commence à en avoir marre là).


Manga


Cette saga épique a donné vie à quelques produits dérivés durant sa vie. L'un des plus notable est probablement l'adaptation en manga qu'on subit plusieurs jeux. Même si globalement, ce sont les premiers épisodes qui ont eu la chance de se voir dépeint dans des pages en noir en blanc, l'épisode 6 a lui aussi eu droit à son adaptation. Nommée Hasha no Tsurugi, ce manga ne met pas directement en scène Roy, le héros du jeu, mais un certain Al. C'est tout. Je n'ai pas vraiment accroché, de par l'absence de Roy en personnage phare, mais bon, il a peut-être de bonnes qualités.

Egalement quelques pages dépeigne le dernier jeu, Awakening. Ca ne fait pas un vrai manga, mais quelques tranches de vie, de ce que j'en ai vu jusque là. Peu d'intérêt là encore.

Aucuns de ces manga n'a jamais franchi les frontières du pays nippon (déjà que les jeux c'était pas gagné), mais vous pourriez avoir la chance de trouver des scans traduits, en anglais, sur certains site illégaux (mais assez sympatoches). Et si vous êtes un bon nipponophone de votre état, bah....voilà, vous faites ce que vous voulez.

C'est dommage, on aurait bien aimé voir les derniers épisodes en manga (et de vrais manga, pas juste trois pages pour présenter le jeu et en faire de la pub).

Il existe aussi un anime sur le troisième épisode, me semble, mais il n'est pas complet, la série animée s'étant arrêté bien vite. Chose étrange, cet anime est traduit et commercialisé en anglophonie. Et ce bien avant que le moindre jeu estampillé Fire Emblem ne foule nos terres. Oui, c'est bizarre. Et pas top cela dit.



Du vrac


Sinon, dans les goodies, on trouve les éternels jeu de cartes et figurines (figurines autour du quatrième épisode, seulement), une réplique de la Falchion, un livre encyclopédique pour le 20 ème anniversaire, et des choses beaucoup moins notables. Mais pas chez nous, bien sûr.

Un artbook a accompagné certaine précommande du jeu, en France. Petit artwork sur le dernier épisode, toujours.

Une figurine de "Marth" est en développement chez Figma. Mais elle est en "développement" depuis la sortie du jeu. On en a des visuels, déjà, mais dans des versions non définitives. C'est dommage, Good Smile Company n'en fait absolument pas une priorité, préférant sortir moult et moult figurines "Attack on Titans" encore et encore, plutôt que de finaliser celle-là. Pourtant, elle est bien avancée, je vous laisse en attester avec cette image ou celle-ci. Mouais, merci les mecs.

Une autre figurine est également sortie chez eux, dans une autre gamme. Il s'agit de Tharja dans une pose assez sexy (mais pourquoi Tharja? Aucune idée). Je vous laisse vous faire votre avis sur elle.

Pour finir, une figurine Cordelia serait en développement, mais on en apprendra plus, plus tard. Étrange choix de figurines, cela dit. Pourquoi pas le héros, Chrom? L'avatar (déjà personnifié comme Robin dans Smash Bros)? Voire, ne sait-on pas, d'anciens héros comme Ike? Ce serait classe ça. Et day one pour moi.



Info de dernière minute


Un jeu crossover entre deux grandes saga serait prévu sur Wii U. D'un côté le grand, le somptueux Fire Emblem, et de l'autre Shin Megami Tensei (que je ne connais absolument pas). Ce serait du rpg, et déjà en développement. Aucune autre info dessus. Ca fait partie de la nouvelle politique Nintendo pour faire des crossover entre ses grandes saga pour le marché de la Wii U. Louable? Pas louable? L'avenir nous le dira peut-être. Les différences de gameplay entre les deux jeux, cela dit, me font un peu peur pour le crossover de gameplay.




Sur ce, je vous remercie d'avoir tout lu, en entier (et si vous ne l'avez pas fait, bah je ne vous remercie pas, tac!) J'espère vous avoir donné envie de découvrir la série si vous ne la connaissez pas plus que ça, ou de vous avoir fait plaisir si vous connaissez déjà tout ça. Je vous invite à discuter de ce que vous pensez de cette série, ou à poser des questions, si vous en avez. j'y répondrais du mieux que je le peux.

Signé Hiroki, le mec un peu bizarre, mais bon, un peu sympa aussi dans le fond. Non?

