Il faut sauver Will-X

Si vous avez aimé l'épisode de South Park où Stan et ses amis lancent une cachalot dans l'espace, alors Starwhal est visiblement fait pour vous. Dans ce jeu, vous allez contrôler un narval qui va devoir se friter avec d'autres narvals pour gagner. A vrai dire, ce n'est pas vraiment l'animal que vous contrôlerez, mais plutôt sa corne. Dans l'introduction je vous parlais d'Octodad et bien là on est dans le même délire de gameplay complètement décalé et fun. Starwhal est donc un jeu où il vous sera difficile d'avancer. Il faudra persévérer pour aller dans la direction où l'on veut, souvent vous vous renverserez, mais c'est ce qu'on aime. Les touches directionnelles pour se diriger, un bouton pour crier qui sert à rien et un bouton pour accélérer, c'est ce qu'on aime dans Starwhal.

Vous l'aurez surement comprit, mais Starwhal est avant-tout un jeu qui se joue pour son mode multijoueur, c'est même le premier mode qui vous sera proposé quand vous serez sur l'écran titre, donc vous voyez le truc. Il y a un bien un mode solo plutôt rempli qui vous proposera de faire des défis comme atteindre des points ou détruire des cibles ... C'est sympathique, certes, mais c'est pas là l’intérêt du jeu. Non, le véritable atout du jeu c'est de jouer à 4 et de piquer les fesses de nos amis. On se prend tout de suite au jeu, c'est fun, fun et fun.

Tu l'as senti ma corne ?

Plusieurs modes de jeux seront donc à votre disposition pour vous empaler entre amis (phrase à ne pas sortir du contexte comme beaucoup d'autres dans ce test), le premier qui vous proposera tout simplement de vider les barres de vies de vos adversaires, le second qui vous proposera de garder un soleil jusqu'à la fin du chrono (un peu comme dans les vieux Mario Kart), un troisième mode qui vous demandera de toucher un maximum vos amis pour gagner la partie, un quatrième mode qui vous demandera de maintenir une zone et enfin un cinquième mode qui est exclusif à la version Wii U, ce mode nommé Blastopus demandera à l'utilisateur du Wii U gamepad de devenir une sorte d'entité hors du jeu capable de lancer des bombes sur la tronche des pauvres narvals. Chacun des modes de jeu propose donc sa bonne grosse dose de rire. Il y a suffisamment de modes pour ne jamais être lassé par le jeu lorsqu'on fait une session avec des amis.

Le level-design du jeu est vraiment efficace, il y a beaucoup de niveaux à essayer, certains se passant sur des planètes enneigées où il faudra faire attention à ne pas briser la glace et d'autres dans des planètes remplies de magma en fusion où il faudra éviter de devenir un poisson grillé dans cette lave qui monte et qui descend. Il y a également des stages possédant des courants qui vous entraîneront à toute vitesse ce qui pourra vous gêner dans votre quête d'"empalage" ou bien au contraire vous propulser. Il y a également d'autres niveaux avec plein de balles comme dans les jeux qu'on aimait quand on était petit au Mcdo (ceci n'est pas un placement de produit douteux). Il y a donc plus d'une trentaine de stage à jouer, ce qui est plutôt bon.

Mega Man le narval de l'espace

Bien, cela fait deux paragraphes que je vous parle du gameplay et des modes, il est peut-être temps je passe aux autres aspects du titre. Déjà, l'ambiance musical fait bien le taff, la musique techno rentre bien dans l'ambiance futuristo-débilo du jeu, une bonne musique qui donne envie de danser quand vous commencerez à transpercer vos amis. L'aspect graphique assez simpliste basé sur des néons de couleurs ne pourra pas plaire à tout le monde, mais il est symathique de voir que le jeu à son propre style qui rentre bien dans son délire. Starwhal est un jeu indépendant qui ne se prend jamais au sérieux.
On pourra également saluer le fait que vous avez beaucoup de façon de costumer votre animal, vous pourrez donc l'habiller en hot-dog, en bacon grillé, et d'autres choses délicieuses, mais il y a également des costumes qui font références à Mario, Peach, Megaman ou encore Guile et Chun-Li de Steet Fighter (ces deux costumes étant nommés Sonic Boom et Bird Kick).