Source: Serenes Forest un site qu'il est bien, mais tout en anglais
L'inévitable C'est là que j'ai trouvé les petits symboles que mon clavier n'a pas
Et mes connaissances glanées à droites et à gauche au fil de mes pérégrinations (et je pérégrine beaucoup. Surtout la nuit).

2/2

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Ventox
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#96968 [Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki Mar 2 Sep 2014 - 19:43

“Neutre.”
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Wow.

Je m'excuse, mais j'ai lui que les résumés en verts, et j'ai pas joué à tous ces épisodes, notamment ceux sur DS... En fait j'ai joué qu'à Awakening.
Mais juste wow, ce travail fourni... Bien joué mon gars.
PS : moi aussi je le trouve affreux ce nouvel artwork de Ike.
Spyounet
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#96970 [Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki Mar 2 Sep 2014 - 19:55

“GN est ton ami”
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J'ai pas encore tout lu, mais juste "WOW". Cela fait un bail qu'un membre avait pas écrit un test/dossier aussi complet sans être dans le staff oO
De ce que j'ai lu et bien c'est super bien écrit. Détaillés et sans relâchement j'arrive à lire.

Crois-moi, si tu veux entrer dans le staff tu as un grand OUI de ma part pour l'instant :good:

Bref je vais continuer à lire et encore une fois, bravo ! :)
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Fate
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#96977 [Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki Mar 2 Sep 2014 - 20:34

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J'ai joué à tout les opus, étant un fan hardcore de la série, qui est une de mes séries préférées, c'est donc avec joie que j'ai pu lire ce dossier extrêmement bien réalisé (malgré que tu n'aies pas joué au 4, c'est effectivement un bijou!).

Mon avis est différent sur certains points, mais ça reste de l'ordre du point de vue et je serais ravi d'en discuter avec toi. En tout cas, c'est très détaillé, complet, et intéressant. Je vais le relire pour voir si je peux pas donner quelques conseils ou corriger cet excellent dossier, mais sache qu'ici, il est dans le haut du panier.

Bravo
Hiroki
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#96981 [Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki Mar 2 Sep 2014 - 20:56

“L'Outsider”
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Et bien, euh...merci à vous. C'est une série qui me tient à cœur et c'est par plaisir que j'ai écrit tout ça sur un ton plutôt décontracté, en donnant régulièrement mon avis. J'ai eu peur que la taille du bouzin, mon ton pas toujours neutre ou mon avis parfois tranché puissent vous rebuter, mais je suis content de voir que non.

Pour entrer dans le staff, bah...je dirais que pour l'instant ça ne m'intéresse pas. Après, je veux bien écrire des trucs dans ce genre, ou des conneries ailleurs. Mais bon ^^'

Quant à Fate, je serais ravi de discuter avec toi aussi. Mais où ça? Sur un topic Fire Emblem dans les jeux ou un truc du genre? Voire même ici?

D'ailleurs, tu as joué à tout les opus. Tous...tous? Genre sur console? Sur émulateur? En traduit ou en japonais?
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Fate
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#96985 [Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki Mar 2 Sep 2014 - 21:09

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C'est un forum de passionnés, donc le but c'est justement de partager les avis, mais après, je ne connais pas grand monde sur GN qui soit vraiment calé sur la série, donc c'est aussi le plaisir de la découverte. En tout cas, j'ai adoré.

Je sais pas ou en discuter,mais pour l'instant je n'ai pas de PC, ca sera dur (je tape ces quelques lignes via mon gamepad de Wii U, c'est pas top) mais une fois un PC déniché, on se trouvera un topic, ou via Skype ^^.

Sinon je les ai tout fait, tous finis sauf Gaiden, j'ai commencé avec Rekka no Ken, j'ai fait tout les opus sortis en France sur console, le reste sur émulateur, excepté le second opus DS. La plupart en anglais, mais je fais des études de jap donc j'ai pu faire les non-traduits.
Hiroki
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#96991 [Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki Mar 2 Sep 2014 - 21:27

“L'Outsider”
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Ah, tu n'as pas de pc, donc oui, ça doit etre galère (sur la Wii U XD Effectivement). Bon et bien, très bien, rendez-vous est pris quand tu auras un PC. Même via skype, tu as raison.

Ah mais ok, du coup ça va mieux, si tu as des notions de japonais. Bon, je vais arrêter de te poser des questions là, vu que c'est galère en Wii U, mais j'en aurais pour plus tard. ^^
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[Dossier] "Fire Emblem: Une saga épique" par Hiroki
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